Pearse Lyons Reserve

40% alc./vol.
Fabriqué par la Alltech Lexington Brewing and Distilling Co.

André 78%
Crème soda, vanille, salade de fruits. Pauvre en évolution. En bouche; salade de fruits nappée de sucre en poudre… sans plus. Un bon départ pour un drink d’été sur le bord de la piscine. Pourrait passer pour un Speysider anonyme et sans personnalité.

RV 81%
Il y a de ces micro distilleries que j’adore essayer, puis il y a les autres. Devinez. Crème soda à la menthe et grain. En bouche, est très lent à s’établir avant qu’une vanille se fasse remarquer à la déglutition. Le tout semble alors se dirige quelque part, puis… puis… puis absolument rien. Le concepteur (le Dr. Pearse Lyons) aurait étudier en Irlande avant de le confectionner, et cela paraît… malheureusement.

Parker’s Heritage 10 ans Wheated Bourbon

63.9% alc./vol.
Quatrième opus de la série, élaboré à partir de 52 fûts vieillis pendant une période de 10 ans dès l’année 2000 dans les chais de Heaven Hills au Kentucky. Une édition limitée de 4800 bouteilles non filtrées à froid.

André 89%
Sucré et incroyablement doux et fruité. Toffee, vanille. L’arrivée en bouche est superbe, très texturée, soyeuse. Les sucres et la vanille sont toujours au rendez-vous. Notes de rhum brun (?), gâteau Reine Élizabeth. Finale mielleuse avec un bon mordant alcoolisé. Un superbe bourbon qui affiche bien ses origines sans sortir de sa zone de confort.

RV 87%
Un Mercedes ne peut se contenter d’être « un peu plus agréable à conduire ». Blé vert, pas très mûr et une pointe de réglisse. En bouche, ça n’a plus rien à voir avec le sucré alors que sur la langue il attaque en piquant, sans toutefois piquer, comme s’il se contentait de survoler le tout. En conclusion, la finale et de bonne longueur, spécialement pour un 10YO, presque, presque de seigle et ce qui semble être l’apport d’un baril particulièrement brûlé. Possède évidemment quelque chose du Bernheim, ce qui peut-être aussi son défaut car mis à part son taux d’alcool, je m’explique difficilement ce qui justifie son prix 2.5 fois supérieur à ce dernier (et l’un des plus chers bourbons que j’ai jamais goûté), si ce n’est qu’une très belle chaleur.

Patrick 92%
Arômes de gâteau, des fruits, du caramel, du chocolat et de la vanille. Ca part bien! En bouche, c’est un avalanche de saveurs: cerises, fraises, chocolat, caramel, épices de steak… La finale s’étire longuement sur les épices et les fruits. Le tout est superbement équilibré, tout en balance, tout en intensité. Aussi bon qu’un bourbon peut l’être!

Old Kentucky 4 ans Barrel Select

40% alc./vol.
Embouteillé par Distillers Products LTD, San Jose California

RV 75%
« Bourbon… bourbon… bourbon… bourbon… bourbon ». Le genre de whiskey de bas étage pour lequel la dernière phrase est la seule analyse à tirer au nez. Et où l’on répète la même chose au goût, dans un mélange d’épices où le maïs ne se démarque pas, ni le rye, ni le baril. La finale est peut-être légèrement fumée/brûlée, mais c’est subtil, beaucoup trop en fait. Bref, du low sheld qui restera à jamais low shelf.

Old Grand-Dad Kentucky Straight Bourbon

43% alc./vol.

André 81%
Agréable nez sucré, de pommes de tire Expo Québec et de savate fraiches. Manque de texture en bouche, avec une arrivée très diluée, s’affirmant quand même et sans aucun doutes comme étant un bourbon, le sucré et les cerises se pointant le bout du nez furtivement pour disparaitre aussitôt. Le tout se manifeste par une présence au seul effet de piquant sur le bout de la langue mais qui n’investigue pas du tout la bouche et le palais nous laissant sur une déception d’une bourbon qui ne se livre pas complètement. La finale est à la fois timidement sucrée, fruitée également mais aussi au feeling de savon pour la lessive en poudre.

RV 82%
Parfum de madame avec un fond de cerises trop sucrées et de Cutex, plutôt chimique comme nez. Sans texture pour les papilles, il n’est pas très généreux en développement, avec des traces de miel et de lavande peu nuancées. Finale très bourbonesque avec de la cerise beaucoup plus agréable qu’au nez, assez uniforme mais pas désagréable. L’aftertaste est un peu mieux défini avec le bois d’un baril fraichement brûlé et tout juste roulé sur la terre séparant l’alambic des entrepôts. Une belle connaissance d’un soir mais qui nécessiterait d’autres rendez-vous avant d’être fixé sur l’avenir d’un futur et potentiel couple.

Old Fitzgerald Kentucky Straight Bourbon

45% alc./vol.
Bourbon de 8 ans, filtré au charbon, produit par la distillerie Heaven Hill.

André 85%
Cerises et réglisses, in mélange d’épices et de poivre. En bouche, rye fruité et vanille caramélisé. La finale est plus sèche et le rye émerge avec plus de présence et est plus franc, plus effilé, avec un rappel sur la pomme trempée dans le mélange à réglisse. Un bourbon (un autre) qui manque d’identité propre tout en étant agréable.

RV 84%
Indéniablement bourbon au nez, mais avec un petit caractère presque canadien qui s’oriente vers le cèdre au lieu du chêne, le tout plongé dans le caramel saupoudré de poussière plus habituel des whiskies américains. Il attaque assez rapidement en bouche avec d’abord des fruits aigres comme la framboise trop mûre, puis ce sont les épices (persil et romarin) qui poursuivent en seconde semonce. C’est en début de finale où le fruité revient à la charge qu’il est le plus agressif avec une violence presque fumée frôlant les bons Wild Turkey. L’aftertaste de foin brûlé laisse un peu à désirer et même s’il a gagné le combat, je reste avec l’impression que la victoire aurait pu être davantage écrasante. Ça reste tout de même un confortable bourbon de tous les jours, supérieur aux Jim Beam White 4YO de ce monde, de plus à prix honorable (mais à voir la bouteille, ce n’est pas en graphisme qu’ils ont dépensé une fortune).

Patrick 80%
Nez léger de maïs. En bouche, sucre et épices, semblable à un bourbon, mais coupé avec trop d’eau. En finale, on retrouve une touche salée qui contraste agréablement avec le sucre initial. Pas de fautes, mais pas grand goût non plus.

François 86%
Nez fruité et sucré, bananes, pacanes et root beer. Notes de vanilles discrètes qui vont et viennes en petites brises. En bouche, la vanille s’affirme plus. Arrivée fraîche avec quelques épices qui se font sentir à la descente (poivre, cannelle). Très sucré au goût. La finale est juste assez courte pour ne pas avoir le goût de trop éloigner le verre. Notes de café et de sucre brun dans la finale avec un petit cuir qui se dépose sur la langue. Excellent rapport qualité/prix… idéal pour les chaudes soirées d’été!

Old Forester Kentucky Straight Bourbon

43% alc./vol.

André 81%
Caramel et toffee, léger brûlé, sucre chauffé, miel. Léger épicé apporté par le rye, cerises noires. Nez plus agressif que l’édition Signature malgré 4% d’alcool en moins. En général, le nez me laisse un peu froid. En bouche, vraiment soyeux et texturé, avec une arrivée fruitée et sucrée, puis vaguelette d’épices et de rye, suivie d’une accalmie cireuse bizarroïde, de pommes rouge, de cerises noires, de fruits secs, de poivre éventé et de cannelle. Finale lente et langoureuse, very mellow, où les saveurs se dissolvent lentement, presque avec agonie. Straight, dans tous les sens du terme…

Patrick 87%
Une belle surprise que ce bourbon, et surtout un très bon rapport qualité/prix. Nez : D’accord avec RV pour la cire herbeuse sur un lit d’épices. Le tout, avec une pointe de cerises. Bouche : L’arrivée est marquée par la cire herbeuse, mais celle-ci est rapidement balayée par une puissante vague d’épices et de chên qui, en reculant, nous laisse découvrir une trace de cerise. Finale : Longue, épicée et avec une touche de cerises.

Martin 83%
Petit rouquin foncé. Nez: Une bouffée d’alcool cireux décoiffe dès le départ. Maïs, vanille et cire d’abeille. Quelques épices couronnent le tout. Semble toutefois inachevé. Bouche: Miel, toffee et épices, un peu inhabituel pour un bourbon. Un peu de maïs et de vanille arrivent légèrement en retard. Surprenant, melon et miel. Finale: Un tout petit peu fade, les épices perdurent, mais pas autant qu’une petite amertume plus ou moins propre. Feuille de tabac. Équilibre: Quand même un bon petit bourbon honnête et pas trop cher. Aussi bon pour la dégustation que pour cuisiner.

RV 80%
‘Tis a bourbon alright, cire herbeuse avec un peu plus d’épices toutefois. Sur la langue, ces dernières s’expriment avec plus de personnalité, mais la finale un peu trop forte en cerises crasseuses n’est pas a mon goût, avec un petit d’aftertaste de boisson énergétique cheap. Loin d’être mon bourbon favori malgré son bon rapport qualité/prix., il ne faudrait pas que le Liquor Store est un très grande sélection pour que je choisisse quelque chose d’autre.

Myer Farm Distillers Wheat Spirit

44.2% alc./vol.
Distillié à partir de 100% de blé d’hiver (soft white winter wheat).

RV 85%
Pour les amateurs de boxe, un bon coup de poing forme « mou-dur-mou ». Comme bien d’autres whiskies de blé, le sucre blanc puis le chocolat blanc est très profond. La surprise n’est que plus intense lorsqu’en bouche il se révèle beaucoup plus acerbe, avec un léger goût de bleuet particulier et doux mais en même temps plus franc. Finale assez standard terminant bien l’expérience qui toutefois ne sortira du rang des whiskies de blé, pour lesquels j’ai toujours un penchant.

Myer Farm Distillers White Dog Corn Whiskey

43.3% alc./vol.
White dog de la région des Finger Lakes distillé à partir de 100% de maïs organique provenant de la ferme des Myer.

RV 80%
Le pain de maïs (cornbread) des dinners américain ne peut être considéré comme de la gastronomie, on y peut vraiment lui mettre une grosse note, mais c’est réconfortant. Vraiment doux en huileux en bouche, peu de nez mais la bouche remplie de cornbread vanillé. La finale est assez courte et légèrement vineuse, laissant un souvenir ok mais sans plus. Davantage dans le rayon du comfort que du goût.

McCarthy’s Oregon Single Malt 3 ans

40% alc./vol.
Produit à partir d’orge tourbée en provenance de l’île d’Islay, ce single malt, vieilli en fût de sherry, a été affiné dans des fûts de chêne de l’Oregon.

André 87%
Goûte le sabot de mouton; les mitaines quand tu te morves l’hiver quand il fait « fucking frette », le p’tit goût de sel, mais après l’avoir redécouvert, la note à considérablement augmenté. Feeling de pierre de savon. Malheureusement la note se fait écorcher dû à la bouche qui manque de texture et de structure. Finale salée et mentholée style pastilles casse-grippe. Beau tour de force qu’on soit aux États-Unis pour un single malt qu’on jurerais Islay !

Patrick 77%
Oui, Goûte définitivement la laine mouillée; Goût de tôle! 2eme tasting 85% Tourbe et pointe de fumée et quelques grains de poivre. En bouche, fruits, caramel, un soupçon de fumée, quelques épices et de la sève amère. La finale s’étire sur un sucre et une épice agréable. Le tout est un mélange de saveurs un peu bizarres qui, sans être désagréable, n’a pas su me convaincre hors de tous doutes. 2eme tasting 85% Tourbe et pointe de fumée et quelques grains de poivre. En bouche, fruits, caramel, un soupçon de fumée, quelques épices et de la sève amère. La finale s’étire sur un sucre et une épice agréable. Le tout est un mélange de saveurs un peu bizarres qui, sans être désagréable, n’a pas su me convaincre hors de tous doutes. 3eme tasting 85% Nez: Feu de camp éteint dans lequel on avait mis pas mal n’importe quoi. Genre un mélange de plastique brûlé, de laine mouillée brûlée et un tout petit peu de bois. Bouche: Toujours la laine mouillée et le plastique brûlé… Finale: Donne l’impression de licher le fond du foyer de fonte. Balance: Vraiment un côté bizarre et intense.

Martin 75%
Couleur très neutre, moins orangé qu’un bourbon, mais plus qu’un scotch vieilli en fût de bourbon. Nez: Fumée de tourbe aux fruits des champs. Certains pourraient avoir tendance à penser à un Islay, mais la framboise et le cuir nous emmènent ailleurs. Le nez est plutôt jeune et fringuant pour un malt à 40%. Bouche: Miel et pierre avec un goût très plat, très fade. On fait ensuite place à un peu de caramel et beaucoup d’amertume. Manque d’unité et d’équilibre. Vieux caoutchouc moisi. Finale: Courte avec un cuir qui se lave prestement à l’eau stagnante. Équilibre: Dur à croire que c’est américain. Un effort honnête, mais qui passe à quelques lieues de la cible.

RV 90%
Laine fumée et agressive au nez spécialement pour seulement un 40%. Vague de tourbe légèrement agrumes sucrée suivie de la tourbe qui s’éteint un peu vite et qui laisse la langue fatiguée mais repue d’avoir su affronter une aussi belle tempête, avec l’œil tranquille de sucre en son centre. Un whisky bien particulier qu’il ne faut pas manquer, en espérant que Clear Creek se garde quelques barils de côté, car quelques années de vieillissement de plus pourrait mettre mon top 5 en péril.

MB Roland Black Dog

45% alc./vol.
Moonshine élaboré à partir de grains fumés à partir de plateaux de feuilles de tabac.

André 85%
Protecteur extérieur à bois, agave et fumée. Très particulier et intriguant. Meilleur en bouche ou la fumée et l’herbe prennent encore plus d’importance. Il sait vous sortir de votre zone de confort en empruntant des chemins inconnus, mais cela le rend difficile à cerner sans perdre de sa singularité. Différent mais pas nécessairement dans ma palette de goûts personnel.

RV 93%
What you read is what you taste. Au nez, exactement à ce dont on s’attend: du maïs sur fond de fumée, une première dans mon excursion des moonshines. Le tout agrémenté par une faible odeur de peinture non intrusive. Au goût, le bacon que l’on aurait cru sentir paraît enfin, et se poursuit en gorge où la fumée ressort de manière encore plus franche. Ne me fait pas nécessairement penser à un corn whiskey proprement dit, mais pour l’amateur de whiskies francs d’une part et de single malt d’Islay de l’autre, je trouve qu’il s’agit d’une incontournable diaboliquement sexy.

Patrick 92%
Bois brûlé intense; Épices à steak, céréales, fruits… Wow, un mélange hétéroclite, mais qui promet! Au goût, on dirait que ce new make a déjà subit un important vieillissement. Approche boisée-brûlée-fumée-vanillée et avec une touche de fruits, de sucre, d’épices à bourbon et de céréales. Wow. La finale est sucrée et fumée. Un superbe ensemble de saveurs, riche, bien équilibré et surtout le plus original que j’aie vu depuis longtemps. Au goût, Islay rencontre le Kentucky!!! Pourquoi personne n’y avait pensé avant??? Bravo!