Arran Pomerol Bordeaux Cask Finish

50% alc./vol.

André 88%
Cask finish très affirmé, grains de céréales et oranges. Les pêches, les noix et le nougat prennent la relève en bouche pour nous guider dans une finale mielleuse accompagnées de notes d’amandes grillées et de caramel. Les fruits ont déserté avant la finale. Belle transition entre les diverses étapes. Encore un Arran qui saura nous surprendre.

Patrick 89%
Nez de raisin, et légère touche maritime. En bouche, une agréable chaleur accompagne le sucre du raisin et de l’orge. Soupçon de poudre de « Quick » pour lait au chocolat. Tant qu’à être dans la poudre, un soupçon de poudre au sucre à saveurs de fruits… Mais il y a une épice qui fait qu’on ne peut globalement assimiler la saveur a du bonbon. La finale s’étire tranquillement et prolonge notre plaisir. Une bouteille qui ne m’a pas renversé lors de la première dégustation, mais dont j’ai but plus de la moitié du contenu en une semaine… La note « intellectuelle » serait donc plus basse, mais une bouteille qui se vide si vite mérite des points bonus.

Martin 89%
Nez: Raisin, caramel et vanille. Noix, orange et bois. Céréales grillées et fond de cacao. Bouche: Les raisins perdurent, avec des pointes de petits fruits, d’eau d’érable, de vanille, d’orange et d’épices. Le taux d’alcool est plutôt fort, mais cela ne fait pas exception pour un cask finish de cette distillerie. Finale: Une fois le bois et les épices passés, on se repose sur un lit de cuir, de fumée et de caoutchouc chauffé. Petit feu de mauvaises herbes. Très apaisant. Équilibre: Une belle surprise dans les Arran Cask Finishes. Il faut saluer les efforts quand on sort de la zone de confort xérès-porto-sauternes.

RV 85%
Sournois par son nez, devrait afficher un avertissement pour diabétiques. Débute très mal avec du grain pourri heureusement compensé par une influence indéniable de la finition avec de la cerise de terre et de l’extrait de vanille avec une évolution naturelle de l’orange. En bouche orange devient jus de pêche en poudre et gomme balloune. La finale demeure très sucré en suite logique de la bouche.

Arran Creamy Sherry Gonzalez Byass Cask

57.2% alc./vol.
Bouteille #678 de 820, embouteillé en 2006.

André 89.5%
Purée de bananes, beurre, boisson gazeuse à saveur de crème soda. La bouche est inusuelle et à saveur de floater au crème soda accompagné d’une grosse poussée d’alcool nappant une salade de fruit. Le fruite gagne encore en intensité en finale et accompagne une touche d’herbe brûlée et d’un soupçon de Cognac. Celle-ci est d’ailleurs fort longue et s’adoucit à mesure qu’il respire.

Patrick 91%
Corn Flakes qui trempent dans le Five Alive. Goût surprenant, fumé, vineux (chardonnay?) avec le cocktail d’agrumes qui demeure très présent. Finale agréable, d’une longueur fort acceptable mais que j’aurais aimé plus intense tant il est agréable! Très bien équilibré, une autre preuve de l’excellence des premiers embouteillage de cette distillerie.

RV 89.9%
Popsicle au cream soda, très sucré. Même chose sur les papilles avec le soda suivi d’un mélange nectarine-pêche surprenant. Super sucré, ne se dévoile pas autant que ses sœurs de distillerie. Très fruitée, la finale descend amoureusement et avec appétit, même si j’aurai aimé que les fruits finissent encore plus vocalement au travers du cuivre typique d’Arran qui finit par trahir ses origines. Une belle surprise et un sherry cask beaucoup plus intéressant que le Lasanta ou d’autres du même type où j’ai davantage l’impression que les barils n’étaient pas trop chers pour permettre de marquer Sherry aged sur la bouteille.

Arran Bourbon 1999 KWM Exclusive

57.4% alc./vol.
Depuis son ouverture en 1995, la distillerie Arran s’est spécialisée dans les mises en bouteilles fût par fût. Arran offre désormais une gamme permanente baptisée, « Single Casks » composée de deux expressions : Single Cask Sherry et Single Cask Bourbon. Édition limitée à 199 bouteilles.

André 86%
Fruité de cerises et de fruits rouges, anis et réglisse. Bouche à saveur de cannelle, de fruits confits où le sherry fait bien sentir son influence. Pétillant de liqueur aux fraises. Le rôle de la cannelle est vraiment surprenant. Finale livrant un beau mélange de fruits, d’alcool et de chocolat noir. Astringeant en finale mais bien rebalancé par le fruité.

RV 82.5%
Inconfortable trop près du feu de camps, on finit par s’y faire. Orge vanillée assez tranquille grain de vodka. Pointe de tourbe mais l’alcool arrive trop fortement en bouche avec un petit goût de fusain désagréable, ce qui mine la finale. Néanmoins, la deuxième gorgée est un peu meilleure et je semble m’adapter à cette belle chaleur qui manque de finition.

Patrick 84%
Soupçon de tourbe, céréales légères, petits fruits rouges. Nez très léger et un peu bizarre. Vraiment une belle surprise en bouche par rapport au nez! Une belle chaleur, un peu d’épices, très fruité, très onctueux bref, très agréable. La finale s’étire longuement sur les fruits. Très intéressant, perd plusieurs points par son nez, mais dont une bouteille laissée en ma garde pourrait mystérieusement disparaître…

Arran Bourbon Single Cask

46% alc./vol.
Single cask #648, bouteille #69 de 261, distillé en 1998, embouteillé en 2009.

André 88.5%
Très boisé du chêne des barriques de bourbons à l’arrivée, vanillé et relents de bananes. Sec en bouche au départ mais le tout se calme rapidement. En milieu de bouche, il devient plus difficile à sizer mais la touche métallique – que l’on retrouvait dans les anciennes versions de Arran – est de retour, mais de façon plus contrôlée. Celle-ci trouve vraiment sa place dans l’évolution en bouche, ce qui n’était pas toujours le cas dans les anciens embouteillages. La meilleure partie est en finale et en rétro-olfaction; Agrumes, oranges, une touche de sherry peut-être et de chocolat noir jumelé à un kick vraiment inattendu en rétro-olfaction. Pour un novice, ce Arran sera une belle introduction aux fûts de bourbon mais ce sont les connaisseurs qui eux, en apprécieront réellement les subtilités et les nuances. Le bourbon finish rehausse l’ensemble d’une présentation qui aurait pu être au départ ordinaire, en quelque chose de vraiment bien, surtout pour le prix demandé.

Patrick 90%
Superbe whisky, il faut que je m’en achète une!

Martin 88%
Jaune franc et saturé. Nez: Vanille, meringue et herbe. On joue ici efficacement dans les notes propres à la distillerie. Réconfortant et frais à la fois. Fruits tropicaux, cantaloup et sucre d’orge. Bouche: Sucre d’orge toujours et miel épais. Chêne discret trempé dans les fruits et le chocolat blanc. Raisin vert, poivre et cannelle. Finale: Belles vagues d’épices et de miel. La planche de chêne et la vanille dominent agréablement. Équilibre: Un bon exemple de ce qu’arranger peut accomplir avec un fût qui donne parfois des résultats disons inégaux.

RV 89%
Le Arran sans le cuivre, ou du moins très bien apprivoisé. Quelques respirations plus tard, le miel frais liquide se lève. Les épices se présentent comme si elles étaient retenues tels les bretons derrière Obélix à la porte du village devant les romaines légions. Le miel vient ensuite serrer la main des épices avant d’être balayées par des tannins de chêne mincement brulés mais non caramélisés avant de s’éteindre sur un bruyère à la Glen Garioch. La finale est un peu courte mais se conclut sur un dernier sursaut d’oranges pas mûres. L’aftertaste a une belle harmonie. Un beau cask finish, qui sait apporter une nouvelle valeur sans tout obscurcir du goût habituel de la distillerie; un malt qui s’accessoirise de son finish au lieu de s’en camoufler comme trop de Port Wood. Et pour les amateurs de Glen Garioch 15YO, impossible de ne pas apprécier.

Arran Amarone Finish – 55%

55% alc./vol.
Limité à 3220 bouteilles, ce Arran a passé 8 ans en ancien fût de bourbon avant d’être transvidés pour une période de 9 mois supplémentaires dans d’anciennes barriques ayant contenu du vin Amarone. Ce type de vin, produit près de Vérone, est hautement prisé et considéré. Cette expression est présentée non filtrée à froid en plus d’être embouteillée à la force du fût.

André 87%
Beaucoup de corps en bouche, mais l’alcool vous accueille dès l’arrivée. Une ceinture de clous vous assaille la bouche et la langue. Dégusté en même temps que le Arran Tokaji, on dirait que celui-ci est à 10% d’alcool de plus ce qui n’est pas le cas. Caramel et marshmallow, sirupeux et collant. Surprenant et très agréable.

Patrick 94%
Superbe nez révélant un mélange d’arôme de l’un des meilleur whisky au monde combiné à l’un des meilleurs vins! Riche, fruité, orge, envoutant, épicé, vineux, exquis! Le goût ne déçoit pas, bien au contraire!! Raisins, noix, orge, vin, le tout se combinant en mélange relevé mais délicat! La finale s’éternise à notre grand bonheur en nous laissant sur la langue ce que l’Italie a de meilleur: une miss monde qui a un Ph.D. en astrophysique et en philosophie!!

RV 91.5%
Cerises et raisins au nez, avec un léger aigre de vinaigre de malt, piquant mais non menaçant. Arrivée des fruits et des cerises de terre très tôt en bouche et une finale qui commence très doucement en sucre, mais qui monte très bien, avec une intéressant pointe de feuilles de citrouille brûlée, avant de redescendre très tranquillement, laissant un après-goût lustré, berçant très bien le taux d’alcool plus élevé. A l’instar du Abunad’h, le genre de whisky qu’on peut servir a quelqu’un pour savoir s’il est digne de connaître et s’il est apte a apprécier les cask strength. Quand à peine visible dans un éclat du coin du regard, la fougue est camouflée par une sagesse de comportement, la surprise d’un déchainement prolongé ne peut être que davantage apprécié.

Arran Amarone Finish – 50%

50% alc./vol.
Arran s’est très tôt lancée dans les affinages (cask finishes). Souvenons nous des Bourgogne, Cognac, Calvados, Sauternes woods finishes du début des années 2000. Cette année, Euan Mitchell, son jeune manager, nous en propose trois nouveaux. L’un affiné en fût de Porto, un autre en fût de Sauternes et cet affinage dans des fûts ayant contenu de l’Amarone, rare vin rouge sec issu de raisins passerillés de l’appellation Valpolicella. Que ce soit la palette chromatique, aromatique ou gustative, chacune d’entre elles est d’une rare élégance.

André 90%
Avec une couleur rose saumon cuivrée, pas de doutes sur les influences d’affinage en fût particulier. Nez fruité d’orange et de poires. Beurre. Superbe en bouche, les fruits sont toujours aussi présents, accentués par des notes de chocolat au noix. Finale soutenue et toujours fruitée, raisins secs, poires et eau de rose accompagné des inséparables oranges. Un single malt bien constitué, à la balance exceptionnelle. Une belle réussite d’affinage qui saura plaire à plusieurs amateurs.

Patrick 90%
Arôme vineux, avec une touche de chocolat noir. Une fois en bouche, le whisky prend toutefois toute sa dimension : Profond, suave, riche…. Cerises mures, chocolat, caramel, orge, vanille. Tellement sucré, on dirait un vrai dessert! Le tout est superbement équilibré parles notes de chêne brûlé. La finale est longue, intense et surtout très chaleureuse. L’équilibre est parfait, les sensations aussi, et une belle profondeur des saveurs lui assure cette note de 90%! Exactement ce qu’un « cask finish » doit être.

Martin 90%
Joli ambré bruni et riche de ses 50% d’alcool, bonifié d’un rosé octroyé par sa finition spéciale. Nez : scotch racé typique, orge, miel, légère fumée, poire et orange. Un sherry cask en moins poussiéreux et en moins raisin-tabac. Subtil et sublime. Bouche : sucré et fruité, le taux d’alcool transporte bien les notes de chocolat noir, de raisins secs, d’épices, de noix, de cerise et de vanille. Wow. Finale : d’une belle longueur, on continue à se laisser aller avec poire, chêne, raisins et cacao. Équilibre : un pari qui a été payant pour Arran. Un cask finish avec un solide taux d’alcool et avec des saveurs qui collent longtemps avec nous pour notre plus grand plaisir!

RV 91%
Bien dosée, élégante, une superbe bouteille racée. Quand on parle d’un whisky dénaturé, juste à en voir la couleur on s’attend à ce que ce soit beaucoup plus en vin italien qu’en résultat d’orge maltée. Le nez, assez délicat, ne décourage pas de cette même pensée. En bouche, un excellent whisky à tendance Speyside boisée, qui joue sur des notes de vanilles et assurément d’Amarone, sans tomber dans le raisin mais dans le sucre de celui-ci. La finale est peut-être un peu courte alors que j’aurais aimé profiter encore plus longtemps de ce whisky à la finale punchée et étonnante.

Arran Machrie Moor Peated 1st Edition 2010

46% alc./vol.
Distillée chaque année depuis 2004, cette version tourbée du single malt Isle of Arran est conçue avec de l’orge tourbée à un niveau phénolique de 14PPM. Une série limitée de seulement 9000 bouteilles à l’effigie de Bran, fidèle compagnon de Fingal, guerrier légendaire de l’ile d’Arran, qui selon la légende, avait l’habitude d’attacher son chien aux pierres du Machrie Moor (cercle de pierre datant de l’âge de bronze se situant près de la distillerie). Version non-filtrée et non-colorée embouteillée à 46% d’alcool.

André 74%
Un Arran qui se cherche et que l’on cherche aussi. Nez principalement fruité, pêches et melon au miel… où est la tourbe? Ensemble bizarre qui a comme support les bonbons croquants, une dentelle de peppermint. Un peu tourbé en bouche (mais faut être très attentif pour trouver) et sans réel développement, pauvre en évolution. Finale herbeuse, terre grasse, rappels maritimes. Un whisky désordonné et sans réelle ligne directrice. The Arran « faux-pas » of the year.

Patrick 81%
Nez très doux, avec touche florale et fond de céréales. En bouche, fruits un peu plus marqués… Agrumes et céréales. Finale un peu épicée. Rien pour défoncer les murs, mais quand même bien équilibré. Si vous cherchez la tourbe, vous avez besoin d’être attentifs et, à la limite, imaginatif.

RV 68%
Je pensais qu’il n’y avait que les rhums qui avaient un catégorie “Industriel”. Solvant, poli à ongles, la bouche est loin de se calmer avec du papinat et un kick de crayon feutre avec une finale de crayon plomb rongé. Et de ballon météorologique dessouflé. En cours, pas très buvable, encore moins recommandable.

Arran 15th anniversary

54.6% alc./vol.
Découvrez le nouvel Arran célébrant le 15ème anniversaire de l’ouverture de la distillerie avec cette magnifique version non filtrée à froid, soigneusement élaborée en “Small batch” et bénéficiant d’une double maturation en fûts de Sherry Amontillado, après un vieillissement traditionnel en ex fûts de Bourbon… Une édition limitée de 5640 bouteilles.

André 89%
Nez franc et puissant aux arômes d’affinage très affirmées. En y ajoutant une goutte d’eau, il s’assagit de beaucoup, le nez gagne en générosité et surtout en onctuosité; bois sec, vif, qui ressemble au Bruichladdich Sauternes ou au Glenmorangie Nectar d’Or. Dualité intéressante des vagues sucrées ponctuées de coup de semonce boisées. Ça sent le bois neuf séché au soleil. Les épices apparaissent plus clairement en bouche, avec un côté vanillé provenant du fût comme toile de fond, mais il ne se départit pas de son côté « bois franc sec ». La bouche se termine par des accents de raisins (en toute fin de bouche). La finale est soutenue, autant par les épices que par le taux d’alcool notoire, lui procurant une bonne présence en bouche et ce bel effet « coating » agréable et surtout une longue et persistante présence en bouche. J’adore son côté peaufiné mais ne suis pas fanatique de ce petit côté edgy et sec de certains cask finishes qui procurent cet effet asséchant en bouche. Ceci dit, cet embouteillage demeure un très bon exemple afin de représenter la contribution importante des Arran dans le monde (parfois décevant) des affinages en fût plus exotiques.

RV 88%
On parle ici d’un whisky à la fois atypique et à l’image de la distillerie. Cuivré et amèrement fumé, tel un feu de cèdre qui roule dans une cheminée de vieille tôle. En bouche, on oublie la fumée pour goûter la groseille, qui devient gelée du même fruit en finale. Celle-ci est particulièrement longue, plus qu’à la hauteur habituelle pour ses 15 ans.

Patrick 91%
Définitivement Arran : Parfum délicat d’agrumes avec quelque chose de marin, le tout trempé dans un bain d’orge. Au goût, le sel, l’orge, vanille, le tout avec une merveilleuse texture huileuse. Le fruit du xérès semble se confondre avec les épices boisés du fût. Une belle complexité, un bel équilibre. Avec le superbe emballage, il va sans dire que je suis très heureux de m’en être acheté une bouteille. Sera définitivement mon dram de choix cet automne. Wow!

Arran 14 ans

46% alc./vol.
Issu de l’assemblage de fûts de bourbon et de sherry de premier et deuxième remplissage.

André 88%
Simple mais tellement bien équilibré. Nez fruité (pêches, pommes poêlées dans du beurre. Plus rond que le 10 ans, hyper léger, une touche de brûlé et des notes typiques de la distillerie Arran, calmées par le sucre des fruits et du baril de bourbon. Finale étrange aux arômes d’épices et de bananes sucrées. Une étonnante surprise.

Patrick 87%
Céréales chauffées baignant dans un bain de xérès. Au goût, la saveur de chêne brûlé est proéminente, avec un soupçon de vanille, de sel et d’épices. Le tout est enrobé par un xérès assez agréable. Bien équilibré, plaisant en bouche, rien de révolutionnaire mais parfait pour les froides soirées d’automne où l’un veut simplement un dram pour se réchauffer.

Martin 85.5%
Jaune pâle au point d’y voir de la tourbe ou un fût de bourbon, avec de douces jambes pas trop pressées. Nez: Orge et herbe classiques de la distillerie. Sucre doré avec un peu de citron. Crème et vanille. Bouche: Jolis fruits, épices et réglisse rouge. Une touche de caramel et de chocolat blanc accompagne un drôle de sel marin. Finale: Sucrée et épicée, sur un lit d’agrumes, voire même d’ananas tranché. Belle longueur. Équilibre: À la hauteur d’Arran, malgré qu’il aurait été bien d’y retrouver un peu plus de complexité.

RV 88.5%
Revenir à la source peut se révéler un très beau voyage. Au nez, le grain à peine acide marque le début d’un scotch peut-être un peu trop apprivoisé. Par contre, en bouche le grain se retrouve brûlé mais avec parcimonie. En finale, le grain se raffine et se termine sur de la farine brune toujours un peu brûlé. Silencieusement, c’est un whisky d’équilibre qui s’installe de manière confortable là où les finitions tentent parfois trop de se faire remarquer. Arran comme il devrait s’en faire davantage.

Arran 10 ans

46% alc./vol.
Un single malt qui fera date dans l’histoire de cette jeune distillerie. Non filtré à froid, il résulte de l’assemblage de 60% de fûts de bourbon et 40% de fûts de sherry.

André 89%
Rafraichissant à souhait, clean, marin. Une pointe citronné en milieu de bouche et une finale plus longue que ce qu’on aurait pensé au départ. Après avoir acheté une des premières bouteilles de cette distillerie mise sur le marché voilà ± 5 ans, j’attendais avec impatience le premier embouteillage officiel d’un 10 ou 12 ans de cette distillerie. L’attente a été récompensée. Bravo, merveilleux & simplement renversant. Une de mes découvertes 2007 également.

Patrick 90%
Wow! Une fois de plus Arran se surpasse. Depuis leur toute première bouteille, ils ont toujours été l’une de mes 3 distilleries préférée! Au nez, parfum délicat d’agrumes avec quelque chose de marin… Au goût, le sel, l’orge, l’huile! Wow! Un peu de vanille pour assurer un mariage parfait entre les saveurs. Un peu d’épices (très léger). À chaque gorgée, je le trouve meilleur.

Martin 82%
D’un teint ambré très pâle, ce scotch ne demande qu’à être goûté. Nez: Fruits salés, pomme salée voire même pomme-cheddar. Jujubes frais. Bouche: Sel marin, noix salées. Le malt est plus faible que je ne l’aurais souhaité. Retour des fruits salés. Finale: Des vapeurs de vanille remontent. Canneberges roulées dans le beurre. Pas très long comme finale. Équilibre: Un whisky qui gagnerait à se calmer le ponpon sur les fruits pour laisser place aux céréales.

RV 87%
Il y a un terreux dedans… Feuilles mortes aussi. Pommes au goût. Très bon.