Kilchoman Bourbon Single Cask #440/2010

60.4% alc./vol.
Distillé le 26 aout 2010, embouteillé le 10 juillet 2015 pour le Kensington Wine Market, 221 bouteilles

André 92%
Kilchoman, passion tourbée et fumée, from Islay with love. Tourbe brute et maritime, sel de mer, suie de cheminée tout juste ramonnée, fruits divers, agrumes, poires, melon, miel. Texture huileuse en bouche, la fumée omniprésente, saveurs maritimes mélanges aux fruits tropicaux, les céréales avec un look craft distillery, miel sucré, poires, sel de mer, oranges… avec un ressac salé incroyable et une fumée qui monte lentement dans le ciel humide du matin. Très circonstanciel comme whisky. La finale, débutée sur le sel de mer avec quelques pointes de fruits sucrés, est soutenue, maritime, que balaye la fumée de tourbe puissante. Un Kilchoman typique, étonnant de par sa puissance et sa dualité de saveurs et d’arômes et une texture à faire rougir d’envie bien des distilleries qui se targuent d’avoir 2 siècles de savoir-faire derrière la cravate…

Patrick 92%
Agressif mais tout de même excellent. Comme notre vieille guenille préférée, qui est sale, pleine d’huile, mais qu’on continue à utiliser encore pour à peu près tout! Nez : Tourbe et alcool agressifs, lime, poire et poivre. Bouche : Tourbe très très très poivrée. Ou plutôt, poivre avec un peu de tourbe. Aussi, piments jamaïcains, touche délicate de sucre d’orge, térébenthine et sel subtil. L’ensemble me fait penser à une vieille guenille pleine de vieille huile à moteur, derrière une encore plus vieille porte de grange. Finale : Longue et méchamment intense.

Martin 90%
Pâle comme la mort, un Kilcho comme il se doit! Nez: Tourbe et fruits tout en douceur, quoique crottés comme on les aime. Vent maritime avec poivre et orge. Bouche: Tourbe sucrée, encore une fois peu agressive, avec un taux d’alcool qui cache bien son jeu. Fort savoureux et toujours réminiscent des meilleurs Islays. Finale: Une tourbe citronnée et épicée nous transporte gentiment vers la fin. Équilibre: Un autre coup de circuit pour Kilchoman, une distillerie qui, au contraire de bien des géants plus vieux, ne rate pas souvent sa shot.

Bunnahabhain Ceòbanach – Batch 01

46.3% alc./vol.
En Gaélique Céobanach (qui se prononce Chio ba nac) veut dire “brume fumée”. Il s’agit d’une référence au XIXème siècle, lorsque la communauté insulaire était dépendante de la tourbe afin de se chauffer ou pour commercer. A cette époque les volutes de fumée provenant des feux extérieurs se mêlaient à l’air marin et créait ce « brouillard enfumé » que l’on pouvait sentir et presque goûter.

André 89%
J’ai l’impression de découvrir une nouvelle distillerie. La tourbe est prononcée et maritime. Cela me rappelle les petits biscuits au beurre et la tarte à la meringue dégustée sur le port de mer. La vanille est omniprésente et tranche avec le sel de mer en arrière-plan. Texture moelleuse en bouche, la fumée de tourbe est tout de même très approchable. La vanille attendrit beaucoup les notes de poivre moulu et de sel de mer, la fumée affirmée. La texture est huileuse et très agréable et même à une finale tourbée et poivrée à souhait, maritime, ou le sel de mer se mélange à la perfection à la tourbe poivrée et à la vanille. Tout en étant un whisky tourbé d’Islay, cette présentation n’effraiera pas les non amateurs du style et ravira les habitués et amateur de tourbe distinctive. Définitivement un must !

Patrick 90%
On a ici un excellent contrôle de la tourbe, avec un beau contraste de saveurs bien maîtrisé. Nez : Fumée de tourbe envoutante avec une belle note de suie et un petit quelque chose de frais ou plutôt rafraichissant. Bouche : Texture huileuse et belle arrivée en bouche, rapidement subjuguée par une vague de fumée de tourbe intense et de suie. Une touche de fraicheur portée par des agrumes rend l’ensemble complexe et très agréable. Finale : Longue et savoureuse.

Martin 87.5%
Jaune assez pâle merci. Nez: Fumée de tourbe bien dosée et pas trop assumée comme les autres Islay. Vanille et crème fraîche. Herbe et sel de mer. Bouche: Doux et moelleux. Vanille, tourbe et poivre. Citron et gros sel. Un petit délice. Finale: Longue et fumée. On reste sur un lot de belles épices qui nous ont manquées aux étapes précédentes. Équilibre: Un bel embouteillage qui emprunte de bons trucs à gauche et à droite. Parfait pour une terrasse ensoleillée. Un point de plus pour les NAS de qualité.

Kilchoman Original Cask Strength

59.2% alc./vol.
Vatting de 35 ex-bourbon barrels distillés en 2009 et embouteillés en 2014. Édition limitée de 9200 bouteilles.

André 91.5%
Complètement diffèrent du Machir Bay tant au nez qu’en bouche. Le whisky est plus discret et posé mais on suppose sa force endormie, tapie et prête à bondir, l’alcool étant pratiquement absent au nez. Plus livré au travers les nuances du fût de bourbon que sur la tourbe et les saveurs maritimes. Encore une fois, la tourbe un peu crasseuse, le sel de mer, les notes citriques et de fruits tropicaux et la vanille attendrissante. Je détecte encore l’ananas et les poires. En bouche, la texture est hallucinante, feutrée et les huiles du whisky transportent discrètement le taux d’alcool. Définitivement, un des Kilchoman les plus singulier que j’ai goûté à ce jour. La tourbe crasseuse est elle aussi de la partie mais toute nuancée et étrangement sournoise. Chaque gorgée apporte une couche d’épice et de poivre supplémentaire, qui s’accumulent en crescendo et qui gagnent en importance. La finale, est interminable et c’est l’endroit où le taux d’alcool jouera le plus grand rôle et est portée sur des vagues de tourbe typique de l’Ile et des poignées d’épices et de poivre. Sans réinventer le style et élargir de façon notoire le portfolio de la distillerie, ce whisky offre une expérience intéressante au niveau textural en démontrant sans ambiguïté les effets du unchillfiltering. Son côté huile permet d’amadouer le taux d’alcool et la tourbe sauvage qui se cache aussi très bien au travers des notes de fruits tropicaux tendres. L’expérience de dégustation est aussi singulière et pleine d’inattendu et d’être déstabilisé après plus de 1500 whiskies, mérite en soi d’être souligné.

Patrick 93%
Extraordinaire que cette distillerie aille ainsi de succès en succès. Kilchoman, c’est excellent, tout simplement. Une inspiration pour l’ensemble de l’industrie. Nez : Belle fumée de tourbe, agrumes, fruits exotiques et vanille. Bouche : Fumée épicée, chêne brûlé, agrumes et surtout une belle tourbe crasseuse et maritime comme je l’aime! Finale : D’une belle longueur, fumée et épicée.

Martin 91.5%
Belle teinte Kilchoman, mais une coche plus foncé dû à son pouvoir spécial cas strength. Nez: Fumée de tourbe sur les stéroïdes. Vague d’agrumes et surtout de citron. Sel de mer et pierre lavée. À cheval entre un Bowmore et un Laphroaig, SMWS-style. Bouche: Tourbe salée et vanille. Citron sucré. Quelques épices, quand même timides. C’est plutôt long avant de se faire rattraper par le feu roulant de la force du fût. Finale: Belle chaleur, belle fumée, jolis fruits secs. Belle influence du xérès? Équilibre: Bravo Kilchoman d’avoir eu enfin les “coull” de sortir un cask strength…

Kim 91%
Ouf, ce whisky dégage des arômes puissantes d’alcool, de rayon des pneus chez Canadian Tire et de bois propre, avec un peu de kiwi (le fruit, pas l’oiseau) et de sucre brûlé. Miam! En bouche l’alcool prend un peu le dessus, mais se calme par la suite et on découvre de belles notes d’agrumes, avec une étrange petite finale d’aneth. En le buvant j’ai un sourire accroché au visage et les lèvres bien engourdies. Puisqu’il se classe dans la catégorie des Matt Damon, je dirais qu’il représente bien Matt dans Elysium : rough, mais sexy.

Kilchoman Coull Point

46% alc./vol.

André 87.5%
Tourbe très affirmée mais avec beaucoup de raffinement, un petit sourire sucré, un affront maritime. Les notes d’agrumes citronnées sont affriolantes et se marient superbement bien avec les notes de tourbe maritime. Encore une fois, la texture unique de Kilchoman, huileuse et amoureuse à souhait, la tourbe est un peu crasseuse mais adoucie par les notes de sherry maintenant plus évidentes. J’aime bien les vagues successives de vanille et de miel qui s’accommodent de la marée de jus de fruits en canne mixée de tourbe médicinale et maritime, avec un solide background salé. Je trouve que le whisky est par contre un peu volatile dans le verre et après un 10-15 minutes il a perdu quelque peu de sa vivacité, tant au nez qu’en bouche. Quelques notes de poivre et d’herbe verte en finale de bouche s’additionnent à la tourbe et aux fruits exotiques. Un kilchoman dans la ligne de la distillerie; de la tourbe puissante, une texture huileuse enviée de plusieurs distilleries, conception artisanale qui ne tombe pas dans l’excès et surtout qui ne coupe pas dans la qualité d’exécution. Les notes perdues au final sont en bonne partie pour sa volatilité un peu décevante pour l’amateur qui aime prendre le temps de savourer son dram.

Patrick 90%
Kilchoman comme on l’aime, la tourbe come on l’aime, le scotch comme on l’aime. Nez : Tourbe sale, chêne brûlé, touche de fruits mûrs et pointe de sel. Bouche : Une belle tourbe sale et salée sur un lit de charbon avec un petit arrière-goût fruité. Finale : Longue et savoureuse, s’étire sur des notes de tourbe, de sel et de fruits subtils.

Martin 90.5%
Encore jeune et pâlotte comme la plupart des Kilchoman, ou devrais-je plutôt dire Kilchomen, hehehe… Nez: Tourbe fruitée et raffinée. Fumée salée avec une poignée de petits fruits rouges. une belle aventure qui commence. Bouche: Beaux gros fruits juteux et épicés sur une trame de fond fumée et citronnée. Miel, vanille et chocolat blanc main dans la main avec une classique tourbe terreuse. Finale: Sèche et poussiéreuse, sur de longues notes d’épices, de tourbe sale et de raisins. Équilibre: Une belle surprise de Kilchoman, mais malheureusement un secret bien gardé des boutiques hors-taxes…

Kilchoman Machir Bay 2014

46% alc./vol.

André 88.5%
Tourbe, vous avez dit tourbe ? Nez sans ambiguïté, maritime à souhait et tourbé avec folie, lime et citron, sel de mer, vanille et ananas frais, poires. Beaucoup de fruits tropicaux et d’agrume mélangées et de la tourbe Islayesque et quelques éclisses de chêne sec. En bouche, texture huile et la tourbe médicinale est plus sèche. Les fruits tropicaux et les agrumes prédominent, les cœurs de pommes rouges peut-être en finale de bouche. Avec les gorgées, le sel de mer et un brin d’épice prennent forme en bouche mais demeurent comme en sous-entendu sous les vagues de tourbe médicinale et les saveurs maritimes. La finale est moyenne courte si l’on fait abstraction de la tourbe c’est un des seuls reproche que l’on pourra lui trouver. Je crois que l’effet du chêne sec du fût est un peu trop perceptible en finale de bouche. Encore une fois, Kilchoman prouve que le savoir-faire ne se mesure pas en décennies d’expérience et que la qualité ne se mesure pas en années de vieillissement en barrique.

Patrick 87%
Du bon Kilchoman malpropre comme on l’aime. Nez : Belle tourbe fumée, agrumes et fruits des champs. Bouche : Fumée de tourbe bien sale comme on l’aime, chêne épicé, vanille et fruits des champs, le tout baignant dans un beau sucre brûlant. Finale : Longue et savoureuse, comme il se doit.

Martin 89%
Imperceptible teinte plus foncée que ses prédécesseurs. Nez: Tourbe terreuse, crasseuse et citronnée. On croirait encore à un Laphroaig. Quelques notes fruitées émergent avec le temps. Herbe et sel. Bouche: Beau sucre d’orge nappé de sel, de tourbe et de citron. Un petit côté minéral vient agréablement souligner le tout. Finale: La minéralité de la pierre lavée et les épices nous gardent au chaud, mais sans plus. Équilibre: Une déception par rapport aux éditions précédentes. Espérons que ça va s’améliorer l’an prochain.

Kim 80%
Au nez, une fumée douce, du solvant sucré et de la réglisse rouge. En bouche il se révèle doux et sucré, avec une légère fumée. Pas trop vilent, mais pas excitant non plus.

Cadenhead Bowmore 11 ans

57.5% alc./vol.

Patrick 90%
Riche, profond, complexe et savoureux, bref un très bon Bowmore qui ne pourra que réjouir l’amateur du genre . impossible de ne pas s’en servir un autre verre! Nez : Parfum maritime typique de Bowmore avec des notes de sel et d’algues. Bouche : Sel intense, fumée de tourbe, algues et note de cendre subtile. La texture en bouche est dès plus agréables. Finale : Très longue, s’étire sur le sel et la tourbe.

Martin 82%
Encore un jaune pâle style chardonnay qui indique un jeune âge ou une tourbe puissante. Nez: Tourbe effacée derrière des céréales grillées, anis et mélasse de type new make. Pas mauvais, avec une impression de fût de bourbon qui est loin d’en être à son premier remplissage. Bouche: Vanille, citron et pommes juteuses. Épices du cask strength. Curieuse absence de fumée à cette étape. Finale: Vent de mélasse jeune, reste de foin et de tourbe, avec un taux d’alcool qui vient nous brûler un peu. Équilibre: Loin d’être un mauvais choix, mais il y a fort à parier que cette barrique a été jugée inadéquate par Bowmore pour ses embouteillages existants. Sa force de fût aide beaucoup à l’apprécier d’avantage.

Port Askaig 19 ans

50.4% alc./vol.

André 90%
Maritime? Oui. Tourbé? Oui. Iodé? Oui. Islay style? fucking yes! Bord de mer, pierre polies par les marées saupoudrées de sel de mer, tourbe huileuse et iodée, pastilles Fisherman’s Friend, menthol. Notes sous-jacentes de coconut, de vanille et d’agrumes, avec une touche qui ressemble presque à du sherry. Aussi proche d’Islay que Marc Labrèche peut ressembler à son père. En bouche, le whisky explose littéralement, floué par la douceur du nez. La tourbe maritime et huileuse, le charbon de bois, les pierres de plage séchées, l’alcool passablement prononcé et quelques accents de poivre parcellent aussi cette bouche de bord de mer très sympathique. Quelques notes de fruits tropicaux et d’agrumes réussissent même à filtrer au travers cet édredon tourbé assez opaque. Finale longue, presque interminable, poivrée et follement tourbée, pastilles au miel, agrumes.

Dun Bheagan Islay 2009

43% alc./vol.
Embouteillé en 2014, fût #707351/707363, 5376 bouteilles.

André 86.5%
Miel et vanille fraiche, tourbe et petit côté médicinal à la Laphroaig, sable de plage et sel de mer mouillé, eucalyptus. La tourbe et le côté maritime, tourbé et médicinal est plus prédominent en bouche en plus d’offrir une palette de sucre et de menthol et d’eucalyptus. La texture est agréable mais sans grande complexité, mais la vivacité du jeune whisky a bien été maitrisé. La bouche se développe ensuite vers les notes citriques, d’oranges et d’agrumes arrondis par les notes de toffee et de caramel légèrement brulé. Et puis, étrangement apparaissent les vagues de sel et de poivre noir. La finale est un peu courte pour les saveurs supportées par l’alcool, sans être décevant en soi. Un whisky agréable versus le prix déboursé mais qui n’a pas le hook accrocheur de bien des éditions officielles de distilleries de l’Ile.

Patrick 91%
Un Islay comme on les aime. Relevé, complexe, savoureux, intense et tout de même bien balancé. Il m’inspire une soirée entre amis, sur le bord d’un feu de camp. Nez: Fumée de tourbe salée, avec une touche fruitée et un peu de poivre. Bouche : Fumée poivrée et tourbée, sel, céréales et épices. Puis, une autre vague de tourbe salée. Finale : Longue, très savoureuse, marquée par le sel et les cendres.

Connoisseurs Choice Gordon & MacPhail Caol Ila 12 ans 2001

46% alc./vol.
Embouteillé en 2013.

André 87%
Pure tourbe d’Islay, mentholé, tarte aux pommes, poivre noir, zeste de citron, vanille. Simple, efficace, direct au but. Belle présence en bouche, puissant sur la tourbe un peu sale, les bonbons camphrés, les saveurs de zeste de citron, les agrumes maritimes, le sel et le poivre et le clou de girofle épicé. Le whisky en lui-même est un peu trop liquide et dilué malgré sa texture huileuse. Quelques notes de bbq fumé en toute finale qui s’additionnent aux saveurs livrées précédemment. N’eut été de la tourbe poivrée, le whisky se serait presque évaporé en bouche.

Patrick 93%
Wow, une construction étonnante et merveilleuse! J’ai rarement vu une telle évolution des saveurs en bouche. Un whisky impressionnant. Nez : Viande fumée, tourbe, pommes jaunes, ananas et vanille. Bouche : Arrivée tout d’abord sucrée et fruitée (en fait, bananes intenses et citron), puis la fumée de tourbe reprends sa place, tel qu’attendu. Finale : Longue et savoureuse, marquée par la fumée de tourbe.

Martin 87%
D’un pâleur rosée étonnante. Nez: Tourbe fumée et vanillée dans toute sa splendeur. Pommes et citron suivent avec un soupçon de poivre. Bouche: Texture avec peu de poids, par contre les saveurs sont au rendez-vous. Tourbe et citron, sucre blanc et poivre. Tout le caractère d’un classique Islay. Menthe. Finale: La boucane tourbée perdure et transporte bien les fruits et le sucre. Quelques épices à steak de Montréal bouclent la séance. Équilibre: Bel embouteillage pour G&M, bien qu’il s’en faut de peu pour qu’il soit aisément oubliable. Je ne sais pas ce qui pourrait le bonifier, et j’hésiterias à gonfler son taux d’alcool. Cask finish peut-être?

SMWS 10.76 Bunnahabhain 8 ans

61.4% alc./vol.
“Duelling banjos dram” – Distillé le 3 octobre 2003 et vieilli en ex-fûts de bourbon, 196 bouteilles.

André 77%
Nez vif de bonbons en gelée à saveur de fruits, vanille et miel, avec de bonnes poussées d’alcool épicé. La bouche est relevée et fumée, fortement alcoolisée et la balance reflète bien la vivacité d’un whisky si jeune. Passablement d’agrumes et de citron, de saveurs maritimes et de tourbe à saveur de charcoal, de sel de mer et de fruits bien épicés. Finale puissante et rectiligne où les épices se mélangent bizarrement avec les saveurs de chalcoal et de fumée. Pas mon style de whisky, équilibre déficient, alcool prédominent, du tape à l’œil, trop facile et sans créativité.

Patrick 80%
Un dram jeune et vigoureux. Assez bon, mais je l’aurais fait vieillir quelques années de plus. Nez : Bois humide, cuir humide, miel, poire, agrumes et vanille. Bouche : Sucré, avec des notes de noix, de chocolat amer et de subtiles pointes de fumée et de poivre. Finale : Relativement courte, avec des notes de chêne.

Martin 82%
Jambes très grasses sur fond de paille désaturée propre aux jeunes tourbés. Nez: Assez frais, mais jeune et vif, certainement. Vanille, herbe et melon, avec une fougue plus ou moins retenue. J’ai presque peur que ça me pète en pleine face une fois en bouche. Jeune chêne vert. Bouche: Miel et pommes. Poires et vanille. Le taux d’alcool est extrêmement sûr de lui et frappe rapidement. Fumée poivrée et tourbe salée parviennent à percer. Finale: Assez courte, bien qu’on aurait pu croire que son degré d’alcool l’aurait portée plus longtemps que ça. Noisettes. Équilibre: De belles saveurs assez subtiles combattues par un taux d’alcool des plus agressifs. Des banjos? Je dirais plutôt The Duellists sur l’album Powerslave.