Michel Couvreur Intravagan’za

50% alc./vol.
Maturation en fûts ayant contenu du Vin Moscatel et du Oloroso Sherry.

André 75%
Forte influence du vin de Moscatel, avec une sensation visqueuse et licoreuse au nez, fruits rouges séchés, bois toasted, cosses de poires nappant un bol de céréales séchées roulées dans le caramel. Très doux en bouche niveau texture, la bouche développe de grosses saveurs sulfureuses dès le départ…ouch… Ça goûte le jeune alcool de céréales, le caramel et le chocolat au lait, du poivre et beaucoup d’épices. Je cherche l’influence du sherry, pratiquement absent hormis quelques soupirs de fruits rouges épars. Finale hyper épicée, sèche et céréalée.

Patrick 77%
Nez : Nez de moscatel avec fond de chêne, de fleurs, de poires.  Bouche: Tour croche. Saveur très puissante de mauvais vin. Dommage, le nez et l’arrivée en bouche laissait présager quelque chose de mieux. Finale : Assez longue, mais s’étire sur la note de mauvais vin. Balance : Not worth it. 
2e éval: Patrick 82% Quand tu n’as jamais assez de fruits dans ton whisky… Ou qu’en fait, tu n’aimes pas vraiment le whisky, mais que tu as un faible pour les vins fortifiés. Nez : Un parfum très doux, très sucré, très fruité. À l’aveugle, je croirais plutôt avoir affaire à du vrai vin fortifié, pas du whisky qui vieillit dans son fût. Bouche : Une barre de chocolat au lait aux fruits et au caramel avec une touche de chêne épicé. Finale : D’une longueur moyenne, remplie de (trop de) fruits mûrs

Martin 87.5%
Nez: Céréales, gruau et noisettes, particulier mais intrigant. Raisins secs, zeste d’orange et chocolat au lait. Pâte de fruits. Bouche: Les raisins en premier, avel miel et épices, muscade, clou de girofle, malt grillé, cuir tourbé. C’est agressif, mais c’est bon en même temps. Finale: Assez longue et chaude, reposée sur une planche de chêne qui flotte su une mer de raisins, de vin chaud, de poivre et de compote de pommes. Équilibre: Je ne sais quoi trop penser de cet embouteillage ma foi original. Influence marquée des fûts alliée à un spirit qui a réagi différemment. J’aime bien, tant que ce n’est pas à un prix de fou. De quoi impressionner la visite.

RV 82%
Que ceux qui ne jurent que par les scotches fortement maltés s’abstiennent. Tient vraiment du whisky de grain non tourbé, on est très loin du Clearach du même producteur. Autant au nez qu’en bouche, on parle céréales, avec une finale longue pour un whisky de 3 à 4 ans et somme toute une belle chaleur de grain à peine fumé mais c’est à peu près tout. On s’approche davantage des whiskies de grain et à la limite des bourbons, mais on est à des kilomètres d’un single malt traditionnel.

Michel Couvreur X 2003-2013

47% alc./vol.
L’ X est un single malt – single cask whisky distillé le 31 mars 2003 dans la distillerie Edradour en Écosse et élevé durant 10 (X) ans en fût frais et très imprégnés de vin d’Oloroso. Même spiritueux au départ que celui utilisé pour le Couvreur’s Clearach, mais dont l’élevage a été prolongé (10 ans au lieu de 3 ans), dans la partie « sèche » de la cave. Édition limitée de 1093 bouteilles.

Michel Couvreur est un embouteilleur indépendant Belge installé a Bouze les Beaunes en Bourgogne. Les whiskies vieillisent dans des caves en Bourgogne. Aujourd’hui décédé c’est sa fille unique et son mari Cyril Deschamps qui ont repris l’affaire avec beaucoup d’enthousiasme. Sans oublier sa maman madame Couvreur qui malgré son âge, 87 ans, reçoit encore, quelques fois certains clients, à Bouze pour une dégustation VIP. D’ailleurs avec leurs 5 garçons ils comptent bien assurer la continuité de cette belle entreprise familiale. Le maître de chai Jean Arnaud, est lui aussi un passionné qui fait vieillir les whiskies avec le plus grand soin.

André 92%
Quand on parle de grande qualité d’exécution dans l’utilisation d’un sherry cask, c’est en plein ce que ça donne. Belles grosses cerises muries à point, fruits secs mais encore collants de leur sucre résiduel, savoureux caramel onctueux chauffé à la poêle, oranges confites, toffee. Le nez est très évolutif et le whisky que vous sentez dès que versé dans le verre est complètement différent de celui qui s’est drapé d’une énorme étoffe de caramel dix minutes plus tard. En bouche, on a l’impression de s’assoir dans un gros fauteuil de cuir bien rembourré ou de conduire une vieille Cadillac des années 70, on vole presque. Le sherry est un peu pompeux sans être hautain ou acerbe, rond et charnu, encore plus de notes de caramel et de toffee fondu coulé sur des cosses d’oranges et de fruits secs. Le sherry ressemble presque à du vieux Porto de par sa texture et ses saveurs et arômes. On retrouve aussi quelques notes boisées, de belles tonalités de sucre et des épices qui pavent la finale de bonne longueur mélangée de fruits secs et de toffee. J’adore la noblesse de ce whisky qui a su se préserver de tomber dans quelque chose de pompeux et d’intouchable.

Patrick 84%
Nez : Xérès relativement chaleureux, avec une note boisée et une pointe d’amande. Bouche : Amandes et chêne brûlé, le tout baignant dans le xérès. Finale : Longue et chaleureuse. Balance : Un bon whisky, mais Michel Couvreur m’a habitué à mieux. 2e Dégustation: Patrick 92% : Oh que c’est bon ça. Un whisky riche et voluptueux. Chaque gorgée me remplit de bonheur. Nez : Beaucoup de fruits mûrs et de chocolat au lait avec un trait de vanille. Superbe. Bouche : Du beau xérès chaleureux, un peu de bois, du caramel et des épices. Succulent. Finale : D’une belle longueur, marquée par le xérès.

Martin 89%
Nez: Sherry poussiéreux, chocolat noir, cerises, noix et oranges. Toffee et caramel, un beau mélange bien collant. Bouche: Chocolat et caramel, bois et vin rouge, fruits et retour du chocolat. Assez incroyable, même si un peu unidimensionnel. La force d’alcool par contre est tout-à-fait on point. Finale: Chaude et douce, sur toutes les belles notes sucrées exprimées précédemment. Équilibre: Solide, ça reste un excellent whisky, on s’en fout si Couvreur ne peut pas appeler ça scotch.

RV 91%
Chaude, très chaude; on multiplie le nom par 3. Doux caramel juste assez puissant, l’orange et le caramel ont quelque chose du Aberlour Abunad’h. En bouche, chaud (terriblement) et épicé, le développement est long mais tout en ardeur, avant la finale où l’on reprend son souffle dans du sucre brûlé. Tout un ratio âge versus goût, qui montre qu’au-delà des trucs des distilleries artisanales, il y a moins de démontre qu’un whisky à peine arrivé dans les 2 chiffres peut en paraître presque le double.

Michel Couvreur Spirale 18 ans

51% alc./vol.

RV 92.5%
Devant le fond avec le verre le plus pesant dont on dispose. Dès le nez c’est le retour du Blossoming Auld Sherried où le bois se ferait plus sentir que le sherry, dans une profondeur que je considère au carré ou au cube d’autres bons whiskies. Orange confite lourde et sucrée puis OUCH vive l’alcool mais AYOYE en même temps: ce whisky est pourquoi je bois. Un peu d’armagnac et d’alambic charentais, le sucre dur fait rentrer la langue dans le fond du palais. Quel poids, quel force savante et quel confort. À ce prix, la note n’a pas le choix de souffrir un peu, mais ce n’est pas comme si 92.5% était honteux.

Patrick
Nez : Très vineux et caramélisé. Bouche : Beau vin piquant sur la langue, avec de profondes notes boisées, du moût de raisin et un peu de miel. Finale : Longue et chaleureuse, comme on l’aime.

Buchanan’s 12 ans

43% alc./vol.

André 79%
Très axé sur les grains de céréales, nez pas très sophistiqué, notes de fruits rouges. Bouche claire et informelle, un peu fruitée et quelques notes de chocolats, d’orange et d’épices en finale. Pourrait passer pour un cousin du Johnny Walker Red ou Black.

Patrick 87%
Nez: Doux parfum de malt, cassonade er touche de rhum.  Bouche:  Douce sensation de vanille, caramel et orge.  Petite pointe épicée qui apparaît à la seconde gorgée.  Finale:  Moyennement longue, marquée par un doux alcool de grain et quelques notes épicées provenant du chêne.  Balance:  Un whisky facile à boire, un peu trop même.  Je vais m’en servir un autre dram pour être certain!  Yep, facile et très agréable à boire!

Benchmark Bourbon Old Number 8

40% alc./vol.

Patrick 85%
Vanille et doux chêne.  Bouche: Épices typiques du bourbon, vanille et chêne sucré. Touche de réglisse rouge.  Finale: Moyennement longue, avec un beau mélange sucré-épicé.  Balance:  Un sans faute, et un rapport qualité/prix irréprochable.  Ça vaut la peine de se pencher de temps en temps pour aller chercher les produits de l’étagère du bas.  Merci Pierre-Luc!

RV 83%
Confortable, peut-être trop, mais un peu supérieur à ses voisines de basses tablettes. Le nez tient plus du nez d’un drink aromatisé que d’un bourbon, avec des teintes très sucrées de cassonade. L’arrivée glissante avec une montée de grain et de maïs démontre une certaine progression, mais on ne sait exactement en quelle direction. La finale est l’affaire de plans de mais avec le sirop du même grain qui n’est pas subtil. C’est bien malgré qu’un peu morne.

Eagle Rare 10 ans

45% alc./vol.

André 84%
Très doux au nez. Sans surprise et très représentatif des bourbons. Les fruits encore une fois, la réglisse rouge en finale – sèche – mais une simplicité qui se sent et qui affecte la persistance en bouche, un manque de profondeur démontré par une finale abrupte de sucre d’orge, vite oubliée et très passagère.

Patrick 85%
Nez: Fruité, melon d’eau, céréales.  Bouche:  Salade de fruits, orge et miel.  Touche d’épices.  Finales:  Moyennement longue, sucrée et épicée.  Balance: Un bon dram intéressant.  Si j’en avais une bouteille, elle se finirait vite.

Martin 86%
Nez: Très plaisant. Fruits rouges, vanille, chêne, maïs, toutes les notes classiques du parfait bourbon. Réglise rouge. Bouche: Céréales, vanille et épices. Quelques fruits pour compléter une agréable texture. Finale: D’une belle longueur, on aime bien ses notes de maïs, de sucre vanillé, de réglisse rouge et de bois. Équilibre: Classique bourbon, si le prix est au rendez-vous, il n’y a pas de bonne raison pour en priver votre armoire à whisky.

RV 85%
Beaucoup plus fruité que les premières éditions, aussi estival que les glissades d’eau de St-Adèle. Belle arrivée franche, en bas de la pente le whiskey devient très relax, posé, avec beaucoup d’expérience malgré sa jeunesse. On reste dans les glissades pour mononcles et matantes, mais la petite journée est relaxante.

Colonel EH Taylor Small Batch

50% alc./vol.

André 86.5%
Typiquement bourbon avec ses odeurs d’épices, de fruits rouges et de savate rouge. Le nez réussit à garder un nez bien rond et ce malgré les fortes épices. L’arrivée en bouche est huileuse et un peu cireuse (cire sur les pommes rouges) mais changera drastiquement et rapidement de ton en devenant épineux et fortement épicé. Les fruits rouges sont toujours en place. La finale de peu, un peu courte d’ailleurs apportera un aspect de céréales sèches épicées que je n’aime pas spécialement. Cela tranche avec le nez relativement rond et déséquilibre l’ensemble. Finale courte où l’alcool est presque éclipsée par les épices.

Patrick 85%
Nez: Céréales faisant vaguement penser a du seigle, notes végétales vertes.  Bouche:  Seigle épicé, Touche de sucre et pointe végétale.  Finale: Moyennement longue.  Balance:  Un bon whisky de tous les jours.

RV 85.5%
J’emballe toujours mes cadeaux à la vas-vite, car une belle boîte peut faire trop monter les attentes. Nez de seigle très canadien, avec le nez de certains grains whiskies. Fruits tropicaux, ananas et mangue. Marmelade d’orange. En résumé, belle complexité olfactive. La bouche est toutefois seigle seigle et re-seigle, et tombe dans une pauvreté on ne peut difficilement plus décevante. En corrigeant la finale, ce whisky satisfera quiconque pensant que tous les whiskies américains se ressemblent.

Belgian Owl 48 mois

46% alc./vol.
Batch #14-02-11. Cask #270910.

André
Beaucoup plus souple en bouche; à la fois arrondi et aussi très affirmé. Bouche de caramel et de vanille, de poires, d’abricot et de chocolat blanc. Finale transite sur la crème brûlée, le caramel et le yaourt à la vanille. La finale est plus soutenue que dans les autres versions. Nous nous approchons d’un ensemble pas mal plus complet.

Patrick 78%
Nez: Cerise de terre, sent le pas-propre de lendemain de veille torride et de feuilles fraîches.  Bouche: Menthe, céréales et jus d’agrumes.  Finale:  Feuillue et mentholée.  Balance: Pas vraiment.

Martin 83.5%
Nez: Assez discret au départ, poires, vanille, crème et touche de fruits tropicaux. Cacao et abricots séchés. Pointe de cuir. Bouche: Frais et sucré. La texture et juste assez grasse pour conserver les saveurs en bouche. Poivre rose, bois et cerise de terre. Finale: Crème anglaise, chêne et poivre. Pain aux bananes avec brisures de chocolat. Assez soutenue pour un 48 mois. Équilibre: Assez prometteur, bien que ce soit plus ou moins dans ma palette. Points bonus pour avoir embouteillé à 46%.

Catskill Distilling Co. Buckwheat

42.5% alc./vol.

André 79%
Cousin éloigné du Wasmund ? Pelures de pommes rouges, acétone, épice au gingembre avec certaines ressemblance de rye whiksy, style canne de Noël et cannelle. La texture est pauvre et disparate même si il offrira en bouche une pléiade de belles saveurs; pommes, fruits secs, petits fruits sauvages, épices, réglisse. Ce manque de consistance au niveau de la texture découlera sur la finale, courte et famélique. ​

RV 85.5%
Malgré l’odeur, certains aiment sniffer la colle et l’essence. Champignons chimiques et pied d’athlete, on y retrouve le cigare bizarre des premiers Wasmunds. Heureusement, en bouche le bacon bien cuit colle au palais, pour être suivi de raisin et de pierre. Quoique peu long au niveau de la finale, la réglisse noire et les champignons terreux amènent encore plus de saveurs à ce whisky qu’on aime faire gouter pour tester les amateurs.

Patrick 84%
Nez:  Étable, gras cuit, pelure de pomme rouge.  Sucre d’orge.  Bouche:  Pomme, champignon terreux et une note de céréales.  Finale:  S’ étire, s’étire puis tombe sec.  Balance:  Très original, des points pour l’effort.

The Irishman The Original Clan Irish Blended Whisky

40% alc./vol.

RV 81.5%
Pour un single malt je dirais “boring anonymous speyside” mais pour quelque chose qui s’appelle The Irishman, je dis bel essai. Odeur presqu’intéressante, ça sent le rustique avec une bonne portion de grain bien vert. Arrivée assez anodine malgré le grain un peu visqueux. Finale qui passe directement en aftertaste vanillée, ce whiskey est l’image que je me fais d’un irlandais pour les cocktails. Il se fait pire (assez facile pour les whiskeys irlandais) mais de là à en acheter une bouteille…

Patrick 80%
Nez: Léger nez de whisky (!).  Maïs et petits fruits.  Très léger.  Bouche:  Céréales sucrées et une pointe de sucre.  Finale: Sucrée.  Balance:  Pas très intense, pas très complexe, pas très impressionnant.