Elements of Islay LP12

54.7 % alc./vol.
Fruit d’un mélange de 2 ex-bourbon casks et 2 sherry casks distillés en 2014, donc de 6 ans d’âge. Édition limitée de 1672 bouteilles.

André 82%
S’il y a la moitié du mélange qui provient de sherry Cask, je ne sais pas comment cela s’est transmit côté saveurs… Je n’ai rien trouvé de relié au sherry dans la dégustation. Nez maritime très iodé mélangé de foin sec et de bouses de vaches séchées au soleil. Présentation un peu brusque et rêche. Sensation de cendre froide en bouche à saveur de camphre médicinal très iodée et citronné. Poires, melon au miel, citron, cendre, iode. Finale cendreuse et herbeuse, marquée par le poivre et les fruits tropicaux à chair tout en demeurant très astringent. Une version sans trop de finesse et peu de complexité.

Kilchoman PX Sherry Finish Single Cask #342/2013

55.6% alc./vol.
Cask # 342/2013 – Distillé 23.5.2015, embouteillé 25.5.2021 – 242 bouteilles – Exclusif à la SAQ

André 91%
Étonnant comment Kilchoman s’adapte à tout style de maturation et de cask finish. La versatilité de cette distillerie ne cesse pas de m’étonner. Le nez est gorgé de flaveurs de bacon fumé et d’un mélange de cerises et framboises, une touche minérale pointe en dessous de cet édredon de fruits très épais et tendre. On distingue aussi des notes d’oranges, des fruits rouges divers, de la pomme et des raisins. La bouche est maritime et minérale, les fruits intense et très amoureux; fumée de feu de tourbe, bacon, framboises, cerises, terre mouillée, compote de pommes et cerises. On perçoit l’apport du bourbon cask en arrière-plan avec une touche de vanille et de bois sec, d’agrumes aussi. Le sel de mer et la minéralité sont à l’honneur en finale, avant de s’accompagner de fruits rouges et de cerises bien mûres, avant d’être balayé par un tsunami de tourbe intense et terreuse.

Patrick 87%
Un très bon Kilchoman avec un mélange pas trop orthodoxe de saveurs. Nez : Le parfum présente un mélange de fumée de tourbe, de fruits secs sucrés et de fleurs. Bouche : Fumée de tourbe intense, bois cramé, fruits mûrs, une tonne d’épices et un petit zeste d’agrumes. Le tout est porté par une belle texture huileuse. Finale : D’une belle longueur, fumée, avec des fruits secs et des fleurs séchées.

Lagavulin 12 ans – Special Release 2021

56.5% alc./vol.

Patrick 91%
Un classique annuel qui ne déçoit jamais. Nez : Un superbe parfum de fumée-de-tourbe-à-la-Lagavulin, de chêne et de sel de la mer. Bouche : La première impression est dominée par le sel de mer, qui est rapidement emporté par une vague de fumée de tourbe, qui laisse ensuite la place encore au sel, puis la fumée, le sel encore, etc, etc. L’ensemble est frais et porté par une belle texture. Miam! Finale: D’une superbe longueur, fumée et salée.

Bruichladdich Port Charlotte Islay Barley 2013

50% alc./vol.
8 ans. Vieilli en ex-American whiskey casks don’t 25% sera affine en Pessac-Léognan wine casks.

André 89%
Savoureux whisky alliant force et complexité. Nez d’oranges sanguines et d’abricot, de miel chaud, de fumée de tourbe crasseuse et terreuse. L’effet des wine cask est bien statué en bouche; cerises, framboises et raisins secs, dattes, terreau humide, caramel, sel de mer, oranges, abricots, chocolat noir, fumée crasseuse et industrielle. La texture est divinement moelleuse, légèrement tannique et terreuse. La finale est douce mais longue, très poivrée, minérale, maritime et parsemée de fruits rouges séchés, de forte fumée de tourbe et de chocolat noir.

Patrick 87%
Un whisky qui m’a déçu les premières fois que j’y ai goûté. J’ai ensuite oublié la bouteille quelques mois et aujourd’hui, en écrivant mon évaluation, je retrouve, à ma grande surprise, un très bon scotch! Nez: Fumée de tourbe, orge et une touche de vanille sucrée. Puis, après quelques secondes, s’y ajoute un peu de cendre de feu de camp. Bouche : De la fumée de tourbe adoucie par de la vanille sucrée et du beau bois sec. Finale: D’une belle longueur, fumée, épicée et chaleureuse, avec une subtile note sucrée. 2e tasting: 83% : Un bon scotch d’une belle intensité, mais sans feu d’artifice non plus. Nez : De la grosse fumée de tourbe, ou plutôt de l’orge fumé, de la cendre et… Un peu de carton mouillé. Bouche : De la fumée de tourbe, du poivre et du chêne sec. L’ensemble est assez chaleureux mais la texture n’est pas impressionnante pour un whisky à 50% d’alcool. Finale : D’une longueur moyenne, fumée et boisée.

Martin 88%
Nez: Tourbe bien sûr, mais enrobée de vanille et de fruits sucrés. Un petit côté herbeux et cendré s’ajoute plus on y prend son temps. Bouche: Tourbe verte, vanille, sucre en poudre. Touche de poivre, de cannelle, de citron et de pierre lavée par l’eau de mer. Finale: Bien soutenue, avec des notes de cendre, de tourbe, de vanille et de poivre blanc. La texture s’essouffle un peu en fin de parcours. Équilibre: Un bien bon dram, un peu fumé peut-être pour certains, bien qu‘il faut avouer que Bruichladdich connait bien son public cible.

SMWS 29.284 Laphroaig 10 ans

62.2% alc./vol.
“Let Us GO Dutch” – Distillé le 22 avril 2021, 2nd fill ex-bourbon barrel – 217 bouteilles

André 90%
Merci à la SMWS d’avoir sauvé un fût qui aurait peut-être servi à la conception du merdique Laphroaig Select. Nez étonnant de douceur pour un taux d’alcool si puissant. Tourbe verdâtre et citronnée, maritime alliant la rigueur des Océans nordiques et la touceur nonchalente des tropiques. Herbe mouillée, suie crasseuse, sel de mer, camphre et citron, céréales maltées imbibées de fumée de tourbe. La bouche est citronnée et fraiche, essence maritime, éléments verdâtres, ananas, iode, suie industrielle, salade de fruits tropicaux. Le taux d’alcool est franchement tolérable. Finale plus pointue, épices des Caraibes, jus de citron, iode, ambiance industrielle malproche et glauque en background.

Patrick 90%
Un Laphroaig original, mais pas trop: juste assez pour plaire aux fans de la distillerie, qu’ils soient conservateurs ou non. Nez : L’incomparable fumée de tourbe de Laphroaig avec une note sucrée et quelques herbes. Bref, définitivement Laphroaig, mais avec un petit quelque chose d’original. Bouche: Sans surprise la fumée de tourbe est au premier plan, mais elle est accompagnée d’ananas, de mangue, du chili, des agrumes et une bonne dose de sel de mer. Finale: Longue, intense et marquée par la fumée de tourbe, le sel et le chili bien épicé.

Lagavulin 20 ans Fèis Ìle 2020

54% alc./vol.
Refill & PX/Oloroso Sherry Hogsheads, Bottle #893 of 6000

André 92%
Framboises, fruits rouges et figues, compote de bananes, oranges, viande fumée, iode, citron et touche végétale à saveur médicinale ou d’eucalyptus. La bouche est incroyablement douce et puissante, mélange d’anis, d’oranges et citron, abricots, ananas et fruits secs. Les notes de sel et de poivre sont aussi omniprésentes. Fumée de tourbe à la fois huileuse et cendreuse. Finale vanillée et fumée, mélange d’oranges, citron et d’ananas, sensation huileuse, poivre, raisins verts. Le whisky demande beaucoup de temps pour s’équilibrer.

Martin 94%
Nez: Un voile de tourbe poussiéreuse couvre une tablée de fruits des champs, de citron, de pierre lavée, d’algues méditerranéennes, de smoked meat de Montréal, de dattes et d’argile. Wow, complexe à souhait. Bouche: Tourbe un peu verte, retour de la viande fumée, un peu de vanille et de fruits, agrumes même. Sel marin et poivre noir supportent délicieusement l’expérience. Finale: Tourbe cendreuse, poivre, vanille, bois, huiles essentielles de citron et d’orange. Équilibre: Un prestigieux assemblage, rarissime, tout aussi savoureux. Si vous avez la chance de vous en enfiler un dram un jour, ne la laissez pas passer…

Valinch Laphroaig 14 ans

52.9% alc./vol.
Cask #637, Bottle #497, Distilled 1998, Bottled 17/05/2013. Bourbon cask provenant du dunnage warehouse #7.

André 91%
Wow, quelle complexité au nez! Vagues sucréees de confiseries, citron confit, tourbe maritime et phénolique, très douce assaisonnée d’une légère touche minérale. Texture soyeuse, très citronnée, belle touche d’anis. À la deuxième gorgée, grosses notes de parmaviolet retrouvée dans les Bowmore des années 80-90. La fumée de tourbe se développe au fil des gorgées pour s’assécher en finale de bouche. L’apport maritime rend le tout très frais et aérien. Finale cendreuse, à la fois fraiche et crasseuse, sur les fruits tropicaux, la cendre froide et les galets enrobés de sel de mer séchés.

Valinch Laphroaig 13 ans

60.1% alc./vol.
Cask #5168, Bottle #409, Distilled 1999, Bottled 17/05/2013. Bourbon cask provenant du dernier étage du Warehouse #11.

André 94%
Nez très floral et tourbé. Les flaveurs de citrons sont encore une fois omniprésentes. Le nez est plus aiguisé que le Valinch précédent mais celui-ci est encore plus complexe et challengeant. Ensemble crasseux clean – ça me rappelle quand le grunge est venu à la mode pis que Simons s’est mis à vendre des guenilles style grunge à 100$ pièce – maritime à souhaits, fruits tropicaux et sel de mer. La bouche développe de fortes notes d’anis et de citron confit, de poires, pêches et ananas flambés sur le feu de plage, texture crémeuse et franche à la fois. Finale très minérale, tropicale et crasseuse, jujubes en gelée recouverts de sucre, iode et tourbe camphrée et médicinale.

Laphroaig 10 ans Cask Strength Batch #12

60.1% alc./vol.

André 91%
Céréales au miel, zeste de citron, bois de chêne carbonisé, suie crasseuse. Le mariage du bourbon cask est de Laphroaig est habituellement un match sur la coche et cette édition semble faire mouche encore une fois. Wow, en bouche. Vanille, miel et citron, sel de mer et poivre broyé, tourbe et suie crasseuse, bois calciné accompagné d’éléments verdâtres et herbeux. Texture ronde qui supporte admirablement bien le flux d’alcool médicinal et les fortes notes de réglisse noire. Finale hyper longue, crasseuse, maritime et médicinale rafraichie par les fruits tropicaux et le citron frais. J’adore ces expressions de Laphroaig.

Gordon & MacPhail Caol Ila 13 ans 2007-2021 Hermitage Casks

45% alc./vol.
Distillé en 2007, embouteillé le 20 avril 2021 – 3934 bouteilles – Refill Bourbon Barrels, puis Hermitage Casks pour 3 ans

André 87%
Très intriguant cet acoquinage de fumée de tourbe maritime et de notes vineuses. Hors de la zone de confort habituelle disons. Fumée cendreuse et terreuse, notes de vin doux et de dessert, oranges funky, agrumes défraichis, fruits secs. La bouche rappelle la confiture de fruits sauvages, les bleuets, cerises et le bord de mer, salé et légèrement terreux. Les notes de tourbe médicinale sont pas tant apparentes, bien nichés dans le manteau de saveurs fruitées et sucrées masquant aussi cet accent d’huile à moteur souillée et de cambouis. En revenant au nez, les tonalités d’oranges sont maintenant omniprésentes. La texture est agréable sans être exceptionnelle, ronde mais sont hook particulier. La finale est courte et s’atténue rapidement, les saveurs fruitées s’évanouissent et laissent la place à la fumée de tourbe de façon plus évidente.

Patrick 92%
J’en ai acheté deux bouteilles sur un coup de tête (le coup de tête est d’en avoir acheté deux, rapport que d’acheter une bouteille sur un coup de tête, c’est plutôt fréquent !) et je ne le regrette pas du tout ! Faut dire que le mélange de fumée de tourbe et de fût de vin, c’est en général une valeur sure ! Nez : Un beau parfum où se mélangent la fumée de tourbe et les fruits mûrs, avec une touche de viande fumée. Le parfum du bonheur ! Bouche : Porté par une belle texture huileuse, j’y retrouve de la fumée de tourbe, de la fumée de feu de camp, des fruits mûrs, de la viande fumée, des fruits des champs et des amandes. Finale : D’une belle longueur, fumée et fruitée.

Martin 91%
Nez: Céréales maltées, vanille et caramel. Fruits rouges, vin et fumée. Agrumes au bout du tunnel. Bouche: Légère tourbe, fruits, miel, caramel, vanille, poivre et chocolat. Jerky fumé, bois et vin rouge. La texture est certainement au rendez-vous. Finale: Longue, chaude et fumée. Cuir, vin, bois et fruits. Équilibre: Un bel affinage qui apporte beaucoup de personnalité à ce dram. Excellent!