WhistlePig The Boss Hog 12 ans

67%% alc./vol.

André 85%
Après avoir élu le Whistle Pig 10 ans mon « « american whisky of 2013 », mes attentes étaient très grandes pour le Boss Hog. Tout à fait rye, les fruits rouges épicés, mais nez crémeux où l’alcool est trop bien caché. Bouche sur les stéroïdes, l’alcool est puissant comme un uppercut en pleine gueule. Les fruits rouges, les épices (la cannelle particulièrement) sont omniprésentes. Le parallèle avec les embouteillages de George T Stagg est tentant… Je trouve que le taux d’alcool est trop puissant pour laisser libre court aux arômes et saveurs, la langue est anesthésiée et complétement aphasique. La finale gagne en longueur mais pas pour les bonnes raisons. Une expérience en soit mais je trouve qu’on a gâché un superbe un whisky en le noyant dans l’alcool. De plus, 150$ pour un 12 ans… Y’a pas seulement l’alcool qui reste de travers en bouche.

White Horse

40% alc./vol.

André 80%
Fruits persistants sur la pêche, fruits confits, avec quelque chose d’animal. Cela me fait penser à la chaleur de l’animal entre la selle et le cheval après une bonne course. Quelques notes de cuir aussi. L’arrivée en bouche est plaisante avec quelques soupirs fumés et chauffés un peu bizarre en arrivée, suivie d’une bonne poussée d’épices (gingembre et poivre) et une rétro-olfaction salée. Finale correcte mais qui s’essoufflera un peu trop vite. Un whisky ‘’un peu trop n’importe quoi’’ et qui tire un peu trop partout en bouche.

Patrick 83%
Nez : Pointe de fumée tourbée dans un ensemble que je décrierais comme « crémeux ». Bouche : Arrivée marquée par la fumée de tourbe, des abricots et une touche poivrée. La texture est crémeuse. Ce blend doit contenir une bonne proportion de d’alcool de grain. Finale : Moyennement longue et fumée. Balance : Bien, mais j’aurais vraiment trippé à un taux d’alcool plus élevé. A quand la version à 50%?? Un whisky idéal à apporter dans un flasque, pour un tailgate. Un très bon rapport qualité/prix.

Martin 81%
Au niveau de la couleur, on reste dans un bel ambre neutre tirant légèrement sur le cuivre foncé. Nez: On entame en douceur la chevauchée avec une vague un petit peu épicée avec de fortes notes d’agrumes et de bois. Le tout est soigneusement ficelé de fumée avec très peu d’influence de tourbe. Bouche: C’est à l’arrivée en bouche qu’on décèle un peu plus les whiskies de grain qui entrent dans sa composition. Un peu de patience nous fait du bien par contre en nous renvoyant une explosion de fruits tels abricots, pêches et nectarines. La vraie orge maltée fait surface ensuite avec cuir et épices. Finale: Un ouragan d’épices diverses fait office de finale. Sans être trop longue ou trop courte, elle nous offre cannelle, poivre et gingembre. Équilibre: Un blend tout de même extrêmement honnête, surtout pour son prix dérisoire. Un petit plaisir à boire tranquillement. Mais tant qu’à ne pas le trouver en terre québécoise, je préfère payer un peu plus et me reposer sur la base solide d’un bon vieux Johnnie Walker Black Label.

White Oak Akashi Single Malt Whisky

46% alc./vol.

André 76%
Même si le whisky offre une approche plutôt feutrée, on ressent très rapidement les épices et le chêne et surtout de très présentes notes de vanille, de miel et de céréales. Cela me rappelle certain craft whiskies américains, presque certain corn whiskies. Pas que les arômes sont désagréables mais plutôt que celles-ci ne tombent pas dans ma palette de goût personnel. La texture en bouche est vraiment agréable et d’une belle souplesse. Les arômes sucrés et doux se présentent en bouche au départ, puis quelques notes fruitées de xérès feront la transition avec la vague d’épices boisées relativement forte qui balaiera ensuite la bouche. Bien que cela n’est pas désagréable, je trouve que cela déséquilibre la bouche. La finale est puissante, fortement épicée à saveur de gingembre, on donnerait au whisky un 46 à 48% d’alcool à l’aveugle. Pas convaincu du tut par cette expression. Le résumé au dos du livre était prometteur mais on décroche dès les premières lignes de l’histoire.

Patrick 89%
Ma première expérience avec cette distillerie, et elle confirme le préjugé que j’ai envers les whiskys japonais : Ils sont tous très bons, ou simplement excellents! Nez : La mer, ses embruns et … son chêne, ses fruits et sa vanille! Bouche : Belle arrivée salée, avec une touche de charbon de bois, de tourbe, de fruits et de vanille. L’ensemble est agréablement épicé. Finale : Longue, salée et épicée.

Martin 74%
Nez: Assez direct sur la colle à timbres et la crème anglaise. Épices et chêne se cachent derrière tout ça, aidés par vanille, fruits et vin rouge. Insolite, mais pas déplaisant. Bouche: Sucré et épicé, quoique la texture laisse plutôt à désirer. Chêne et poivre ont tôt fait de prendre toute la place, avant de nous laisser dans un bain de cuivre. Finale: Très épicée, trop même. Un arrière-goût cuivré et acide prend toute la place, laissant entrevoir un tout petit peu de vanille et de bois. Équilibre: Donne vraiment plus l’impression d’une expérience artisanale plutôt que d’un fin whisky japonais. Je passe.

White Owl Whisky

40% alc./vol.
White Owl Whisky adopte une approche différente. Contrairement aux États-Unis, au Canada, un whisky se doit d’être vieilli pendant au moins trois ans dans des barils en bois pour être appelé whisky. White Owl contient des spiritueux ayant été vieillis jusqu’à une période de plus de dix ans. Ses responsables Highwood Distillers de l’Alberta filtrent leur whisky avec du charbon de bois jusqu’à ce que la couleur soie disparue. White Owl se veut une alternative aux autres alcools utilisés pour la mixologie et les cocktails tels que la Vodka ou la Red Bull. Ceux-ci demandaient souvent un alcool clair (ce qui n’est pas le cas des whiskies en général).

André 75%
75% (neat) / 85% (cocktail) Nez hyper léger, citron-lime, sucre blanc, très estival. Les grains de céréales sont bien présents, mais l’ensemble n’est pas tellement raffiné (du moins pour un amateur s’attendant à un whisky dans le sens propre du terme) et sans réelle sophistication. Bouche épurée, un peu fade où la l’influence du fût est un peu plus sentie. La bouche est tout de même agréablement douce mais sans solide charpente. En ce sens, il exécute pleinement son rôle à être prédestiné aux marché des cocktails, de part son côté funky et festif et son pourcentage d’alcool qui saura, pour sûr, agrémenter les adeptes de mixologie. L’amateur de whisky pur et dur n’y trouvera (probablement) pas de grand plaisir. Un joueur qui a besoin de son équipe pour le supporter, lire ici, meilleur en mix que neat – « on the rock ». (Essayez le Western Caesar: Un once et demie de White Owl, 3 larmes de Tabasco et 6 de sauce Worcestershire dilué dans 4 onces de Caesar Cocktail mix). Been there, done that. Not so WOW to me.

RV 80%
Pas vraiment comme grain whisky, mais une base intéressante et challengeante pour mixologistes. Estival avec ses agrumes acides, l’arrivée en bouche est beaucoup plus près de la vodka sucrée que du whisky, avec malgré tout un petit arrière-goût de grain qui vient donner une certaine particularité à l’ensemble. Toutefois, mélanger cet alcool à des ingrédients pour confectionner un nouveau cocktail ne doit pas être de tout repos pour ne pas se retrouver avec quelque chose qui a le même look et le même qu’un vodka de grain.

Patrick 80%
nez rappelant un vodka aux céréales. En bouche, un sucre et une épice typiquement « whisky canadien » nous rappelle à l’ordre. Touche de fruits. Finale marquée par une cassonade épicée. Ce whisky devrait pouvoir remplir haut la main sa mission de base de cocktail… Il est bon, mais pas au point de la boire seule.

Whyte & Mackay 30 ans

40% alc./vol.

André 87%
Sherry pétillant et pelures de raisins mauves, prunes, très fruité, avec beaucoup de caractère mais très friendly. Texture agréable, bien fluide avec quelques soupirs de chocolat aux fruits, de sherry, pâte de fruits. Le nez devient de plus en plus soyeux avec le temps et adoucit les quelques accrocs de l’alcool. Finale en pente douce, fruitée sans plus de variantes apportées par le nez et la bouche. Gâteau aux fruits ou Plum Pudding servi avec coulis aux fruits. Un blend de belle conception où on aura troqué l’originalité pour la justesse d’exécution.

Patrick 88%
Nez : Après avoir longuement respiré, je détecte des notes de figues, de raisin et de malt.  Bouche : Malt, figues et caramel.  Très intense au niveau des fruits mûrs et du xérès.  Quelques notes d’agrumes.  Finale : Relativement longue et savoureuse.  Balance : Très savoureux et complexe qui répond aux attentes qu’on peut avoir d’un blend de cet âge.  Il n’y a que le rapport qualité/prix qui soit décevant.

Martin 89.5%
D’un cuivre bruni très proche d’un authentique oloroso. Nez: Impossible ici de passer sous silence l’influence du sherry, qui se hume aisément juste en levant le verre pour en admirer la robe. Xérès, marmelade, cuir, figues, malt, gâteau aux fruits, frangipane. On se ferme les yeux et on est dans la whisky room de Paterson. Bouche: Malt grillé, caramel, amandes, raisins, pruneaux, épices, chêne, sherry, l’ensemble d’une douceur à couper le souffle. Manque légèrement de fougue, mais à cet âge difficile de lui en vouloir. Finale: On reste longuement sur une impression de chocolat noir amer, d’anis, de chêne et de caramel. Équilibre: On pourrait peut-être lui reprocher un tout petit manque d’originalité ou d’individualité, mais dans le genre, cette gestation de Paterson est sans faille. 46% ABV, quelqu’un?

Whyte & Mackay Triple Matured

40% alc./vol.

André 70%
Ligne directrice du grain whisky, très rectiligne avec des accents de fruits rouges défraichis, une touche de miel, les noix peut-être. Pour être franc, ça sent le whisky bas de gamme et pas très raffiné, commun et destiné au cocktail ou dilué avec de la glace. La bouche est noyée dans le sherry bon marché avec une texture un peu bizarre de poussière de pierre et un bon apport de caramel qui semble masquer (volontairement) quelques saveurs déplaisantes. Encore les fruits secs et le miel mais c’est à peu près tout. La finale est bâclée et s’efface rapidement en bouche. Bon, même si le prix n’est pas toujours gage de qualité, des fois oui, c’est le cas ici…

Patrick 70%
Définitivement pas un whisky fait pour être bu straight, mais plutôt avec quelque chose pour en masquer le goût. Bref, si vous aimez vraiment le whisky, ce scotch n’est pas pour vous. Nez : Parfum dominé par les notes de whisky de grain et quelques notes fruitées de xérès. Des agrumes et du bois frais viennent compléter le tout. Bouche : Whisky de grain, touches d’épices boisées, agrumes et vanille. Mais surtout, du whisky de grain. Finale : Un peu courte, légère et marquée par le grain.

Widow Jane 8 ans

45.5.% alc./vol.
Située à Brooklyn, la distillerie Widow Jane a été fondée en 2014. Pour l’élaboration de ses futurs straight bourbon whiskeys, elle utilise des céréales cultivées par la ferme de la distillerie située elle aussi dans l’Etat de New-York, plus exactement à Rosendale ainsi que celles cultivées par une ferme en Pennsylvanie. Son eau de source provient de l’ancienne mine de Rosendale baptisée « Widow Jane ». En attendant que ses bourbons arrivent à maturité, Daniel Preston et son équipe sélectionnent de manière extrêmement rigoureuse des rye bourbons auprès d’une distillerie située dans le Kentucky. Mashbill composé de 75% de maïs, 21% seigle et de 4% d’orge maltée.

André 77%
Cerises noires, réglisse rouge, fruits sauvages, oranges, vanille mais dans l’ensemble le nez relativement muet du début s’ouvre un peu plus avec le temps mais demeure tout de même relativement circonspect. Signature typique du style bourbon avec son avalanche de saveurs tirées du maïs et du rye en bouche. Celle-ci est costaude, cœurs de pommes, réglisse rouge, cerises, beaucoup d’épices et une finale de poivre et de crayons de cire. Finale bizarre d’éclisse de bois et de raisins séchés, cerises noires et réglisse avec un léger tannique oaky que recouvre rapidement des saveurs d’épices poivrées avec peut-être quelques notes de cloude girofle. Un bourbon un tant soit peu typique mais sans aucune particularité intéressante. Pour ce prix, il y a fort mieux dans l’étallage.

Patrick 74%
Pour un whisky pas si pire, le parfum est spectaculairement infect. Difficile à comprendre ou à apprécier. Nez : Parfum étrange et plutôt désagréable, me rappelant des navets trop cuits. Erk. Bouche : Nettement mieux en bouche, plus typique d’un bourbon. Épices, sucre brûlé, chêne noirci et une vague note de savon. Finale : D’une belle longueur, marquée par de subtiles cerises ainsi que du bois brûlé.

Wieser Uuahouua Single Malt WIESky 7 ans

40% alc./vol.
Whisky autrichien – Sherry Wood, distillation quadruple.

André 73%
Nez agricole de céréales macérées, raisins secs nappés de caramel, céréales au miel, alcool en bulk, fraises des champs, jus de cerises, vin de messe… pas toujours un plaisir d’évaluer des whiskies… La bouche est diaphane, sans trop de texture, poires, raisins mauves, céréales nappées de miel et de caramel, le tout balayé par une vague d’alcool neutre et des saveurs agricoles pas super agréables. Finale, courte, souhaitée, rectiligne.

Patrick 82%
Un beau whisky simple et efficace, où on a fait la gaffe de bien des distilleries commerciales, soit de réduire le taux d’alcool abusivement. Sinon, mis à part une petite fausse note au nez, ça serait rudement bon. La prochaine fois, peut-être? Nez : Parfum fruité, avec une touche de biscuits sucrés et un peu de new make. Bouche : De beaux fruits, un peu de sucre, du bois brûlé. Finale : D’une belle longueur, avec de belles épices.

Wigle Organic Monongahela Straight Rye Whiskey

50% alc./vol.
Aged 3.5 years. Batch 17 – Barrel 47. En 1808, le comté d’Allegheny produisait un demi-baril de whiskey pour chaque homme, chaque femme et chaque enfant vivant en Amérique. À cette époque, l’étalon-or du whiskey américain était un Rye Whiskey épicé et terreux appelé Monongahela Rye. À l’apogée de la fabrication du whiskey dans l’ouest de la Pennsylvanie, il y avait 4 000 alambics documentés. Aujourd’hui, Wigle Whiskey est la seule distillerie de whiskey de la région et la première distillerie de la ville de Pittsburgh depuis la prohibition.

André 80%
Cerises cireuses, cannelle, pommes, oranges, poivre, tout est en place pour un rye typique. Bouche plus poivrée et épicée, l’aspect cireux calme les ardeurs des épices. Mélange de cerises et de pommes cireuse, explosion d’épices et de cannelle ardente, fruits sauvages, anis, framboises. Très intense la bouche, un peu trop à mon goût perso. La forte sensation de bois sec acéré n’augmente pas mon plaisir. Longue finale, très épicée et poivrée, sur les éléments rouges. Un rye un peu trop fougueux.

Patrick 93%
Un rye très original, d’une grande complexité et équilibré avec soin. Les épices de ce rye combleront l’amateur de gin vieilli en fûts, mais aussi ceux qui aiment le rye, mais qui recherchent quelque chose d’un peu différent. Faisant partie des deux catégories, je ne peux qu’être comblé! Nez : Parfum sucré comme jamais pour un rye. Aussi de beaux fruits, de la réglisse rouge et du savoureux chêne. Bouche : Ok, c’est ici que sont cachés les épices!! Mais avec quelque chose rappelant un gin… Un beau gin vieillit dans des fûts de chêne bien brûlés. Et un peu de fruits et de subtiles agrumes. Finale : D’une belle longueur, marquée par les épices et les agrumes.

Martin 85%
Nez: Maïs, vanille et épices dès le départ, accompagnés de fruits rouges, de bois et de la fraîcheur du seigle. Classique. Bouche: De beaux fruits alliés à une vague de rye et d’épinette. Bien poivré, de par son contenu en seigle et son contenu en alcool. Un petit peu unidimensionnel, mais j’aime bien. Finale: Chaude et longue, plus dû à la nature de ses saveurs qu’à la pauvreté de sa texture. Équilibre: Je ne déteste pas l’embouteillage, mais on a encore quelques croûtes à manger ici je crois.

Wigle Pennsylvania Bourbon

46% alc./vol.
Batch 14. Wigle Whisky est une idée survenue sous l’influence de l’alcool lors de vacances en famille au Canada à l’été 2010 : Créer une distillerie familiale à Pittsburgh. Une semaine suivante, les locaux de la future distillerie étaient trouvés, et la distillation a commencée en 2011. Le reste est de l’histoire! Cette petite entreprise familiale essaie autant que possible d’utiliser uniquement des matière premières « bios » provenant de la Pennsylvanie.

André 87%
Un bourbon incroyablement doux et invitant au nez qui présente des notes de paniers de fruits rouges, de rye à saveur de cannelle et de cassonnade; cerises, pelures de pommes, raisins secs, pommes caramel des fêtes foraines. On détexte aussi une sensation de crayon de cire Crayola. Wow, la bouche est intense, typiquement dans le style, avec des bonnes épices de cannelle apportée par le rye et une onctuosité presque maternelle du corn. Les fruits rouges prédominent et sont recouvert d’une couche de cire fondue et une pincée de poivre moulu, des raisins secs encore juteux et recouvert d’une couche de sucre naturel. La finale est un mélange de chocolat, de cerises poivrées et de cassonnade et sirop d’érable balayées par une solide vague d’épices. Un très bon bourbon, sans trop de singularité mais qui se présente bien malgré sa jeunesse.

Patrick 90%
Je n’aurai pas de misère à vider cette bouteille-là! Un excellent bourbon, riche et complexe, j’aime! Nez : Un beau parfum de bourbon un dont le panier de fruits semble compter des tonnes de fruits différents. Avec aussi un subtil mélange de cassonade, de caramel, de vanille et de chocolat. Ah, et aussi un peu de chêne. Bouche : Wow, pas ce que j’attendais. En fait, il s’agit d’un bourbon « normal », genre Jim Beam, mais en plus complexe et mieux balancé. Fruits, bois brûlé et tout ce que j’aime dans le bourbon! Finale : D’une longueur moyenne, marquée par le bois brûlé.