Caol Ila Distiller’s Edition 1998-2011

43% alc./vol.

André 88%
J’aime Caol Ila, c’est une distillerie discrète sur les tablettes, jamais un déluge d’éditions différentes, juste pour alimenter en nouveautés, une belle constance dans la qualité. Quel nez superbe, mais très volatile, de la belle tourbe domptée par les notes fruités, du jus de raisin effervescent, wow j’adore. Cela me rappelle certains bonbons de mon enfance. C’Était trop beau pour durer et l’arrivée pauvre en texture vient le confirmer. Peut-être pour donner plus de place à l’ensemble une fois installé en bouche; un savoureux mélange de douce tourbe, de fruits frais, de raisins et de sucre. Finale tourbée, sucrée, très plaisante sans être diversifiée – malheureusement

Patrick 90%
Bang! Un gros coup de poing de tourbe en pleine gueule! Parfum de fraiche tourbe fumée… Sans plus de subtilité. En bouche, d’abord la fumée, puis on sent une coulée de goudron nous emplir la gorge. On a besoin de chercher longtemps pour trouver le xérès. La finale est très longue, fumée et épicée. Pas subtil pour 2 cennes, comme on les aime! Tellement puissant, on jurerait que le taux d’alcool est en fait beaucoup plus élevé. Toujours est-il que 132$ pour un douze ans, c’est un peu rire de nous. Dommage.

Caol Ila Distiller’s Edition 2000-2012

43% alc./vol.

Patrick 90%
Bang!  Un gros coup de poing de tourbe en pleine gueule!  Parfum de fraiche tourbe fumée…  Sans plus de subtilité. En bouche, d’abord la fumée, puis on sent une coulée de goudron nous emplir la gorge.  On a besoin de chercher longtemps pour trouver le xérès.  La finale est très longue, fumée et épicée.  Pas subtil pour 2 cennes, comme on les aime!  Tellement puissant, on jurerait que le taux d’alcoo est en fait beaucoup plus élevé.  Toujours est-il que 132$ pour un douze ans, c’est un peu rire de nous.  Dommage.

RV 90.5%
Plus j’en bois et plus j’ai la fausse impression que cette distillerie est cachée dans le fond d’une magique forêt d’Islay. Dans cette édition, il y a une pointe de choclat noir, d’une belle profondeur qui mérite un très très long respire. Toujours dans le boisé-fumé, l’arrivée est de tourbe et de foin sèche avant que le chêne très intense pousse. Finale très cendreuse, excellente démonstation d’un whisky tourbé qui se fit plus que la méthode de séchage de son grain. Vive la sylviculture d’islay!

Caol Ila Distiller’s Edtion 2002-2014

43% alc./vol.

André 88.5%
Il ne faut pas éveiller le géant tourbé endormi au nez, caché sous une cape de fruits exotiques sucrés, mais attentif avec ses notes tourbées camphrées maritimes et de poivre noir. Une distillerie qui, dans ses présentations phare démontre bien la palette aromatique du style de l’Ile d’Islay mais qui, présenté de cette façon version Moscatel, rend le whisky plus approchable pour les novices et ce sans trop le dénaturer. La bouche offre une approche soyeuse et fruitée, les fruits tropicaux et la poire sucrée à souhait, avant que n’émerge les notes tourbées et salines typiques. La dualité du sel maritime et du sucré des fruits apporte un paradoxe intéressant à l’ensemble d’où la tourbe, en invité surprise émerge avec force. La finale est douce mais parsemée d’éclats tourbés, salins et maritimes. Sans contredit une variantes intéressante du style parfois trop connu de la tourbe Islayesque. Une version torride à la Halle Berry dans Monster’s Balls.

Patrick 92%
Le whisky comme je laime, complexe et plein de contradictions. Nez : Bell fumée et saveurs vineuses non subtiles comme on les aime. Bouche : Sel, fumée et vin, le tout porté par une texture des plus huileuses. Aussi, des notes terreuses et de chocolat noir. Un excellent mélange fumé-salé-épicé-sucré. Finale : Longue, savoureuse, épicée et sucrée tout à la fois.

Martin 87.5%
Jaune doré brillant et vif appelant de rondes jambes qui prennent leur temps pour arriver. Rayon de soleil. Nez: Une riche et grasse tourbe citronée met le pied à terre. Vanille, caramel et sel marin ne tardent pas à se joindre au caucus. Épices et fruits séchés pour finir… héritage de son fût? Bouche: Doux et fruité à l’arrivée, orge, miel et épices nous accueillent par la suite. On termine le voyage sur de la tourbe salée et des agrumes. Finale: Chaude mais courte, sur des notes de pneu et de pierre lavée, elle s’allonge un peu à la seconde gorgée. Équilibre: Le nez annonçait de si grandes choses! bien que le fût de moscatel a su apporter quelques saveurs intéressantes, il a aussi par inadvertance étouffé légèrement le caractère débridé de la distillerie.

Caol Ila Distiller’s Edition 2001-2013

43% alc./vol.
Embouteillé en 2013

Patrick 92%
Voici pourquoi le scotch est supérieur à tous les autres whiskys. Du moins, pour encore quelques années. D’ici là, je vais en prendre un autre verre! Nez : de la belle fumée, des fruits (dont des cerises et des dattes), de la cendre et du chocolat noir. Bouche : Un beau sel savoureux, du vin, de la fumée, quelques fruits tropicaux, de la pierre… Wow, tout y est pour notre plus grand bonheur! Finale : D’une longueur moyenne, portée sur le sel et les fruits.

Martin 93%
Nez: Fumée de tourbe herbeuse et maritime à la fois ouvre doucement le rideau sur des notes de cacao, de fruits mÛrs et de fromage cendré. Exceptionnel. Bouche: Texture vineuse, approche douce mais affirmée. Fruits et pierre lavée, raisins, dattes, chocolat à l’orange, fumée. Finale: Chaude, salée et épicée à la fois, mais définitivement boisée et fruitée. Équilibre: Incroyable embouteillage, ce pourquoi ces éditions spéciales valent le détour.

Caol Ila Distiller’s Edition 2003-2015 Moscatel Finish

46% alc./vol.
Caol Ila est le nom gaélique du «Sound of Islay», le bras de mer qui sépare l’île d’Islay de sa voisine, Jura, dans l’une des régions les plus sauvages et les plus belles de la côte occidentale écossaise. Les fûts de Moscatel sélectionnés pour sa seconde maturation confèrent à cette expression de Caol Ila une très belle délicatesse et une richesse aromatique remarquable.

André 89%
Le Moscatel confère une souplesse et une tranquilité au nez habituellement plus fougueux de Caol Ila, on dirait que le cavalier un peu impulsif a trouvé sa muse pour lui procurer plus de maturité. Le nez est maritime, un peu industriel, rappellant les cheminées crachant leur fumée huileuse et peu sale, notes de tourbe terreuse avec un léger brin sucré, la pommade à odeur de camphre pour soigner la grippe et même une poignée de fruits tropicaux et exotiques. L’apport de saveurs maritimes et de salade de fruits rend le whisky presque festif et tropical ce qui donne une belle conjoncture de saveurs et d’arômes entre la tourbe industrielle et masculine et les fruits plus sensuels. La texture en bouche est singulière, un peu poreuse, rappellant les galets polis par la mer, on a même droit à une sensation cendreuse et poussiéreuse un peu insolite qui sert bien de toile de fond à la fumée camphrée, au sel de mer et au poivre. Ce qui retient particulièrement mon attention, ce sont les saveurs gourmandes de poires, de vanille et d’ananas, de jus de salade de fruits en conserve, une tengeante festive fort agréable pour des saveurs habituelles de Caol Ila qui sont plus ceux tirés de l’Atlantique Nord et des océans nordiques. La finale est sucrée…et poivrée, fruitée et tourbée. Les papilles gustatives se font chahuter un peu mais l’expérience est particulièrement challengeante. Les éditions Distiller’s Edition sont une belle alternative pour les amateurs qui trouvent les saveurs originales de la distilerie un peu trop tranchées. L’apport du cask finish, sherry, moscatel ou autre adoucit les sautes d’humeur et la fébrilité de la tourbe masculine et industrielle ainsi que le côté un peu terreux de celle-ci. Enjoy, c’est un tasty whisky.

Patrick 89%
Un très bon whisky, avec tous les bons arômes et qui serait vraiment exceptionnel si ce n’était d’un léger manque d’intensité. Lors du lancement des Classics Malts par Diageo, 43% pouvait sembler un taux d’alcool acceptable, mais aujourd’hui, des produits d’une telle qualité ne devraient jamais être dilués sous les 46%… Nez : Fumée de bois avec une note vineuse, une tonne de cendres, une bonne dose de poivre et quelque chose nous rappelant la mer. Bouche : Un verre de cendres liquides ! Avec du poivre, du bois brûlé, un subtil jus de fruits et une touche de sel. Finale : D’une belle longueur, fumée, fraîche fruitée et salée.

Caol Ila Distillery Exclusive 2017

58.8% alc./vol.
Limited edition of 3000 bottles – Mélange de first fill bourbon, refill bourbon et de Californian Red Wine Cask.

André 83%
Fruits rouges, confiture de framboise, trace de tourbe lointaine au nez qui est rond et goulu et qui offre aussi des notes de cassis. Le taux d’alcool aiguise la bouche un peu drastiquement et tranche avec la douceur des fruits sauvages, un brin de cannelle, la confiture de framboise d’où émerge la tourbe contrôlée mais constante. Gomme Dentyne Fire avec des accents qui rappellent le new make spirit ou le jeune whisky. Bien que le nez soit agréable et la texture soyeuse, l’amalgame de sensations que procurent l’agencement des saveurs me laisse perplexe due aux transitions en dent de scie. Finale soutenue sur les fruits rouges et l’alcool, neigette de tourbe qui fond qui la langue et un atterrissage tout en douceur. Un patchwork de saveurs dont les coutures sont mal ficelées.

Caol Ila Fèis Ìle 2015 Triple Matured

57.3% alc./vol.
Distillé en 1998, embouteillé en 2015, bouteille 479 de 1500.

André 91%
Nez typique dans le style avec sa tourbe (plus douce que j’attendais), médicinal à souhait entre le Laphroaig et le Ardbeg, le sel de mer et les habituels éléments maritimes, mais avec une bonne souplesse sucrée apportée par les fûts de vin de Moscatel. Le whisky a un petit côté huileux agréable mais aussi une touche de tourbe fumée sale et charbonneuse assez étrange. Une petite touche d’herbe verte peut-être aussi. En bouche, la fumée et les saveurs de tourbe phénoliques, le poivre noir moulu, les bonbons nounours en gélatines bien sucrés, avec un retour sur la tourbe médicinale et un côté herbe verte et éléments feuillus verdâtres. La finale de bouche est crasseuse et huileuse, salée, avec une bonne rasade d’agrumes et un léger coté pétillant et frénétique. Je lui trouve des similitudes avec certains Kilchoman mais avec une maturité au niveau textural que je retrouve rarement dans les embouteillages de la distillerie. Un bel embouteillage de la distillerie, représentatif mais aussi singulier avec la touche de Moscatel. J’adore le respect du backbone de la distillerie et l’audace du cask finish. Well done!

Connoisseurs Choice Gordon & MacPhail Caol Ila – 2004-2017

46% alc./vol.

André 89%
Gras de viande coulant sur les grilles incandescentes du bbq, pastilles casse-grippe au miel, citronné frais qui se mélange d’huile à moteur, gros agrumes frais, ananas cuit sur un feu de plage, poires, sel de mer. Présentation diversifiée et qui invite au challenge de dégustation. La bouche offre beaucoup plus de punch. La tourbe est bien phénolique, poivrée et à saveur de terre mouillée et de cendre froide. Le sel de mer très présent, le caramel salé, les oranges, agrumes, ananas et tarte au citron, vanille et une touche de gingembre. Belle texture douce et légèrement huileuse. Finale cendreuse, phénolique et médicinale sur les agrumes. Belle découverte.

Patrick 90%
Un superbe Caol Ila complexe et parfaitement balancé. J’en veux encore! Nez : Viande séchée, agrumes, bois séché, mais surtout une belle fumée de tourbe très aromatique. Bouche : Fumée de tourbe fraîche, viande séchée, agrumes et bois. Et une petite touche d’agrumes et de fruits sucrés. Finale: Longue, fumée et poivrée.

Martin 90%
Nez: Belle tourbe, belle fumée, épices à steak, bois, malt et vanille. Bouche: Texture agréable, caramel salé, tourbe herbeuse, miel, vanille, épices et chêne. Touches de fruits tropicaux et de crème. Sirop de table. Finale: Bien tourbée, sur des accents de bois, de poivre noir et de chêne grillé. Vanille et restant de tourbe. Citron. Équilibre: Superbe expérience. Encore un succès pour Gordon & MacPhail… Avoir été Caol Ila, j’aurais gardé ce baril là…

Connoisseurs Choice Gordon & MacPhail Caol Ila 12 ans 2001

46% alc./vol.
Embouteillé en 2013.

André 87%
Pure tourbe d’Islay, mentholé, tarte aux pommes, poivre noir, zeste de citron, vanille. Simple, efficace, direct au but. Belle présence en bouche, puissant sur la tourbe un peu sale, les bonbons camphrés, les saveurs de zeste de citron, les agrumes maritimes, le sel et le poivre et le clou de girofle épicé. Le whisky en lui-même est un peu trop liquide et dilué malgré sa texture huileuse. Quelques notes de bbq fumé en toute finale qui s’additionnent aux saveurs livrées précédemment. N’eut été de la tourbe poivrée, le whisky se serait presque évaporé en bouche.

Patrick 93%
Wow, une construction étonnante et merveilleuse! J’ai rarement vu une telle évolution des saveurs en bouche. Un whisky impressionnant. Nez : Viande fumée, tourbe, pommes jaunes, ananas et vanille. Bouche : Arrivée tout d’abord sucrée et fruitée (en fait, bananes intenses et citron), puis la fumée de tourbe reprends sa place, tel qu’attendu. Finale : Longue et savoureuse, marquée par la fumée de tourbe.

Martin 87%
D’un pâleur rosée étonnante. Nez: Tourbe fumée et vanillée dans toute sa splendeur. Pommes et citron suivent avec un soupçon de poivre. Bouche: Texture avec peu de poids, par contre les saveurs sont au rendez-vous. Tourbe et citron, sucre blanc et poivre. Tout le caractère d’un classique Islay. Menthe. Finale: La boucane tourbée perdure et transporte bien les fruits et le sucre. Quelques épices à steak de Montréal bouclent la séance. Équilibre: Bel embouteillage pour G&M, bien qu’il s’en faut de peu pour qu’il soit aisément oubliable. Je ne sais pas ce qui pourrait le bonifier, et j’hésiterias à gonfler son taux d’alcool. Cask finish peut-être?

Connoisseurs Choice Gordon & MacPhail Caol Ila 12 ans Sherry Cask

43% alc./vol.
Distillé en septembre 1997 et embouteillé en juin 2009.

André 89.5%
Très doux avec une pointe fumée. La tourbe est en sourdine mais celle-ci explosera par contre en finale de bouche. Superbe tourbe sucrée, un voile fumé, ensemble inoffensif mais dangereusement agréable. La finale, bien tourbée, gagne en puissance, un acteur de soutien prenant la tête d’affiche avec brio, puissantes arômes d’eucalyptus et de sucre en accompagnement. C’est réussi comme mise en scène et la finale est inattendue et bien ficelée. J’adore !

RV 83%
Trop discret, le melon de miel et la fraise de préparation à gâteau surprend pour un Islay. Le feu de tourbe devait être loin! Sur la langue, se comporte de manière beaucoup plus en règle, hélas encore une fois trop tranquillement. Gardant probablement ses dernières énergies pour la finale très cendreuse et chaude. Toutefois, dans l’ensemble, il est un peu décevant.

Patrick 87%
Fumée de tourbe d’une intensité moyenne, avec un soupçon d’agrumes. En bouche, l’arrivée est douce et fruitée, mais rapidement, une belle cendre reprend ses droits tout en évoluant vers une tourbe très marquée. La finale est chaleureuse et d’une longueur agréable. Dans l’ensemble, un bon whisky qui ne décevra pas, sans toutefois marquer l’imaginaire. Anyway, il est toujours agréable de découvrir une nouvelle version d’une distillerie appréciée!