40% alc./vol.
Fût de chêne blanc américain, Quercus Alba.
André 85%
Nez représentatif de la distillerie; phénolique et antiseptique, couloir d’hôpital, vanille douce, fruits tropicaux, rubber brûlé. Bel équilibre mais légèrement volatile. La bouche est épurée et ne démontre pas une grande texture, le 40% d’alcool ne convient pas bien aux Laphroaig… Une fille avec un cul d’enfer mais qui livre pas la marchandise une fois au lit. Bouche de gingembre et de poivre, suie de cheminée, phénols et notes iodées en background. La force de la tourbe médicinale de Laphroaig est surprenante en bouche, le 40% lui permet au moins de laisser libre court à la tourbe. Finale soutenue, portée par la tourbe et les saveurs de bandages d’hôpital, le sel et quelques notes de fruits acidulés. J’ai l’impression qu’on s’obstine à faire entrer un éléphant dans un trou de souris chez Laphroaig avec leur expérimentations sur les cask finishes et les divers types de bois. De plus, de livrer les derniers embouteillages duty-free à 40% d’alcool dénature fortement ce whisky qui a toujours mérité un taux d’alcool à l’image des saveurs qu’il transporte. Juste un 3% d’alcool additionnel aurait déjà été beaucoup mieux.
Patrick 90%
Nez : Laphroaig… Médicinal, tourbé, goudronné, fumé et pas trop subtil, si ce n’est ne délicate note de vanille et de feuilles mortes. Bouche : D’abord la fumée tourbée et la vanille (plus puissante en bouche qu’au nez), puis le goudron. D’accord avec André pour le gingembre et le poivre, qui me fait penser à un mix Laphroaig-Talisker! Finale : Longue et intense, marquée par la tourbe, le goudron et les feuilles mortes qui font un retour vers la fin. Balance : Définitivement un dram d’automne! Toujours est-il que je félicite et remercie ma femme (qui déteste les spiritueux de toutes sortes, lol!) de m’avoir ramené ce souvenir de voyage lorsqu’elle est passée à Londres! Les choses que l’amour font faire!
Martin 88%
Sauvignon blanc, presque transparent. Nez: Tourbe médicinale sur belle vanille. Le goudron et l’asphalte nous emmènent par le pneu chauffé pour nous laisser sur une céréale citronnée. Pas de doute, c’est du Laphroaig. Bouche: Les sucres cèdent la place à une tourbe herbeuse. La texture et le poids en bouche demeurent toutefois trop légers et diaphanes. Tous les aspects de la distillerie sont là, mais avec un peu de coeur au ventre en moins. Finale: Longue, mais avec peu de personnalité. Comme si on voulait me dire que c’est un Laphroaig, mais qu’il ne fallait pas le crier sur tous les toits. Trop douce, malgré que médicinale à souhait. Équilibre: Un excellent scotch, mais un Laphroaig loupé, parti en couille.