Glen Thunder Corn Whiskey

45% alc./vol.
Finger Lakes Distilling.

RV 85.5%
Pas vraiment de surprise au nez, si ce n’est qu’un mince film de poussière et de cerises sauvages qui s’ajoute au mais et au vinaigre. Les mêmes cerises se retrouvent en bouche avant que l’alcool ne s’en débarrasse pour hausser la musique du party gustatif qui prend une tournée heavy metal de cuivre qui triomphe en finale, quoique supporté par le maïs, presque qu’a l’allure de grains de popcorn non éclatés. Violent oui (malgré son faible 45%), gonflé a la testostérone, mais pour les amateurs de white dog, une valeur sûre. Et les matantes effrayées auront toujours le Macallan Fine Oak 10 et Rock des Tantes pour leurs partys de sacoches.

McKenzie Bourbon

45.5% alc./vol.

André 86%
Filet de pêche avec du poisson pourrissant séchant dans un port de pêche. Une fois ventilé, cerises de terre, canneberges, réglisses toujours avec un p’tit relent de mélange vomis-bile après avoir été malade. Pain de smoked meat, accompagné d’un léger vinaigre. S’améliore grandement et mérite vraiment de respirer. Ne sent pas comme un bourbon, ne ressemble vraiment pas à un bourbon mais un peu de diversité et de nouveauté est le bienvenue dans une industrie qui est parfois soumise à des lois fort (trop) contraignantes.

RV 91.5%
Pour un gars de la campagne, un trip sur le fanie en serrant du foin poussière, pas loin de la tôle brûlante du toit en haut du monte-balle. Bas oubliés dans le fond d’une case d’école avec trop de levure, mais dans le bon sens. Et malgré tout, l’odeur s’améliore pour devenir presque parfaite après quelques minutes, même si le 51% ou plus de maïs ne se sent pas. L’alcool est surprenant mais doux, et c’est du foin mielleux en bouche, qui devient très puissant avec un arrière-goût de corde de balle. Funky au max, vive le fucké! Mérite pas de s’appeler un bourbon, ouan, pis? Et vive le feeling de vieille étable propre (nenon mais ça parais-tu que je l’aime?)

Patrick 92%
Ca sent bon, enfin, je crois! Bizarre en tout cas. Nez rappelant une boite de carton contenant de la canneberge qui a été écrasée par un dix-roues qui freinait (canneberge, carton humide, caoutchouc brûlé). Goût de blé noir (sarrasin) me rappelant l’Eddu Silver, mais avec une touche brûlée très marquée. Finale très longue et agréable. Mais est-ce vraiment un bourbon compte tenu du vieillissement additionnel en fût de Chardonnay? Who cares ? Il est meilleur que tous les Bourbons que j’aie goûté à ce jour!

McKenzie Peated Cask Strength Experimental Whiskey

?% alc./vol.

RV 93.5%
Au-delà du triangle des bermudes, à mi-chemin entre l’Amérique et l’Écosse, une île si merveilleuse que même si j’ai atteint ses côtes j’en doute presque l’existence. À distance, c’est la végétation mieilleuse que l’on respire, mais touchant terre, en s’y enfonçant c’est la violente tourbe et le bois du baril qui frappe de manière sensuellement violente. La finale est très longue, et le chêne surpuissant laisse jouer la tourbe en aftertaste. N’étant pour l’instant qu’une expérience, nul doute, nul doute qu’il faut que les McKenzie s’y établisse et colonise leur tourbe.

McKenzie Pure Pot Still Whiskey

40% alc./vol.

RV 84.5%
Quand l’hommage est mieux ficellé que l’honoré. Le nez est certes léger; d’inspiration irlandaise c’est très gêné mais un bel hommage, légèrement poussiéreux. En bouche j’y trouve la même douceur, avec un développement des saveurs un peu court. Toutefois la longue finale expansive est à ne pas manquer avec un retour de grain (du gruau) en aftertaste. Loin d’être le plus époustouflant, il en demeure pas moins qu’il est plus à mon goût que 80% des whiskeys irlandais.

McKenzie Rye Whiskey

45.5% alc./vol.
Batch 09-01.

André 87%
Vieux vidéo player qui a surchauffé, Quench au raisins. La bouche est par contre très différente présentant un goût de cuve de métal et de piquant des radis accompagné d’épices (indéterminées). La finale adoucit le tout par la suite car les sucres font leur apparition. Difficile à coter et à décortiquer ce whisky, mais singulier et très inattendu comme surprise. Vaut la peine de s’y arrêter et d’en apprécier le variantes et facettes. 2e évaluation: André 86% Nez parfumé de rye au raisin un peu savonneux, affublé d’un beau sucré bien rond. Céréales chauffées, un peu épicées bizarre, style bonbons en forme de poisson, je m’avancerais sur du gingembre. Les oranges apparaitront plus tard, après les premières gorgées. En avalant chacune des gorgées, le côté radis-gingembre-épice gagne en force et fera la transition avec la finale, dans un mélange d’alcool et d’épices rouges.

RV 83%
Petite et jeune la fleur, son petit bourgeon est joli mais pas assez épanouï. Le rye est bien présent au nez mais accompagné du carton de certaines microdistilleries (comme les premiers Tuthilltown par exemple). Puissant en bouche, le rye pique et repique, mais la texture un peu visuquese adoucit le tout. La finale est beaucoup plus proche de la céréale d’origine pour calmer le whiskey, le transformant en un bon petit dram pour madame. Quelques nuits de plus pourrait être profitable pour que les couleurs ressortent un peu plus.

Patrick 70%
Subtil arôme de cheval en décomposition qu’on transfère dans un bain d’acide, le tout à proximité d’un kiosque de vente de fruits des champs. Saveur fruitée, métallique et acide. Manque définitivement de vieillissement. Touche de fumée. Finale métallique. En bref, métal, acide, plastique chauffé, le tout avec une touche fruitée pour donner l’impression qu’il est comestible. Heureusement que cette distillerie offre d’autres produits. Une expérience à oublier, si ce n’est pour ne pas la reproduire.

McKenzie Rye Whiskey

45.5% alc./vol.
Batch 2013-13.

André 87.5%
Nez orangé volatile, avec un feeling de gomme à savon. Le rye est domestiqué et est moins fougueux, même si il s’allonge dans la trainée laissée par les épices (cannelle & gingembre) avec un fruité-poivré intéressant. Le nez se développera sur des notes de raisins secs laissé par l’évaporation d’alcool. La bouche quand à elle sera dominée par les épices, ponctuée par de bonnes vagues poivrée, dans l’ensemble un peu sec. Finale relativement longue, où le rye sec, les épices et le poivre assècheront la bouche. J’aime la montée en intensité des étapes de la dégustation et la vivacité du whisky en finale.

RV 88.5%
Un porte-étendard, de la distillerie est du genre. Nez longuement céréalier, l’aspect microdistillerie est disparu en on se retrouve avec un produit qui semble avoir beaucoup évolué. Beaucoup plus contrôlé en bouche, c’est autant l’orge qui gigote, quoique dépassé en finale par le seigle. Très sucré, l’aftertaste brille de tous les feux du rye, pendant un moment un peu démesuré pour le vieillissement si rapide. Un produit très achevé, et à mon avis un excellent test pour savoir si les rye sont faits pour nous.

Patrick 84%
Nez: Seigle et métal…  Avec un peu de fruits.  Bouche: Métal, épices faisant penser au gin…  Seigle sucré.  Finale: Assez longue…  Balance: J’ai hâte de le revoir avec quelques années de plus.  Le prix demeure raisonnable toutefois.  A suivre.

McKenzie Wheat Whiskey

45.5% alc./vol.

RV 88.5%
Multiculturaliste whiskey. Plus sucré que le sucre, le nez est assez uniforme mais en bouche, le grain pousse une note piquante (pour un whiskey de blé) de cannelle non brûlante. La finale, un peu courte, est surprenante avec un sucre multiethnique où le seigle et l’orge apportent une bonne originalité au blé qui réussit tout de même à se démarquer. Une belle nouveauté, dommage que ses frères bourbon et rye soient encore meilleurs.