Glenallachie 15 ans Édition 2021

46% alc./vol.
Fruit d’une maturation en fûts de Pedro Ximerez & Oloroso Sherry Puncheon.

André 86%
Pommes caramel et cerises, raisins, fruits séchés, dattes, oranges sanguines. La texture est divine en bouche mais offre peu de pérennité. Le temps aide beaucoup à équilibrer les flaveurs. Pommes, cerises, caramel, oranges, dattes, raisins secs, miel. Courte finale, bien fruitée et nappée de miel.

Mannochmore Loch Dhu 10 ans – The Black Whisky

40% alc./vol.

André 45%
Si v’la 45-50 ans, les gens couraient pour aller voir les shows de Bébé Papillon, les amateurs de whiskies ont maintenant leur curiosité sadique à vouloir trouver ce ‘’Frankenscotch’’. Produit exclusivement durant les années 96 & 97 cet embouteillage culte (mais pas pour les bonnes raisons), fait partie des whiskies que tout amateurs ayant un background appréciable veut reviewer un moment donné. Alors quelle surprise de voir un ami partager sa bouteille dans un tasting. Juste à sa couleur, on voit qu’on a quelque chose qui est singulier. Je dirais que ça ressemble à un verre de Coca-Cola dégazé laissé sur le comptoir quelques jours. Au nez, je présume que c’est ce que doit sentir un verre de Caramel E150A… J’ai l’image de mélasse et de sirop d’érable caramélisé dans le fond de la pan qui est en train de brûler, le Coke aux cerises noires et la réglisse noire. En bouche, la texture est faut l’avouer au départ pas si pire mais ça se gâte rapidement. Tsunami de caramel brûlé et de réglisse noire, chocolat amer, pneu brûlé et bébelle en caoutchouc du Dollarascrap, grains de café tofférié (le gars était chaud et est passé tout droit dans l’opération probablement) puis des notes de sauce Soya sans sel. Finale de Coke aux cerises dégazéifié, de grains de café hautement orréfié trempés dans le chocolat noir amer, de réglisse noire et de caramel brûlé. Vous allez vous dire ‘’45% pour un whisky si horrible?’’ Et oui, car, juste pour l’expérience ça en valait le coup et aussi que parce si l’on veut vraiment apprécier les bons whiskies, il faut avoir un barème de camparaison!

Patrick 75%
Le whisky le plus foncé que je n’aie jamais vu! La couleur est impressionnante, mais le goût l’est moins. A mettre dans la catégorie « too much of a good thing ». Je comprends pourquoi ce whisky a eu une telle réputation car c’est une expérience que je recommande à tous les fans de whiskys pour voir c’est quoi un whisky avec trop de colorant E-150. Même si ce n’est pas bon, j’en voudrais une bouteille! Et compte tenu du prix que celles-ci se revendent, je ne crois pas être le seul! Nez : De gros fruits mûrs intenses, du bois brûlé, du caramel brûlé. Intense. Bouche : Oh, intense. Du gros xérès intense pas sucré pantoute, voire même amère. Aussi du gros bois brûlé et du sucre brûlé. Trèèèès intense, on jurerait que le taux d’alcool est plus élevé. Finale : Assez longue, amère, pleine de fruits trop mûrs et de bois brûlé.

Glendronach 19 ans Hand-Filled Sherry Butt Single Cask

60.5% alc./vol.
Sherry Butt Single Cask #1610, Distilled 24/09/1993, Bottled 2/5/2012, Bottle #361. Rempli à la main par Frank Scott à la distillerie le 5 mai 2012 à partir d’un « sherry butt »

André 87%
À la fois noble et intense. Prunes et figues, cerises noires, confiture d’oranges, vieux cuir, chocolat noir amer. Bouche amère, le sherry est très musclé, chocolat noir amer, cannelle et réglisse noire, vieille pochette de cuir remplie de tabac, cerises noires et fruits murs. À l’aération, les cerises noires prédominent. J’adore habituellement les single cask de Glendronach mais là, y’a un p’tit quek chose qui m’agace un peu, l’amertume importante peut-être… L’alcool se dévoile un peu plus en finale de bouche, qui est aussi plus épicée et poivrée mais toujours monopolisée par les fruits rouges et le sherry crissement intense.

Patrick 93%
Wow, ça c’est un whisky spectaculaire… Si on aime le xérès. Gros, intense, « in your face », et s’il semble manquer de subtilité au premier abord, chaque gorgée apporte un petit quelque chose de nouveau. J’adore ! Nez : Un parfum débordant de gros xérès chaleureux et de gros fruits très mûrs. Et quand je dis débordant de xérès, ayant dégusté ce whisky à l’aveugle, je me suis demandé si ce n’était pas en fait un verre de xérès qu’on m’avait servi, au lieu d’un whisky ! Bref, xérès, fruits mûrs, cuir, caramel et un peu de chocolat noir. Bouche: Wow ! Du beau gros xérès, des fruits mûrs, du caramel écossais, du chocolat noir, du chêne et une goutte de vanille. Le tout porté par une belle texture suave, et on ne sent pas du tout la force de l’alcool. Finale : D’une belle longueur, pleine de xérès et… Une pointe de fumée de tourbe?

Springbank 12 ans Single Cask Port Pipe

58.3% alc./vol.
Distilled 04/2003, Bottled 04/2015, Limited Edition of 696 bottles. Acheté à Cadenhead sur la péninsule de Campbeltown en 2015.

André 87%
Nez plutôt neutre et qui demande du temps pour exprimer ses saveurs. Cosses d’oranges, fruits rouges divers, miel chaud frais, caramel, fond céréalé et de fumée de tourbe terreuse mais qui demeure très lointain. Plus le whisky s’aère, plus les notes de caramel chaud et d’oranges prennent en importance. L’alcool est complètement imperceptible en bouche. La texture est soyeuse et grasse. Grosses notes de cannelle et de raisins secs, oranges confites, poivre moulu, prunes, framboises, fruits secs. Finale de chocolat fourré au caramel, oranges sanguines et une touche de fumée de tourbe.

Patrick 49%
Le pire whisky que j’aie eu depuis longtemps. Ça devrait illégal de vendre une affaire de même. Ceci étant dit, plusieurs personnes qui participaient à la même dégustation virtuelle que moi ont adoré, alors soit qu’ils étaient polis, soit que mon échantillon avait un problème. Nez : Ouf, erk ! Pénible. Du vin pourri, du métal, et une pointe de fumée de tourbe, mais plutôt faite à base de pourriture. Bouche : Aaaaaark !! &%$#@%!!! C’est dont bien dégueulasse cette affaire-là ! Ok, du porto plein de champignons (pas ceux que tu veux manger), du bois carbonisé, du métal et une dump d’usine de produits chimique dans un pays en voie de développement. D-É-G-U-E-U-L-A-S-S-E. Finale : Pénible.

The Whisky Agency Heads and Tails Loch Lomond Croftengea 12 ans

51.3% alc./vol.
Malt tourbé de Loch Lomond. Distillé en 2007, embouteillé en 2019.

André 81%
Nez de tourbe terreuse et grasse bizarre mélangée de vanille et de fruits tropicaux (oranges, citron). Point fort pour la texture onctueuse et moelleuse. La bouche est relevée et marquée par le bois sec et des notes de tourbe intensément terreuses et grasses que même la vanille ne réussi pas à calmer. Cette couverture tourbée masque la douceur feutrée des fruits à chair qui disparaissent pratiquement aux papilles. Oranges, melon au miel, citron, crème glacée à la vanille nappée de miel, tourbe grasse. Finale sèche, fruitée et tourbée.

Patrick 89%
Un whisky qui ne fera pas l’unanimité, mais que j’aime bien ! Original, plein de saveurs, idéal pour l’amateur un peu blasé. Nez : Un superbe parfum plein de vanille, avec des fruits tropicaux, du sirop d’érable et du cheesecake. Bouche : Un riche éventail de saveurs, avec du gâteau à la vanille, de discrets petits fruits, du sirop d’érable, une pincée de gingembre et une surprenante pointe de fumée de tourbe. Finale : D’une belle longueur, avec les épices du bois et de la fumée évanescente.

Cava de Oro Añejo

38% alc./vol.
Téquila âgée dans des fûts de xérès

Patrick 91%
Wow, je ne pensais pas qu’une téquila pouvait ressembler à ça! Les amateurs de scotchs âgés dans des fûts de xérès devraient aussi y trouver leur compte! Nez : Un étonnant parfum de téquila fruitée : xérès, agave, caramel et chêne. Le parfum vineux du xérès domine l’ensemble, quoique l’agave ne soit pas loin. Bouche : Très vineuse, avec du caramel et un peu d’agave et de chêne brûlé. L’ensemble est extrêmement sucré, rappelant presque un vieux rhum. Finale : Longue, marquée par le caramel et très sucrée.

Ian Macilwain – Bottled History – Feints, fellows and photographs

Envisage Books 2009

Patrick 91%
Ça c’est un livre que je veux laisser traîner sur la table du salon (ou de ma Whisky Room)! Regorgeant de superbes photographies de distilleries écossaises qui m’ont émues, intriguées et qui m’ont surtout données le goût de retourner visiter ces distilleries où j’étais passé trop rapidement! De plus, j’ai adoré les témoignages accompagnant ces photographies, et je me suis amusé à essayer de deviner à quelles distilleries ils se référaient lorsqu’ils n’étaient pas trop flatteurs envers le management de celles-ci! Un livre que j’ai dévoré en une seule soirée, je me recommande chaleureusement (mais bonne chance pour en trouver une copie!)

Glen Moray 16 ans Highland Regiments The Queen’s Own Cameron Highlanders

40% alc./vol.
Maturation en ex-bourbon cask. Glen Moray 16 ans des années 2000.

André 85%
Gummy bears sucrés, sirop de poires, abricots, baies sauvages. Alléchant et sucré, du bonbon pour les grands! Des saveurs découlant de l’utilisation du bourbon cask à son meilleur. La bouche est onctueuse, presque grasse. Rappel du sucre des gommes pour enfant, fruits à chair, beaucoup de poires et d’abricots, oranges, citron, accompagné d’une touche épicée et sèche qui gagnera en force au fil des gorgées. Finale de clou de girofle, globalement sèche et hyper fruitée. Plaisant à déguster sans trop se casser la tête au niveau complexité.

Patrick 85%
Un très bon whisky, beaucoup plus savoureux que ce que j’attendais d’un tel Glen Moray. Une belle surprise que ce scotch qui, sans être impressionnant, est très agréable à boire. Nez : Un beau parfum plein de fruits sucrés et de vanille. Bouche : Du beau xérès, du chocolat au lait, de la vanille, un peu de bois sec. Simple et rudement efficace. Finale : Un peu courte, fruitée et sucrée.

Black Bull 40 ans Batch 3

41.6% alc./vol.
Tous les whiskies entrant dans sa composition sont âgés de 40 à 44 ans. Les fûts sélectionnés sont issus des distilleries Ben Nevis, Highland Park, Bunnahabhain, Glen Grant, Caperdonich donc 85.6% de Single Malt et de 14.4% de whisky de grain provenant de la distillerie Invergordon.

André 89%
Nez succulent et attirant. Miel, compote d’oranges, fruits tropiaux, cerises noires, raisins. La bouche est tout aussi superbe. Sirop de poires, vanille, céréales au miel, oranges, cerises et prunes, ananas et fruits tropicaux, touche de fumée de tourbe et de bois séché bien dosée. Belle texture avec beaucoup de corps et un léger côté huileux. Finale sucrée et fruitée assaisonnée d’une touche de fumée et de sel de mer.

Patrick 84%
Un bon whisky, mais pour ce qu’il contient, c’est plutôt décevant. Disons que pour un whisky de 10-12 ans, ça serait assez bien, mais 40 ? Ouf… Nez : Frais et léger, avec du miel blanc et des herbes. Bouche : Intéressante évolution des saveurs en bouche, avec une arrivée en bouche légère et florale, qui évolue rapidement vers le chêne sec, puis une touche de fumée de tourbe. Intéressant ! Finale : D’une longueur moyenne, avec du bois sec et une discrète note de fumée de tourbe.

Glenallachie 18 ans Virgin Oak Single Cask

51.7% alc./vol.
Distilled March 29th 2001, Bottled March 2020, Cask #4561, 254 bottles

André 87%
Superbe approche feutrée. Confiture d’oranges et de poires, grosse gousse de vanille, miel, cannelle et anis. En respirant, sirop de poires et abricots qui s’exprimeront aussi en bouche. La texture en bouche est licoreuse et pleine. Abricots, sirop de poires, miel, vanille, ananas flambés, cannelle et une pincée de gingembre. L’alcool est superbement bien intégré. La finale excessivement épicée et sèche, déplume la note finale de quelques points.

Patrick 90%
Exactement ce que j’attendais d’un tel whisky, alors oui, j’aime ! Le genre de whisky que j’aimerais voir en édition régulière pour en avoir toujours une bouteille à la maison. Nez : Un superbe parfum floral, avec un peu de bois, de belles céréales et de discrets fruits tropicaux frais. Bouche : Un étonnant mélange de bois, de cigarettes Popeyes (je trahis mon âge ici), de miel floral, d’abricots et de belles épices qui apparaissent après avoir laissé la scène aux autres saveurs. Finale : D’une belle longueur, boisée et épicée.