Chatoe Rogue Dead Guy Whiskey

40% alc./vol.

André 79%
Sucré des whiskies Canadiens – new make spirit de Glenora – Agrumes, cœur de pommes rouges. Peu de structure en bouche mis à part la présence d’alcool. S’évapore très rapidement et les arômes sont très futiles. Un whisky carré et en évolution. Une belle maison en construction, où la charpente est montée mais aussi sur laquelle on ne peut profiter du produit terminé. Sera intéressant de voir son évolution si la compagnie décide de le faire vieillir plus longtemps afin de l’arrondir en bouche et de peaufiner un whisky qui pourrait devenir prometteur.

RV 87.25%
Un whiskey à déguster en deux gorgées. Première : côté subtilité de la provenance, on va repasser. La bière à base d’orge est assez évidente, avec un côté de liège bizarre, pour lequel on ne sait vraiment pas à quoi s’attendre pour la suite. Sur la langue il est davantage houblon, ne serait-ce qu’à peine fumée. On dirait que ses concepteurs ont tout gardé pour l’attaque en finale. L’aftertaste est dans la même veine, incroyablement long pour un whiskey âgé seulement d’un mois. Deuxième gorgée: après avoir respiré, du gruau à la cassonade s’en échappe. Au goût, on s’approche du Bernheim, avec la même petite fumée. Le début de la finale est intriguant, et toujours la même longueur. Impressionnant: un whiskey multi-facettes auquel je pensais décerner une note presque 10% de moins que ma cote finale. Et la troisième gorgée est encore mieux.

Chatoe Rogue Oregon Single Malt Whiskey

40% alc./vol.

André 81%
Bubble gum, cigarettes Popaye et fleur sucrée. Un nez de whisky pour enfant, rappelant les bonbons de notre enfance. Le nez est agréable et joyeux. La bouche s’effondre sur elle-même, la texture est molle et très sucrée, ça me fait penser aux bananes en bonbons qui se vendent encore dans les confiseries. Finale diluée et fluide, vraiment courte. Un whisky dessert facile d’approche et qui n’effrayera personne.

Patrick 80%
Nez: Céréales mouillées aromatisées à la cerise. D’accord avec André pour ce qui est des cigarette Popeye. Bouche : Cerises et céréales. La texture est un peu trop marquée par l’eau. Finale : Courte et sucrée. Balance : Bien, mais gagnerait à être embouteillée à au moins 46% (40%, %#@, c’est quoi l’idée???) et surtout vieillit plus que 3 mois.

Martin 79%
Coloris d’un beige ambré un peu fade, trempant presque dans le bas-collant taupe. Nez: Orge et gomme balloune, herbe et fleurs, vanille, miel et retour de la gomme balloune. Définitivement l’univers de la Bubble-Yum. Bouche: Légèrement plus agressif en bouche que le laisse présager son taux d’alcool. Ample et floral avec des notes prononcées de savon et de houblon. Finale: Courte et un peu amère avec une touche sucrée et métallique mêlée à un vent de pêche. Non Steve, le fruit, pas le sport. Équilibre: Pas si mauvais que ça, mais il tombe un peu à plat à mon goût. Ce n’est pas sans rappeler de drôles d’expériences telles le Nevada Whiskey.