Wiser’s Red Letter 2013 Release

45% alc./vol.

André 84%
Poussière de céréales de seigle passées sous la meule, épices, fruits rouges, un peu de poivre et de sucre. La bouche offre de belles nuances de seigle et de poivre, les fruits rouges sont abondants et se mêlent de façon agréable avec les oranges bien sucrées et le chocolat noir. Je le trouve assez diffus en bouche, malgré ses vagues de sirop d’érable et beaucoup d’influences du fût, ça goûte le chêne assaisonné de vanille à pleine bouche et je n’aime pas particulièrement. Finale d’agrume et de seigle épicé.

Wiser’s Red Letter 2014 Release

45% alc./vol.
Virgin Oak Cask

André 88%
Les épices du rye en avant-plan, la réglisse rouge, le gâteau aux fruits et épices, oranges, gingembre. Nez très équilibré, le rye est discipliné malgré sa force. En bouche, la texture est soyeuse et goulue, le caramel et le toffee est très présent en arrivée de bouche, puis les épices du rye, le gingembre et le poivre, et les saveurs d’acétones typiques du rye. Fruits rouges, cerises, feeling un peu cireux, réglisse rouge. Finale épicée et portée sur le rye, la réglisse rouge.

Patrick 90%
Un excellent whisky, facile d’approche pour les débutants, mais offrant aussi une complexité et une balance qui plaira aussi aux connaisseurs. Nez : Doux fruits nappés de caramel, d’un trait de vanille et d’un soupçon de chêne fraîchement coupé. Bouche : Dès a première gorgée, on sait qu’on a affaire à un excellent whisky canadien. Complexe mais doux, avec des fruits exotiques, de la vanille, du caramel, des épices et une touche de miel. Finale : D’une belle longueur, avec des notes de chêne, d’épices, de vanille et de caramel légèrement brûlé.

Martin 89%
D’un léger ambre relativement pâle pour un whisky de sa réputation. Nez : épicé et délicat à la fois, ce rye whisky porte déjà des marques de raffinement. Gingembre, orange et seigle. Bouche : caramel et vanille, fruits confits, réglisse et sucre doré. Une douce cascade de saveurs qui se termine par une infime pointe d’acétone qui est peut-être dûe à son taux d’alcool plus ou moins bien contrôlé. Finale : épices, poire, chêne, réglisse et fruits sur une belle longueur. Goutte d’acétone. Équilibre : c’est peut-être son nom qui m’influence mais c’est un whisky à boire quand on a quand on appose un sceau de cire rouge sur un parchemin.

Wiser’s Special Blend

40% alc./vol.

André 77%
Un blended whisky Canadien représentatif mais qui ne sort pas du lot. Nez de caramel et de toffee, raisins séchés, réglisse rouge, rye et quelques épices presque effacées. En bouche, les saveurs de bois brûlé sont intenses, l’alcool également, le rye est presque à saveur de plastique, me rappelle certaines odeurs et saveurs que j’avais dans des embouteillages low-shelf de Canadian Club. Après quelque temps, saveurs de sirop d’érable un peu brûlé dans le fond de la pan à l’érablière, cassonnade, réglisse rouge. Grossièrement, en bouche, ça goûte le Canadian whisky bon marché, dilué et sans grande profondeur. Finale épicée, l’alcool générique, fruits rouges, réglisse (noire maintenant), fût carbonisé, rétro-olfaction légèrement épicée. Ça doit être bin bon avec du Coca-Cola et des cerises…

Patrick 80%
Un peu rough, mais tout de même pas mauvais. Une belle complexité, mais manque un peu de balance. Pour 2$ de plus, je préfère le « De Luxe ». Nez : Rye, biscuits, cassonade et fruits subtils. Bouche : Tonne d’épices du seigle, poivre, un peu de fruits, des biscuits et une bonne dose de bois carbonisé. Finale : D’une longueur moyenne, marquée par le bois carbonisé.

Martin 80%
Nez: Rye et maïs, vanille en force, un peu de poivre et de fruits. Pas mal classique dans le portrait canadien. Raisins et caramel. Une touche de réglisse lointaine. Bouche: Assez fade comme texture, mais on livre tout de même ici la marchandise au niveau des saveurs telles que caramel, vanille, chêne, épices et céréales. Finale: On perdure un peu plus que je ne l’aurais cru. Vanille, caramel, bois, rye fruité, réglisse et sucre brun. Équilibre: Quand même bien, mais le Wiser’s DeLuxe, leur entrée de gamme, est clairement supérieur.

Wiser’s Triple Barrel

40% alc./vol.

André 81%
Passif au nez. Vanille et toffee, quelques fruits séchés, céréales, un filin de seigle. La bouche se développe avec plus de conviction; raisins séchés, seigle, fruits rouges et cosses de pommes, céréales nappées de caramel et de toffee, cassonnade. Baril de chêne reposant sur le sol poussiéreux, notes de chocolat rehaussé de salves d’épices, puis réglisse rouge et fruits rouges divers. Finale épicée et portée sur le rye et la réglisse rouge. Rétro-olfaction de crème brûlée et de toffee. Facture du Canadian whisky classique mais avec un raffinement qui ne tombera pas dans l’extravagance. Afin de découvrir le style, une belle référence sans être un classique qui transgressera le temps.

Patrick 86%
Un très bon whisky, riche et complexe. Bref, ce que j’appellerais un « whisky de semaine » à l’image du « bon p’tit vin rouge » qu’on a bu en soupant il y a quelques jours et dont on ne se souvient pas du tout du nom. Nez : Pralines sucrées, céréales multigrains et une bonne dose de petits fruits rouges. Bouche : Arrivée fruitée, avec des notes de crème brûlée, des épices et un peu de bois brûlé. Finale : D’une belle longueur, marquée par le bois brûlé.

Wiser’s Union 52 – Collector Series – Item A.A1203

45% alc./vol.
Mélange de 4% de scotch single malt de 52 ans d’âge (1964) vieilli au Canada et de 96% whisky Canadien de 15 ans d’âge, distribué exclusivement en Colombie-Britannique.

André 93%
Quel raffinement, quelle complexité. Savoureux au nez, mélange de whisky typique Canada, le rye est adouci par les notes de fruits rouges, la confiture d’orange, les pelures de pommes rouges, les notes de vieille couverture de livre en cuir oublié dans une bibliothèque, caramel et de douces épices enrobées d’une généreuse couverture de petits fruits rouges. La bouche est tout aussi déboussolant, on perçoit les épices rapidement mais toute la texture du whisky est en fond de bouche, confirmant l’âge du dit liquide. Chocolat noir, confiture d’orange, petits fruits rouges sauvages, réglisse rouge, cannelle avec une finale de poivre noir moulu et d’épices. La texture est juste wow, hallucinante, hyper texturée et complexe. J’adore l’ambiguïté entre les saveurs de whisky Canadien et la texture unique développée par le vieux single malt. Cela calme la fougue des épices et propulse le whisky à une vitesse constante et lui donne une longueur impressionnante en bouche. La finale est une belle dualité d’épices, de fruits et de notes vieillottes et un peu terreuses. Les limites de la création de Don Livermore nous étonnent d’un embouteillage à un autre. Un whisky qui démontre beaucoup d’ambivalence livrée au travers des saveurs complexes et raffinées. Je ne regrette pas du tout mon achat et d’avoir autant rushé pour avoir la bouteille de BC…

Patrick 92%
Le meilleur de l’Écosse rencontre le meilleur du Canada !Riche, complexe et parfaitement balance. Un whisky extraordinaire ! Nez : Beau nez complexe, avec un rye bien balancé par des fruits, une touche d’oranges, du caramel et des pelures de pommes rouges. Ça regarde bien pour la suite ! Bouche : Wow ! Toujours les savoureuses épices du rye, du bois, du chocolat noir à l’orange, de la cannelle et du poivre. Finale : D’une belle longueur, complexe et savoureuse.

Martin 92%
Nez: Fruits rouges et cassonade, marmelade et chocolat, épices du rye au loin. Oranges, pommes et caramel, avec une touche de bois et de vanille. Bouche: Beau caramel onctueux, sucre brun caramélisé, rye frais, fruits mijotés et poivre rose. Le chêne surplombe l’expérience. Miel et beurre. C’est incroyablement bon! Finale: Chaude et bien relevée, sur de constantes notes de rye, de bois, de fruits et de caramel goulu. Équilibre: Une autre solide expression qui prouve les dires du Dr. Livermore, le whisky canadien est bel et bien le plus versatile de tous les whiskys.

Wolfburn 318 Small Batch Release

46% alc./vol.
Sixième de la série des small batches de Wolfburn, le lot 318 est le résultat d’une combinaison de whiskys vieillis pendant sept ans dans des fûts de sherry Oloroso de premier remplissage et dans des fûts de Bourbon de premier remplissage. Édition limitée de 4800 bouteilles.

André 82%
Bol de fruits rouges nappé d’une marée de crème à la famille servie près d’un feu de plage près de la mer façon bbq festif. Indéniablement maritime mais beaucoup plus influencé par le bourbon cask que le sherry cask. Abricots et poires, vanielle, notes herbe pousssant près de la mer, humidifié d’enbruns maritimes, fumée crasseuse lointaine. Bouche à la fois salée et très poivrée, herbeuse et bien vanillée, abricots, oranges, poires et de timides fruits secs.On est bien loin des fûts de Sherry… La jeunesse du whisky est très perceptible et la présentation un peu vive. Finale maritime remplie de fumée, un peu rectiligne sur la vanille et quelques fruits.

Patrick 85%
Un bon whisky, qui est encore un peu jeune, mais qui se boit très facilement. J’ai toutefois été déçu par la mention de “sherry cask” qui est, au goût, plutôt trompeuse: le xérès y est très subtil là-dedans ! Nez: De la fumée évanescente, avec une petite note de vin sucré, du chêne et de la vanille. Bouche: La fumée est ici plus présente sans être agressive, laissant un peu de place au vin de dessert, aux oranges, du chêne épicé et des notes d’oranges légèrement amères. Finale: D’une longueur moyenne, fumée, épicée et avec une goutte de miel.

Wolfburn Aurora Sherry Oak

46% alc./vol.
Fruit d’un assemblage composée de 40% second-fill quarter casks, 40% first-fill ex-bourbon barrels et de 20% first-fill Oloroso Sherry hogsheads.

André 82%
Les mêmes amandes trouvées dans le Northland, fleurs blanches et gousse de vanille, raisins verts, poires, céréales maltées, fruits séchés et sherry très lointain, caramel. Le nez est encore une fois agricole, un peu verdâtre dans les couleurs inspirées, mais plus rond que la première parution de cette distillerie. La texture en bouche est vraiment bien, un peu minérale et ashy aussi, pommes rouges, marmelade de fruits, fruits secs poivrés soutenus et s’accompagnent d’une diffuse fumée de tourbe organique. Finale de moyenne longueur, mélange de fruits secs et d’agrumes avec un retour poivré et fumé ainsi qu’un brin de sel de mer.

Patrick 82%
Un autre Wolfburn un peu trop jeune, mais prometteur. Nez : Fruits mûrs, malt, une touche de caramel et un peu de bois. Bouche : Bois épicé, un peu de fruits mûrs et de caramel. L’ensemble paraît plutôt jeune. Finale: D’une longueur moyenne, marquée par l’alcool.

Martin 82%
Nez: Raisin vert, vanille et sucre blanc. Malt grillé, caramel et vin. Belles touches éparpillées de chêne. Herbe fraîche, vent de jeunesse. Bouche: Bois, fruits rouges, épices, orge et herbe. Caramel et vanille, touche de xérès. La jeunesse de tous les éléments donne une acidité générale à l’ensemble qui est plus ou moins souhaitée. Finale: Plutôt courte, épicée et boisée, quelques notes de sherry cask, quoique la jeunesse et la texture aqueuse nous laissent une moins bonne impression. Équilibre: Vieillissement, vieillissement, vieillissement. C’est ce qui manque. L’épine dorsale n’est pas mauvaise, mais il faut de la patience. De nos jours les distilleries veulent absolument combler la demande, mais à quel prix?

Wolfburn Langskip Cask Strength

58% alc./vol.
Maturation en first-fill bourbon cask.

André 81.5%
Fruits secs, oranges, sucre à glacer, vanille, grains de céréales séchés, gingembre, poires, herbeux aussi. La bouche est puissante et astringente, poivrée même si fruitée (genre salade de fruits tropicaux), oranges, agrumes, miel et vanille. On retrouve encore cette sensation minérale bizarre en bouche, qui rend le whisky un peu frileux à se dévoiler. Les herbes tendent vers la sensation de menthol fraiche qui tranche abruptement avec le poivre broyé et le gingembre. C’est un peu difficile à suivre comme épisode de saveurs. On ressent beaucoup l’apport du first fill bourbon cask mais les épices, jumelées au taux d’alcool rendent le whisky sharp et vif jusqu’en finale. Je reste sur ma faim.

Patrick 84%
Un beau whisky intéressant pour les “tronches” du whisky! Pour les autres, on attendra encore quelques années en sachant que ce qui s’annonce est toujours prometteur. Nez : Touche de fumée et pommes avec un trait de caramel et une subtile touche de vanille. Bouche : De belles épices, un peu de raisin, du bois carbonisé et quelques agrumes. Finale : Du bois carbonisé et des agrumes. Malheureusement, la force de l’alcool brut qui est discret au premier abord en bouche, ne l’est plus du tout rendu ici.

Martin 85%
Nez: Pommes, fleurs blanches, herbe jaune et vanille. Touche d’épices et de caramel léger. L’alcool se fait discret. Bouche: Miel, sucre en poudre, goutte de fumée. Raisin blanc, chêne et épices. Quand même fort savoureux. Finale: Longue et chaude sur de notes de poivre rose, de bois, de fumée et d’orange. Équilibre: Belle complexité, sans aller dans les extrêmes. Par contre on voit bien les mérites de la force du fût.

Wolfburn Morven Lightly Peated

46% alc./vol.
Le loup de Thurso revient sur le devant de la scène avec cette expression entièrement tourbée. Morven tire son nom de la plus haute montagne de la région du Caithness, entièrement entourée de tourbières dont la plupart sont impénétrables.

André 84%
Notes de fumée de tourbe terreuse, herbacée et maritime, vanille, raisins verts, floral aussi, salade d’agrumes. Belle bouche intense et pulpeuse, tourbe grasse et un peu sale, terreuse, enbruns maritimes, fruits à chair, ananas, sirop de poires, pommes, amandes. Dommage que la texture soit si évasive. Courte finale poivrée et tourbée, notes de gingembre aussi et de sel de mer.

Patrick 85%
Grâce à un niveau de tourbe plus élevé, ce Wolfburn parvient à cacher assez adroitement son jeune âge, pour nous offrir une belle expérience agréable. Probablement le premier Wolfburn qu’on peut avoir du plaisir à boire sans être nécessairement un “whisky geek”. Nez : Parfum marqué par la fumée de tourbe, avec des notes d’agrumes et un peu de vanille, le tout masquant un spiritueux plutôt jeune. Bouche : Fumée de tourbe poivrée d’une belle intensité, avec de légères épices, une touche florale et un soupçon de vanille. Finale : D’une longueur moyenne, avec la fumée de tourbe, des agrumes et des notes florales.

Martin 84%
Nez: Plus fade que ce à quoi je m’attendais. Ressemble beaucoup au Wolfburn régulier 3 ans, mais on dirait que la tourbe étouffe les autres arômes sans toutefois prendre la place qui lui revient. Un peu d’agrumes, un peu de sel. Bouche: Frais et vert, sans toutefois laisser la tourbe prendre toute la place. Raisin vert, épices, rosée du matin, cantaloup et miel dilué. Finale: Belle longueur, fumée légère et épicée à la fois, sel marin, légère tourbe. un peu de bois vert. Équilibre: Si la texture avait été au rendez-vous, on aurait ici un beau malt plus que savoureux. Bel essai, enwèye Wolfburn esti continue comme ça…

Wolfburn No.128 Small Batch Release

46% alc./vol.
Maturation en First Fill ex-bourbon cask de 100 litres. Édition limitée de 6000 bouteilles.

André 86.5%
Salade d’herbe verte mouillée assaisonnée d’un splash de citron pressé, enbrums de sel de mer, crème glacée à la vanille et à l’orange. Sérieusement, je suis très agréablement surpris de l’approche de ce whisky. Des 4 de la gamme que j’ai pu évaluer à date c’est celui le plus équilibré. En bouche, wow… Crème brûlée, caramel, miel, vanille, oranges, poires, abricots, une touche de sel et de fumée distante, tranchées de vagues d’épices boisées et de poivre noir. On perçoit aussi une fine touche de bruyère en fleur qui sert de toile de fond. On a importé un Ile des Caraïbes dans la mer du Nord??? On parvient tout juste à distinguer des indices de la jeunesse du whisky et de sa provenance en finale de bouche, une fine morsure de bois un peu verdâtre et de sel de mer séché sur les lèvres lors d’une randonnée sur la plage de Wick, les yeux vers les Iles Orkney et du cercle Arctique. Un whisky à l’image de trois de ses traits de personnalité; bourbon cask, bord de mer et jeunesse prometteuse. Superbe.

Patrick 86%
Un beau whisky complexe et intéressant à boire. Pas une super star, mais plaisant, une belle façon de découvrir une distillerie prometteuse. En fait, le goût mériterait quelques points de plus, mais la finale un peu trop courte m’empêche de donner plus de points. Nez : Fumée de tourbe diffuse, du sel de mer, des agrumes et un peu de bois frais. Bouche : La fumée, sans avoir l’intensité d’un Laphroaig, n’est définitivement pas subtile! Puis, du sel, des agrumes, du bois sec et une touche florale. Finale : Un peu courte, poivrée et florale.