Bushmills 1608 400th Anniversary Edition

46% alc./vol.
Spécialement élaboré pour célébrer le 400e anniversaire de la licence de distillation accordée à la région de Bushmills en 1608, ce blend est distillé 3 fois conformément à la tradition irlandaise. Embouteillé à 46% pour garantir un épanouissement aromatique optimal, il a été conçu à partir d’une orge maltée très particulière, le malt cristal, obtenu grâce à un séchage à haute température des grains encore humides qui entraîne la caramélisation des sucres.

André 81%
Frais et aérien; sent les herbes, la lime. L’arrivée en bouche est très discrète et gênée, mais la vague qui suit est vraiment unique et inusuelle, à saveur principalement de mangue et d’agrumes est malheureusement trop courte laisse rapidement la place à une rétro plus qu’ordinaire. Globalement: nez décevant, bouche particulière mais éphémère et une finale sans personnalité.

RV 81.5%
Chlorophylle et café amer excessivement torréfié. Timide présentation mais vaut la peine d’attendre une certaine transformation quasi fleurie, avec wave sur la vanille tout juste extraite, or la finale se veut bien ordinaire, avec un petit retour sur le café. Une curiosité, une autre de ces bouteilles qu’on est content de goûter mais pas nécessairement de payer.

Patrick 89%
Nez riche, malté sucré et fruité. Frais. Agrumes? Au goût, agrumes, agrumes agrumes, pommes fleurs et un peu de malt. Enveloppant, exquis et délicat tout à la fois. En finale, les fruits rouges reprennent un peu de place, mais subtilement.

Windsor Canadian Blended Whisky

40% alc./vol.

André 76%
Seigle, canneberges et léger brûlé. En ventilant, ces mêmes arômes laissent rapidement la place à l’alcool qui domine un tapis d’épices. La bouche est nulle à chier, sauf le mélange de cerises et de compote d’orange jumelé au seigle très rêche. La finale, sèche, est aussi sans exubérance ni surprises.

RV 80%
Sait ce qu’il est et ne se prend pas pour un autre: Windsor est un canadien cheap au nez, avec plein de vanille et de caramel, rien de très fancy. Avec le temps, les agrumes émergent mais le rye demeure en puissance, or j’apprécie que son nez passe du ouash à bien correct. Si moelleux qu’on voudrait presque le croquer, avec un petit goût de noix de Grenoble. La finale est un tout en rye un peu aigre et l’aftertaste est très ordinaire. La bouteille en plastique et l’étiquette old style sont peut-être très ordinaires, mais au moins Windsor ne se vente pas d’être une grande marque ou d’être la plus reconnue contrairement au Schenley OFC à qui je le juge plus balancé, donc supérieur.

Patrick 60%
Au nez, vodka bon marché, vanille, caramel et agrumes. Au goût, eurk. Me fait penser à du new make de whisky de seigle et maïs qui aurait été vieilli quelques semaines… Finale de sucre de canne carbonisé. A éviter.

Wiser’s Red Letter 2012 Release

45% alc./vol.
Embouteillé à 6000 exemplaires, non filtrée à froid et à fin de vieillissement de 150 jours (pour célébrer les 150 de Wiser’s) en barils de chêne blanc vierge.

André 76.5%
Beau fruité accompagné d’un rye piquant la langue, légèrement épicé. Assez unidimensionnel en bouche. Je n’aimes personnellement pas la finale, on dirait un whisky brut, qui n’a pas terminé sa maturation. Gagne à respirer afin qu’il s’arrondisse en bouche mais globalement, une énorme déception personnelle surtout pour le prix déboursé.

Patrick 81%
Cassonade typique d’un canadien. Goût très sucré de cassonade épicée aussi très typique. Léger fruité (cerises?) qui lui permet d’aller se chercher quelques points de plus. Pas de surprises, pas de déception, une valeur sure. Manque toutefois un peu de finish, ce qui lui fait perdre 4 à 5 points.

RV 91.5%
Une fois de plus, la grande Classe Canadienne. Au nez, cuir, cuivre, vanille et traces de confiture à la citrouille, La citrouille ouvre en bouche mais ensuite le cuir monte avec des épices, pour mourir sur une finale très longue. En seconde gorgée, le piquant d’alcool sort davantage, et d’autres épices se présentent, un signe pour moi d’un excellent Whisky. La plus longue finale canadienne, de loin. Définitivement, très élaboré. Un prix élevé, peut-être, mais côté sophistication, au main d’une superbe représentante du peuple canadien, je mettrais au défi la plupart des Scotches et Scots d’en arriver a un aussi beau résultat.

Wiser’s Very Old 18 ans

40% alc./vol.
Bouteille #2871 de 3500.

André 87%
Le nez est très représentatif et est à l’image de Wiser’s. Un goût de réglisse rouge et de sherry, à l’odeur généreuse et épicée. L’arrivée en bouche est ronde et collante, sans réelle surprise par rapport à la présentation précédemment livrée par le nez. La wave est près de celle des bourbons, le sucré et l’extra-fruité en moins. La rétro est légèrement épicée, fruitée et moyenne en longueur. Celle-ci s’asséchant progressivement à mesure qu’on le savoure. Un bon achat !

Patrick 84%
Céréales omniprésentes enveloppant un fruité typiquement canadien. Au goût, une légère épice s’ajoute pour donner une dimension supplémentaire au whisky. La finale est relativement longue. Un très bon rapport qualité/prix qui démontre encore que les acheteurs de la SAQ préfèrent se faire offrir un voyage en France plutôt qu’un voyage de l’autre côté de la rivière des Outaouais…

Martin 87%
Encore une fois on enrichit l’orange par rapport aux autres Wiser’s. Nez: Caramel au beurre, genre Werther’s. Crème glacée à la vanille, noix, poivre et céréales. Plutôt complexe. Bouche: Miel et pâte d’amande, citron, épices et fruits confits. Toffee, vanille et chêne carbonisé. Assez surprenant et doux à la fois. Finale: Longue pour son taux d’alcool. Prend son temps pour s’assécher, sur des notes sucrées de xérès et de bois. Équilibre: Encore un bon coup de Wiser’s. Un bel exemple de whisky canadien vieilli, mais qui tombe encore un peu trop facilement dans le piège du faible taux d’alcool.

RV 81%
Appréciable, une bonne réserve spéciale dans le style canadien, mais décevant pour un vieux whisky. À l’ouverture, Crazy Glue appliquée sur du latex fraichement peint. À force de respirer, le grain et le rye vert frayent leurs chemins au travers des produits de quincaillerie. Présentation timide sur le même thème de peinture, mais le grain prend le dessus avec un rye orangé, très Canadian-like. On dirait un blend de Century Reserve et un Wiser’s toutefois inintéressant.

J.P. Wiser’s Deluxe

40% alc./vol.
Le slogan original était “Wiser and Older”. En effet, ce whisky contient en grande partie du whisky de 10 ans.

André 81%
Light. Rye et bonbons en forme de poissons rouges et blancs mais de façon très diffuse. L’épine dorsale de Wiser’s y est bien mais sans personnalité et raffinement. Sirupeux en bouche, viscosité intéressante. La finale de bonbons casse grippe aromatisés au miel. Correct, sans plus.

Patrick 86%
Au nez, rye, agrumes, fruits. Très bien. au goût, maïs, sucre, fruits. La finale est un peu amère, toffee, fruits! Commentaire final : Complexe. Très bien. Une valeur sure, un des meilleur rapport qualité/prix disponible au Québec. Idéal pour s’initier aux whiskies canadiens pour pas cher.

Martin 85%
Orange pâle et doré, tournesol avec jambes qui prennent leur temps. Nez: Vanille, banane et érable. Grains de céréales assez proéminents. Quelques herbes et épices, mais rien ne crée de grandes attentes. Bouche: Fruits des champs, vanille avec très peu de bois et d’épices. Bonnes doses de caramel et de pouding chômeur. Très léger et sucré. Finale: On continue sur une courte vague de chêne et d’épices. Une petite amertume vient nous agresser vers la fin. Équilibre: Pas mauvais du tout, le plus grand des canadian whiskys de semaine.

RV 84.5%
Probablement excellent en cocktail, avec une personnalité à bon quotient d’adaptabilité. Blé vert et carreau de moulée un peu malté. Chaud sur les papilles et un peu vanillé, rarement rencontré dans les whiskies canadiens. Finale trop calme mais juste assez sucré. Agréable et à bon prix.

Schenley Golden Wedding

40% alc./vol.

André 80%
Nez discret, plutôt sucré à la vanille et de meringue flambée. Trop passager en bouche sauf un p’tit kick d’alcool. La finale est uniforme et uniquement à saveur de toffee. Un divorce à l’amiable ?

Patrick 84%
Pas de surprises, nez de whisky canadien très jeune. Au goût, jus de fruits rouges chimiques sur l’acide! Finale plutôt courte et sèche, mais quand même agréable. Pas un whisky qui révolutionnera quoique ce soit, mais qui ne devrait pas vous décevoir.

Martin 74%
Teinte à la hauteur de son nom. Nez: Peu surprenant, touche bien la plupart des notes attendues d’un whisky canadien d’entrée de gamme. Vanille, bois, alcool, léger rye, à peine quelques fruits rouges. Bouche: Fruits et rye épicé qui veulent racheter le nez, suivis d’un duo vanille-caramel qui se noie malheureusement dans une mer de térébenthine. Finale: Courte et sèche, sans être trop désagréable, mais sans être trop mémorable non plus. Fortes notes de toffee et d’épices. Équilibre: Pas trop cher pour ce que c’est, malgré que 40oz c’est long à passer en maudit. Morale de l’histoire, si vous vous cherchez un whisky pour cuisiner, c’est un choix plus que judicieux.

RV 81.5%
À l’image de sa couleur, moins de vanille mais plus de caramel que le OFC. On sent encore le bonbon cheap, mais plus loin dans le plat de bonbon en bois. L’arrivée est très proche du OFC, mais il faut attendre la finale pour que le Golden Wedding se démarque et que le peppermint du de sa cousine soit remplacé par un caramel assez fortement boisé (bois de chauffage d’érable mouillé). Ce n’est pas un grand whisky, ,qui goûte un peu la production industrielle, mais qui au moins passe le seuil de n’être servi qu’en mix. Un digestif que l’on prend après un dessert et qui fitte bien, mais si le dessert est délicieux c’est peut-être plus de l’assiette qu’on se souviendra que du verre. Peut-être aussi un petit point en plus pour la bonne odeur de cassonade qui s’en dégage après avoir respiré longtemps.

Schenley OFC

40% alc./vol.
Un 8 ans qui serait le whisky canadien le plus décoré.

André 78%
Très visqueux, enrobant et collant. En bouche; pommes vertes et un petit goût de “rip pressée”. Finale absente ou disons plutôt bien ordinaire. Difficile d’effacer de sa mémoire la grande qualité des single malt à laquelle on ne peut manquer de comparer celui-ci. La subtilité et la générosité sont manquantes ici. Mais pour le prix, une valeur sûre où on a pas l’impression de s’être fait flouer.

RV 77%
J’aurais aimé mieux coter ce produit local, mais il faut toutefois rester objectif: je vais le garder pour faire des mix. Couleur paille. Alcool très présent au nez, avec bonbon cheap d’halloween, forte essence de chêne et menthe sucrée, qui vire au vanille une fois qu’il a un peu plus respiré. Odeur de fluor de salle d’attente de dentiste, mais il n’y a pas d’arrivée en bouche. Peu ou pas de développement en bouche, mais c’est au finish que les goûts finissent par sortir, principalement la vanille, suivie de chêne et de menthe, trop puissants en aftertaste. Pas très impressionnant, sans être mauvais.

Patrick 85%
Au nez, mélange de bonbons au “fruits” d’Halloween. Le goût rappelle la pâte servir à polir les dents avec un “fraise” chez le dentiste. N’ayant jamais eu de caries, cette saveur me rappelle de bon souvenirs, ce qui explique probablement la note que je décerne à ce whisky versus André et RV. Sucré et fruité, finale un peu courte qui nous donne hâte à la 2ème gorgée.

Seagram’s Five Star

40% alc./vol.

André 63%
Céréales sucrées, sucre (encore), un brin de seigle, pommes rouges, fruits séchés, bonbons en jujube rouges, fond épicé noyé dans le sucre. La bouche est plus poivrée est c’est inattendu, très fruitée avec des traces d’épices de seigle. Sensation terreuse en bouche, très bizarre, céréales séchées. Rétro-olfaction de gingembre et de poivre, les céréales de seigle ont encore la palme. Il existe tellement de bons rye Canadiens sur le marché, pourquoi ne pas ajouter quelques dollars de plus et vous payer un Lot 40 ou un Dark Horse. Faut être soit cassé ou masochiste pour se taper ce whisky neat. Dans les drinks, noyé dans le Coca Cola au chalet peut-être et encore…

Patrick 40%
(non ce n’est pas le taux d’alcool) Nez absent, si ce n’est qu’une odeur d’alcool fort… Goût: on voudrait s’en passer. Arrière goût: très court, mais pas assez. Commentaire global: pourquoi appeler ca “rye canadien”??? Devrait plutôt porter le nom de “base alcoolisé pour mix”. En plus, ça éviterait de scraper la réputation des “vrais” rye canadiens.

Martin 74%
Nez: Céréales et pomme cireuse. Fruits rouges secs, touche d’acétone et de cassonade. Un vent de seigle se lève au loin. Bouche: Cireux en bouche, acétone, poivre, bois, caramel et pommes rouges. Pas si désagréable que ça. Finale: Les épices boisées font perdurer les saveurs ici, qu’on le veuille ou non. Pommes, caramel, vernis à ongles. Équilibre: Si c’est vraiment tout ce que vous avez sous la main, je ne dis pas, mais sinon une poignée de dollars de plus vous rapportera probablement un whisky canadien de qualité immensément supérieure.

RV 57.5%
Un whisky à oublier, à laisser sur les tablettes, et à être insulté de se faire servir. Odeur très industrielle avec un nez beaucoup trop Rye sans rien d’autre. Le rye se poursuit en bouche, mais avec un développement en bouche qui fait qu’on l’avale avant la fin par désintéressement. Aftertaste assez éthéré toujours sur le seigle. J’aime les whiskies avec quelque de chose de particulier, or dans ce cas-ci, le fait qu’il est le seul qui conserve une moyenne vague de seigle égal d’un bout a l’autre ne lui vaut pas grands points.

Royal Reserve

40% alc./vol.

André 74%
Poivre blanc sur bois vanillé, très vif. Nez acéré et baveux. Bouche vide et sans structure menant sur une finale (souhaitée) de toffee et d’alcool. Ok, “Done on the check list”. Next !

Patrick 75%
Nez de whisky canadien bon marché. Bon marché dans le sens de cheap. Arrivée en bouche intense et épicée, avec poivre blanc, mais sans grand raffinement. Finale avec touche de caramel. Définitivement pas un grand whisky de dégustation. En fait, aucun plaisir à boire ca. Pourrait peut être bon dans un cocktail qui permettrait d’en cacher le goût.

Martin 74%
Nez: Touche dominante de rye, par-dessus caramel, vanille, bois de chêne et poivre noir. Acétone marqué du whisky canadien cheap. Bouche: Léger rye, accompagné de caramel, d’épices, de vanille et de bois, toujours en gardant l’impression de vernis sous-jacente. La texture est quasi-inexistante. Finale: Longue, mais pas pour notre plus grand plaisir. Les notes de vernis et de bois étouffent le peu de caramel et de vanille qu’on aurait pu apprécier. Équilibre: Vraiment un whisky de base, dans un cocktail peut-être? Par contre sa seule rédemption serait sa douceur qui plaira peut-être à bien des amateurs. Pour ma part je passe.

RV 77.5%
Et puis bof. Rye, sel et poivre et mélange de caramel. Arrivée épicée du rye, assez mollo avec une mince présence d’orange. Début de finale assez vineux, dans le même ton, mais pas vraiment d’aftertaste sauf un peu de bois mouillé.

Pike Creek 10 ans Port Barrel Finish

40% alc./vol.

André 81%
Nez anodin sur les fruits secs et le sucre brun éventé, relevé d’épices et de seigle. Parfum d’orange lointain. En bouche superbe texture, crémeuse à souhait, la balance aussi est sans accroc. J’aime particulièrement la finale où s’expriment les notes de réglisse noire jumelées aux épices et au bois sec. Un beau challenge de dégustateur !

Patrick 85%
Nez: Caramel et fruits très marqués. Appétissant. Bouche: Abricots, caramel et petite touche de porto. Très sucré. Vraiment très sucré. Finale: Caramel et sucre. Balance: Très doux, facile à boire mais un peu trop sucré. Un verre, pas plus.

Martin 83%
Très brun et roux comme robe, signe distinctif de son affinage particulier. Nez: Vanille, crème, rye, fruits et caramel. A tendance à me rappeler le Canadian Club Sherry Cask, mais avec un peu plus de finesse. Bouche: Abricot marqué. Vanille, petits fruits, dattes et pruneaux séchés. Le porto chapeaute le tout avec une présence tentaculaire. Finale: Les épices du rye nous gardent avec eux un bon petit bout. Équilibre: Expression plus que raisonnable pour le prix, avec en plus une finition en barils de porto qui apporte à mon avis un peu plus de plaisir à la fête.