SMWS 10.77 Bunnahabhain 6 ans

61.4% alc./vol.
“Beware of the monster” – distillé le 25 mai 2005 et vieilli en ex-fûts de bourbon, 229 bouteilles.

André 78.5%
Les mêmes odeurs de bonbons nounours en gélatine – que l’édition 10.76 – en introduction de nez, herbe verte tondue, miel et une fine couche de tourbe docile herbeuse et citronnée. Le nez est hypocritement posé et l’alcool se déchainera en bouche. La vivacité du jeune whisky, jumelé au taux d’alcool décoiffant en tuera pratiquement toute les saveurs en approche de bouche. Même dilué avec beaucoup de salive, le whisky demeure vif et musclé, on dirait que la fumée de tourbe est encore plus apparente qu’elle était au nez même si adouci par le miel et la douce vanille. Finale alcoolisée, asséchante avec un background un peu salé maritime. Définitivement un whisky immature, fougueux et un peu gauche.

Patrick 84%
Si on aime les jeunes scotchs, c’en est un superbe! Sinon, ça demeure une belle curiosité. Nez : Parfum délicieux et sucré, avec une subtile pointe de fumée. Le new make n’est pas loin, avec des notes de poires, de pomme jaune et de vanille. Bouche : New make, tourbe, fumée, fleurs brûlées, charbon. Très floral. Mais surtout new make! Finale : D’une belle longueur, marquée par le new make et la vanille.

Martin 79.5%
Teinte d’huile de canola coupée à l’eau. Nez: Céréale jeune et alcoolisée au départ, suivie d’une espèce de tourbe un peu maladroite. Une mélasse de new make plane au-dessus du portrait. Bouche: Extrêmement jeune et épicé. Vanille, fleurs et fond d’alambic métallique. Mélasse et anis, ça goûte le new make à fond. Finale: Chaude mais raide. Un peu de chêne et beaucoup de poivre. Restant de métal peu invitant. Équilibre: Une chance que c’est un cask strength parce que dans le cas d’un Bunnahabhain, on dirait que 6 ans ce n’est clairement pas assez.

SMWS 29.115 Laphroaig 22 ans

55.8% alc./vol.
“Candy floss in a fairground” – Distillé le 9 novembre 1989 et vieilli en ex-fûts de xérès, 617 bouteilles.

André 88.5%
Ha oui, ma sherry… Beau nez de fruits secs, pelures de raisins, noix, fumée de tourbe, d’épices. En bouche, texture huileuse, saveurs fruitées et encore les noix salées et la tourbe intense se pavanant dans des draps satinés de sherry un peu secs. Le chocolat noir devient plus apparent avec le temps et s’associe bien avec les saveurs de noix salées. Il y a une sensation de corde de bateau rêche en fond de bouche qui rend le whisky plus pointu que le nez le laissait supposer, je dirais même que cela ressemble même presque à des cendres froides. La finale est pointue, on aurait pu s’attendre à un effet arrondissant du sherry mais ce n’est pas le cas, même si les saveurs qui y sont associées sont bien là. Bouffée d’épices, fumée de tourbe et salé maritime. Un whisky qui ne se livre pas complètement, réservé et farouche.

Patrick 94%
Une autre démonstration de la qualité des embouteillages de la SMWS. Je n’en reviens tout simplement pas! Un autre whisky extraordinaire fait exactement mes goûts! Nez : Fruits sucrés, chocolat, noix, raisins et une pointe de fumée. Bouche : Sel, tourbe, fumée, vanille et fruits. Touche de chêne. Finale : Longue et salée, avec une pointe de fruits et de chêne.

Martin 93.5%
Un pâle Laphroaig digne de la teinte de son tube original ou bien de la tourbe qu’il contient. Nez: Médicaments, xérès, tourbe subtile, fruits doux et rouges, chocolat, nougat et noisettes. Bouche: Vanille et coco-noisettes. Malt grillé, noix grillées et chêne tout aussi grillé. Asphalte et goudron. Caramel brûlé. Exquis. Finale: Longue, épicée et tourbée, avec un retour des céréales. On surfe longuement sur des notes de chocolat, de caramel, de mûres et de noix. Équilibre: Épique. On comprend tout de suite la valeur d’un embouteillage de la SMWS et aussi pourquoi notre bien-aimé prince Charles a donné son mandat royal à Laphroaig.

SMWS 53.184 Caol Ila 19 ans

60.4% alc./vol.
“Fairground on the beach” – Distillé le 13 juillet 1993 et vieilli en ex-fûtailles de xérès, 505 bouteilles.

André 91.5%
Tourbe médicinale et cendres de feu de plage mal éteint, zeste de citron. Le nez est malgré tout très rond, presque délicat malgré ces saveurs qui démontrent beaucoup de personnalité. Belle fraicheur un peu camphrée en approche de bouche, touche herbeuse et de miel vanillé, puis vague de fumée de tourbe, de poivre noir. La texture est d’une superbe qualité, huileuse et fluide, chaleureuse sans être brûlante. Finale souple et huileuse, tourbée à souhait, médicinale et accompagnée d’agrumes. Un whisky à la texture hallucinante, aux saveurs typiques et à l’histoire sensorielle unique. Une belle prise pour la SMWS!

Patrick 91%
Encore une réussite de la SMWS, débordant d’intensité et d’une grande balance. J’en veux plus svp! Nez : Cendre, tourbe, chocolat noir et pointe très subtile d’agrumes. Bouche : Très chaleureuse, avec de la fumée de tourbe, de la cendre, des épices, du chocolat et une pointe de sucre fruité. Finale : Longue, marquée par la cendre et une note subtile de sucre fruité et de citron.

SMWS 53.190 Caol Ila 17 ans

56.8% alc./vol.
“A fishing village up Whisky Cove” – Distillé le 24 août 1995 et vieilli en ex-fûts de bourbon, 263 bouteilles.

André 90%
J’ai l’impression de redécouvrir cette distillerie qui passe trop souvent sous le radar de mes achats. Tourbe puissante au nez, encore le feu de plage mal éteint, côtier, beaucoup d’épices, le bord de mer après un orage. En bouche; souple et texture délicate, prononcé sur la fumée de tourbe et les divers éléments maritimes, le fût de bois poussiéreux qui traine dans un warehouse humide, cannelle et clou de girofle, zeste de citron, relents de garage qui change les pneus en série au printemps et un accent « sour » qui me dérange un peu. Le taux d’alcool est bien niché et se confond superbement bien entre la plantureuse texture et les saveurs aux accents de port de pêche et de marché d’épices orientales. Finale relevée par les épices et l’alcool et les notes de tourbes trapues.

Patrick 94%
Wow, Caol Ila à son meilleur! Quel délice! Sublime whisky, parfaitement balancé, dont on ne sent presque pas la force de l’alcool. Nez : La mer et les fruits de mer! En fait, une soupe aux poissons et aux fruits de mer très salée, avec un morceau de caoutchouc qui trempe dans le bol! Bouche : Toujours la mer et la soupe aux fruits de mer, mais avec aussi une pincée de citron, de bois brûlé et de cuir. Finale : Longue et savoureuse, avec des notes de porc salé et brûlé et une pointe d’agrumes.

Martin 92%
Très bel ambre doré classique. Nez: Doux fruits, citron, vanille, algues, tourbe et sel. Délicate céréale, épices et Fisherman’s Friend, restant de filet de pêche. Bouche: Tourbe et sel, cages à homard. Léger feu du cask strength. Pierre et air maritime. Succulent. Finale: Époustouflante finale de feu de camp sur le bord du phare par temps douteux. Interminable. Équilibre: Un superbe crescendo. Nez bien exécuté, bouche incroyable, finale encore mieux. Mon coup de coeur de la soirée, à date. À boire sur un quai ou sur un bateau.

SMWS 29.151 Laphroaig 24 ans

50.8% alc./vol.
« Polished violins and vintage cars » – Distillé le 9 novembre 1989 et vieilli en ex-fûts de xérès, 311 bouteilles.

André 90.5%
Figues, dattes, cerises marasquin, masquant une tourbe médicinale tapie sous cet édredon fruité. Quel nez ! Savoureux, alléchant, un sherry beast de whisky. La bouche a une approche féline et racée, les fruits dérivés du sherry en approche, suivis des saveurs de viande fumées, la tourbe médicinale et mentholée, une bonne dose d’épices calmées par le miel, le toffee et la vanille. Avec le temps, la pochette de cuir remplie de tabac à pipe aromatisé aux cerises noires, les fruits secs et jus de cerises marasquin, d’où resurgissent constamment les notes de tourbe camphrées. Finale à la fois affirmée mais qui démontre en même temps une certaine douceur due aux éléments fruités. Un Laphroaig qui n’est pas dénaturé et où l’on a pleinement réussi l’intégration de la maturation en fût de sherry.

Patrick 92%
Savoureux, complexe, doux et intense tout à la fois. Nez : Floral, salin, fruité, mielleux et caramélisé. Bouche : Wow! Fumée de BBQ, fruits, cuir, sel, caramel, touche de miel et de bruyère. Finale : Longue, douce et succulente.

Martin 91%
Brun-doré tiré de la planche de bois trempée dans le xérès. Nez: On doit prendre son temps ici car une belle complexité s’ouvre à nous. Tourbe salée et dattes, chêne et cuir. On pense un peu à Bowmore. On perçoit une texture huileuse qui donne l’eau à la bouche. Bouche: Texture riche tel qu’attendu, arrivé en bouche raffinée, notes de fruits séchés, de tabac à pipe, de raisins juteux et d’épices mielleuses. Le tout est bien enrobé par une tourbe bien dosée. Finale: Solide mais tout de même adoucie par son âge. Raisins, dattes, cuir, tabac et tourbe. Équilibre: Un Laphroaig réussi, alors que bien des gens n’auraient pas parié sur un fût d’une telle audace.

SMWS 29.140 Laphroaig 18 ans

60.2% alc./vol.
« Juicy , salty and sooty » – Distillé le 4 avril 1995 et vieilli en ex-fûts de bourbon, 189 bouteilles.

André 95%
Holy fucking shit… médicinal à souhait, asphalte posée par une chaude journée d’été, huile à chauffage, suie de cheminée sale ponctuée de notes citriques et d’agrumes citronnés. L’utilisation du fût de bourbon permet d’épurer les saveurs du whisky et le rendent plus direct et franc au nez, le Laphroaig sans ambiguïté. C’est à se demander comment un whisky si puissant au nez peut se livrer avec autant de douceur en bouche. Toujours médicinal, le fumée de tourbe unique de la distillerie, maritime avec passion et un filin de sel en finale de bouche. L’alcool évaporé, fortes odeurs d’huile de noix et de saveurs tout à fait maritime, à la fois fraiches mais affirmées. Texture renversante, savoureuse palette aromatique et livraison de saveurs parfaite, balance et exactitude. Définitivement près de la perfection pour mes goûts personnels. Une bouteille dangereuse à garder à la vue.

Patrick 90%
Un nez relativement doux et inoffensif, contrebalancé par une bouche des plus intenses. Efficace! Nez : Légèrement fumé, salé et fruité. Cendres. Un Laphroaig doux (si ça se peut?). Bouche : Fumée, goudron et fruits des champs sucrés. En fait, un beau mélange sucré-salé. Finale : Longue et se poursuivant sur le mélange sucré-salé et le goudron fumé.

Martin 94%
Pâleur de tourbe et de fût de bourbon. Nez: Les accents plus crasseux de cette tourbe sont gênés mais tout de même présents. Ils cèdent cependant la place à un côté médicinal plus typique à Laphroaig. Sel marin, agrumes et malt grillé. Cendré. Bouche: Doux et sucré, il laisse transparaître une belle tourbe citronnée et iodée. Les épices du cask strength nous poussent à accélérer notre analyse avant qu’elles ne nous noient. Finale: Toujours la tourbe qui nous accompagne à travers citron, poivre, miel et vanille. La complexité de l’orge revient efficacement en rétro-olfaction. Équilibre: Un nez sublime, une bouche intensément enflammée avec une finale qui sait doucement nous ramener sur terre, ce whisky fort en émotions aurait-il été autant à la hauteur avec un taux d’alcool plus docile? Peut-être, mais ce n’est pas de cette façon qu’on aime jouer à la SMWS.

SMWS 3.202 Bowmore 15 ans

57.4% alc./vol.
« Doctor’s surgeries and flower shops » – Distillé le 25 septembre 1997 et vieilli en ex-fûts de xérès, 585 bouteilles.

André 88%
Nez huileux et maritime, BBQesque, fruits de mer et sherry très fruité, médicinal et domestiqué, cire d’abeille, diachylons et fumée de tourbe. En bouche, le whisky est puissant; mélange de tourbe médicinale et camphrée, d’asphalte chaude, de sel de mer et de fruits rouges, sauce BBQ fumée, de miel et de vanille. Je lui trouve presque plus de similitudes avec un Laphroaig qu’à un Bowmore, le fût de sherry est presque muet. Avec le temps, le nez dégage de fortes odeurs de crème glacée à la vanille et au miel, très frais, très grand air maritime. Finale moyennement longue, fruitée et assaisonnées aux saveurs de l’Ile. Un whisky de belle conception mais qui manque de hook.

Patrick 90%
Un très bon whisky, savoureux, complexe et bien équilibré. J’aime! Nez : Aaaaaaaaargh! Fleurs, sel, tourbe, bonbons crémeux, yuuuumy! Bouche : Fruits sucrés, sel, ribs sur le BBQ, mais genre des ribs hyper salés! Vraiment capotant comment le sucre se transforme en sel et comment le tout est porté par la fumée. Finale : Longue et savoureuse, marquée par la viande fumée et les fleurs.

Martin 91%
Doré bruni sherry butt power. Nez: Sherry fumé, barbecue de plage. Fruits dans le sirop, avec algues et pierre lavée typiques de Bowmore. Bouche: Tourbe et cuir. Feuille de tabac du xérès. Muscade et cannelle. Tous les ingrédients gagnants d’un grand peated sherry cask. Le feu du cask strength joue un rôle indéniable dans ce succès. Finale: Fumée et xérès. Douce, salée et légèrement minérale, ce qui habituellement vient moins me chercher, mais ici c’est un délice. Équilibre: Me rappelle le Bowmore Laimrig, c’est peu dire.

SMWS 3.219 Bowmore 13 ans

54.3% alc./vol.
« Never far from the sea » – Distillé le 28 mars 2000 et vieilli en fûts de bourbon de premier remplissage, 234 bouteilles.

André 94%
Agrumes en puissance, bord de mer après une tempête, le ciel chauffe les galets et les algues encore mouillées et le baume du sel de mer s’évapore tranquillement dans l’air. Quelques arômes de fumée de tourbe s’échappent des cheminées des maisons toute proches. Agrumes, oranges, citron, fond de cuir mouillé. Les saveurs associées au fût de bourbon sont à l’honneur, le nez est capiteux et rafraichissant, agréable douceur, rond et féminin. La texture est superbe en bouche, saveurs maritimes, méga livraison d’agrumes, de melon au miel, tourbe et saveurs laissant derrière elle de savoureuses trainées de sel et quelques soupirs poivrés. De comparer les éditions 3.217 et 3.219 nous démontre tellement bien l’effet du choix du fût sur le même distillat mais au final nous démontre encore plus la qualité des produits provenant de cette mythique distillerie. Savoureux !!!

Patrick 91%
Bowmore et la SMWS, une combinaison imbattable. Un whisky comme je les adore! Nez : Algues marines très fraiches avec une bonne dose de sel et de fumée de bois humide. Aussi, touche subtile de citron, de poivre et de… pâte à dent Crest! Bouche : Sel de mer, bois brûlé, fleurs, marmelade et une touche de citron et de poivre. Finale : Longue et savoureuse (une constante avec la SMWS!), marquée par les algues et le sel de mer.

Martin 89%
Jaune doré d’un soleil de midi sur le village éponyme. Nez: Céréale sucrée et pierre lavée prennent l’avant plan sur une timide tourbe salée. Semble jeune et sucré par rapport aux embouteillages officiels. Bouche: Vanille, citron et tourbe. Le vrai caractère de la distillerie ressort à ce stade-ci. Minéralité légèrement déplaisante. Finale: Toujours la pierre lavée sur un amalgame assez ambigü de sucré-salé. Équilibre: Un classique Bowmore avec un taux d’alcool sacrément efficace. Un tout petit peu plus de confiance en soi aurait fait péter ce malt au-dessus de la barre des 90.

SMWS 3.217 Bowmore 16 ans

55.6% alc./vol.
« A delicatessen shopping basket » – Distillé le 25 septembre 1997 et vieilli en ex-fûts de xérès, 609 bouteilles.

André 92.5%
Prunes et fruits secs, poussière de sherry, orange et tourbe, typique Bowmore, typique sherry cask. Touche maritime, asphalte chaude, sel et poivre, sauce BBQ, pierre ponce trempée dans le sherry. La bouche est douce et soyeuse malgré le taux d’alcool, le nez est lui aussi libre comme le vent et s’exprime avec passion. Couverture de fumée de tourbe, miel, puissant sherry un peu vieillot, noisettes, poivre et retour sur la tourbe fumée au sherry et le sel en finale de bouche. La finale est longue mais d’une douceur équilibrée et juste, les fruits secs, les prunes et le sherry, le miel poivré. Le savoir-faire de Bowmore dans toute sa splendeur.

Patrick 95%
Exceptionnel, sublime, presque parfait! La définition même de ce que j’attends d’un whisky. Définitivement, il s’agit ici du fameux whisky qu’on apporterait avec soi sur une ile déserte. Une raison valable pour prendre un verre de trop. Nez : Fruits sucrés extrêmement intenses, vanille, cuir et une touche de jambon. Appétissant, au point que je recommande de ne pas laisser les enfants s’en approcher! Bouche : Wow et re-wow! Sel, fruits et encore plus de sel de mer! Un peu de goudron, de fleurs et de poivre. Finale : Longue, savoureuse, exquise, salée et fruitée.

Martin 94.5%
Le beau roux-brun d’un single sherry cask. Nez: Dattes, fruits secs et chêne. Tout ce qu’on attend d’un vieux fût de xérès. Orange, pierre lavée et tourbe bien dosée. Cuir. Bouche: Texture riche et sirupeuse. Planche de chêne gorgée de sherry, prunes, raisins secs et fleur de sel. Incroyablement savoureux. Finale: Épices astringentes du xérès. D’une belle longueur, elle étire la fumée et les épices chaudes sur des notes de bois et de tabac. Frise presque la perfection. Équilibre: Un combo exquis. On se demande juste si quelques années de plus auraient pu le “pimper” un peu plus…

Old & Rare Platinum Port Ellen 35 ans 1977

49.3% alc./vol.
Embouteillé en 2012, bouteille 31 de 155.

André 92%
Des flocons de tourbe qui fondent simplement sur la langue, finement assaisonnés de sel de mer et de chocolat noir fourré à l’orange et une légère acidité d’agrume. Avec le temps, la vanille crémeuse, le sorbet à la glace de vanille et une tourbe maritime fort distinguée assaisonnée de sel de mer émergeant en lent crescendo. Nectarines, chocolat noir, caramel fleur de sel. Finale longue malgré la douceur du whisky dans son ensemble et le taux d’alcool vraiment réservé. Personnellement, je m’attendais au jeu de l’alcool avec plus de prestance. Mes attentes étaient élevées et la notion historique aidant, n’en demeure que l’expérience est inoubliable tout en mettant en contexte que c’est fort probablement un des derniers embouteillages encore ‘’achetable’’ de la distillerie que nous verrons sur le marché.

Patrick 93%
Port Ellen. L’émotion m’a étreint dès que j’ai ouvert le bouchon : Je venais de faire disparaître une autre portion de la glorieuse histoire liquide de cette distillerie. Nez : Tourbe, cendre et goudron. Notes maritimes marquées par les algues. Pointe boisée. Boule d’émotion dans la gorge. Bouche : Puissant sel, tourbe, algues, cendres et bois carbonisé. Puis, on détecte le cuir, le mocha et le chocolat noir. L’alcool assez doux. J’ai pourtant les larmes aux yeux! Finale : Longue et savoureuse, dominée par des effluves rappelant un feu de camp sur le bord de la mer.