Laphroaig 30 and The Ian Hunter Story Book 1: Unique Character

46.7% alc./vol.
Bottled 2019. Maturation en American White Oak Barrels. Édition limitée de 4800 bouteilles.

André 95.5%
On s’approche du ciel pas mal avec cette version. Nez très doux et raffiné, arômes soyeux de miel, d’oranges et de papaye, une pointe acidulée de citron qui se noie dans la fumée de tourbe médicinale délicate et diaphane. Un panier de fruits tropicaux et une fumée de tourbe légèrement verdâtre, aux notes d’eucalyptus et de camphre très doux. L’alcool n’est aucunement ressenti au nez et en bouche…WOW… La bouche est hyper douce. Notes de purée de bananes et d’ananas, de papaye et de mangue, de raisins verts et de sirop de poires. La tourbe est superbement bien intégrée aux saveurs qui s’équilibrent mutuellement dans un tango passionné de saveurs et de texture. En parlant de texture, celle-ci est grasse et feutrée et supporte bien l’alcool qui passe toujours aussi incognito. La finale de bouche est un mélange poivré-citronné-fumé, on perçoit aussi un peu plus le bois en finale qui devient un peu plus effilée au fil des gorgées. Finale de pastilles au menthol et à l’eucalyptus et une tonne de fruits tropicaux encore une fois. À 2500$ la quille, ça renverse un peu, d’où le plaisir de la goûter à 40 personnes disons…

Patrick 94%
Un whisky extraordinaire, d’une complexité que j’ai rarement goûtée. Un whisky qui saura rencontrer vos attentes quelles qu’en soient le niveau. Nez: Un superbe parfum présentant un intéressant mélange de fruits tropicaux, de miel, de pommes, de chêne et de fumée de tourbe. Bouche: Une délicate fumée de tourbe prise dans un tourbillon de fruits tropicaux, de raisins verts, de sel, d’épices et de chêne sec. Finale : D’une belle longueur, salée, poivrée et fumée.

Lagavulin Distiller’s Edition 2005-2020

43% alc./vol.
Affinage en PX Sherry Casks.

André 92%
Lors des premières éditions D.E., je me souviens à l’époque d’avoir dit mainte fois quecelles-ci dénaturaient trop l’édition originale. L’effet du temps ou de mes goûts qui ont changé (évolué?) mais je dois avouer prendre un malin plaisir à ces éditions affinées annuelles et les préférer à l’édition 16 ans de base, qui demeure sans aucun doute un classique. Cosses de petit fruits rouges, nuage de tourbe grasse à l’équilibre exquise, sel de mer, fruits tropicaux et fruits séchés, caramel, ananas flambés, raisins secs, vanille sucrée. La bouche est au départ douce et sucrée, affichera des notes de fumée de tourbe herbeuse et grasse de façon plus prononcée d`s la seconde gorgée. J’adore l’équilibre entre la fumée et les fruits, la texture sensuelle et ronde, ensemble très complexe de saveurs. Belle et longue finale mentholée et fruitée avec décadence, caramel, iode, raisins secs, etc, etc. WOW.

Patrick 92%
Merci Lagavulin de n’avoir jamais tenté de rendre ce whisky plus sexy. Un whisky de cette qualité, à ce prix et encore relativement facile à mettre la main dessus, je suis comblé ! Nez: De la belle fumée de tourbe délicieusement et typiquement Lagavulin, enveloppée de beaux fruits mûrs. Le parfum d’une valeur sûre. Bouche: L’inimitable fumée de tourbe de Lagavulin et une petite pointe de bois épicé, le tout agréablement adouci par des fruits mûrs et sucrés. Finale : D’une belle longueur, fumée et fruitée.

Martin 90%
Nez: Fumée de tourbe discrète telle qu’on la connaît chez Lagavulin. Fruits des champs et sucre caramélisé. Alléchant en maudit. Bouche: La tourbe issue de la toundra ouvre le bal, épices et bois suivent, tout en nous laissant parcourir des notes de cuir et de fruits rouges saupoudrés de sucre blanc. Finale: Bien tourbée, bien épicée, et surtout bien longue. Équilibre: Malgré toutes les éditions régulières et spéciales, malgré toutes les années, cette distillerie reste une de celle qui restent le plus fidèle à elle-même à travers le temps. Malgré Diageo. Change pas, Lagavulin.

Lagavulin 11 ans Offerman Edition Guinness Cask Finish

46% alc./vol.
Lagavulin traditionnel vieilli pendant 11 ans et affiné pendant 4 mois dans des ex-Guinness beer casks provenant de la Open Gate Brewery sise dans le Maryland.

André 91%
Wow, super nez. Du Lagavulin tout craché avec une onctuosité de café latté crémeux, caramel brûlé, feu de tourbe phénolique et mentholée typique, suie crasseuse sur fond de petits fruits rouges. Le côté crémeux chocolaté et caramélisé se développe se plus en plus à l’aération et équilibre les notes de tourbe. La texture en bouche est très soyeuse, notes chocolatées crémeuses d’où émergent la tourbe phénolique puissante. Fumée de feu de camps, café latté et piroulines, menthe lointaine, accents maritimes et notes poivrées, grains de café torréfiés tombés dans le terreau humide. Belle finale sur les fruits rouges et le raisin dans un nuage de fumée de tourbe médicinale et chocolatée, moyenne en longueur. Très intéressante variante du Lagavulin traditionnel. Certains puristes de Lagavulin crieront au sacrilège mais bon, on les emmerde.

Patrick 94%
Wow, j’en ai acheté 3 bouteilles! Faut dire que le mélange de mon scotch préféré et de ma bière préférée, c’est une valeur sûre! Un whisky dangereux tellement il se boit bien ! Nez: De la fumée de tourbe épicée, avec une belle petite touche de douceur venant de la bière brune. Alléchant ! Bouche : Un grandiose mélange de fumée de tourbe « Lagavulienne » et poivrée mélangée avec une belle dose de Guinness qui adoucit le tout agréablement. Simple et efficace. Finale : D’une superbe longueur, avec de la fumée qui devient de plus en plus douce grâce à la Guinness.

Martin 94.5%
Nez: Tourbe, crème, caramel, fond de stout chocolatée, nuage de cappuccino. Bel équilibre envoutant et alléchant. Une planche de chêne poivrée et quelques petit fruits complètent le portrait. Bouche: Tourbe fruitée, caramel salé, café au lait, épices et bois. La tourbe devient plus verte et boisée plus on garde longtemps la gorgée en bouche. Feu de camp, belle douceur conférée par la bière. Le tout est complètement enrobé de doux chocolat au lait. Finale: Douce, mais longue et poivrée à la fois. La bière prend plus de place ici et vient adoucir bien des coins « rough ». Bois, tourbe, cendre et pâte de fruits. Équilibre: Un Lagavulin vêtu de trucs auxquels nous ne sommes pas habitués, mais qui les portent salement bien. Jameson avait pavé la voie de ces cask finishes de bière avec ses Caskmates, mais ici Lagavulin nous offre un produit « Next-Level ».

SMWS 10.147 Bunnahabhain 10 ans

60.8% alc./vol.
« Marmalade Rock Pools » – Distillé le 3 octobre 2007, Refill Hogshead/Ex-Bourbon cask, 242 bouteilles

André 85%
Minéral et citronné, galets brûlés par le soleil habillés de sel de mer séchés, crème à la vanille nappée de miel, poires. La bouche est agréable, la texture liquide mais soyeuse, exquise. Oranges, citron, poires, sel de mer et poussière de pierre. Les notes de bois sont omniprésentes et masquent les saveurs plus subtiles. La montée d’épices à chili est aussi assez intense et débalance l’équilibre général. La finale est sèche et épicée, sans nuances et subtilités, maritime et minéral à la fois. Étrangement muet au départ et puis avec des flaveurs qui se développent avec assurance, comme la queue colorée d’un pan qui souvre. Enbruns maritimes, vanille, beurre barraté, sel de mer, poires et ananas. La bouche développe des saveurs d’oranges intenses. La texture est exquise, bien huileuse et amoureuse. Oranges, pommes poires, chêne séché, enbruns maritimes, crème vanillée. Finale pointue où l’alcool se dévoile, tout comme les épices.

Patrick 93%
Un superbe whisky, avec une surprenante et agréable massive dose de sel. J’adore! Dommage qu’ils n’en n’aient fait qu’un seul fût… Nez: Un superbe parfum maritime, avec l’eau de mer qui sèche tranquillement sur les roches lorsque la marée se retire, le tout à proximité d’un champ de bruyère. Bouche: Toujours les roches où le sel se retire après la marée, mais ici quelqu’un a allumé un feu de tourbe sur la plage pour faire chauffer des piments Le tout est porté par une belle texture huileuse. Finale: D’une belle longueur, fumée, salée et épicée.

Martin 91%
Nez: Oranges, sel marin et fruits tropicaux ouvrent le bal. On poursuit la lancée avec des notes de pierre lavée, d’herbe et de bois vert. Bouche: Belle texture enveloppante qui livre de superbes saveurs bien sucrées. Bois, fruits tropicaux, oranges, sel de mer, poivre rose et vanille. Finale: Une grande texture et un degré d’alcool bien contrôlé nous offrent un éventail de saveurs bien agréable. Vanille, bois, agrumes, chêne, poivre et une touche d’air salin maritime. Équilibre: Un beau Bunnahabhain, avec une charpente et une intensité bien contrôlée par les artistes de la SMWS.

SMWS 33.138 Ardbeg 12 ans

60.9% alc./vol.
« A thigh-slapping dram », Distilled 24/05/2007 from 2nd Fill Oloroso Sherry Butt, 615 bottles.

André 93%
Mettons tout de suite un point de côté. 400$ pour un Ardbeg 12 ans c’est indécent, point final. Ceci étant dit, simonac, quel dram d’exception, tout simplement hallucinant. La conjonction du fut de sherry et de la fumée d’Ardbeg est exquise, l’équilibre est parfait et éclipse la force de l’alcool, tant au nez qu’en bouche. Chocolat noir fourré de confiture de fruits, cerises noires, sauce bbq fumée, sel de mer, oranges, poivre noir broyé, jambon fumé. La couleur est elle aussi hallucinante, tirant sur le caramel orangé profond. La bouche est ample, remplie de chocolat noir et d’oranges sanguines, quelques fruits rouges épars, caramel, jambon fumé, pincée de cannelle et de poivre moulu, vieux cuir, sel de mer frétillant sur la langue qui s’entremêle ensuite dans l’édredon de sherry opulent. La tourbe est finement équilibrée, terreuse et puissante. Très longue finale, puissance contrôlée, pochette de cuir remplie de grains de café torréfiés et de morceaux de chocolat noir, fumée de mottes de tourbe terreuse encore humide, jambon fumé badigeonné de sauce à l’orange. Rétro-olfaction de sel de mer et de cannelle poivrée. Mon dernier whisky de la soirée, impossible d’évaluer un autre échantillon après ça.

Patrick 93%
Nez: A prime abord, des fruits mûrs, du sucre, mais aussi évidemment de la fumée de tourbe, un peu de sel, du caramel, du thé noir, du bois brûlé et une touche de sucre d’érable. Bouche: Wow! Un superbe mélange de fumée de tourbe de sel et de xérès, les trois superbement balancés. A la deuxième gorgée, j’y retrouve aussi du thé, un peu du sucre brun, du bois brûlé, du chocolat noir, de la cendre, du cuir et une note médicinale.

Martin 93%
Nez: Coupe de fruits et de crème fouettée sur le bord du feu de camp. Astringence du xérès, vague de poivre noir, chêne sec, sirop de table et sauce bbq au whisky. Wow wow wow. Bouche: Poivre et aneth, chocolat au lait et cassonade. Fruits mûrs, miel et raisins. Tabac, menthe et méchoui fumé. La texture n’est pas tout à fair parfaite, mais les saveurs sont hors de ce monde. Finale: Fruits, bois, xérès et chocolat fondant. Framboises et herbe, tabac et léger cuir. La tourbe complète et barde le tout. Équilibre: Ce n’est pas souvent qu’on voit un SMWS Ardbeg, et tout comme une bête sauvage, si on prend son temps avec, on en est bien récompensé. De quoi se taper les cuisses en effet.

SMWS 53.314 Caol Ila 10yo

58.6% alc./vol.
« Anthracite seasoning dust », Distilled 22/02/2009 from Refill Ex-Bourbon Hogshead, 304 bottles

André 86%
Un jeune Caol Ila un peu fougueux et parfois imprévisible. Sorbet au citron, pommes vertes, tourbe aux accents industriels, bandages et anticeptiques, herbe verte, sel de mer. Agréable texture, huileuse et cendreuse à la fois. Pas de doutes, le fût de bourbon est à l’honneur. La bouche est camphrée et crasseuse, vieille huile à moteur, pitch à toiture et goudron chaud pour pavage des routes, jus de citron, menthe verte poivrée. Finale pointue et fougueuse, punch d’alcool et de tourbe puissante, très poivrée.

Patrick 89%
Un très bon whisky tourbé, riche et savoureux, qui saura satisfaire tout amateur du genre. Nez: De la délicieuse fumée de tourbe sucrée, avec des agrumes, des pommes vertes, du goudron, de l’herbe fraîchement coupée… Alléchant. Bouche: De la fumée de tourbe, du goudron, du bois brûlé, du sel, des Band-Aids et une touche sucrée. Finale: D’une superbe longueur, fumée et salée.

Martin 91%
Nez: Citron et pierre lavée, touche d’algue et de sel marin, crème fouettée et zeste de lime. Pain frais, miel, craie et limoncello? Bouche: Boisé, fumé et sucré. Notes de céréales, de poivre doux et de miel. La texture est adéquate, maintenant des touches de poisson fumé, d’asphalte et de vieille braise de feu de plage. Finale: Longue et tourbée, ses notes évoquant presque plus un Ardbeg et non un Caol Ila. Équilibre: De la bombe. Les notes sont justes à presque tous les niveaux.

SMWS 10.188 Buunnahabhain 14 ans

62.5% alc./vol.
« New acquintance », Distilled 25/11/2004 from Refill Sherry Butt, 489 bottles.

André 85%
Couleur hallucinante. Nez alléchant, sherry vieillot et poussiéreux, sensation noble et calme, apaisante, gâteau aux fruits et chocolat noir amer, prunes, cerises marasquin. Belle texture grasse en bouche, bien fruitée avec des éclats de poivre noir concassés, vieille étagère de bibliothèque remplie de livres usés poussiéreux, gingembre, de fruits rouges. Si la première gorgée m’avait impressionné, les subséquentes me laissent de plus en plus froid avec l’apparition d’un off-key dans le sherry, des notes de soufre évidemment. Finale ponctuée d’alcool épicé et d’une montée de soufre accompagnant les notes fruitées.

Patrick 91%
Un whisky délicieux, riche et superbement balancé. Je maîtrise pas eu de misère à en vider la bouteille. Nez: Oh que ça sent bon, c’est doux, sucré, fruité… Mais aussi des notes de chocolat et de vanille. Bouche: Sublime, avec du beau xérès chaleureux, du sel de céleri, du bois, une discrète note fumée et du gingembre. Finale: D’une belle longueur, vineuse et épicée.

Martin 89%
Nez: Vieux xérès, planche de chêne sèche et poussiéreuse. Chocolat, fruits rouges, vanille, raisins, épices et poivre. Bouche: Doux et chaleureux. Vanille, raisins, poivre noir, cannelle, chêne, vin chaud et cerises. Pratiquement un Cherry Blossom. Finale: Longue, chaude et bien poivrée par le degré d’alcool. Chêne grillé, fruits rouges, vanille et légère fumée. Équilibre: La tourbe discrète et le sherry bomb de Bunnahabhain font bon ménage ici. Avec la torque d’alcool en plus, la SMWS ne pouvait pas se planter.

Ardbeg Scorch 2021

46% alc./vol.
Vieilli en Ex-Ardbeg Alligator Casks.

André 82%
Un Ardbeg tout à fait typique dans les saveurs présentées mais sans le punch et la merveilleuse texture habituelle. Nez de tourbe ferme mais feutrée et médicinale; antiseptique, bandages pour les blessures, herbeux, citronné et poivré. La bouche est molasse, l’alcool en retrait, texture diluée un max mais qui livre un côté crémeux agréable. Citron et agrumes, ananas flambés, chocolat et charbon de bois, antiseptique, couloirs d’hôpital, bandages nappés de crème désinfectante, fumée de feu de tourbe, bois brûlé. Finale de réglisse noire, menthol et de bois brûlé, d’eucaplytus, de citron et d’agrumes. Bémol ici. Si l’idée était de conquérir un nouveau public où de faciliter les non-adeptes de Ardbeg et des whiskies typés à la tourbe, c’est réussi. Cela étant dit, le Ardbeg Day se veut la célébration des fans de la distillerie (selon ma compréhension). Je sens ici qu’on les a oubliés au bénéfice du monétaire car on va se l’avouer, à 180$ la bouteille pour un NAS de cette qualité, je comprends le harcore range des fans de mordre pas mal plus fort que le sympathique Shortie. Déception… qui s’accentue depuis quelques années.

Patrick 80%
Je ne suis définitivement pas un fan de l’édition 2021 du Ardbeg Day. Ouf, ça donne l’impression que les bouteilles ou l’équipement n’ont pas bien été rincés à la fin du cycle de lavage. Du moins, certains trouveront l’emballage spectaculaire… Ou tape-à-l’œil. Nez: Évidemment, la première chose que je néophyte remarquera est la fumée de tourbe légèrement crasseuse typique de cette distillerie, avec un soupçon de sel et une touche maritime. Par contre, l’amateur avisé connaissant la distillerie, lui, sera frappé par une petite note de gomme au savon. Bouche : Toujours l’intense d’une de tourbe, avec une bonne dose de charbon et de bois brûlé et quelques grains de sel. Et un peu de gomme au savon. Finale: D’une belle longueur, fumée et savonneuse. Je me suis ensuite rincé la bouche avec un verre d’eau bien chlorée, question d’équilibrer les choses.

SMWS 10.192 Bunnahabhain 9 ans

60.8% alc./vol.
« Deep and complex, sweet and earthy », Distilled 27/09/2010 from Second Fill Moscatel Hogshead, 243 bottles. Maturation initiale de 7 ans en Ex-Bourbon cask et affinage de 2 ans en Moscatel cask.

André 86%
Tarte au citron et purée de bananes, herbe verte, oranges, les saveurs tirées du fût prennent rapidement le dessus avec des tonalités de bois sec puissantes tempérées par la douce vanille. Encore une fois, la texture est exquise, soyeuse et douce. Les notes maritimes apparaissent progressivement à l’ingestion et se mêlent de saveurs sucrées bizarre, tout comme l’herbe verte et le gingembre. Généralement, je trouve le whisky plutôt linéaire et ennuyeux. En finale, quelques notes de fruits rouge émergent, notes de réglisse rouge aussi, puis sel de mer et éclisses de bois sec.

Patrick 89%
Un superbe whisky d’été, idéal après un bon souper sur le patio. Un mix de saveurs que j’aime de plus en plus, mon verre s’est d’ailleurs vidé bien trop vite! Nez: Un beau parfum envoûtant, avec de la noix de coco, la vanille, du citron sucré… L’ensemble fait un peu penser à une Keys Lime Pie, avec un trait de caramel et quelques tranches de bananes bien mûres Bouche: En bouche, la tarte explose sous l’effet des épices boisés, du gingembre, une pincée de sel et du poivre, le tout présentant un beau mélange de saveurs sucrées et épicées. Finale: D’une belle longueur, épicée et sucrée.

Martin 84%
Nez: Cuir, citron et épices, melon, tabac et touche de sucre en poudre et de crème anglaise. Bouche: Chocolat au lait, gingembre, herbe sèche, caramel écossais, poignée d’épices chaudes, chêne lointain, vin blanc. Finale: Le vin blanc croquant continue sa course, nous laissant une impression de bois sec et d’épices acérées. Équilibre: Pas mauvais, SMWS et Bunna font rarement mauvais ménage. Une bonne colonne, un peu exubérant à mon goût, mais tout de même…

SMWS 10.133 Bunnahabhain 10 ans

62.2% alc./vol.
« An entire mouth experience », Distilled 06/10/2006, Bottled 20/10/2017 from Refill Ex-Bourbon Barrel, 195 bottles.

André 88%
Plutôt doux pour un Bunna… Pommes au miel, belle crème à la vanille, caramel, enbruns maritimes, une discrète touche de fumée. C’est délicat et affirmé à la fois. La bouche est délicieuse, impressionnante texture grasse doux s’exclaffent des notes de pommes vertes, de purée de banane et de vanille, influences indéniablement maritimes, sel de mer et fruits de mer vendus sur le quai. À chaque gorgée le bouche étonne de par son exactitude et sa texture visqueuse, l’alcool est relégué en second plan… À plus de 62% d’alcool, beau tour de force. Les notes de bois marquent la finale, plus relevée et légèrement épicée. Intéressant comme embouteillage et effectivement, une expérience de bouche plus que de nez.

Patrick 89%
Un superbe whisky intense et savoureux, marqué à fond par les saveurs maritimes. Nez: De l’huile, de l’eau de mer, des pommes au caramel, du miel, des pétoncles et une touche de miel. Bouche: De belles épices, du sel, du chocolat noir et une goutte de beurre. L’ensemble est intense, maritime et très savoureux. Finale: D’une belle longueur, et débordant de sel.

Martin 84%
Nez: Caramel chaud, pommes mijotées, miel, céréales, bois et vin fortifié. Touche d’herbe fraîche maritime. Bouche: Texture agréable, quoiqu’un peu aqueuse. Épices, agrumes, bois, sel, beurre et caramel salé. Moins maritime qu’au nez. Finale: Longue et chaude, le sel et le chêne étant les principaux véhicules des saveurs. Équilibre: On essaie de se la jouer « classic Islay », on ne se noie pas trop dans la tourbe, mais on cherche un peu aussi son identité…