Smokehead 18 ans Extra Black

46% alc./vol.

André 83.5%
Fumée de tourbe, vapeurs citronnées, valse d’arômes salées. En bouche; terre humide, sel, texture soyeuse et diaphane, balayée pas l’arrivée tourbée et épicée. Notes fruitées en finale; orange et agrumes, un brin de menthol et de tourbe plus puissante. La finale est par ailleurs de bonne longueur même si elle manque de singularité et de diversité au niveau des éléments présentés. Ce qui étonne le plus c’est que l’effet de chacune des gorgées semble s’ajouter à la précédente et que l’ensemble gagne en intensité à chaque gorgée supplémentaire. Alors plus on le déguste, plus on le trouve intéressant.

RV 83%
Corridors d’hôpital au lendemain d’un intense bombardement. Mercurochrome, jus de tourbe et de la fumée, cette dernière se confirmant en devenant un brouillard très épais en bouche. Toutefois dans ce brouillard, tout est un peu trop calme, amorti et la finale vraiment pas assez violente. Si encore cette édition aurait été la première, mais difficile d’être comblé lorsque l’édition originale lui est de loin supérieure.

Smokehead High Voltage

58% alc./vol.

Patrick 89%
Un Smokehead qui réponds définitivement aux attentes, avec de la grosse fumée de tourbe délicieuse et intense comme je l’aime. Nez: Une belle fumée de tourbe intense et huileuse, avec une bonne dose de bois brûlé Bouche: De la fumée de tourbe aussi intense qu’on peut la souhaiter, avec de l’huile, des épices, du piment et du poivre. Le tout porté par une belle texture huileuse. Finale: D’une belle longueur, fumée et cendreuse.

Smokehead Islay

43% alc./vol.

André 88%
Son nom dit tout ! Fumé, tourbé, du style d’Ardbeg, très peu subtil en apparence, direct et sans détour, mais aussi à la fois très doux et sans méchanceté comme Ardbeg peut aussi le faire. L’aftertaste est agréablement long, en fait plus long que ce que l’on aurait pu le penser. Si Smokehead n’affiche pas sa provenance directement, on ne peut présager sans trop se tromper que ça provient d’Islay, d’une distillerie commençant par la lettre “A”…

Patrick 90%
Parfum de « douce » tourbe, petite pointe de fumée et fond d’orge humide. En bouche, une vanille bizarre, un feuillu légèrement moisi, suivi d’une vague de tourbe fumée. La finale est agréable, assez longue, complète bien le tout avec ses notes de fumée sèche. La première impression fut douteuse, mais je crois que l’ensemble est finalement plutôt agréable, en particulier grâce à la finale qui s’intègre si bien! Un bon whisky, avec une petite « twist » originale qui lui permet de gagner quelques points…

Martin 89%
Nez: Un vent d’iode nous fesse dans la tronche avant même d’avoir touché le verre. Fumée, tourbe, tannin, re-fumée. Moins aggressif que l’emballage ne le laisse présager. Sur l’ouverture d’un deuxième nez, je détecte une touche de fruits vanillés sous l’étage de tourbe. J’ai cru y déceler du bois, mais j’étais incertain de savoir lequel. Quand ma blonde m’a dit « pas Claude, toujours? », j’ai baissé les bras. Bouche: Épicé et curieusement moins fumé qu’annoncé par le nez. Vanille, toffee, noix d’acajou, sel. Surprenant et déconcertant. Finale: Longue finale en pente douce. On garde les épices un peu pour se laisser tranquillement déscendre par un léger voile fumé. Équilibre: Ce whisky nous emmène à des endroits difficiles à anticiper. La finale s’allonge délicatement à chaque gorgée. Les coeurs aventuriers seront comblés. La distillerie en produit aussi une expression de 18 ans, la Extra Black, qui a été vieillie directement en terre du Mordor. Je vous en donnerai des nouvelles le jour où je mettrai la main dessus…

RV 87.5%
Fumée en premier plan, médicinal, tourbe et paille. Un peu de Toyo aussi. Boucané, salin et iodé en bouche, typé mais pas menaçant. Un Islay plus tranquille mais qui garde de l’ile ce qui fait Islay. Supérieur au Islay Mist 8YO, un peu moins cher, mais quand même plus qu’abordable et la différence de prix entre les deux vaut la peine.

Smokehead Islay Single Malt The Rock Edition

43% alc./vol.

André 83%
Étonnant comme intensité. Grosse fumée sale, maritime, pierres nappées de sel de mer séché au soleil, aspect médicinal aussi. Les saveurs en bouche font penser à un mélange de Laphroaig et de Caol Ila et s’agrémentent d’une touche de sherry et d’une fraicheur citronnée. La tourbe explose en bouche et dégage des accents d’herbe verte mentholée et de pastilles Fisherman’s Friend et d’enbruns maritimes, poivre et suie de cheminée ramonée. La texture est malheureusement disparate et sans trop de structure huileuse ou grasse, liquide et éphémère aussi, comme un feu de plage lointain. Mais j’adore l’apparition des notes d’agrumes et de citron qui s’offrent en rétro-olfaction.

Patrick 80%
J’ai plutôt été déçu de mon achat… Ce n’est définitivement pas le whisky que c’était il y a dix ans. Pas mauvais, mais pas aussi bien balancé que c’était à l’époque. Nez: Un beau parfum de fumée de tourbe et d’algues, avec de belles notes iodées et un peu de xérès et de citron. Bouche: Fraîche, débordant d’épices et de fumée, avec aussi une certaine dose d’agrumes, des algues et beaucoup de sel. Finale: D’une longueur moyenne, salée et fumée.

Martin 81%
Nez: La tourbe sèche, herbeuse et maritime nous accueille d’entrée de jeu. Fruits tropicaux, varech et fumée. Touche de cuir. J’aime bien. Bouche: Texture laisse à désirer, par contre on aime bien les saveurs de tourbe, de miel, de vanille, de pastille pour la toux. Caramel et poivre. Finale: Fumée, vanille, bois, épices, miel et cendre. Longueur appréciable. Équilibre: Sans être un grand Islay single malt, ça se prend bien un mardi soir.

Smokehead Sherry Bomb

48% alc./vol.
Maturation en spanish Oloroso Sherry Cask, édition limitée de 18,000 bouteilles.

André 88%
Nez pâteux et lourd, pâte de fruits et cerises noires, oranges sanguines, feu de plage auquel on a ajouté quelques mottes de tourbe terreuse, fruits séchés, framboises. Certains arômes rappellent les wine cask finish, l’effet vin rouge un peu tannique. La tourbe même si bien présente, est ronde et soyeuse et couvre bien l’alcool. Touche de sel de mer en background. J’adore l’amalgame d’arômes du nez. La bouche est incroyablement ronde et duveteuse, superbe texture, tourbe terreuse remplie de fruits rouges sauvages et d’oranges, assaisonnée d’une touche de sel de mer, camphre, bacon hyper cuit, caramel chauffé, aspect minéral et de cendre froide un peu bizarre, chocolat noir fourré de pâte de raisins, poivre, cannelle, clou de girofle. Finale relevée par les épices à chili, le poivre et la cannelle qui pique farouchement le bout de la langue. Pas le whisky le plus typé mais une belle séquence de saveurs et une histoire d’arômes et de saveurs intéressantes. Vaut le détour!

Patrick 92%
Oh wow, j’aurais dû sauter sur cette bouteille là quand j’ai eu ma chance – mais soyez assurés que je ne manquerai pas mon coup la prochaine fois! Yummy! Nez : Mélange étourdissant de cerises noires, de chocolat, de fumée de tourbe, de framboises et d’oranges sanguines. Bouche : Des épices, du bois brûlé, des framboises, des oranges sanguines, une belle dose de fumée de tourbe et une bonne pincée de sel. Finale : D’une belle longueur, fumée et épicée.

Martin 89.5%
Nez: Wowowee, quelle belle tourbe. Petits fruits, Cherry Blossom, cuir, oranges sanguines et retour de la boucane. C’est un de ces nez où l’on peut se perdre longtemps. Bouche: Belle texture suave et veloutée, notes de xérès, de tourbe crasseuse et médicinale à la fois, poivre noir, chêne. Cuir et fruits bien bien rouges. Finale: Superbe longueur, notes soutenues à tous les niveaux. Boucane, épices, bois, vin rouge bien corsé, cassonade dorée. Équilibre: Déjà que Smokehead était un joueur de qualité dans les embouteillages mystérieux d’Islay, le mariage avec des sherry casks est très rarement un échec.

Smokehead Tequila Cask Terminado

43% alc./vol.

Patrick 87%
Un très bon whisky, avec un mélange de saveurs que j’en viens à aimer de plus en plus. Nez: Délicieuse fumée de tourbe intense, l’agave de la tequila, des ananas cuits sur le BBQ, et des pêches. Bouche: De la fumée de tourbe intense, de belles notes de tequila, des oranges sanguines, de la lime et de l’ananas cuit sur le BBQ. Finale: D’une belle longueur, avec de la fumée de tourbe et une petite note rappelant ce que le Mexique a de meilleur à offrir – à moins que selon vous, ce soit la Corona!