Balvenie 15 ans Sherry Cask Single Barrel #6280

47.8% alc./vol.
Cask #6280, bouteille 185 de 350, distillé en 1996 et embouteillé en 2011.

André 86%
Voici Balvenie mise à nue dans sa plus simple expression. Des grains d’orge et un fût de chêne; des céréales et des notes de miel et de vanille, toffee, sans artifices. Mais même démaquillée, elle est simple mais belle, avec aussi passablement de caractère avec un bon taux d’alcool de surcroit. Bouche bidimensionnelle auquel s’ajoute des notes fraiches de citron et de bois sec. Finale aiguisée et pointue, très longue et soutenue. Un Balvenie qui nous ramène à la base, une sorte de genèse intra murale de la distillerie où il fait bon revenir afin d’aussi apprécier la sophistication des embouteillages plus raffinés. Trouve définitivement sa place au travers la gamme plus posée des autres Balvenie.

Patrick 90%
Arômes d’agrumes, de vanille et de sciure de bois. En bouche, agrumes en attaque puis un étonnant punch fumé. L’ensemble offre un mélange sucré-fumé étonnant. De plus, la deuxième gorgée semble marquée par le vin blanc! En finale, une touche d’épices compléter agréablement le tout. Une complexité étonnante… Qui n’en fera pas nécessairement un whisky intéressant pour un novice ou quelqu’un qui ne recherche pas la subtilité.

RV 82%
La bureaucratie dans les grandes compagnies: pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué? Tout d’abord, le nez est très chargé, de miel, de trèfle, puis d’une pointe de caramel verdoyant dure à analyser, qui me rappelle certains blends. En bouche, on migre sur l’orange mûre puis le caramel, puis on bifurque sur les herbes sucrés puis le lys, qui se mélange au miel et au sucre brûlé à tendances porto en finale. Certes, il n’est pas mauvais, seulement, il parle tellement qu’il est un peu lassant de l’entendre. À éviter les soirs à la recherche de tranquille whiskey.

Balvenie 15 ans Single Barrel (ancien embouteillage)

50.4% alc./vol.
Cette version de ce single malt réputé du Speyside provient d’un embouteillage fût par fût.

André 89.5%
Typiquement Balvenie, avec ses arômes de noisette et de grains secs mais le tout enrobé d’oranges, de pommes, de vanille et côté frais très séduisant. Les oranges gagnent en intensité en bouche jumelé au taux d’alcool plus prononcé de près de 48%, lui apportant une belle poussée soutenue jusqu’en finale. Un Balvenie finement balancé, des notes agréables, un taux d’alcool comme nous devrions en voir plus souvent sur le marché. Un coup de cœur inoubliable.

RV 88%
Une Balvenie qui a laissé tombé les tenues de soirée pour un jeans et un t-shirt simple mais sexy. Wow, dès les premières effluves, on se retrouve devant Balvenie qu’on reconnait par ses notes de grains, de noix et d’orange. En bouche et en finale, les mêmes points forts se poursuivent en se recoupant continuellement, et où viennent s’ajouter une petite cendre et de la cire d’abeille. Bien que la finale soit un peu courte, celle-ci est de très bon goût, comme le reste de ce scotch sympathique et à la bonne franquette.

Balvenie 14 ans Golden Cask

47.5% alc./vol.
Une autre création de David Stewrt, master blender de Balvenie. Le Balvenie 14 ans Golden cask est affiné en fûts de “golden caribbean rum”. Exclusivité du marché “Duty-Free”.

André 85%
Écorces de fruits, douce épices très paisibles, pelure de raisins verts. La bouche est claire, uniforme, mielleuse, calmant le taux d’alcool. Bananes dans le bourbon (?), bourbon que l’on retrouve en finale jumelé à l’effet du chêne du fût (à la Forty Creek). Sa principale faiblesse: La bouche maigre et pauvre. Agréable sans être marquant ou singulier.

RV 86%
Balvenie avec une pointe de caramel et de sève. Arrivée pimentée et caramélisée, mais le rhum sort agréablement bien, dans le style rhum d’Amérique du Sud. Belle finale chaude. Un bon whisky, bien balancé mais pas le meilleur Balvenie, un peu trop dénaturé à mon gout peut-être.

Patrick 90%
Au nez, miel, sucre, orge vanille et touche de chêne. Au goût, sucre et miel très intense. Touche d’épices de bourbon, enveloppées par la vanille. En finale, une saveur sucrée nous reste en bouche. Le taux d’alcool est complètement indiscernable… Ce qui peut être traître lorsqu’on se relève après en avoir un peu abusé (expérience vécue). Un whisky de dessert avec un bel équilibre. L’une de mes bouteilles qui s’est bue le plus rapidement en 2010! Son seul problème : la bouteille se vide trop vite.

Balvenie 14 ans Caribbean Cask

43% alc./vol.

André 85.5%
Beau nez vanillé et de sucre caramélisé, amandes, noix de coco. Bouche plus sèche; gomme au savon, toffee, raisins verts, sucre à glacer et feeling un peu poreux, du chêne sec peut-être. Finale sur la déclinaison de ces mêmes éléments. Le nez est superbe mais la bouche ne sait pas comment rendre justice de ce qui est présenté en olfactif. Dommage, le voyage s’était bien amorcé…

Patrick 77%
Nez marqué par l’alcool et une touche de fruits. En bouche, alcool et fruits. Et pas grand chose de plus. Ordinaire.

Martin 80.5%
Ambré, mais pas outrte mesure, comme si ce fût des Caraïbes n’apportait pas grand chose. Nez: Coconut-vanille. Légère mélasse, provenant probablement du fût de rhum? Un peu de céréales grillées. Pas époustouflant. Bouche: Plutôt mielleux sur des notes vanillées. Peu de poids en bouche. Le fût de rhum ne vole certainement pas la vedette. Finale: Pas vraiment sèche, faibles touches de raisin et d’épices. Ses meilleurs moments. Équilibre: Décevant, surtout pour un 14 ans.

RV 87.5%
Beau petit ventre plat et chaud, bien rempli. Terreux, herbeux, malté, sucré, avec la cerise à l’apparence d’ex-barils de bourbons encore pas mal mouillé. En bouche belle montée de la cerise, puis de l’alcool. Le debut de finale est autant gigueux que le nez mais la mélodie de la cerise surpasse tout de même le reste.

Balvenie 12 ans David Stewart Signature – Batch 005

40% alc./vol.

RV 88%
Scotch Détente. Le nez est d’abord très fin avant que le fruit (cerise pas mur) résonne au travers du sucre d’érable. Ca reste toutefois dans le balvenie standard. Arrivée encore une fois fine, très légère (sinon trop) mais l’arrivée de miel hyper fruite, avec le fruit qui prend une éternité a mourir, est très intéressantes. Malgré l’indéniable qualité, les autres éditions m’avait laisse un petit peu déçu. Cette fois-ci, je suis (bien agréablement) surpris et sans être une incontournable, le détour vaut la peine.

Balvenie 12 ans David Stewart Signature – Batch 004

40% alc./vol.
Cette nouvelle version de The Balvenie résulte de l’assemblage de trois types de fûts : des fûts de sherry de premier remplissage associés à des fûts de bourbon de premier et de second remplissage.

André 82.5%
Le nez un peu plat du départ se développe et s’ouvre rapidement avec beaucoup d’ampleur. C’est à la fois simple mais brillamment présenté; amandes grillées, miel et vanille, fruits secs, un peu poussiéreux, une touche d’orange et de sherry, de céréales sucrées. Un bel amalgame de fruits et de sucre. Ces mêmes arômes de sherry gagnent en importance à mesure que le verre respire, le nez s’arrondit de beaucoup si on lui laisse du temps. C’est doux et posé mais aussi affirmé. Bouche plus molle; grains de céréales enrobées de miel, style Sugar Crisp en plus mielleux avec une texture légèrement cireuse. Tout les éléments de la gamme sucrée sont encore au rendez-vous; sucre, vanille, miel. L’ensemble manque malheureusement de punch et ce même si les épices se pointeront le nez en finale qui est aussi plus acérée en bouche. Retour sur les céréales brutes astringentes en rétro-olfaction.

Patrick 87%
Odeurs de miel, agrumes, épices, vanille et chêne… En bouche, le miel est toujours présent, avec une touche de fruits provenant du xérès. Épices, cannelle, muscade et chêne se développent tranquillement vers la finale qui est épicée et chaleureuse. Intéressant pour les amateurs de la distillerie, mais selon moi, une vraie édition « signature » aurait mérité moins de dilution, bref, un taux d’alcool plus élevé.

Martin 86%
Tangerine légèrement trouble. Nez: Orge et miel, vanille et quelques fleurs. Une touche de chêne nous ajoute de l’eau à la bouche. Un peu de noix. Beau xérès juteux. Bouche: Belle texture de sherry. Céréales au miel et au raisin. Cire d’abeille. Belles épices, dattes et caramel. Finale: Planche de chêne poussiéreuse, sherry généreux, épices poignantes. Belle longueur chaleureuse. Équilibre: Si vous aimez le caractère de Balvenie, vous allez tripper sur cet embouteillage, mais come on, qui embouteille une édition spéciale juste à 40%?

RV 86%
Du pré champêtre et bucolique, passer au gazon de terre-plein en boulevard un peu trop urbain. Miel des champs et orge, le tout aussi marque par une pointe de cerise, un mélange assez attirant. En bouche, arrivée qui a du punch (aux fruits) et qui pique la langue. Toutefois, ca se gâte gravement dans finale d’herbe un peu trop bizarre. Dommage, ca avait tellement bien commence.

Balvenie 12 ans David Stewart Signature – Batch 001

40% alc./vol.
Cette version de The Balvenie résulte de l’assemblage de trois types de fûts : des fûts de sherry de premier remplissage associés à des fûts de bourbon de premier et de second remplissage. Ce nouveau The Balvenie est signé David Stewart, le Malt Master emblématique de cette distillerie du Speyside. Il marque également ses 45 ans au service de l’industrie du whisky.

André 95%
Très “bourbonné” et enveloppant; fruits de toute sorte; framboises, fraises, baies juteuses et fraiches, mélangées avec des épices qui apparaissent environ au 2/3 de l’expérience. Celles-ci sont temporairement mises entre parenthèses afin de laisser revenir les fruits en finale, en prenant de l’importance – mais sans s’imposer. Les fruits, une fois revenus en place tendent la main aux épices afin de compléter cette merveilleuse expérience fusionnelle qui nous est offerte. Sans contredit le meilleur Balvenie que j’ai eu le plaisir de déguster à ce jour.

RV 87%
Typique odeur et balance du Balvenie, agrémenté d’un pain sucré et de cassonade funky. L’arrivée quand à elle est mi-sucrée, mi-épicé. Tout en vagues, un citron flottant sur ce liquide fait le travail, mais on dirait qu’il ne sait où aller.

Patrick 82%
Sent le toffee chauffé. Au goût, la première chose qui nous frappe est la légèreté du whisky. Pourquoi 40%? Ensuite, d’agréables saveurs de caramel, de barbe-à-papa, d’épices de bourbon et de gâteau aux fruits. En finale, une touche poussiéreuse disparaît rapidement. Un bel ensemble de saveurs, mais définitivement trop léger. Dommage.

Balvenie 10 ans Founder’s Reserve

40% alc./vol.
William Grant, figure emblématique dans le monde du whisky, est né en 1839 à Dufftown. De la pose de la première pierre en 1892, jusqu’à sa mort en 1823, William Grant se consacra activement à la gestion de sa distillerie. Agrandie plusieurs fois, le nombre d’alambics passa à 4 en 1957, puis 6 en 1975 et enfin 7 en 1971. Toujours dans l’escarcelle de la même compagnie familiale « William Grant & sons Ltd. », la distillerie Balvenie possède encore ses propres aires de maltage et utilise de l’orge dont une partie est cultivée à la ferme familiale des Grants. Produit au départ pour répondre à la demande des assembleurs.

André 78%
Caramel brûlé, noisettes, une touche de fruits. Pas mauvais, pas bon non plus. Pour l’infime différence de prix entre cette version et le Double Wood, je préfère de loin le second qui est un meilleur placement pour à peu près le même montant.

RV 79%
Très noix, avec lointaine pointe sucrée/tréflée. Mousse sur pierre de ruisseau coulant dans une sucrerie. Bel ouverture en bouche mais trop noix en bouche. Peu cher et vaut son prix.

Patrick 80%
Malt, noix, léger fruits, orange, sherry. Léger sucre. Caramel brûlé en arrière goût. Pas désagréable. Bon comme premier scotch d’une soirée de dégustation, afin de s’échauffer les papilles gustatives.

Balblair 1997 • 10 ans

43% alc./vol.
Ce single malt distillé en 1997 et embouteillé en 2007 sans coloration provient de l’assemblage de fûts de bourbon et de quelques fûts de sherry de second remplissage.

André 83%
Arrivée très fruitée à l’odeur de raisins et de purée de bananes. Généreux et étoffé en bouche et ce même du haut de son jeune âge. L’étreinte amoureuse des fruits sur la langue est plus qu’intéressante mais le tout se gâche malheureusement à l’arrivée en finale, d’un léger acidulé à l’odeur d’urine de matou en chaleur et de pissenlits jaunes. Dommage de gâcher une finale qui aurait fait un bel épilogue sur un jeune mais prometteur single malt.

Patrick 85%
Le nez est frais et estival. Agrumes et orge. Le goût est idéal pour une chaude journée d’été en maillot sur le patio. Aux agrumes et à l’orge se mélange un sel qui rappelle le goût de la sueur au creux des reins de ma blonde , se faisant bronzer en monokini sur le patio susmentionné. La finale se prolonge tel un bain de soleil en charmante compagnie: a priori ennuyant, mais laisse de belles images en mémoire.

RV 85.5%
Trace de floral mais surtout de fruité dans le style mûres pas encore muries avec un soupçon de farine. En bouche c’est davantage les épices qui ressortent, à un niveau qu’on ne croirait pas possible en se fiant uniquement sur le nez. Finale avec retour graduel sur les fruits, agrémenté d’un léger cireux. A bien pris l’exemple sur la jeune tante de 30YO, plus combative que la très ordinaire 89.

Alberta Premium Dark Horse

45% alc./vol.

André 88.5%
C’est une bête qui sait très bien tirer parti du 5% d’alcool supplémentaire des autres embouteillages réguliers de la même distillerie et la couleur de sa robe n’est que le reflet de sa force en bouche, de son caractère racé. Un puissant whisky (au nez rappelant presque un whisky aromatisé) sertis d’épices poivrées et de fruits secs. Le nez, au départ parsemé d’acétone (caractéristique souvent retrouvée dans les rye whiskies) s’aplanit un peu avec l’apport des fruits et des notes de vanille (retrouvées habituellement dans les bourbons). Le brûlage intensif du fût est palpable par tout nos sens; la couleur livrée à l’œil, le nez puissant et fortement fruité et sucré, la bouche avec cet arrière-goût de brûlé et fruité, la vanille, toujours la vanille. En bouche il est plutôt robuste même si bien équilibré; réglisse noire, dates séchées, barres/collation aux fruits. Finale très soutenue, fortement épicée avec un retour sur le poivre. Un Canadian whisky non conventionnel, pas nécessairement représentatif du style mais définitivement avant-gardiste.

Patrick 88%
Nez: Végétaux sucrés er touche de cassonade.  Bouche:  Sève sucrée et cerise de terre.  Finale: Très sucrée, avec une pointe de nananne et banane verte.  Balance:  Belle complexité.  Non mais, vraiment belle.  Franchement.

Martin 88.5%
Nez: Vanille mielleuse, seigle torréfié, caramel, un peu de bois brûlé, fruits des champs. Une touche d’érable mais si subtile que j’en suis à me demander si ce n’est pas encore ma fibre fédéraliste qui me joue des tours. Je le laisse s’ouvrir pour découvirir de la barbe à papa à la deuxième visite. Riche, entier, je dirais même distingué. Bouche: Sucré, crémeux, vanillé, toffee, épices, seigle grillé, lavande, gingembre et dattes. D’une douceur et d’une complexité qui nous font aisément sourire. Finale: Inépuisable, le sucre reste en bouche, main dans la main avec les épices du seigle. Juste assez suave. Équilibre: J’en veux plus encore. D’une ahurissante complexité pour un rye. Je voudrais dire encore doux, mais c’est plus que ça, le seul mot qui me vient en tête vient de l’anglais smooth. Lisse, non. Doux, non. Fluide, non. Disons que c’est un whisky doté d’une grande finesse, mais je ne suis pas entièrement satisfait de ce descripteur non plus. Je vais en ce cas laisser en guise de clôture la parole à une légende de l’ouest canadien, Wayne Gretzky:
« On pogne pas les mouches avec du vinaigre… »

RV 87.5%
Cute Petit film amnésique où les sympathiques personnages dépassent le scénario. Avec des effluves de cerises, d’érable et de râche, le whisky aromatisé ne semble pas si loin que ça. Très pesant sur la langue, le rye canadien s’incruste et la chaleur du 45% est bénéfique à l’expérience. Finale plus conventionnelle où le bois et le maître d’œuvre, dans un dernier mouvement à la longueur digne de ses aînés. Oubliez la couleur, oubliez la distillerie, oubliez l’absence d’âge; vivez simplement l’expérience.