Murray McDavid Highland Park 20 ans 1988

46% alc./vol.
Limited edition of 495 bottles

André 90%
Pas facile de discerner la touche HP derrière ce rideau de saveurs tirées du fût de bourbon. La petite touche de miel est bien là, la fine touche salée aussi rappelant ses origines, mais les notes d’oranges et de poires… à peine perceptible en arrière-plan, un filin de tourbe très discret. Les céréales sont aussi bien présentes mais baignant dans les agrumes et la vanille fouettée. Avec le temps, la fumée devient plus présente sans masquer les autres saveurs. Après quelques gorgées, beaucoup de poires et notes d’amandes un peu salées, céréales au miel. La texture est moelleuse avec un retour un peu plus punché sur l’alcool, à la limite une touche camphrée et fumée. Finale calme et longue, mielleuse et sur les poires fumées.

Patrick 95%
Extraordinaire, extrêmement complexe et tout aussi bien balancé. Un chef d’œuvre! Nez : Parfum floral de bruyère avec une touche de miel, d’orge, de chêne ainsi qu’une touche subtile de caramel. Bouche : Fumée de tourbe marquée par le bruyère, épices du chêne et pointe poivrée. Finale : D’une belle longueur et savoureuse.

Martin 90.5%
Jaune doré un peu pâle et désaturé. Nez: Miel, orge et bruyère, la sainte trinité d’HP. Cassonade et caramel viennent parsemer le tout d’épices et de chêne. Bouche: Miel et sucre d’orge précèdent une procession d’épices, de chêne et de fumée de bruyère. Son 46% d’alcool rehausse la couleur de chacun de ces éléments. Finale: Longue et épicée, elle est plus portée sur la tourbe singulière de la distillerie que sur autre chose. Équilibre: Un bon exemple d’expérimentation avec les degrés d’alcool. Dans son état actuel, cet embouteillage a de quoi rendre jaloux la plupart des distillery bottlings officiels.

Old Malt Cask Highland Park 15 ans

50% alc./vol.
Distillée en septembre 1996 et embouteillé en novembre 2011 à partir du fût de sherry #DL-7865, 394 bouteilles.

André 83.5%
Bien doux au nez et en bouche. Miel et vanille et une vague d’épices assez consistante qui gagnera en importance en finale. Texture plane et ensemble ennuyant. Un autre Old Malt Cask qui ne passera pas à l’histoire.

RV 87%
Une belle copie qui dépasse la qualité de l’original. Et le prix aussi. Petit bruyère assez retiré et foin sucré tout aussi gêné. Arrivée marqué par le grain qui construit sur ce que le nez annonçait, l’alcool gèle un peu la langue mais le grain sucré de miel s’en sort bien. Finale dans le même thème, ce whisky de “revendeurs” est loin d’être à dénigrée outre son prix un peu trop poussé versus l’édition standard de la distillerie, même si on a plus d’alcool que dans celle-ci.

Patrick 85%
Nez: Miel herbeux, pointe de xérès et de malt. Bouche: Xérès bizarre, herbes, pointe de miel et de fleurs. Finale: s’étire sur les fleurs. Balance: Drôle de mélange. Pas désagréable, mais rien pour écrire à sa mère.

Old Malt Cask Highland Park 16 ans

50% alc./vol.
Distilled September 1996, bottled September 2012, 312 bottles.

André 80.5%
Nez calme et maritime; caramel discret, miel, sel de mer, fumée de tourbe presque effacée. Pas la palette aromatique la plus étendue. La bouche est fruitée, une touche de xérès et de fruits séchés, chocolat noir et fine fumée de tourbe, avec une finale saline et une touche de xérès un peu tannique et sulfureux s’accompagnant d’une légère sensation d’alcool. Un Highland Park quelque peu anonyme et un sherry qui laisse dubitatif… Les nouvelles éditions de Douglas Laing ont une qualité supérieure dans la plupart des cas à ces anciens embouteillages.

Old Malt Cask Highland Park 23 ans

50% alc./vol.
Bouteille #1 de 356. Distillé en 1978 et embouteillé en 2001.

André 87%
Cette version mérite beaucoup d’attention et de patience afin de la laisser s’exprimer. Un conseil, laisser le s’évaporer lentement après en avoir pris rapidement une première gorgée. L’alcool est très présent au nez et on ne peut manquer de se demander vers quelle direction va-t-on être emporté. À mon avis, il lui faut de l’eau pour l’aider à s’exprimer…et là, wow ! Les notes distinctives de HP sortent de leur tanière; le miel – très doux et soyeux, le chocolat encore une fois et une fumée très discrète en finale. La sainte trinité de HP vous donnera des ailes. Petite précision; cette bouteille est embouteillée en 2001!!! De la retrouver sur les tablettes de la SAQ 8 ans plus tard est une opportunité. Alors allez-y gâtez-vous et gardez là pour une occasion spéciale.

Samaroli Orkney Highland Park 21 ans 1992-2013

45% alc./vol.
Cask #1245

André 87%
Un Highland Park atypique et déboussolant. Limes et citrons, raisins verts, miel. En respirant, on migre vers les raisins mauves séchés et une touche de sel de mer hyper discrète cintrée de saveurs de fruits tropicaux et de citron, d’oranges et de pommes. Il y a une touche florale de bruyère et de fumée de tourbe discrète qui se pointe aussi le bout du nez lors de l’aération qui rappelle les origines du whisky. La bouche est mielleuse, florale, poivrée et salée, fumée aussi, raisins verts, pommes vertes, miel de bruyère, fruits de la passion, poivre, fumée camphrée. À chaque nouvelle sip, ma première impression un peu désintéressée se transforme en intérêt soutenu. Texture finement grasse, fraiche et fruitée. Finale doucement fumée et fruitée, un peu courte.

Scott’s Selection Highland Park 25 ans

50.6% alc./vol.
Distilled 1981, Bottled 2006

André 89%
Un Highland Park efface et discret. Miel et vanille, ananas et purée de bananes, un zeste de lime et citron. Le nez développe des notes sucrées intéressantes mais on fait vite le tour pour être franc. On laisse reposer le verre un quart d’heure et en revenant au nez, notes de gommes ballounne et une touche de tourbe florale. La qualité de la texture en bouche rehausse un peu mes espérances laissées sur leur faim. On a un liquide crémeux et amoureux, belle consistance en support aux saveurs. Grosses notes de bruyère, tourbe terreuse discrète mais tout de même présente, agrumes, bananes et ananas. L’aspext floral et sucré est important et tue la sensation acérée de l’alcool. Quelques notes verdâtres en finale de bouche et retour sur la tourbe florale et une fumée terreuse. Une édition qui se dévoile en crécendo sur une finale surprenante.

Patrick 90%
Highland Park dans sa version la plus simple, ce qui est définitivement un compliment. Nez : Fumée de tourbe avec une touche de bruyère, de miel et de bois. Bouche : L’unique fumée de tourbe d’Highland Park marquée par la bruyère et le miel. Mais aussi du bois sec et de discrets fruits. Finale : D’une belle longueur, fumée et épicée.

Signatory Vintage Cask Strength Collection Highland Park 24 ans 1990

51.4% alc./vol.
Single Cask Sherry Butt #15706 for La Maison Du Whisky, Distilled 13/12/1990, Bottled 11/09/2015, 489 bottles

André 90%
J’avais cette bouteille, cadeau de ma toute douce, achetée à Paris en 2017 que j’avais gardé pour un beau moment. J’ai décidé de l’ouvrir pour la signature de ma retraite. Nez qui rappelle les guimauves en forme de fraises recouvertes de poudre rouge, de fruits tropicaux, touche de sel de mer, de melon au miel et de poires. La bouche est très texturée, incroyable douceur de laquelle émerge une touche de fumée de tourbe et d’iode. Zeste de citron, fruits tropicaux, melon au miel, jus de cerises et de zeste d’orange. Finale flexible et moelleuse, incroyablement longue pour des saveurs si calmes, rappel maritime dans une tornade de fruits tropicaux et une fumée de tourbe soutenue. Un Highland Park hors norme qui met en valeur un nouvel aspect de la distillerie.

Patrick 88%
Un beau gros Highland Park d’une grosse intensité, plein de grosse saveurs et porté par une belle grosse texture huileuse. André a ouvert cette bouteille pour fêter le début de sa retraite, alors premièrement, je tiens à lui souhaiter le meilleur pour les années à venir, et deuxièmement, le remercier pour son amitié depuis tant d’années! Nez : Un parfum très floral avec du bois frais, des fruits tropicaux juteux et une goutte de vanille. Bouche : Un gros bouquet de fleurs, du bois, des fruits tropicaux et une touche de fumée de tourbe. Le tout est porté par une belle texture huileuse. Finale : D’une belle longueur, boisée, avec des fruits tropicaux et une belle touche de fumée.

Martin 88%
Nez: Fruits rouges, sucre en poudre, léger cuir et sel marin. Bois sec et petite tourbe herbacée. Citron, retour du sel et quelques fleurs. Bouche: Miel et douce tourbe, cuir et épices, oranges et raisins. Cantaloup, fleurs et chêne. La texture est légèrement aqueuse mais porte tout de même bien ces saveurs. Finale: Épices, miel chaud, tourbe et bois, chapeauté par le bruyère classique de la shop. Équilibre: Un maudit beau dram. Je l’aurais autant apprécié avec un taux d’alcool un peu moins violent, mais quand même un maudit beau dram.

SMWS 4.171 Highland Park 21 ans

53.7% alc./vol.
“Perfumed and sultry” – Distillé le 31 mai 1991 et vieilli en hogsheads de bourbon, 256 bouteilles.

André 86.5%
Intriguant ce nez. Frais et un peu mentholé, herbeux, un brin d’air salin, la vanille et le toffee. Belle texture douce, légère fumée et sel de mer, meringue, vanille. L’ensemble manque de variété et de dimension. La finale est à l’image du reste, fraiche, douce mais la longueur laisse à désirer.

Patrick 87%
Nez : Algues salées… Des notes de fruits mûrs si on cherche… Bouche : Gros sel pas subtil, quelques algues et de la cendre. Et bon, peut être encore une petite note sucrée-fruitée. Très subtile toutefois. Finale : Sel et algues et sel et sel et sel qui s’étirent longuement. Balance : On jurerait plutôt un scotch d’Islay, un genre de Caol Ila… Mais l’ensemble demeure vraiment intéressant. J’aime bien.

Martin 86%
Ultra pâle, comme si ex-bourbon is the name of the game. Nez: Air marin et algues au départ. Impossible de se tromper. Orge maltée bien dosée, avec une bonne poignée de foin et de vanille. Aucun côté tourbé. Assez prometteur. Bouche: Hyper-doux, vanille, crème anglaise avec à peine de fumée. Très mielleux, mais manque cruellement de complexité. Finale: Bien salée et maritime sur des notes herbeuses et fraîches. Un peu courte, surtout pour son taux d’alcool, mais au moins l’esprit de HP y transparaît un peu. Équilibre: Un HP dans la catégorie que la distillerie préfère vendre plutôt qu’embouteiller eux-mêmes. Ça reste tout de même pas piqué des vers.

SMWS 4.175 Highland Park 13 ans

55.9% alc./vol.
“Suspicious skulkers on the cat-walk” – Distillé le 15 octobre 1999 et vieilli en fûts de bourbon de premier remplissage, 218 bouteilles.

André 85%
Nez délicat, aucun indice sur la provenance du whisky… Orange, agrume, vanille et miel. Superbe texture, soyeuse et huileuse, quelques fruits rouges, la vanille et le miel peut-être. Étrangement, j’ai toujours trouvé que ce qui donnait son côté unique à Highland Park, c’est son utilisation des fûts de sherry qui apportent la tangente fruitée au whisky, et son union avec le discret sel et le miel de bruyère. C’est ce qui me manque ici… La finale est puissante même si les éléments qui la composent sont plutôt doux ; crème glacée à la vanille, confiture d’oranges et une texture un peu cireuse.

Patrick 87%
Nez : Alcool et agrumes, tels que citron et orange. Un peu de cirage à chaussure aussi… Bouche : Très marquée par l’alcool, puis des agrumes sucrés. Un peu d’épices qui semblent venir du chêne neuf… Puis, à la 5ème gorgée, des notes herbeuses viennent donner une profondeur supplémentaire au whisky. Finale : Les épices et la vanille du chêne. Moyennement longue. Balance : Un vrai bon dram, mais je ne retrouve pas le caractère de la distillerie. C’est André qui doit être déçu.

Martin 86%
Très très pâle, c’est à croire que c’est un Islay ou un bourbon cask. Nez: Plutôt doux, sur des notes de céréales avec un léger pet de bruyère, à moins que ce ne soit mon subconscient qui désire du HP. Beaucoup d’agrumes, citron, orange, pamplemousse, suivi de poli à meubles et de bonbons frais. Bouche: Explosion de fruits des champs dans un sirop de vanille et de caramel. Marmelade à l’orange et miel sur les rôties du dimanche matin. Pommes et poires. Finale: Solide et affirmée. Quelques touches de malt et d’épices qui brillent grâce au support d’une légère fumée de bruyère qui évoque doucement les Orcades. Équilibre: Pas le top, surtout qu’il faut vraiment les chercher les propriétés uniques de HP. Mais bon, ça reste un dram qui se prend bien.

SMWS 4.181 Highland Park 16 ans

51.4% alc./vol.
” A muscle man from Orkney “

Patrick 80%
Nez : !!!!!!!!! Si riche, si chaleureux, si suave, si enveloppant!  Très puissant xérès, avec des notes sucrées/salées des plus prometteuses.  Au nez, on jurerait qu’il s’agit en fait d’un vieux Bowmore.  Bouche : Crap.  C’était si bien parti.  Mais le si beau xérès dont on a senti le parfum goûte plutôt le cr…  Enfin…  Xérès passé date, chêne brûlé intense, caramel carbonisé.  Finale : Longue et très intense.  Balance : Dommage, ça s’annonçait plutôt bien.  Enfin, la texture est plutôt bien aussi.

Martin 80%
Un homme est plus un homme par les choses qu’il tait que par celles qu’il dit. Quand même foncé, oscillant entre un vrai marron et une table de salon acajou. Nez: Une grosse effluve de mélasse ouvre e bal et cache bien un caractère puissant et racé des xérès les plus foncés. Raisins, dattes, épices et tout le bataclan sont non seulement au rendez-vous, mais à la ligne de front en criant freedom! Bouche: Assez ample et chaud, agréable au début, mais les notes de sherry viennent prendre une place immense, trop même, pour ne laisser que le bois brûlé et le toffee échappé et oublié trop longtemps dans le grille-pain. Finale: Longue et violente avec des pointes trop acérées de raisin toasté et de bois carbonisé. Quand notre bonne vieille feuille de tabac du sherry cask devient un vieux mégot de cigarette. Équilibre: Une des pentes descendantes les plus abruptes que j’ai vu à date. Nez superbe, bouche trop déchaînée et finale lancinante. Le parfait exemple d’un malt qui aurait dû être dilué sous la barre des 50% d’alcool. Beaucoup trop chest-bras.