Cadenhead St.Magdalene 12 ans

63% alc./vol.
Distilled 12/1982, Bottled 07/95.

André 84%
Un typique Lowlander avec ses notes d’herbe verte et de grains de céréales. Pas le plus passionnant des nez il faut l’avouer, à la fois rectiligne et fermé et beaucoup sur l’alcool. La bouche est plaisante mais offre un éventail de saveurs limitées; citron vert, pommes, miel, céréales, herbe verte mouillée, noix de coco séché, poires. Après 2-3 gorgées, bizarre tourbe herbeuse. Longue finale, punchée et épicée; cannelle, clou de girofle et poivre. Pas un mauvais whisky mais pas excitant au point de vue palette aromatique, mais du beau travail pour faire passer un taux d’alcool si facielemtn sans anihiler les saveurs plus subtiles.

Auchentoshan The Bartender’s Malt – Annual Limited Edition #01

47% alc./vol.
Annual Limited Edition 01

Patrick 88%
Ok, j’étais réticent à goûter à ce whisky. Je m’attendais à un whisky léger et sans saveur, bref un whisky facile à mixer avec n’importe quoi afin de simplifier la vie aux bartenders. Mais non, pas du tout, au contraire: C’est probablement le meilleur Auchentoshan que j’aie goûté depuis au moins cinq ans! Intense, complexe et savoureux! Nez : Parfum avec des fruits mûrs, des abricots, de la vanille, du chocolat et du miel, l’ensemble étant plutôt sucré. Bouche : Des fruits mûrs, du chocolat, du gingembre et une touche de miel. Finale : D’une belle longueur et très chaleureuse.

Ladyburn Vintage Single Cask 1973

50.4% alc./vol.
Cask #3223, Bottle #55. La distillerie Ladyburn fut érigée en 1966 par William Grant & Sons (Glenfiddich & Balvenie), destinée à la production de whisky de malt sur le terrain de la distillerie Girvan. Il s’agissait d’une distillerie expérimentale qui devait produire du malt destiné à servir de composant à des blends. Mais la production fut stoppée dès 1975 afin de permettre l’agrandissement de la distillerie Girvan. Les bâtiments ont été démolis en 1976. Les embouteillages de cette distillerie sont dans les plus rares et difficiles à dénicher.

André 86.5%
Verdâtre, c’est la première impression. Herbe mouillée, vanille et miel, céréales Honey Comb, citronné, fruits tropicaux. Pas de doute, on est dans le bourbon cask. La bouche est unique, vraiment, mais pas nécessairement dans le bon sesns du terme… La première gorgée laisse dubitatif, la seconde confirme certaines saveurs que l’on avait pu trouver à la première; sirop d’érable, sirop de fruits, poires, miel, ananas, vanille, agrumes, herbe séchée et céréales, poivre. Ça manque de punch et d’harmonie générale, pas que c’est mauvais, mais juste ok. Après un bon dix minutes à l’aération, savoureuses notes de chocolat au lait, noix de coco séché et de rhum, notes de bois finement tanniques et montée en cresendo de poivre broyé. Étonnamment, je trouve quelques simulitudes avec les vieux embouteillages Glendiddich single cask que j’ai évalué dernièrement.

Gordon & Macphail Inverleven 1979

40% alc./vol.

André 81%
Nez un peu plat et éventé, presque timide sur les arômes qui tardent à se montrer le bout du nez; oranges, poires, pêches super mures, touche herbeuse peut-être, y’a aussi un fond un peu bizarre difficile à identifier. Retour au nez; ananas, abricots, oranges, poires. La bouche est plus grasse, mais les saveurs un peu fades. Fruité dans l’ensemble, les mêmes saveurs qu’au nez, avec un léger ressenti sur le bois de chêne. Après 2-3 gorgées, j’irais même jusqu’à dire que la texture est crémeuse. Finale avec une pointe de gingembre et de poivre mais rien qui casse la barraque. Signe que le whisky s’est peut-être tari ou éventé avec le temps, ce vieil embouteillage cache sous son maquillage fruité, des saveurs fade évaporées dans le temps.

SMWS 5.59 Auchentoshan 16 ans

58.2% alc./vol.
“Chili Chocolate Cupcakes”, Distilled October 11th 2000, bottled September 1st 2017, from 1st Fill Charred Ex-Red Wine Hodshead, 228 bottles.

André 89%
De la singularité au pied carré… Wow, quel rendu du wine cask avec les saveurs de wine gums et de vin rouge, marmelade de fruits rouges, oranges, épices pointues dorlotées par les fortes notes de fruits, tarte aux pommes et à la cannelle. Intense! Bouche; texturée et vineuse, les wine gums et la pomme rouge, cannelle, épices soutenues, vineux. Le délicat spirit d’Auchentoshan laisse toute la place au cask finish et l’édredon fruité sert bien de toile de fond aux épices puissantes; chili flakes, poivre noir, cannelle. Finale soyeuse mais puissante, épicée et hyper fruitée. Le non-fan de Auchentoshan adore!

Patrick 89%
Un très bon Auchentoshan, comme nous n’en avons pas vu depuis longtemps venant directement de la distillerie. L’un des Lowlanders les plus intense que j’aie jamais goûté, j’aime bien! Nez : Gâteau au chocolat, avec une touche de menthe et quelques jujubes. Bouche : Toujours les jujubes aux fruits et la menthe, avec une touche de gâteau au chocolat, du cuir et les épices du bois brûlé (en particulier du poivre pimenté) qui prennent de plus en plus de place à chaque gorgée. Finale : D’une belle longueur, poivrée et pimentée.

Martin 89%
Nez: Fond de céréale des Lowlands, mais enfouie sous une avalanche de fruits, de menthe et de fleurs. Bouche: Menthe, fleurs, vanille et gâteau aux épices. Bois et cuir sur la fin. Finale: Longue et assez plaisante, avec des notes qui ne nous dépaysent pas. Équilibre: Solide pour un Auchentoshan cask strength. La SMWS a su tout juste surpasser le Valinch.

Kingsbarns New Make Spirit Drink

63.5% alc./vol.

André 78%
Évaluer un new make, sorry, ce n’est pas facile. Si le fût apporte 60-70% de la saveur, il faut trouver le pourcentage restant provenant du spirit. À défaut de s’étendre sur des notes de dégustation, il ne faut pas oublier juste le travail qu’il faut pour seulement pouvoir distiller et récupérer le new make spirit. Nez relativement neutre, sur les céréales et l’alcool raffiné, léger floral, ça me rappelle les photos de fleurs blanches sur les images de yaourt à la vanille, la menthe fraiche, poires, purée de bananes, ce que confirme la bouche qui est musclée et très alcoolisée. Finale de céréales maltées et vanillée.

Signatory Littlemill 8 ans 1989

43% alc./vol.
Distilled 22/03/89, Bottled 12/97, from casks #881 & 882, Bottle #156 of 880

André 86.5%
Nectarines, bananes en purée, ananas, herbe verte, bois de chêne, foin séché, pommes vertes, vanille, melon au miel. Dans l’ensemble, un nez frais et aéré, ça respire le grand air avec toutes ces saveurs rafraichissantes. La bouche est herbeuse, genre eucalyptus défraichi, l’herbe verte mouillée avec une légère touche de poivre. On a encore aussi droit aux saveurs de bananes et d’ananas nappées de vanille ainsi que le melon au miel et la poire verte. La finale est toute en lenteur, notes herbeuses et de fruits à chair. Du Littlemill typique et une approche aromatique digne de la plénitude des Lowlands

Port Dundas 12 ans

40% alc./vol.

André 81%
Le nez est représentatif du style, bele pleiade d’arômes mais se situant pas mal dans le même coin de la palette aromatique; bananes, vanille, noix de coco, légère présence du bois vert avec un apport soutenu des céréales. En bouche; la pomme verte un peu poudreuse du style rappellant certains Glenlivet, puis épices soutenues de cannelle et de bois séché, gingembre, salade de fruits, céréales HoneyComb avec une finale de bouche de grains séchés. Ce whisky a un p’tit twist organique intéressant et me rappelle certains Canadian Whisky provenant de micro-distilleries, le genre de whisky où les céréales sont mises à l’honneur. La finale est relevée, surtout par les épices qui gonflent la sensation du taux d’alcool et tranpercent la langue de petites aiguilles effilées. Ce whisky est idéal pour discerner le style ‘’grain whisky’’ et isoler les saveurs primaires de ce type. Ceci étant dit, je me lasserais rapidement si j’en avait une pleine bouteille de 750ml à passer.

Patrick 84%
Ne vous laissez pas rebuter par le fait qu’il s’agisse d’un « grain whisky » : Bien des single malts du Speyside n’ont pas autant de personnalité ! Il saura d’ailleurs plaire aux amateurs de Glenfiddich ou Glenlivet 12 ans ! Pour les autres, ça demeure une curiosité intéressante. Nez : L’un des arômes les plus crémeux que j’aie senti ! Vanille, caramel, rhum traditionnel, bananes mûres et discret chocolat, le tout légèrement rafraichi par une touche subtile de pommes vertes. Bouche : Une bonne note boisée que le nez ne laissait pas présager m’a pris par surprise à la première gorgée. Puis, le rhum, la vanille, le miel et la pomme verte viennent donner une grande complexité à l’ensemble. Finale : Un peu courte, marquée par les céréales et la pomme verte.

Martin 84%
Nez: Miel, eau d’érable, crème et chêne. Céréales, sucre en poudre et rhum brun. Bien plaisant et inusité. Salade de fruits et caramel. Bouche: Miel, cantaloup, cannelle, gingembre, chêne et touche de poivre. Sucre brun, canna à sucre, cacao et touche de noix. J’aime bien, ce sont des saveurs que je ne vois pas souvent. Finale: D’une longueur agréable, elle est ponctuée de notes de poivre blanc, de chocolat, de bois, de fruits et de caramel. Équilibre: Une belle découverte au niveau des whiskys de grain, ça se prend bien sur la terrasse.

Glenkinchie 24 ans 2016 Release

57.2% alc./vol.
Bottle 5030 of 5928. Maturation en refill European oak butts, cette édition est la parution la plus agée distribuée en version cask strength provenant de cette distillerie.

André 85%
Poires et pêches, oranges, fruits à chair, voluptueux et à l’approche un peu noble. Pas l’approche tape à l’oeil qu’on pourrait s’attendre. Certains amateurs ne jurent que par des whisky coup de poing, sur l’alcool décoiffant et la tourbe sans subtilité, mais on a autre chose ici, un travail de nuances et de tonalités olfactives. La bouche est juteuse; le jus de salade de fruits en canne, sirupeux au départ puis s’aiguisant par la suite avec les épices et le poivre. Salade de fruits, un brin de sherry, les poires, pomme-poire, vanille onctueuse puis grosse astringence un peu sèche du bois, ce qui débalance beaucoup l’histoire de saveurs qui étaient, jusqu’ici, très douces, presque féminines. Le bois est peut-être un peu trop présent en bouche, surtout en finale où, avec les notes de poivre, laissent une sensation bizarre qui tranche abruptement avec l’avalanche de fruits divers. Une expérience en queue de poisson, je pointe du doigt le choix du fût de chêne Européen.

Patrick 70%
Autant le Glenkinchie 12 ans est une valeur sûre que celui-ci est une catastrophe. Je n’ai jamais goûté un whisky aussi mauvais qui soit si dispendieux. À suggérer à quelqu’un que vous haïssez à vous en confesser. Nez: Baptême! Ça sent le vestiaire de hockey après les séries. Bouche : Le goût de vestiaire pas propre évolue sur une note sucrée et feuillue. Au mieux, on pourrait le qualifier de bizzare. Finale : Trop longue à mon goût.

SMWS 50.72 Bladnoch 25 ans

50.2% alc./vol.
“Summers night in lover’s lane” – Distillé le 26 Janvier 1990, ex-barils de bourbon, 94 bouteilles.

André 91%
Raisins verts, gingembre, cannelle, herbe mouillée, pommes vertes, agrumes, oranges. Une orchestration adroite et au tempo exact. Frais, Jello au fraises, plaine herbeuse après un orage. La bouche est soyeuse et calme, pommes vertes sucrées et juteuses, raisins verts pressés et encore cette vague d’orange et d’agrumes. C’est déroutant comme présentation à la fois simple dans l’approche mais complexe dans la présentation et le souci du détail. L’amalgame de saveurs de ce whisky est tout à fait unique, sa texture est sensationnelle, la présentation pratiquement sans reproche. Si l’on ajoute à cela que la distillerie est fermée, on a ici un dram hors du commun.

Patrick 87%
Complexe et savoureux, léger et frais, appétissant et impressionnant ! Le genre de scotch que je boirais toute la soirée sans me tanner. Nez : Pommes vertes, raisins verts, agrumes verts, herbes vertes et gingembre… heu, frais ? Bouche : Agrumes, gingembre, épices, herbes, pommes vertes, oranges amères et chêne brûlé. Finale : Longue et savoureuse, avec une tonne d’agrumes et d’épices.

Martin 90%
Nez: Pommes et cannelle, raisin blanc, fleurs, gingembre et agrumes. D’une belle fraicheur, son taux d’alcool est sournois. Bouche: Encore des pommes et la cannelle, les raisins blancs juteux qui explosent en bouche avec quelques touches d’agrumes séchées. Finale: Chaude et pleine de personnalité, elle s’étire passablement longtemps sur des saveurs vertes et fraiches telles celles qui ont été mentionnées précédemment. Équilibre: Encore une bouteille unique de la SMWS. Et le fait que la distillerie soit fermée ne fait qu’accroître les chances qu’on ne reverra plus jamais un dram de cela.