BenRiach 21 ans Authenticus Peated

46% alc./vol.
Non filtré à froid provenant de l’assemblage de quelques fûts de chêne ayant contenu du bourbon. En dégustant ce Benriach, on se sent beaucoup plus proche des rivages de l’île d’Islay que de la tranquillité verdoyante du Speyside. Une version officielle limitée à 4 800 bouteilles.

André 92%
Il faut un bon 20 minutes au malt pour atteindre son apogée. Une attente liturgique hautement récompensée. Au nez, la tourbe se révèle rapidement, le malt lui est très croustillant et frais. On se croirait sur l’Ile d’Islay. La tourbe est si proche de ce que je connais de Laphroaig que j’ai même dû aller chercher ma bouteille de 10 ans d’âge afin de les sentir en même temps. Médicinal, éther, antiseptique et fumée. Au goût, une fine pointe de sel appuyée par la tourbe très douce (au souvenir, près du Ardbeg 17 ans). La finale est liquide mais très persistante.

RV 93%
Chips poivre et sel Lays™. Algue plus humide au goût. Peat et algues séchées. Peat animal de Lagavulin.

Patrick 90%
Tourbe humide. Fumée. Plus léger au goût que l’odeur laisse présager. Clou de girofle un peu désagréable au palais… Et devrait être plus alcoolisé. Mais quand même très raffiné. J’aime.

BenRiach 20 ans

43% alc./vol.

André 81%
Nez très frais et fumé, herbe fraichement coupée, pomme grenade. Un nez généreux et attirant tout en étant finement sucré. L’arrivée est claire et sans consistance et laisse un vide à peine comblé par une touche herbeuse. La finale est aérée livrant à la fois menthe poivrée, eucalyptus et citron confit. La rétro-olfaction est âcre, à saveur de bouillie de céréales.

RV 69%
Faites un copier-coller du 16 YO, la sœur en gros pyjamas de 20 ans d’âge enrhumé, avec 14 chats et qui passe son vendredi soir avec de la crème glacée vanille à lire des Arlequins. Beaucoup trop passe-partout, et pas assez distinctif. À ce prix là, de loin je préfère 2 bouteilles de Curiositas. Simplement dit, inutile; à prix égal avec le 16 ans, j’aurai donné la même cote piteuse, malheureusement, rapport qualité/prix déficient.

Patrick 75%
Surprenant nez fumé et tourné. Léger et agréable. Au goût, une saveur d’huileuse grasse brûlée qui n’est pas, elle, agréable. La finale s’étire sur la sensation de gras, ce qui est assez unique, et ce probablement pour une bonne raison. On se demande vraiment pourquoi une distillerie, qui produit autrement des scotchs de grande qualité, n’a pas préférée vendre ces futs douteux pour en faire un blend… Ouch.

BenRiach 16 ans Sauternes Finish

46% alc./vol.
Finition en fûts de Château d’Yquem.

André 87.5%
Amandes sucrée et miel, beaucoup de sucre au nez, presqu’un nez de vin de dessert. Céréales et un peu pointu quand même au nez, même si aussi adouci par les notes de toffee. En bouche, il est plus costaud, ce qui est paradoxal car il est aussi très mielleux avec un penchant sur le toffee un peu brûlé. Finale en mélange d’épices (absentes depuis le début) et de légère menthe greffée sur une palette de céréales au sucre et au miel.

RV 88%
Bien souvent e contraire de ce que je pense, l’artifice pour cette fois-ci est réellement un plus à un malt qui dans son édition de 16 ans régulières est tellement ordinaire qu’on en finit pas son verre par manque d’intérêt. Intriguant ce single malt à plusieurs facette débute avec une avalanche de fruits, en cachant sa finition. L’arrivée est toute en beurre, avant que ne s’étendent des bleuets tel de la confiture, et l’alcool qui se goûte. Une super belle surprise pour une finition que rarement j’apprécie.

Patrick 90%
Un whisky de dessert comme on les aime!!  Idéal pour terminer un souper ou mieux, pour bien commencer une soirée en agréable compagnie. Nez: Parfum de sucre réchauffé et de bois brûlé. Le tout est très suave et mets l’eau à la bouche.  Bouche : Sucre intense et orge légèrement épicé.  Doux et intense à la fois, tout comme on espère finir la soirée. Finale : Intense, douce et savoureuse, comme une fin de soirée parfaite.

BenRiach 16 ans

43% alc./vol.

André 85%
Nez: Céréales, arômes de Rice Crispies (?), frais, cristallin et croustillant. Après avoir respiré, céréales humides, fraichement recueillies, pas encore séchées – ça sent “vert”, je ne sais pas comment l’expliquer autrement… Pomme verte avec cire dessus. Léger citron. En bouche, poires et fruits sauvages, finale vanillée et sucrée, moyen en longueur. Un bon achat pour le prix.

RV 73%
Comme le Curiositas, sans le punch du poivre/fraise. “Tab%?&??$, ca sent dont ben les fruits”. Grappes de cerises. Cireux. Mouthfeel plus intéressant que le goût lui-même… Céréales, pas assez de goût. Aussi très loin du Benriach 10 ans qu’on retrouvait jadis à 54$, qui lui était de combien supérieur. Une dépense tout à fait inutile, à l’image d’un livre qui moisi dans le fond d’une bibliothèque rempli de toile d’araignées.

Patrick 84%
Pommes vertes tombées au sol à l’automne… Avec une odeur de cire. Pommes. “Mouthfeel” qui remplit la bouche de façon superbe. Malt, menthe. Léger indice de fruits. Légère fumée, épices, citron.

BenRiach 15 ans Madeira Finish

46% alc./vol.
Cette version a été affiné dans des fûts ayant contenu du Madère Henriques & Henriques, un vin des îles portugaises. Une édition limitée à 2400 bouteilles.

André 88%
Nez gourmand; bananes, poires au miel, belle vanille ronde, raisins verts, caramel. La bouche est plus ferme et épicée, chêne sec bien ressenti, saveurs de bananes, poires, agrumes, citron et raisins. Sensation rafraichissante d’eucalyptus et de bonbons casse-grippe et de cendre de feu de foyer éteint, herbe verte et de céréales séchées. La bouche est plus sèche et franche dans l’ensemble. Finale sur le sirop de fruits et le gingembre, le poivre aussi qui apparait en crescendo sans se départir de son bon taux de sucre apporté par les notes de fruits.

Patrick 90%
Poussières, cendres. Au goût, la tourbe et la fumée sont omniprésents, mais quand même pas trop fort. Légers fruits. Très doux, tout se marie très bien. Le Madeira fait bien sa job. A chaque gorgée, il est de pus en plus meilleur!

Martin 88%
Nez: Assez timide au départ, comme si les arômes se cherchaient eux-mêmes. Chêne cendreux, poires, vanille, raisins blancs et crème anglaise. Bouche: Fruits tropicaux et fruits des champs, miel et sucre doré, touche de poivre rose et de bois carbonisé. Vin fortifié bien dosé. Finale: Longue, douce et chaude. Elle nous livre de jolies notes de raisin vert, de bois, de cuir, de caramel et de poire mielleuse. Équilibre: Fort. Il s’améliore au fur et à mesure qu’on le déguste. BenRiach est de nature sur la coche avec ses malts réguliers, mais ajoutez une finition en fûts de madère et voilà, on vient de se payer un p’tit bijou.

RV 81%
Au nez frais et fleuri. Légère pointe d’herbe jaune. Arrivée en bouche tout en douceur. Développe une pointe de fumée par un push d’alcool. Finale avec le retour de l’herbe, très bien équilibré mais pas assez distinctif.

BenRiach 15 ans Dark Rum Finish

46% alc./vol.
Édition limitée à 2100 bouteilles. Cette version a été affiné dans des fûts ayant contenu du rhum ambré de Jamaïque. Plus récemment Benriach a développé avec succès plusieurs séries limitées, affinées dans des fûts spécifiques de porto, de pedro ximenez, de rhum, de madère… Chaque expression fait l’objet d’un vieillissement supplémentaire pouvant varier de 12 à 24 mois, accentuant le caractère complexe et riche de ce single malt du Speyside.

André 84%
Nez très rond et rhum sans trop de sucre, caramel et épices relevées. Fruits secs dominés par les raisins à saveur de Glosettes. La finale est toute de chocolat noir se tarissant dans des nuages de fumée en toute fin.

Patrick 83%
Manque de finesse et n’est définitivement pas « sweet » comme on pourrait s’y attendre d’un whisky ayant subi une finition en fûts de rhum.  Beaucoup plus épicé que sucré.  Nez : Chêne, épices, raisins secs ou plutôt Glosettes au raisins.   Bouche : Chocolat épicé, piments et raisins secs.  Rhum?  Pas vraiment.  Petite touche de pommes pour compléter le tout.  Finale : Chêne épicé.

RV 87.5%
Un peu trop de l’influence du rhum… mais quand on aime, on aime (et je m’assume). Caramel abondant mais davantage celui sur de la crême glacée que celui que Murray haït autant. En bouche, l’orange, les pommes sucrées sont un peu plus dans la norme, mais la finale est toute de canne à sucre, pour terminer de manière un peu aigre (plus naturelle) en aftertaste.

BenRiach 12 ans Arumaticus Fumosus Dark Rum Wood Finish

46% alc./vol.
Lancé en mai 2007, cet embouteillage fait partie de la trilogie des 12 ans d’âge avec affûtage particulier. Cet édition a été vieillie en fût de rhum foncé Jamaïcain, embouteillée à 46%, non filtré à froid et en édition très limitée de 1740 bouteilles.

André 86.5%
Douce fumée sucrée, léger caramélisé. Côtes levées un peu brûlées sur le BBQ ? Le tourbé est frais et croquant en bouche, manque un peu d’ampleur texturale mais en contrepartie, il livre des saveurs à la fois puissantes de tourbe et des arômes de café noir fort, de sucre brun caramélisé et de rhum fortement sucré, appuyé par une brise de nectarines en finale. Les vagues successives de tourbe et de sucré, amoureusement enlacées, sont magistralement bonnes. Le 46% d’alcool est tout à fait approprié dans ce cas, la douceur de l’introduction est relevée par une finale au léger piquant alcoolisé. Une superbe bombe, à un prix plus que raisonnable.

RV 85.5%
Lait fraîchement trait mais encore chaud, moins de cendre mais plus de peat que le Tawny, avec un arrière-nez d’ardoise. La tourbe est plus sauvage au goût qu’à l’odorat, mais de très haut tombe pour finir avec un arrière gout de raisin. Un peu mieux que le Curiositas, plus franc.

Patrick 90%
Au nez, un brouillard de fumée tente de masquer une profondeur que l’on découvre heureusement au goût. La fumée est intense et tel un brouillard, tente de masquer les fruits. En finale, tel des rayons de soleil au travers du brouillard, les épices viennent donner une coloration inédite à ce scotch. Un whisky multidimensionnel qui se découvre un peu plus à chaque gorgée, ce qui est ma définition d’un whisky de 1ère classe.

BenRiach 12 ans Importanticus Fumosus

46% alc./vol.
Cette version particulièrement tourbée du single malt du Speyside Benriach a été affiné dans des fûts ayant contenu du Porto Tawny. Une édition limitée à 2520 bouteilles. Plus récemment Benriach a développé plusieurs séries limitées, affinées dans des fûts spécifiques de porto, de pedro ximenez, de rhum, de madère… Chaque expression fait l’objet d’un vieillissement supplémentaire pouvant varier de 12 à 24 mois, accentuant le caractère complexe et riche de ce single malt du Speyside.

André 87.5%
Vin rosé fruité et sucré, tourbe très dense. Odeur distinctive de chair à saumon, le léger frais et pâteux et surtout le côté maritime de celui-ci. Poussière de terre séchée qui entre dans la bouche et qui se dépose sur les dents par temps de grands vents. En bouche, l’ensemble est très tourbé mais demeure clair et très liquide. Finale un peu prompte pour l’attente avancée mais un single malt délectable et fort agréable.

RV 87%
Orange et pneu brûlé du Ardbeg. Peat (est-ce utile de le mentionner). Belle attaque qui ouvre sur le sel puis les épices boisés et de bourbons. Et un peu de la poussière des entrepôts d’Heaven Hills. La finale est un peu courte, comme si elle était mise en sourdine et un peu trop contrôlé. L’aftertaste n’est pas des plus distinct mais est surement agréable car les épices sont bien variées, mais sans savoir quoi exactement il lui manque quelque chose pour être vraiment excellent.

Patrick 85%
Fumé, tourbé, un peu marin et un légèrement fruité. Au goût, fumé, tourbé mais semble manquer un peu de profondeur. Finale assez longue. Un très bon whisky, mais me fait penser à un party quand j’étais à l’école secondaire : de la bonne musique, des belles filles, mais quand les slows commençaient, les surveillants ne nous laissaient pas danser trop collé. Coït interrompu.

BenRiach Birnie Moss Intensely Peated (46%)

46% alc./vol.
Les nouvelles versions tourbées de Benriach porteront désormais le nom de Birnie Moss. Ce premier embouteillage est encore sous influence du New-Make Spirit.

André 87%
Oh boy! On ne fait pas dans la subtilité ici… Feu de pneus, pétrole, goudron à asphalte. Bouche brute, agaves, feeling de new make spirit, d’alcool jeune. La finale est toute de tourbe et de gazoline sale. Un exercice sur la tourbe et sur la non subtilité. Idéal pour démontrer qu’est-ce qu’est la tourbe.

Patrick 82%
Tourbe et fumée au nez avec fruits mûrs… Ou carrément pourris. Au goût, la tourbe intense se mélange aux fruits en décomposition, le tout marié par le sel. La finale est relativement courte. Manque un peu de balance et surtout de vieillissement.

RV 84.5%
Subtiles effluves de tourbe comme les sourires niais de certains visiteurs de salon de whiskies devant les jolies représentantes, plus verte au nez que le PC6, personnellement plus dans mes goûts. Plus tard, le nez Ardbeg est remplacé par le sel de Bowmore et des nectarines à la Oban. L’arrivée (vraiment pas sa force) est mollo et cireuse et attaque de béton cendré avec retour sur la tourbe verte. Il manque un peu de longueur en finale. Aurait pu être beaucoup mieux.

BenRiach Heart of Speyside

40% alc./vol.
Non tourbée, exprime toute la finesse et le fruité des whiskies du Speyside. Plus récemment Benriach a développé avec succès plusieurs séries limitées, affinées dans des fûts spécifiques de porto, de pedro ximenez, de rhum, de madère… Chaque expression fait l’objet d’un vieillissement supplémentaire pouvant varier de 12 à 24 mois, accentuant le caractère complexe et riche de ce single malt du Speyside.

André 67%
Au nez; un alcool très épuré, comme si il avait été filtré plus que normalement. En bouche ça goûtes…e..e…e…e. Est-ce qu’on a skippé l’arrivée en bouche ou quoi ? Une 2eme gorgée de peine et de force. Quelques soubresauts du chêne, de l’alcool à l’arôme de vodka (?), aucune texture en bouche, égoïste et égocentrique. Nullement généreux. Si le site peut avoir une utilité, c’est de peut-être éviter de dépenser inutilement de l’argent. Cette critique aura contribué à aider à l’atteinte de cet objectif. Run, baby run away.

RV 77.5%
Très mélangé au nez mais pas très bien défini, avec un orge sucré qui dépasse à peine les autres odeurs. La texture est intéressante en bouche, mais prend beaucoup beaucoup de temps à ouvrir pour a peine être goûté. Se termine sur une finale de balles de foin tout juste sortie de la presse, avec un fade out presque prévisible. Pas un grand challenge, ne saurait rebuter personne, mais quand la seule qualité appréciable est un prix pas très élevé, on espère presque que la distillerie arrête la production de cette bouteille pour que sa valeur monte. Un peu a l’image du Cardhu.

Patrick 87%
Nez tourbé et légèrement fumé, avec une touche saline. Au goût, nous découvrons un whisky clairement marin via le sel, les algues et la tourbe mariant tout. Nous aussi croyons déceler un sherry très éphémère. On se croirait à proximité d’un petit port de pêche au mois de novembre alors que les pêcheurs , comme des itinérants, tentent de se réchauffer tant bien que mal en se tenant à proximité de barils où il ya des feux de tourbe fait d’algues. Manque un peu de raffinement et la finale est un peu courte, mais quand même délicieux!