Highland Park Runes 17 ans “The Dark”

52.9% alc./vol.
Édition “limitée” à 28000 bouteilles

Patrick 93%
Un excellent scotch, superbement équilibré et construit. Quoiqu’il soit presque assez bon pour entrer dans la catégorie “dernier whisky à boire avant la fin du monde”, faut pas savoir gérer son budget pour mettre plus de 400$ sur un whisky de seulement 17 ans, aussi bon soit-il. J’en prendrais bien une bouteille en cadeau par contre. Nez : Profond miel fleuri typique d’Highland Park, mais noyé dans une vague de fruits mûrs beaucoup moins typiques, le tout recouvrant du fudge au caramel et une note subtile de fumée. Bouche : Superbe mélange d’épices, de fumée, de caramel, de cannelle, et d’intenses fruits mûrs enveloppés dans une chape de bois brûlé. Finale : D’une superbe longueur, épicée, fumée et légèrement fruitée.

André 94%
Fear of the Dark? … Plutôt peur du prix de cette édition parue très rapidement sur la tablettes de la SAQ… Wow… 430$ la quille, mais quel whisky divin. Le nez dégage des montagnes de chocolat noir saupoudré de cannelle et de gingembre, sherry somptueux, licoreux à souhait, entier dans l’intensité et la définition des saveurs, gros gâteau au fruits qui est resté dans son emballage de cellophane et qui baigne dans son jus de fruits, les prunes et les dattes, belles épices superbement bien dosées, petits fruits sauvages. La bouche est juste wow… Superbe texture, au départ bien licoreuse et très fruitée, auxquelles s’additionne des vagues d’oranges et de nectarines, de chocolat amer, de moue de café Colombien et d’une bonne dose d’épices en finale. On a même droit à une p’tite wiff de fumée parfumée aux accents de bruyère en rétro-olfaction. Du grand Highland Park, malheureusement obscurci par son prix fort élevé. Si vous pouvez vous payer la bouteille, go!

Talisker Distiller’s Edition 2007-2017

45.8% alc./vol.
Embouteillé en 2017? Amoroso Sherry Cask Finish.

André 91%
Fruits sauvages macérés, raisins secs, prunes, oranges, soupçon de sel de mer et de poivre concassé, fumée en retrait. Le Talisker de départ est relativement dénaturé avec ce cask finish imposant mais a su garder ses accents maritimes. La bouche est ronde et souple, le sherry met la table avec son avalanche de fruits rouges auquel s’ajoute les prunes, les raisins secs et les figues, l’anis aussi, le tout saupoudré de pouvre fraichement concassé et d’enbruns maritimes. La finale est un peu courte sur les textures en bouche, mais les saveurs sont intenses, poivre, fruits secs et sel de mer. Alternative intéressante à ceux qui trouveront le Talisker régulier trop dépouillé, le cask finish nous fera prendre un sentier différent mais nous nous rejoindrons au sommet pareil.

Patrick 94%
Un excellent whisky, dont j’attends chaque édition annuelle avec impatience! Nez : Oooooh yes! La fumée poivreuse de Talisker, avec une touche de fruits sucrés, que demander de plus?! Bouche : Belle fumée de tourbe poivrée, légèrement adoucie par un délicieux vin sucré, c’est bon , c’est bon, c’est bon!!! Finale : D’une longueur moyenne, marquée par un mélange de tourbe et de vin sucré.

Martin 92%
Nez: Fruits rouges mijotés, raisins secs, poivre, vin rouge, légère tourbe dans les coins, sel marin. Bien subtil, un terrain bien préparé pour la suite. Bouche: Belle texture, bois sec et gorgé de vin à la fois. Sucre brun et vanille. Tourbe toujours discrète, mais qui soutient tout de même l’amalgame vineux et fruité du reste. Excellent! Finale: D’une belle longueur, les saveurs sont déposées tout en douceur sur la colonne de chêne tourbé. Équilibre: Une excellente édition de cette distillerie qui ne rate pas souvent son coup!

Glenmorangie Astar – 2017 Release

52.5% alc./vol.

Patrick 94%
Glenmorangie à son meilleur. Ce qui n’est pas peu dire. Complexe, intense, savoureux, un pur bonheur pour l’amateur sérieux qui passera des heures à essayer de le comprendre, mais aussi pour les autres qui se contenteront de dire “hey, c’t’un criss de bon whisky ça!”. Nez : Parfum sucré, avec du miel, de la vanille, de l’orge, des poires et de l’abricot. Bouche : Un superbe bouquet d’agrumes et de fruits exotiques, avec un généreux trait de vanille et du chêne craquant. Finale : D’une belle longueur, marquée par les fruits exotiques et le chêne craquant.

Arran 20 ans Sherry Cask #1266 LCBO

52.6% alc./vol.
Distilled 09/09/1996, bottled 11/08/2017, bottle 171 de 245

André 92%
Bien que sa provenance en fût de xérès, ce Arran présente plutôt des atours de bourbon cask. Le nez est délicat, belle poire juteuse, oranges ou nectarines, salade d’agrumes et de fruits séchés, gingembre et une sensation effervescente hyper intéressante nappée de grosse vanille onctueuse. La bouche est plus musclée, épicée avec ferveur, à la fois onctueuse avec ses notes de vanille et de fruits tropicaux frais, les poires, l’ananas, le kiwis, le zeste d’orange, mais également bien portée par l’alcool et les notes d’épices. La texture est huileuse en approche et effervescente en finale, c’est très singulier comme présentation. La finale est longue, mais pas sur la force de l’alcool mais plus les épices fraiches. J’adore la présentation de ce whisky, sa fraicheur et ses notes tropicales. De plus, l’effet surprise d’être confronté à un sherry cask… On se demande s’il y a eu erreur sur l’étiquette.

Patrick 88%
Quand, dès la première effluve, tu te dis “menoum”, c’est bon signe! Nez : Joli parfum d’agrumes et de fruits exotiques. Appétissant. Bouche : Les agrumes et les fruits exotiques présentent une belle intensité, le tout complété par du beau sucre brûlant et une note rappelant les épices du chêne. Finale : D’une très belle longueur, et très épicée.

Tomatin 18 ans 1999 KWM Cask

52% alc./vol.
PX Sherry Cask Finish, Limited Edition of 621 bottles.

André 90%
Nez licoreux, la pelure de raisins mauves, prunes, raisins secs, vieux cuir mouillé, gingembre, encore la planchette de cèdre rouge, un trait d’oranges, clou de girofle, le vieux tonneau de sherry qui dors sur le sol de terre humide au fond du warehouse. La bouche est épicée et licoreuse, fruits séchés, raisins secs, terre humide, vieux livre à la couverture de cuir, les wine gums, le gâteau aux fruits. Finale douce mais soutenue, épicée, réglisse noire et vieux sherry un peu austère. Longue sensation goulue et licoreuse s’étirant sur les épices.

Arran Sherry Cask Finish (2017)

46% alc./vol.

André 87%
Avec la quantité de whisky à évaluer on en vient à oublier les classiques. Pas que je veuille me plaindre mais je dois avouer que j’ai pris un grand plaisir à renouer avec cette édition de cette distillerie que j’aime beaucoup, tant pour son audace au niveau des cask finish que pour le rendu final au niveau qualité-prix. Avec son approche feutrée de confiture de fruits rouges, de fruits séchés, de raisins secs et de prunes, d’une touche de chocolat noir râpé, saupoudré d’épices, ce Arran s’offre facilement au nez et se découvre lentement et avec assurance. La bouche est soyeuse et texturée, les saveurs sont douces et bien dosées; beaucoup de fruits rouges évidemment, en passant par les raisins secs, les prunes, les cerises noires que soulignent des notes épicées bien intercalées bien confortablement entre les saveurs de fruits goulus. La finale, moyenne en longueur, est soulevée avec brio par un trio d’épices; gingembre, poivre et épices des Caraïbes. Un bon rapport qualité prix pour ce whisky sans façon, de belle confection et aux saveurs approchables.

Teaninich 17 ans 1999 (Edition 2017)

55.9% alc./vol.
Un single malt embouteillé au degré naturel et disponible en édition limitée. Issu de Teaninich, une distillerie respectée de la région côtière des Highlands. C’est la première édition dans la collection Special Releases et elle provient du stock original de la distillerie. Vieilli depuis 1999 en hogsheads de chêne blanc américain de second remplissage et en ex-fûts de bourbon (American Standard Barrel).

André 86%
Full agrumes, herbe verte coupée, mandarines ou nectarines, presque des impressions des Lowlands, pommes vertes, vanille, toffee, noix et vanille. Un bel amalgame de saveurs présenté au nez. La bouche livre une texture hyper douce, notes herbe verte, oranges, citron, pommes vertes et bananes, poires, avec un kick d’alcool. Finale chaude due à l’apport d’alcool et aux épices.

Patrick 85%
Un très bon whisky, très léger et qui ne réinvente rien. Un peu surprenant que cette distillerie, après 200 ans sans avoir produit de single malt, décide de présenter un whisky aussi simple, presque platte. Pas mauvais, mais très simple. Nez : Très léger, gazon, agrumes et de subtiles épices. Mais vraiment trèèèès léger. Bouche : Pomme verte juteuse, caramel écossais, une bonne dose de bois et une touche d’orange. Finale: D’une belle longueur, marquée par l’orange et le bois.

SMWS 4.231 Highland Park 12 ans

58.6% alc./vol.
Harbour-side takeaway – Distillé le 18 janvier 2005 – 301 bouteilles

André 89%
Superbe nez; poires, ananas, vanille, un filin de sel de mer, la pomme verte, les céréales, bon taux de sucre aussi. Les saveurs au nez sont limitées mais l’équilibre est définitivement au rendez-vous. La bouche est onctueuse, bien sucrée, beaucoup de notes de vanille, jus de salade de fruits, poires, ananas, pommes vertes, accents citronnées avec une p’tite vague salée maritime, cela me rappelle aussi de la sauce sweet & sour… Finale sucrée, salée et finement fumée avec un bon canevas d’épices, oranges et de petits fruits rouges en arrière-plan. Un beau HP présenté en bourbon cask, bien rond et pas agressif… enjoy!

Patrick 89%
Un superbe whisky dont le nez et la bouche ne sont pas du tout en adéquation, à ma grande surprise. Mais c’est très bon et j’aime beaucoup. Nez : Ananas, poires et pommes, ainsi que des agrumes, quelques fleurs et une touche de vanille. Bouche : Arrivée en bouche sucrée et fraîche, mais cette impression est rapidement balayée par une belle touche surprenante de fumée de tourbe et de poivre. Finale : D’une belle longueur, avec des notes de bois brûlé et de poivre.

SMWS 4.227 Highland Park 12 ans

58.0% alc./vol.
Dreaming to the sounds of the sea – Distillé le 18 janvier 2005 – 311 bouteilles

André 79.5%
Ouch… le nez sent les bas de laine après une randonnée de 10 heures… y’a une petite odeur de pourri bizarre que je ne saurais expliquer… Bois de chêne humide sur un tapis de feuilles mortes, mais une association maritime assez directe dans l’approche; sel de mer, embruns de mer déchainée dans un port sur la baie, fruits de mer pas trop frais, herbe verte, gingembre. C’est pas attirant du tout… Heureusement la texture en bouche sauve la donne, la bouche est de beaucoup meilleure que le nez; beaucoup de vanille, la crème brûlée, grosses céréales pas subtiles, miel. La finale me fait penser à du gingembre qui va avec les sushis, mélange de céréales au miel nappé de vanille, odeurs de fruits de mer sur la plage mouillée. Pas mon type de whisky du tout.

Patrick 85%
Un beau whisky plutôt complexe et assez punché. Sa fraîcheur me donne l’impression trompeuse qu’il s’agit d’un whisky plus jeune que son âge. Nez : Panier d’agrumes et de fruits exotiques, posé sur le bord de la mer. Bouche : Agrumes très salés, de la fumée de tourbe et une touche herbeuse et épicée. Finale : D’une belle longueur, fumée, salée et épicée.

SMWS 42.30 Ledaig 9 ans

60.6% alc./vol.
Chimney sweep’s romantic barbeque – Distillé le 29 mars 2007 – 228 bouteilles

André 89%
Grosses influences du bourbon cask qui laissent la place aux saveurs maritimes, le caramel brûlé, bois mouillé brûlé, fruits de mer, eau salée, coconut, ananas. Le nez a besoin de quelques minutes pour se stabiliser car au départ, la force de l’alcool déstabilise un peu. La bouche est huileuse et finement camphré avec des vagues de gingembre frais, herbe verte, menthol, le bord de mer, algues salées, un peu industriel et brut aussi dans quelques aspects, la cendre de feu de foyer refroidi au matin. Bizarrement le taux d’alcool semble avoir drastiquement fondu et la texture est vraiment huileuse et colle partout en bouche. Longue finale salée et maritime, cendreuse et industrielle.

Patrick 89%
Un très bon whisky, très bien balancé, riche et complexe, le genre de whisky qui m’a pris un bon bout de temps à comprendre, et qui m’a laissé dans un état contemplatif. Nez : Parfum maritime, cendres de bbq au charbon de bois, un je-ne-sais-quoi me rappelant un soir d’orage électrique et touche de sucre d’orge. Bouche : Belle vague de sel maritime, fumée de tourbe, épices du chêne et notes de gingembre. Finale : D’une belle longueur, fumée et salée.