Kilchoman 7 ans Ruby Port Finish for Craft Cellars

56.3% alc./vol.
Exclusif à Craft Cellars. Cask #1970/2013, Distilled 04/04/2013, Bottled 15/09/2020. Maturation initiale d’environ 7 ans en ex-bourbon cask Buffalo Trace et affinage en Ruby Port Quarter Cask pendant 6 mois.

André 90%
Oh là là… Nez hyper sirupeux de cerises marasquin dans leur jus pataugeant dans un nuage de discrète fumée, terre humide iodée, bien affirmé dans ses flaveurs mais rien de brusque ou de brut. La bouche est plus masculine, la tourbe est terreuse et maritime, les cerises sont intenses et sirupeuses, notes de poivre noir et de réglisse à saveur de cannelle devenant plus sèche et où la tourbe explose littéralement en finale de bouche. Longue finale de tourbe fruitée et terreuse, où le poivre et l’anis se mélangent dans un nuage de fruits rouges.

Patrick 91%
Une belle grosse bête pleine de saveurs! Les amateurs de scotchs intenses y trouveront définitivement leur compte. Nez: Un délicieux parfum fruité où transperce d’évanescentes volutes de fumée. Bouche: Un superbe mélange de fruits mûrs, de fumée de tourbe, de cendres de feu de camp, de sucre chauffé et de chêne intensément brûlé. Finale: D’une belle longueur, marquée par le bois brûlé et d’une touche fruitée.

Elements of Islay Peat & Sherry

55.4% alc./vol.
Exclusif Kensington Wine Market

Patrick 68%
Tellement mauvais, j’espère honnêtement que c’est uniquement mon échantillon… Ceci étant dit, dans les circonstances, je ne saurais recommander ce whisky, à moins que ce soit pour faire une mauvaise blague! Nez: Ouf. Erk. Ça sent le gin cheap. Des épices, des herbes aromatiques… Quosséça? Il y a bien une vague trace de fumée de tourbe, mais c’est discret en maudit. Bouche: Ici la fumée de tourbe est plus intense mais le gin cheap est toujours présent à l’avant-plan… Et j’y retrouve une note de xérès chaleureux et épicé, mais rien d’assez plaisant pour corriger les défauts de l’ensemble. Finale: D’une belle longueur, fumée, épicée, avec des fruits mûrs… Et un mélange bizarre de légumes bouillis et d’herbes aromatiques passées date.

The Single Cask Islay 10 ans – Cask No.3

58.2% alc./vol.
Ex-Red Wine Barrique Finish, Distillé 29.05.2008, embouteillé 11.02.2019 – 306 bouteilles

André 90%
Petits fruits sauvages dans une nuage de fumée de tourbe phénolique intense, citron, cerises, touche maritime prononcée. La bouche est sur un fond de sel de mer et de vents iodés portant une fumée de tourbe terreuse remplie de fruits tropicaux et de fruits sauvages, de céréales séchées nappées de miel, oranges, médicinal dans le style. Texture un peu brute mais qui recelle de la complexité et un bel éventail de saveurs. Finale sèche et un peu brute, bien longue; fruits tropicaux, citron et ananas sur le bord de la mer en automne. Je bet sur un Caol Ila mais j’ai aussi un doute pour un Laphroaig.

Patrick 90%
Un beau whisky d’Islay bien bâti et aussi facile à boire que possible pour un whisky de ce type. Du gros bonheur liquide! Nez: Fumée de tourbe maritime, avec une touche discrète de goudron et des feuilles mortes. Bouche: Une belle grosse dose de fumée épicée et poivrée, du sel intense et une petite note végétale. Finale: D’une belle longueur, remplie de cendres et avec une touche épicée.

Bunnahabhain Ceòbanach – Batch 02

46.3% alc./vol.

Patrick 89%
Un beau scotch jeune et fougueux, débordant de saveurs que j’adore dans un whisky d’Islay. Nez: De la superbe fumée de tourbe jeune et verte, du sel, de la vanille. Bouche: Du sel intense, de la fumée de tourbe, du bois sec, le tout porté par une belle texture huileuse. Finale: D’une longueur moyenne, salée et fumée.

Lagavulin 12 ans – Special Release 2020

56.4% alc./vol.

André 89%
Un Lagavulin un peu brut et dépouillé au départ mais qui développera de belles notes savoureuse et tendres en respirant. Poires bien mûres, oranges, iode et accents maritimes, notes de tourbe végétale aussi. Nez franc et marqué par le taux d’alcool. La bouche est étonnamment crémeuse, citronnée aussi. Oranges, poires, agrumes tranché par des soupirs poivrés et salés. La fumée de tourbe est bien présente mais pas overwelming, très médicinale, plus qu’au nez du moins. Fruits de mer cuit sur la plage, sable mouillé, citron. L’alcool est beaucoup mieux intégré en bouche qu’au nez. Belle et longue finale poivrée et médicinale, très tourbée mais adoucie par les notes vanillées. Gros aftertaste iodé et maritime. Belle version dépouillée des influences du sherry cask.

Patrick 90%
Je me suis amusé à déguster ce whisky en parallèle avec celui de l’année précédente (2019) – Sinon, j’aurais juré que c’était le même whisky! Bref, une valeur sûre? Absolument! Nez: Un mélange intense de fumée de tourbe, de cendre de feu de camp et d’une touche de vieille huile à moteur. Le tout est complété par une pincée de sel et une touche d’agrumes à peine perceptible. Bouche: Toujours le mélange de fumée de tourbe, de cendre et d’huile à moteur, mais ici le sel est beaucoup plus intense et les agrumes sont probablement uniquement dans mon imagination! Finale: D’une superbe longueur, fumée, salée et pleine de bonheur!

Ardbeg Scorch 2021 Committee Release

51.7% alc./vol.
Vieilli en ex-Ardbeg Alligator casks.

André 87%
Je dois avouer qu’après avoir lu les critiques fortement défavorables (dont celles de mon comparse Patrick), je m’attendais à une solide débandade. Pour ma part, j’ai été agréablement surpris (pas jeté sur le dos par contre). Cette édition est à la fois singulière et représentative aussi de la distillerie. Nez agrumé et citronné, le bois brûlé est intense, la tourbe médicinale et minérale, herbe verte mouillée et menthol, cocottes de pin. La bouche développe une belle onctuosité huileuse très agréable. Saveurs iodées et camphrées, réglisse noire, bois calciné, pincée de poivre et jus de citron, saveurs qui évoque la fumée de charbon industrielle et les pastilles casse-grippe à l’eucalyptus, ananas. Finale sur l’anis et le bois brûlé, le sel de mer, le poivre et l’eucalyptus. Ardbeg a certainement connu des jours meilleurs mais cet embouteillage se tire pas si mal d’affaire sans s’allier à tout les goûts probablement, ce qui lui attire probablement les foudres de certains amateurs, surtout si l’on regarde la flambée des prix sur les marchés secondaires. Mais comme chailer contre Ardbeg est devenu un sport national.

Patrick 80%
Un whisky très original, où on retrouve tout ce qui fait qu’Ardbeg est Ardbeg mais… On dirait qu’on a oublié de rincer la bouteille après l’avoir savonnée. Pour amateurs de gomme au savon, sinon s’abstenir. Comprenez, je ne dis pas que l’arôme qui domine est le savon, mais, par exemple, si on le compare avec le 10 ans, c’est ce qui le démarque. Nez : De la fumée de tourbe très aromatique, avec des fines herbes, de l’anis, de la sauge, du pin et une touche de savon. Plutôt unique comme parfum. Bouche: Du bois sec, une tonne de fumée de tourbe, des herbes séchées, du charbon, du sel et une barre de savon de mécanicien. Le tout est porté par une assez belle texture. Finale : D’une longueur moyenne, avec de la fumée de tourbe, des herbes séchées et toujours le savon…

Martin 87%
Nez: Poivre citronné, tourbe cendreuse, conifères, chêne et pastilles contre la toux. L’ensemble paraît plus fruité que tourbé. On reste à l’affût. Bouche: Encore bien fruité, avec même une petite touche agréable d’acidité. Le citron et la tourbe nous rejoignent vite, avec bois, poivre et crème anglaise. Finale: Repose longuement sur le bois calciné, le sel et les agrumes. Vent de sapin goudronné. Pastilles à l’eucalyptus. Équilibre: Un bel embouteillage, sans être la plus grandiose des éditions spéciales, j’ai de la misère à trouver des défauts majeurs aux embouteillages d’Ardbeg.

Hunter Laing Scarabus Islay Single Malt

46% alc./vol.
Provenant d’une distillerie Islay non divulguée vient Scarabus, un single malt de Hunter Laing lancé pour Fèis Ìle 2019. Scarabus signifie « lieu rocheux » en vieux norrois, nommé d’après une zone mystique d’Islay. Toute l’expression est assez mystérieuse, de la distillerie secrète aux symboles dorés qui ornent la bouteille. Hunter Laing est dirigé par Stewart Laing et ses deux fils Andrew et Scott.

André 86%
Fumée de tourbe fraiche et sel de mer vivifiant, bois de chêne brûlé, touche citronnée, ananas, purée de bananes, vanille, fumée un peu crasseuse, une touche herbacée aussi. Sensation de poussière de craie au nez. Ça ressemble à du Caol Ila. Intéressante vague sucrée en bouche cachées par les nuages de fumée de tourbe crasseuse. Oranges, citron, sel de mer, vanille, goudron, suie, poussière de pierre et sel de mer. Touche mentholée en rétro-olfaction. Finale médicinale et phénolique, poivrée et salée, bien fumée aussi.

Patrick 88%
Hunter Laing ont mis la main sur de délicieux fûts! Ce qui fait la particularité des whiskys d’Islay s’y retrouve bien dosé. Nez: De la belle fumée de tourbe douce et enveloppante, avec une bonne dose de sel. Bouche: La première impression est dominée par le sel, puis la fumée de tourbe prend de plus en plus de place, mais se marie finalement avec plaisir avec une belle note et de chêne sec et épicé. Finale: D’une belle longueur, salée, fumée et boisée.

Martin 86.5%
Nez: Tourbe herbeuse, pneu et goudron, vanille et raisin blanc. Sel marin, herbe et touche de terre poivrée. Bouche: Fumée de tourbe, poignée de sel, épices et chêne, fruits à chair blanche. Assez sobre dans le style, mais ça ne m’empêche pas de trouver cela délicieux. Finale: Fraîche et fumée à la fois, avec une longueur et une intensité appréciable. Tourbe verte et terreuse, retour du sel, retour du poivre, on termine en beauté sur le chêne sec. Équilibre: Un bel Islay assez classique, mais assez sobre aussi. Les saveurs sont agréables, mais un peu muettes à mon goût. Points bonus pour la belle bouteille.

Cadenhead Original Caol Ila 12 ans

46% alc./vol.

Patrick 89%
Un beau Caol Ila qui réponds aux attentes que j’avais envers ce whisky d’Islay. De la belle fumée, de la fraîcheur et un peu de sel. J’aime bien. Nez: Belle fumée de tourbe pleine d’agrumes et de pommes vertes. Frais et intense. Bouche : Fumée de tourbe d’une belle intensité, avec du bois brûlé, des pommes vertes, un peu de sel et une touche de vanille très discrète. Finale: D’une belle longueur, avec de la fumée, des épices et de la sève fraîche.

Smokehead Islay Single Malt The Rock Edition

43% alc./vol.

André 83%
Étonnant comme intensité. Grosse fumée sale, maritime, pierres nappées de sel de mer séché au soleil, aspect médicinal aussi. Les saveurs en bouche font penser à un mélange de Laphroaig et de Caol Ila et s’agrémentent d’une touche de sherry et d’une fraicheur citronnée. La tourbe explose en bouche et dégage des accents d’herbe verte mentholée et de pastilles Fisherman’s Friend et d’enbruns maritimes, poivre et suie de cheminée ramonée. La texture est malheureusement disparate et sans trop de structure huileuse ou grasse, liquide et éphémère aussi, comme un feu de plage lointain. Mais j’adore l’apparition des notes d’agrumes et de citron qui s’offrent en rétro-olfaction.

Patrick 80%
J’ai plutôt été déçu de mon achat… Ce n’est définitivement pas le whisky que c’était il y a dix ans. Pas mauvais, mais pas aussi bien balancé que c’était à l’époque. Nez: Un beau parfum de fumée de tourbe et d’algues, avec de belles notes iodées et un peu de xérès et de citron. Bouche: Fraîche, débordant d’épices et de fumée, avec aussi une certaine dose d’agrumes, des algues et beaucoup de sel. Finale: D’une longueur moyenne, salée et fumée.

Martin 81%
Nez: La tourbe sèche, herbeuse et maritime nous accueille d’entrée de jeu. Fruits tropicaux, varech et fumée. Touche de cuir. J’aime bien. Bouche: Texture laisse à désirer, par contre on aime bien les saveurs de tourbe, de miel, de vanille, de pastille pour la toux. Caramel et poivre. Finale: Fumée, vanille, bois, épices, miel et cendre. Longueur appréciable. Équilibre: Sans être un grand Islay single malt, ça se prend bien un mardi soir.

Bruichladdich Octomore Event Horizon 12 ans Fèis Ìle 2019

55.7% alc./vol.
Bottle 1149 of 2000. Octomore est la ligne de single malt très fortement tourbée de Bruichladdich, celle-ci livre un taux phénolique de 162,6 ppm. Le single malt a mûri pendant 12 ans dans des fûts ex-oloroso et ex-Pedro Ximenez provenant de la Bodega Fernando de Castilla à Jerez. Il s’agit de l’édition la plus âgée d’Octomore à être lancée à ce jour. Seulement 2000 bouteilles produites.

André 92%
Notes de tourbe terreuse très prononcée mais qui n’envahit pas les narines, moue de café et chocolat noir, notes de xérès un peu tricky, cuir mouillé, baies sauvages trempées dans le caramel, oranges, poivre moulu. Le nez me rappelle l’édition Brucihladdich 1992 PX Sherry, la tourbe en moins. La texture est divine en bouche, on ne ressent pas du tout la morsure de l’alcool ou de la tourbe, superbe équilibre. Bacon assaisonné de jus de cerises et de caramel, cendre froide et terre humide, chocolat et café, oranges, cerises, raisins mauves, anis, fruits sauvages, poivre, accents de vin rouge aussi pas tannique et austère mais plus du côté festif de la force. La finale est ponctuée de bonnes salves de tourbe un peu sale, terreuse et crasseuse, un assemblage de fruits rouges, réglisse, pincée de sel de mer et de poivre. Fine touche sulfureuse qui n’enlève rien à l’équilibre général. Pas mal dans mes top de la série Octomore.