Old Particular Ben Nevis 17 ans

48.4% alc./vol.
Distillé en mars 1996 et embouteillé en septembre 2013, single cask, 324 bouteilles.

André 89%
Full vanilla power… Banana split, crème Française nappant les oranges. Un peu unidimentionnel et plus en variantes qu’en diversité. En bouche; le marshmallow, le coconut, beaucoup de dérivés du fût de bourbon avec un fond fruité inconnu du nez. Encore une fois, la texture est huileuse est vraiment agréable, les épices émergent en crescendo puis le whisky revient de nouveau sur la vanille et le léger toffee mielleux. Bonne longueur de finale, portée sur les épices et le bois sec mais finement adouci par les notes sucrées de vanille, de miel et de toffee. Un whisky dessert appétissant et invitant, de conception juste, courbes féminines et caractère affirmé. On redécouvre la distillerie sous un autre jour.

Patrick 91%
Nez : Vanille, bananes et fruits mûrs. Bouche : Sensation très crémeuse. Sucré, épicé et crème soda. Finale : Longue et « cireuse ». Balance : La texture en bouche de ce whisky est incroyable. Wow!

Old Particular Glenlivet 18 ans

48.4% alc./vol.
Distillé en septembre 1995 et embouteillé en septembre 2013, single cask.

André 88%
Déjà, de me faire aimer le nez d’un Glenlivet est en soit un tour de force… Ça s’annonce bien ! Hyper frais et fruité avec background d’épices, miel et carré de toffee de mon enfance, xérès, gâteau aux fruits frais, fruits secs. Superbe texture en bouche, les fruits, encore et encore, le miel et le xérès en osmose, sherry d’ailleurs un peu vieux et poussiéreux, ça m’a fait penser aux anciens livres sur les étagères de bibliothèques. Aucune trace des saveurs herbeuses que je déteste tant chez Glenlivet, beaucoup de dérivés du fût, porté sur le sucre et le fruité du xérès. Finale de bonne longueur mais qui n’apporte rien de plus que le nez et la bouche.

Patrick 85%
Nez :Curry, xérès et fruits mûrs. Bouche : Sensation intense et chaleureuse, particulièrement portées vers les fruits mûrs. Aussi, de belles notées épicées, de chêne et de miel. L’ensemble offre une belle texture huileuse. Finale : Épicée et… poussiéreuse. Balance : Belle intensité, bel équilibre, mais rien d’exceptionnel.

Old Particular Linkwood 18 ans

48.4% alc./vol.
Distillé en juillet 1995 et embouteillé en septembre 2013, single cask.

Patrick 86%
Nez : Me fait penser au gin Hendrick’s : genièvre, quelques fruits et surtout concombre. Bouche : Vanille, chêne, agrumes et épices. Finales : Agrumes et vanille. Belle longueur. Balance : Bien, léger, frais. Un dram d’été.

Old Particular Bunnahabhain 20 ans

48.2% alc./vol.
Distillé en novembre 1992 et embouteillé en septembre 2013, single cask, 194 bouteilles.

André 88%
Nez porté sur les céréales maltées et au miel et la vanille, léger accent maritime frais, texture huile au nez tant qu’en bouche avec fortes épices en toute finale de bouche. Les notes fumées et citrique surprennent agréablement ce qui met la table pour la finale relevée d’épices et mélangé de vanille et de sucre à glacer. Sans être le whisky qui jettera le dégustateur sur le cul, ce whisky démontre un affront et une présentation fort attirante, la texture est la pierre angulaire de sa qualité malgré sa palette de saveur un peu limitée.

Patrick 85%
Nez : Essence (genre Petro-Canada) qui se dissipe rapidement pour laisser place à un soupçon de tourbe, agrumes, vanille et un peu d’orge. Bouche : Complexe… En arrivée, l’essence, puis la vanille et le chêne. L’essence finit pat disparaître pour laisser un mélange fruité/fumé/salé. Finale : Sel, espresso, épices et chocolat noir. Balance : Extrêmement complexe, mais tire un peu n’importe où.

Old Particular Ledaig 16 ans

48.4% alc./vol.
Distillé en mars 1997 et embouteillé en septembre 2013, single cask #10034, 385 bouteilles.

André 86.5%
Tourbe terreuse bizarre et unique à cette distillerie, feu de plage, ensemble maritime et côtier, caramel brûlé, viande fumée et vieillie, sherry et cassis très discret. Je salue la singularité de la présentation habituelle de la distillerie mais la palette aromatique du nez n’est pas pour moi… En bouche, le whisky évolue agréablement bien avec sa belle texture huileuse et l’explosion de tourbe plus phénolique que le nez, encore le feu de plage mal éteint, une pincée de sel de mer, notes de caramel brûlé, les épices et le poivre noir concassé. La finale tourbée propulse le whisky en longueur de bouche et procure une finale lomgue et persistante en bouche. Les notes d’épices densent sur la langue et les notes de poivre pétillent en bouche comme du popcorn. Un whisky avec une approche unique et des saveurs qui le sont tout autant.

Patrick 91%
Nez : Tourbe riche, poudre noire (à fusil) et bacon fumé. Aussi des notes rappelant des feuilles mortes. Bouche : Tourbe, poivre, légers fruits, fumée et algues. Finale : Très longue, surtout marquée par la fumée, mais tout de même complexe, avec des notes de camphre, d’algues et le retour du bacon! Balance : Wow, superbe balance, superbe complexité.

Old Particular Tamnavulin 25 ans

51.5% alc./vol.
Distillé en décembre 1987 et embouteillé en septembre 2013, single cask, 249 bouteilles.

André 85.5%
Un embouteillage pour les gens patients… Sucre épicé, beaucoup d’influences du fût, côté oakyness très présent, caramel fruité, miel et texture crémeuse au nez. Émergence d’herbe et de paille. Si y’a utilisation du fût de xérès, celle-ci se manifeste seulement au travers les épices. En bouche, superbe texture, la banane et la crème glacée à la vanille, le coconut, le tout recouvert d’épices et de caramel. L’alcool est aussi discret que votre maitresse! La finale est longue et ponctuée d’épices, avec quelques vagues qui me rappellent le menthol.

Patrick 79%
Nez : Bizarre… Herbe pourrie et foin humide, avec un peu d’orge sur le tas. Bouche : Épices, vanille et caramel. Le tout enveloppé par le chêne et surtout l’alcool (être aussi âgé et être toujours dominé par l’alcool… pffff…) Finale : D’une longueur moyenne et épicée. Balance : Très ordinaire. A ce prix là, à éviter.

Old Particular Allt-A-Bhainne 21 ans

51.5% alc./vol.
Distillé en septembre 1992 et embouteillé en septembre 2013, single cask #DL10035, 332 bouteilles.

André 83%
Nez vanillé, orge maltée, citrussy, sucre à glacer, quelques épices. Frais et estival. La bouche est beaucoup plus épicée et poivrée, sans délaisser les saveurs sucrées du nez, la vanille et le sucre encore. Avec le temps, quelques fruits rouges et de la cannelle. C’est un whisky qui demeure personnellement difficile à évaluer, je suis d’avis que la trame des saveurs est déséquilibrée et le fil et l’agencement des saveurs difficile à suivre. Oranges et agrumes maintenant après 15 minutes dans le verre. Manque d’harmonie peut-être… La finale est bien épicée, pointue et poivrée. Un malt d’ambivalence et de contrastes prononcés.

Patrick 91%
Nez : Extrêmement sucré (sucre blanc) et fruité, avec une pointe d’orge. Bouche : Enveloppe très bien la bouche, comme un sirop. Très fruité, avec des notes épicées et poivrées. Finale : D’une longueur moyenne et toujours très sucrée. Balance : Agréable et facile à boire, mais tout de même d’une complexité exemplaire.

Douglas Laing Director’s Cut Highland Park 28 ans

48.5% alc./vol.
Distillé en décembre 1984 et embouteillé en septembre 2013, single cask, 133 bouteilles.

Patrick 85%
Nez : Étonnant! Cassonade, orge brûlée et bruyère séché. Bouche : Chêne, épices, biscuits à l’orge et une touche de fumée. Finale : Longue, chaleureuse, me fait penser à un cigare qu’on aurait trop laisser brûler. Balance : L’ensemble est très chaleureux et intense. À 57$, ca ferait un excellent dram pour aller à la pèche. À 577$ (prix SAQ), c’est simplement du vol, même pour un 28 ans.

Old Malt Cask Mannochmore 13 ans

50% alc./vol.
Distillé en avril 1999 et embouteillé en octobre 2012, 182 bouteilles.

Patrick 87%
Nez : Alcool et herbe, avec une touche de poivre. Bouche : Agrumes, orge et herbe. Touche de caramel et d’épices. Finale : Longue et épicée. Balance : Un peu agressif, mais tout de même agréable.

Laphroaig QA Cask

40% alc./vol.
Fût de chêne blanc américain, Quercus Alba.

André 85%
Nez représentatif de la distillerie; phénolique et antiseptique, couloir d’hôpital, vanille douce, fruits tropicaux, rubber brûlé. Bel équilibre mais légèrement volatile. La bouche est épurée et ne démontre pas une grande texture, le 40% d’alcool ne convient pas bien aux Laphroaig… Une fille avec un cul d’enfer mais qui livre pas la marchandise une fois au lit. Bouche de gingembre et de poivre, suie de cheminée, phénols et notes iodées en background. La force de la tourbe médicinale de Laphroaig est surprenante en bouche, le 40% lui permet au moins de laisser libre court à la tourbe. Finale soutenue, portée par la tourbe et les saveurs de bandages d’hôpital, le sel et quelques notes de fruits acidulés. J’ai l’impression qu’on s’obstine à faire entrer un éléphant dans un trou de souris chez Laphroaig avec leur expérimentations sur les cask finishes et les divers types de bois. De plus, de livrer les derniers embouteillages duty-free à 40% d’alcool dénature fortement ce whisky qui a toujours mérité un taux d’alcool à l’image des saveurs qu’il transporte. Juste un 3% d’alcool additionnel aurait déjà été beaucoup mieux.

Patrick 90%
Nez : Laphroaig… Médicinal, tourbé, goudronné, fumé et pas trop subtil, si ce n’est ne délicate note de vanille et de feuilles mortes. Bouche : D’abord la fumée tourbée et la vanille (plus puissante en bouche qu’au nez), puis le goudron. D’accord avec André pour le gingembre et le poivre, qui me fait penser à un mix Laphroaig-Talisker! Finale : Longue et intense, marquée par la tourbe, le goudron et les feuilles mortes qui font un retour vers la fin. Balance : Définitivement un dram d’automne! Toujours est-il que je félicite et remercie ma femme (qui déteste les spiritueux de toutes sortes, lol!) de m’avoir ramené ce souvenir de voyage lorsqu’elle est passée à Londres! Les choses que l’amour font faire!

Martin 88%
Sauvignon blanc, presque transparent. Nez: Tourbe médicinale sur belle vanille. Le goudron et l’asphalte nous emmènent par le pneu chauffé pour nous laisser sur une céréale citronnée. Pas de doute, c’est du Laphroaig. Bouche: Les sucres cèdent la place à une tourbe herbeuse. La texture et le poids en bouche demeurent toutefois trop légers et diaphanes. Tous les aspects de la distillerie sont là, mais avec un peu de coeur au ventre en moins. Finale: Longue, mais avec peu de personnalité. Comme si on voulait me dire que c’est un Laphroaig, mais qu’il ne fallait pas le crier sur tous les toits. Trop douce, malgré que médicinale à souhait. Équilibre: Un excellent scotch, mais un Laphroaig loupé, parti en couille.