Bruichladdich 15 ans PHD135 Fèis Ìle 2016

50% alc./vol.
Distillé en 2001 et lancé pour le Islay Feis Ile de 2016, cet opus de 15 ans d’âge est le fruit d’une maturation dans une combinaison de 1st Fill Ex-Bourbon cask, Sherry Butt et de Frnech Wine Casks. Édition limitée de 1881 bouteilles.

André 88%
Superbe nez gourmand sur des notes de framboises et de sirop de poires. On ressent l’onctuosité du liquide avec des notes qui font penser à du vin de Sauternes et un gros côté licoreux. À l’aération, de volubiles notes de fumée de tourbe terreuse prennent place; fruits à chair, poires, framboises, raisins, citron. L’alcool est hyper bien intégré dans cet édredon licoreux et sucré. La bouche développe des notes de céréales maltées et de citron, sensation vineuse et licoreuse, miel chaud, de fruits rouges aussi et de tourbe bien équilibrée. Finale de bois séché et de fruits à chair, assorti d’un mélange de sel de mer et de fumée de tourbe bien présente. Superbe whisky.

Kilchoman Québec Small Batch – Batch #1

49.1%
 alc./vol.
75% Bourbon Barrels, 5% Oloroso Sherry Casks et 20% Sauternes Cask, Bottled 31/08/2022, 1260 bouteilles.

André 88%
Nez cachant une belle force tourbée. Celui-ci est feutré avec une touche sucrée et des fruits à chair. Poires, zeste de citron (verts et jaunes), de l’agrume, de l’iode et de la fumée de tourbe terreuse. La bouche est plus musclée que le laissait supposer le nez, la tourbe est musclée, masculine et racée et s’accompagne de citron frais et de beaucoup d’agrumes et de sucre de fruits. La finale est ponctuée d’une sensation minérale et de poussière de pierre en surplus de la tourbe phénolique et samphrée style Fisherman’s Friend saveur citron.


Patrick 90%
La vitesse à laquelle j’ai fini ma bouteille est la meilleure indication que j’ai adoré ce whisky! Quoiqu’il m’ait laissé un peu dubitatif au début, il semble bien qu’il était exactement à mon goût ! Nez : De la fumée de tourbe maritime et fraîche, avec une petite pointe de sucre blanc et de petits fruits verts. Bouche : Toujours la fumée de tourbe maritime, ainsi que le sucre. Les petits fruits verts se révèlent être des raisins verts légèrement amers. Le tout est porté par une belle texture. Finale: D’une belle longueur, fumée et légèrement amère.

Ardbeg Hypernova Committee Release 2022

51% alc./vol.
Le Ardbeg le plus tourbé, à 170ppm.

André 88%
Tourbe citronnée et herbeuse au nez, relativement doux dans l’ensemble. Terreau d’empottage, sel de mer, tourbe phénolique citronnée et de céréales maltées, viande fumée à la limite. La bouche est dominée par les enbruns maritimes, le sel de mer, le camphre et les notes de fumée de tourbe s’échappant des cheminées des maisons lors d’une journée à la température tourmentée, réglisse noire et poivre. La texture quant à elle est finement liquide mais le whisky supporte agréablemen bien l’alcool malgré tout. La finale est mentholée, poivrée et salée, hyper-nova longue et légèrement sèche. Je suis un peu refroidi par les 300$ balles demandées pour le rendu général, mais bon en tant que victime du marketing de la distillerie, je m’en suis tout de même procuré une bouteille. Guilty, I know…

Patrick 91%
Un whisky qui livre la marchandise, même si les attentes étaient élevées. Nez : De la belle fumée de tourbe riche, fraîche et intense. J’y détecte aussi de discrètes effusions florales et une pincée de sucre. Bouche : Oh, miam! De la grosse fumée de tourbe intense et raffinée comme seul Ardbeg sait en faire. Par « raffinée », je veux dire que celle-ci vient avec des fleurs, du chocolat noir, des amandes et un peu de terre sèche. Finale : D’une belle longueur, fumée et florale.

Kim 90%
Promenade en bord de mer, lors d’une fraiche journée d’automne, évoquée par les arômes de varech iodé, d’embruns salins et une pointe de fumée, comme si on avait allumé un feu de bois de grève pour se réchauffer en grignotant une pomme bien fraiche. Dès la première gorgée, j’aurais envie d’en mettre une goutte dans une huitre. C’est bien entendu tourbé et iodé, mais tellement bien dosé, avec une pointe de sucre, qui cède lentement sa place à des pommes et des poires pochées. Miam.

Kilchoman Sauternes Finish Single Cask #731/2013 – Exclusivité SAQ

54.2% alc./vol.
Distillé le 14/10/2013, embouteillé le 13/8/2021 – Cask 731/2013 – 262 bouteilles

Patrick 90%
Depuis des années que je couvre d’éloges régulièrement les nouveaux embouteillages de Kilchoman… Comment font-ils, et pourquoi le reste de l’industrie ne fait pas pareil? Wow, délicieux! Nez: De la délicieuse fumée de tourbe très aromatique, un peu de sel et une discrète note de raisins verts sucrés. Bouche : Puissante fumée de tourbe, riche sel marin et un peu de bois brûlé et épicé. Le Sauternes se révèle durant une petite fraction de seconde seulement à l’arrivée en bouche. Disons qu’il faut savoir où le trouver! Finale: D’une belle longueur, fumée et boisée.

Mac-Talla Terra

46% alc./vol.

André 85%
Mélange de fumée de tourbe minérale et de poires dans leur sirop, de sel de mer et de poivre en grain moulu sur fond de vanille. La bouche est fraiche et citronnée, minérale comme annoncée par la bouche, iode, poivre et une touche florale. Personnellement, je trouve que cela ressemble à un jeune Ardbeg (pas un Caol Ila pour son côté industriel manquant ici) assaisonné de romarin. La texture est intéressante, moelleuse et soyeuse avec une touche calcaire qui rappelle aussi certains vieux Bowmore. La finale évoque un mélange de pommes vertes, de sel de mer et de fumée minérale parfumée de vanille sur fond médicinal. Très intéressante présentation, belle alternative aux éditions phares d’Islay. Encore meilleur plus que l’on en bois.


Patrick 86%
Un très bon rapport qualité-prix, un whisky « de semaine » que je n’hésiterais pas à sortir de temps en temps la fin de semaine! Nez : Un savoureux mélange de sel et de fumée de tourbe, tout en fraîcheur, avec une légère touche crasseuse tout de même agréable. Bouche : Salée et fumée, avec une pointe épicée. Les saveurs présentent une belle intensité et un équilibre plaisant. Finale : D’une belle longueur, salée et épicée.

Martin 87%
Nez: Un beau début avec un nez de tourbe saline et citronnée, sel et poivre, pommes et poires, une belle fraicheur croquante. Quelques fines herbes. Bouche: Sel marin, tourbe végétale, fruits à chair blanche, et on clos sur les mêmes notes de poivre qu’au début. Finale: Sucre blanc et tourbe verte. Bien chaud et agréable. Notes mentholées. La vanille , l’iode et le sel marin complètent le tableau. J’adore! Équilibre: Un solide dram représentatif d’Islay qui risque de moins casser la tirelire que toutes les marques disons plus connues.

Bruichladdich Octomore X4+10 Concept_0.2 Quadruple Distilled

70% alc./vol.
Quadruple distillation à 89% d’alcool, fruit d’une combinaison d’Ex-Bourbon, Sweet Wine et Sherry casks vieilli pendant 10 ans, orgé maltée tourbée à 162ppm. Édition limitée de 3000 bouteilles de 500ml. Vu leur haut taux d’alcool, les bouteilles ont dû être, par sécurité, expédiées hors de l’Ile d’Islay par ferry… Le whisky avec le plus haut taux d’alcool embouteillé par la distillerie.

André 88%
La patience est de rigueur ici… Puis un bon 20 minutes après avoir versé, l’alcool s’est dissipé un peu et les notes d’oranges, de bananes et de fruits tropicaux émergent. L’onctuosité de la vanille adoucit la tourbe crasseuse qui sert de canevas. Encore 10 minutes et les fruits rouges séchés se joignent à la valse. La texture étonne avec sensation grasse et très huileuse. L’alcool est puissant certes, mais tolérable. En bouche, oranges sanguines, fruits rouges, miel, vanille et sirop de poires, grosses bananes bien mûres, framboises. La conjonction des épices et de l’alcool est foudroyant en bouche. J’ai l’impression que l’on m’a planté des clous chauffés à blanc dans la langue. La fumée de tourbe crasseuse et terreuse enrobe le tout. La finale est hyper longue, très épicée et fumée, oscillant entre les fruits tropicaux et les fruits rouges séchés. J’ai les oreilles rouge en maudit…lol

Bruichladdich Rare Cask Series « The Untouchable » 1988/30

46.2% alc./vol.
Maturation en Refill Bourbon Cask et Refill Hogshead, édition limitée de 6000 bouteilles.

André 89%
Belles notes d’abricots et de citron au nez, puis de chocolat blanc, de sirop de poires, vanille et de coconut râpé et séché. Après quelques minutes, notes de marshmallow caramélisé. La bouche est à la fois duveteuse et moelleuse, très ample et généreuse. Vanille intense, abricots, ananas et poires, fruits tropicaux, miel avec des accents d’embruns maritimes comme toile de fond. Finale moyenne en longueur, plus sèche que la bouche en général, où les fruits à chair continuent de se développer. Légère astringence et off-key minime en finale.

Patrick 85%
Un très bon whisky… Mais j’ai souvent vu mieux pour moins de 100$. Bref, simplement l’un des pires rapports qualité-prix que je n’aie jamais vu. Nez: Un parfum floral avec quelques agrumes, du caramel, des pommes mûres, des pêches, et de la crème glacée à l’orange. Bouche : D’une belle intensité, avec des agrumes, des mangues, de l’eucalyptus, et du malt, une goutte de vanille et un peu d’épices venant du chêne. Finale : D’une longueur moyenne, légèrement boisée et accompagnée d’agrumes.

Bruichladdich Black Art 29 ans 1992 Edition 09.1

44.1% alc./vol.

André 90%
Ouf, quel nez gourmand! Framboises et fraises, cerises marasquin et caramel, touche d’ananas flambé sur le feu de camps. La bouche est liquide et manque légèrement de support gras. Ananas et vanille, poires flambées, fruits secs et cerises, raisins secs, des prunes peut-être. Côté épices, de la cannelle et du poivre broyé le tout sur fond maritime iodé et de chocolat noir. Très longue finale, de fruits rouges gorgés de sucre et de bois de chêne, fruits tropicaux assaisonnés de cannelle poivrée.

Patrick 92%
Un scotch qui est en fait du pur bonheur liquide. Nez : Fruits mûrs très riches, du sucre brun, une touche de vieux cuir, du caramel réchauffé et des raisins trempés dans le chocolat. Bouche : Savoureux, avec des fruits mûrs, du bois brûlé, du caramel chaud, de la vanille, du miel et de belles épices. Finale: D’une belle longueur, riche et délicieuse.

Bruichladdich Octomore Edition 12.3 Ochdamh-mòr 5 ans

62.1% alc./vol.
Millésime 2015 qui a été élaboré à partir d’orge récoltée en 2014. L’orge est cultivée à Church Field, (variété concerto) par l’agriculteur James Brown, dans un champ de la célèbre Octomore Farm situé à seulement 3km de la distillerie. Le whisky (mesuré à 118.1 ppm – phenols par million) a été mis en vieillissement durant 5 années dans des fûts de chêne américain ex-bourbon (à 75%) et des fûts de Pedro Ximenez Solera de Jerez bodega Fernando de Castilla (à 25%).

André 84%
Mélange de fruits rouges et de fruits à chair, cerises, figues, melon au miel, mélange aussi de caramel et de miel, sur fond terreux et de céréales fumées. La bouche exprime des notes d’ananas flambés sur feu de bois, de charcoal, citron, melon au miel, abricots, oranges et cerises. J’ai des notes off-key en bouche associées à des vagues iodées et beaucoup de poivre et d’épices. La fumée de tourbe est vraiment crasseuse. Finale amère, le sherry devient de plus en plus évident, pointe de soufre alliée de poivre et de sel de mer.

Patrick 93%
Oh, c’est une belle réussite ça! Incroyable comment un whisky si intense en tourbe et en alcool peut paraître si délicat et complexe. Nez : Fumée pleine de cendre avec du chêne et un peu de vanille. Appétissant. Bouche : De la belle fumée de tourbe chaleureuse et subtilement sucrée, avec du chêne avec de belles épices, une touche de vanille et de discrets fruits des champs. Le tout est porté par une belle texture. Miam! Finale: D’une belle longueur, complexe et savoureuse.

Ardbeg Ardcore Committee Release

50.1% alc./vol.
Ardcore est une vraie innovation dans le monde des Single Malts tourbés. Vieilli en ex-fûts de Bourbon, ce nouveau Single Malt Ardcore résulte de la distillation d’un malt noir (black malt) : la céréale est chauffée à température très forte pour que le malt devienne torréfié, un peu comme un grain de café ou de cacao. Une opération de séchage sous surveillance… Si la température dépasse les 250°C, le malt peut se transformer en charbon et prendre feu. Un procédé de fabrication qu’on retrouve notamment chez Glenmorangie Signet, mais encore jamais avec un whisky tourbé. Il rappelle le passé oublié de “Punk Ellen”, surnom donné au port de l’île d’Islay dans les années 1970. Édition réservée aux membres du Ardbeg Committee.

André 87%
Notes de citron aérien et maritime au nez, s’accompagnant de langoureuse fumée cendreuse et légèrement crasseuse. Vraiment très doux et évoquant des notes de crème à la vanille et de biscuits au citron. La bouche est herbacée et citronnée, à la fois maritime et tropicale. La texture est hyper douce, très moelleuse mais pas sirupeuse. Cendre froide, citron, herbe verte, légère sensation minérale, fruits tropicaux, miel. Les tonalités de phénols sont amadouées et très approchables, l’alcool tellement discret que l’on serait porté à dire que c’est une édition régulière et non cask strength. La finale est un peu courte mais d’une belle douceur, entre le citron et la fumée de tourbe et à mi-chemin entre la mer des Caraibes et la mer du Nord.

Patrick 87%
Un très bon Ardbeg, mais je suis déçu de ne pas avoir remarqué de différence notable en lien avec l’utilisation de malt torréfié. Certes, mes attentes étaient élevées… Mais je souhaitais seulement quelque chose de différent. Bref, une bouteille à passer sur le marché noir de la revente au meilleur prix possible pour vous payer en retour le range complet des scotchs réguliers d’Ardbeg! Nez: Ce n’est pas le parfum que j’attendais d’un whisky fait avec du malt noir… Malt jeune, agrumes, fumée de tourbe et autre marin. Un nez plutôt réservé pour un scotch avec un tel C.V. Bouche : Aaaaah, c’est mieux ici, avec du sel, du bois brûlé de la fumée de tourbe, quelques fruits tropicaux, des agrumes… Le tout porté par une belle texture huileuse. Finale: D’une belle longueur, fumée, salée, boisée et avec de beaux agrumes.

Martin 89%
Nez: Une belle tourbe crasseuse digne de nos plus beaux chantiers de construction estivaux. Citron et air salin, malt grillé et vanille. Bouche: Belle texture qui nous transporte sur des accents de tourbe, de charbon, de miel, de poires et de sucre. Le citron et le sel de mer resent avec nous. Aucune morsure du degré d’alcool. Finale: Longue, avec une texture qui s’essouffle un peu ici. Les notes de saveurs exprimées auparavant tiennent la route ici. Équilibre: Un excellent Islay, un scotch d’exception, mais le fait qu’Ardbeg mette constamment la barre à une hauteur insoutenable fait que parfois ils peuvent rater la cible d’excellence qu’ils se fixent eux-mêmes.