Kavalan Solist Sherry Cask Strength

57.1% alc./vol.
Cask #S070402004, bouteille #319 de 528.

André 95%
Nez d’une richesse extrême, un sherry beast, une souplesse et une douceur rarement rencontrée. Tout en nuance et en complexité. Raisins secs pressés, pruneaux secs, essences de fruits et sucres, chocolats noirs. En bouche, puissance feutrée de l’alcool, pâte de fruits, toffee, chocolat noir et grains de café moulus au percolateur. Le sherry est hallucinant, envoûtant et huileux. L’équilibre et la balance sont sans fautes. La finale est bien longue mais axée sur la persistance et non la force de l’alcool. Le sherry se veut cajoleur et amadoue l’alcool avec brio. Léger feeling astringent en fond de langue. Une vieille âme de whisky… un jeune whisky avec une maturité incroyable. Comme les anglais disent « a real little gem ».

Patrick 95%
Couleur : Je ne parle pas habituellement de la couleur de mes drams car il est si facile de tricher à sujet. Mais je me dois de souligner ici la couleur exceptionnelle de ce dram, d’un brun-rouge profond rappelant un vieux porto. Nez : Me fait penser à un vieux rhum, avec des notes de raisin mûr, de cassonade et chêne brûlé, de noix et d’épices, sans oublier un beau chocolat noir à au moins 80% de cacao. Bouche : La texture est incroyablement riche et huileuse comme j’en ai que trop rarement vu. Au niveau des saveurs, nous y retrouvons des épices, du raisin mûr (de belles notes de xérès en fait), un soupçon de café espresso et de chocolat noir. Finale : Longue, savoureuse et tellement chaleureuse. Balance : Mes seuls commentaires négatifs vont au fait qu’elle est difficile à trouver! Note à ceux qui m’aiment : Je peux vous indiquer où la trouver si c’est pour me faire un cadeau 🙂

Martin 95%
Brun et roux profond d’un authentique sherry cask, ou même presque d’un rhum. Nez: Nez classique du fût de xérès, mais avec l’accent sur les fruits. On reconnait la distillerie à travers le tout grâce à ces mêmes fruits et aux céréales qui évoquent le Concertmaster. Bouche: Bouche fruitée et magique. Sucré-sale, orange, raisins, dattes, toffee et épices. L’ensemble garde tout de même encore le profil de la distillerie. Finale: Superbe finale sur le chêne, le chocolat noir et les grains d’espresso du Caffe Macs. Équilibre: Un chef d’oeuvre de complexité. De partout dans le monde, bien des distilleries devraient être jalouses.

Battlehill Bowmore 28 ans

43% alc./vol.

André 88%
Wow… Intensément fruité, l’indéniable influence du sherry cask… Intense comme nez, petits fruits rouges sauvages, filin de sel et d’orange, miel. Bouche avec une texture un peu molle, mais de belles saveurs; confiture de fruits, fruits sauvages, feeling poreux style pierre de savon qui me rappelle les vieilles éditions de Bowmore, cerises et fraises, le nez me rappelle le Bowmore 1985 à 650$ la bouteille, mais celui-ci se vend 130$… Il y a un quelque chose qui m’accroche un peu en bouche, le côté savonneux peut-être, un peu trop intense, mais les saveurs sont quand même loin des Bowmore traditionnels et beaucoup d’adeptes n’y verraient que du feu. Finale fruitée de pierre à savon, finement salée.

Patrick 89%
Nez : OMG!  Un vieux Bowmore: La mer, le xérès, la puissance du chêne, la pierre de savon et le chocolat noir… Exquis!  Bouche : Le xérès, la mer, la pierre de savon.  Ensuite, la fumée, le chocolat noir et le chêne.  J’ai l’impression de retrouver le bon vieux Mariner 15 ans du début des années 2000.  Finale : Salée et épicée, d’une longueur moyenne.  Balance : Whisky extraordinaire mais…  Mais il y un « mais » important : La texture en bouche est ruiné par un taux d’alcool trop bas qui nous donne un feeling plutôt…  Aqueux.  Enfin, à défaut d’être le chef d’œuvre que j’espérais, il demeure tout de même très bon.  Un Bowmore si vieux, les attentes étaient plutôt élevées!

Martin 82%
Clémentine dorée et or moyen. Nez: Menthe poussiéreuse. Bonbon pour la toux chauffé et vieux, comme s’il était resté longtemps derrière un calorifère. Pastille Halls sans aucune trace de tourbe. Le côté marin du Bowmore, mais sans sa précieuse fumée. Bouche: Compote de fruits avec quelques épices. Faible poids en bouche. Menthe et fraises. Une image qui frappe décisivement, une Slush Puppie à la framboise bleue. Ce qui déçoit c’est la quasi-absence du caractère classique de la distillerie. Finale: Longue et plate sur les notes de barbotine énoncées précédemment. Équilibre: Manque flagrant de punch. On pointe du doigt son taux d’alcool dilué et insuffisant pour faire briller cet embouteillage. Rares sont les bons malts vendus à des tiers, même à 28 ans!

Lost Distillery Serie No3 – Gerston

46% alc./vol.
Batch #1.1X, bouteille 0408.

André 90%
Avalanche de fruits de toute sorte, compote de fruits puis fruits tropicaux … et fumée tourbée. Appétissant et simple, invitant. Superbe texture en bouche, douce et soyeuse, un peu poreuse, à la limite, pierreuse… Les fruits – écorce de raisins, dattes – se mélangent superbement avec la fumée tourbée et salée qui a poursuivi son chemin depuis le nez et les épices donneront le coup d’envoi à la finale soutenue mais généreusement fruitée et fumée. En revenant au nez, on est à même de constater comment le toffee s’est développé et encadre bien le tout, à la limite c’est presque devenu du chocolat au lait chaud… Barre de chocolat Cadbury Raisins et noix ? Finale de bonne longueur, légèrement astringente, épicée et chocolat au lait.

Patrick 93%
Nez : Vous venez de commander une délicieuse assiette de fruits tropicaux et un abruti s’allume une cigarette à la table d’à côté. Quelques secondes après, le sundae extra-caramel de votre conjointe arrive et vous fait rapidement oublier ce désagrément. Bouche : une envie folle vous prends de licher une pierre de savons, puis de vous enfiler derrière la cravate quelques fruits mûrs (dattes, raisins, prunes, etc) et une poignée d’épices à steak, le tout assis sur le bord de la mer avec un petit feu de camp à proximité. Finale : Pierre et fumée. Assez longue. Balance : Exceptionnelle. On démontre ici très bien comment un blend bien balancé peut être supérieur à la plupart des single malts.

Martin 89%
Beau doré dénaturé, presque rosé. Nez: Relativement complexe dès le début. Orge, chêne, vanille et la plus gênée des volutes de tourbe. Belle salade de fruits sur un lit de brins d’herbe verte. Bouche: Sublime texture en bouche. Fumée, raisins, un bon paquet de notes classiques de sherry y sont, mais sans être tout-à-fait assumées. Vanille, caramel et une touche de vin rouge, j’oserais même jusqu’à dire cabernet. Finale: Quand même chaude et longue, sur des accents de xérès et d’épices. L’intensité des fruits n’est pas sans rappeler monsieur Kool-Aid qui défonce un mur de briques. Équilibre: Une avalanche saisissante de fruits allée à un taux d’alcool encore parfait de 46%. De quoi regretter la fermeture de la distillerie.

Auchentoshan Valinch 2012

57.2% alc./vol.

André 77%
Encore la tarte meringue citron, encore les céréales organiques et le bois neuf, les amandes et les morceaux d’oranges. Bouche acérée même si les saveurs sont relativement douces; orange-tangerine, vanille, crème brûlée, amandes avec sensation de bois sec et d’éclisses de bois en fond de bouche. Même une fois le verre presque vide et après avoir longuement respiré, le nez ne me plait pas plus qu’au début. Finale puissante, crémeuse mais sèche à la fois, les oranges et le bois au citron. Pas dans ma palette de goût, le taux d’alcool est trop élevé selon moi ce qui l’assèche beaucoup trop. Après ma troisième évaluation de Valinch, force est de constater que ces éditions ne sont pas dans mes préférées. J’apprécie beaucoup plus l’édition phare de 12 ans ainsi que le Three Woods…

Patrick 70%
Nez : Odeur nauséabonde et de « renfermé ».  Le tout avec une touche de pêche.  Bouche : Alcool très fort au goût, qui masques les quelques notes de pêche et d’orange.  Le goût évolue toutefois rapidement vers les mêmes notes détectées au nez, soit le « renfermé » et le moisi.  Finale : Malheureusement assez longue et marquée par les notes de moisi.  Balance : C’est le second de la série « Valinch » que j’essaie et mon opinion demeure la même.  Compte tenu de l’affection que je porte à cette distillerie, j’en suis très déçu.

Martin 84.5%
Or ultra léger. Nez: Céréales humides et pseudo-poche typique de la distillerie. Citron et plein d’autres agrumes sous une couche de meringue, de vernis et de noix. Un exemple de nez amour-haïne. Bouche: Miel épicé et caramel salé. Petits fruits baignant dans des chocolats fourrés à la liqueur. Finale: Finale courte sur des notes de vanille, de cherry blossom et de sucre à glacer resté quelques jours sur le comptoir. Équilibre: La plupart de mes collègues vous diront que c’est de la merde, mais je persiste à saluer Auchentoshan pour l’audace de leur cask strength, même si le 2011 est meilleur.

Glen Breton 14 ans

43% alc./vol.

André 78%
Plongeon dans le fût de bourbon, l’étoffe de vanille, de miel et de sucre à glacer relevé d’une portion d’épices non négligeable. L’arrivée de bouche est forte, épicée et sèche, le bois de chêne sec à pleine dents, on jurerait que le taux d’alcool est de 48% ou 50%. Personnellement, je le trouve déséquilibré et mal agencé en bouche. Les épices sont omniprésentes et masquent la plupart des autres saveurs. La texture est quand même intéressante et on sent bien l’intention de livrer quelque chose de bien. La finale est puissante et longue, fortement épicée et sèche, mais en général trop linéaire et déséquilibrée. Rien de très impressionnant de la part de cette distillerie qui semble faire du « sur place » depuis quelques années…

Patrick 84%
Nez : Léger et sucré, avec des notes de vanille, d’orge et une pointe de chêne. Bouche : Toujours léger et sucré. Vanille, chêne, quelques épices enrichissant le chêne. Finale : D’une belle longueur et épicée. Balance : Pas un mauvais dram, mais rien pour faire bouger les montagnes. Idéal l’été et/ou en apéro. Bon, maintenant que vous avez démontré que vous maîtrisiez la base, à quand un nouveau produit excitant?

Martin 81.5%
Légèrement doré, jaune soleil même, maïs… Nez: Miel sucré et brûlé derrière un rideau de brin de scie et de carton humide de boîte de pizza. Notes de vanille et de chêne. Céréales et colle à bois. Bouche: Bouche huileuse et mielleuse sur une fondation de bois et de vanille. Léger fond de malt grillé, malheureusement trop effacé. Finale: Bon début de finale marqué par l’orge, mais qui se transforme rapidement en antiseptique en passant par la familière colle à bois. Dieu merci qu’elle est courte. Équilibre: Un peu plus de complexité que le 10 ans, mais sans décrocher de prix. Il est grand temps pour Glenora de se botter le derrière car maintenant Glen Breton n’est plus le seul single malt canadien.

Lost Distillery Serie No1 – Auchnagie

46% alc./vol.
Batch #1, bouteille 504.

André 83.5%
Nez herbeux et de chlorophylles, drapées de fine fumée salée. Sensation poreuse en bouche, poussière de gypse et saveurs inusuelles de miel poivré. Avec le temps, le nez devient plus sucré et balancé et je dois avouer que je l’aime beaucoup plus que les premières impressions qu’il m’a procurées. La bouche livre aussi quelques saveurs fruitées bien agréables mais la texture dans son ensemble et de loin inférieure à l’embouteillage Gerston. Finale moyennement sèche tout comme sa longueur en bouche et où les épices sont prédominantes.

Patrick 91%
Nez : Ca augure bien! Nez très complexe digne des meilleurs blends! Malt, cassonade, herbes et épices, et une très petite touche de fumée et de sel. Bouche : Une belle fumée-salée, enveloppée dans un écrin de cassonade nous surprends agréablement. Petite sensation poussiéreuse, dissimulée par la complexité des herbes et des épices. Finale : Fumée et épicée, d’une belle longueur. Balance : Définitivement dans ma palette. J’en boirais une bouteille dans le temps de le dire!

Martin 82%
Paille pâle, comme une chair de pomme fraîche et croquante. Nez: Légère mélasse au début, mais qui se dissipe aisément pour faire place à un peu de canne à sucre, gazon, fleurs et menthe verte. Impression minérale de cooler californien pétillant. Pomme et caramel. Les céréales nous parviennent tout de même en fin de nez. Bouche: Texture mielleuse parsemée de fruits des champs et de menthe poivrée. Un brin de fumée ainsi qu’un petit vent salin viennent agréablement nous surprendre. Citron. Finale: À peine épicée, plutôt courte et âpre par endroits. Une sorte de poussière de pierre persiste. Vanille. Équilibre: Pas la fin du monde. Une distillerie disparue c’est toujours triste, mais parfois il y en a dont on ne s’ennuiera pas. Il y avait une mouche dans le fond de la bouteille.

Knob Creek Rye

50% alc./vol.

André 87%
Le rye typique, la céréale de seigle et un nez où l’alcool est bien caché. Cannelle fruitée et réglisse rouge, orange, fleur cireuses et un sourire passager d’épices et de poivre. Le calme du nez est trompeur car l’alcool s’affichera rapidement en bouche, celle-ci est peu poussiéreuse et légèrement sèche. Le rye est très présent, les épices aussi, les fruits offrent également une belle toile de fond à l’ensemble. Les épices ponctuent la finale de salves puissantes et affirmées, la sensation cireuse refait aussi surface, avec quelques saveurs de sucre et de caramel. Personnellement, je trouve que les épices sont un peu trop soutenues et masquent un peu trop les fruits, plus doux. Pas le meilleur rye que j’ai goûté mais certainement représentatif du style.

Patrick 93%
Je n’avais jamais acheté deux bouteilles d’un même whiskey en moins d’un an. Jusqu’à ce que j’achète 4 bouteilles de ce whiskey en moins de 6 mois! Le meilleur whisky de « tous les jours » que j’aie goûté. Nez : Le seigle à son meilleur avec des épices et des notes très intenses de chêne brûlé. Le tout est complété par la cassonade les bonbons à la cannelle, des agrumes amers et un parfum floral intense. Quelle complexité!!! Bouche : Texture huileuse et savoureuse. Chêne carbonisé, épices, caramel et même quelques fruits. En fait, je trouve difficile de décrire la richesse et la complexité de ce whiskey. Finale : Longue, intense, marquée par les notes épicées de chêne carbonisé et de cannelle.

Martin 86%
Orange léger, comme bon nombre de ryes. Nez: Seigle typiquement épicé, un peu de cannelle, un peu de muscade. Une avalanche de petits fruits rouges. Ne fait vraiment pas ses 50% d’alcool. Bouche: Plus punch que le nez au niveau de l’alcool. Les épices et les fruits restent très agréables, soulignés par une légère impression sûrette. Finale: Épicée, longue et un peu poussiéreuse, sur des notes de caramel et de fruits au sirop. Équilibre: Un rye d’une solide qualité, différent de ce qui se fait de notre côté des lignes, mais à 50$ en SAQ qui reste une sacrée bonne affaire.

Evan Williams Black

43% alc./vol.

André 82.5%
Voici un bourbon facile d’approche, typique mais avec une petite touche épicée qui ravira les plus férus du style. Le nez est very smooth, fruité à souhait, la réglisse habituelle, vanille crémeuse, cassonade, bois de chêne sec, caramel. En bouche; arrivée soyeuse, noyée dans le caramel, puis émergent progressivement les notes de bois de chêne et les épices bien prononcées, les fruits rouges et la réglisse, une touche de poivre, cassonade. Finale bien poivrée et épices, mélange de fruits rouges séchés et de réglisse. Sans être le bourbon hyper singulier, ce bourbon est agréable de dégustation mais je le trouve légèrement débalancé par les fortes notes de poivre noir et d’épices trop prononcées en finale de bouche.

Patrick 87%
Il es aisé de comprendre pourquoi ce bourbon est un aussi bon vendeur : intense et léger à la fois, complexe et simple à boire en même temps, on pourrait l’apprécier straight ou on the rocks avec du Coke. Et le tout à un prix raisonnable, même à la SAQ! Nez : Chêne brûlé, vanille, maïs et de belles épices. Bouche : L’ensemble est riche en saveurs mais tout de même léger, probablement grâce à la filtration au charbon de bois. Superbe ensemble d’épices, de vanille, de chêne brûlé intense, de maïs, avec une touche de vieux cuir et en filigrane, un peu de caramel. Finale : D’une longueur moyenne, avec épices et cuir en vedette.

Martin 83%
Robe à quelque part entre orangeade et soleil du désert. Nez: On est tout de suite mis à l’aise avec un réconfortant nez de bourbon classique. Vanille, maïs, léger cuir et acétone. Nez très voisin d’un Maker’s Mark. Bouche: Comme bien d’autres, c’est en bouche qu’il se permet de briller. Assez léger, on s’ennuie un peu de l’aggressivité des autres bourbons, mais ça nous permet d’explorer un peu plus attentivement le mashbill, qui nous révèle plus d’orge qu’on aurait pu le croire. Le caramel rôde toujours, pas trop loin derrière le rideau. Finale: Le maïs revient frapper, avec les épices et un léger cuir. Équilibre: Un solide bourbon pour la base de la pyramide, même un petit peu surprenant sur les bords.

Arran the Devil’s Punch Bowl Chapter 2

53.1% alc./vol.
Édition limitée à 6660 bouteilles. Fabriqué à partir du mélange de 27 fûts; 17 sherry casks, 6 unpeated bourbon casks et 4 peated bourbon casks, datant de 1997 à 2004.

André 89.5%
Nez crémeux et fruité; melon au miel, melon d’eau, bananes, poires, agrumes, vanille. Si le diable se cache dans les détails, ce n’est pas les endroits qui manquent ici… Beaucoup de fruits rouges aussi, apportés par les fûts de sherry. L’arrivée en bouche est soulignée au départ par le pourcentage d’alcool avant que ne s’installe ces mêmes fruits mélangés à ceux du nez. Léger background fumé, de chocolat et d’épices. En respirant; purée de bananes et le côté crémeux devient encore plus prononcé. Finale de bonne longueur, même si la douceur de l’ensemble nous procure une lente et belle descente. Ensemble bien bâti, varié et satisfaisante.

Patrick 95%
J’ai rarement vu un single malt aussi complexe et si bien équilibré. C’est pas des jokes, me semble que je prendrais mon bain dedans. Nez : Sel typique d’Arran rapidement dominé par une belle petite vague de tourbe. Ensuite, on se prend à remarquer la grande complexité de notre dram, avec des notes de xérès, de céréales et d’agrumes. Bouche : Yuuuummy! Tourbe, sel, orge, xérès, agrumes. OMG, tout y est. Finale : Longue, salée et tourbée.

Martin 91.5%
Nez: Air salin qui évoque le large de son île éponyme, fruits tropicaux et vanille, orge et xérès, infime touche de boucane tourbée. Bouche: Fruits rouges, sel, caramel, orge, vanille, chocolat noir, épices, et hop! Le taux d’alcool nous enveloppe tel une tempête de sable. Ultra-complexe. Finale: Épicée et sucrée, salée et fumée, sur une belle longueur. Douce et portée sur les agrumes. Équilibre: Un excellent punch dynamique et endiablé. Seulement 6660 bouteilles? Un autre scandale!

Teerenpeli Single Malt 8 ans

43% alc./vol.
Un des deux single malts de Finlande. Apparu pour la première fois sur le marché en 2005 en tant que single malt de 3 ans d’âge, n’étant disponible que dans les restaurants, la distillerie livre maintenant un 8 ans d’âge affiné en fut de bourbon et de sherry. La production annuelle de la distillerie n’est que de 10,000 bouteilles.

André 81%
Nez frais, herbeux, bien vanillé et assaisonné de citron. La bouche manque de nuances et de raffinement, texture plate, chêne et bois sec, du miel mélangé d’extrait de vanille. Ensemble sec et aiguisé. Finale de bonne longueur, avec encore une fois une ligne directrice de bois sec, de toffee et d’épices.

Patrick 82%
Un bon whisky, mais son parfum lui fait perdre plusieurs points. Enfin, complexe, et assez bien balancé. Pas au point que je le note comme un très bon whisky, mais suffisamment pour que j’y revienne dans quelques années. Nez : Parfum d’herbes moisies, de vanille, de chêne et un peu d’épices. Bouche : Belle arrivée boisée et épicée, avec une légère note de fumée et de miel. Finale : Belle finale marquée par le bois brûlé.