Hudson Four Grain Bourbon

46% alc./vol.
Élaboré à partir de maïs (51%), de blé, de seigle et d’orge, d’où son nom Four Grain, ce bourbon particulièrement confidentiel a passé 6 mois dans des petits fûts de 6 litres. Uniquement vendu à New York, il fait entre autres, le bonheur des amateurs du célèbre cocktail : le mint julep.

RV 76.5%
Épicée, au nez il y a un cuir à la Macallan. L’arrivée en bouche est par contre beaucoup trop savonneuse et visqueuse, comme si l’on avait séché le grain sur un plancher de ciment préalablement lavé avec tant de Palmolive que la dalle en serait encore verte. En finale, les épices se rattrape trop peu trop tard; malgré un beau développement tardif la bouche tue tout.

Hudson Manhattan Rye

46% alc./vol.
Premier rye produit dans l’Etat de New-York depuis l’époque de la prohibition, Hudson possède la particularité de vieillir dans des fûts de très petite taille pendant un laps de temps très court. Résultat, un boisé d’une grande noblesse, une remarquable qualité de fruit et une maturité épanouie révélant, une fois le verre vide, des notes de tabac à pipe et de réglisse. Une façon de revisiter l’univers de l’Américan Whiskey et de battre en brèche toutes les idées reçues à son sujet.

RV 82%
Donne l’impression d’être une très bonne bouteille, mais pas encore prête. Rye et vernis directement sniffé à même la canne de métal. Arrivée en canne de bonbons, il ne s’ouvre pas suffisamment et ça donne l’impression que les épices se retiennent. Le grain revient en finale, un peu crasseux mais tout de même élégamment. De plus, plus il respire plus le caramel sort.

Hudson Manhattan Rye (Government Warning)

46% alc./vol.

André 87%
Fruité généreusement, le cerisé s’étire sans fin. Cerises confites, sucre à glacer. Le goût de céréales est intéressant et le tout, jumelé au fruité en général, est une expérience vraiment agréable.

RV 85%
Rye et grain acide avec blé pas encore mûr et levures qu’on ajoute au mash bill, mais qui a tendance à vieillir et à devenir envoûtant à force de respirer. L’arrivée tout en rye est bien soutenue, et la finale légèrement fumée est plus qu’agréable. Le meilleur de la gamme Tuthilltown jusqu’à date.et une autre preuve pour moi que les rye sont vraiment à mon goût, même s’il reste à se débarrasser de l’odeur de levure.

Patrick 82%
Épicé, fruité, très sucré. Légère fumée de soufre, me rappelant des souvenirs exotiques mais qui ne saura plaire à tous. Me fait plus penser à un bourbon qu’un rye.

Hudson New York Corn Whiskey

46% alc./vol.
Distillé deux fois dans des alambics pot still, dans le plus pur style écossais, ce New York Corn est le trait d’union parfait entre les single malts du vieux continent et les american whiskeys. Il devrait rassembler sous sa bannière les amateurs des deux camps. En tous cas, il a tous les arguments pour, à commencer par sa prime jeunesse. À essayer sur un sorbet aux fruits rouges.

RV 84.5%
Corn, poussière et épices. Arrivée vraiment crunchy et légèrement sucrée, qui migre sur les épices. Finale très poussiéreuse et peu subtile, un peu amidonnée. Une bonne bouteille, terreuse et hors norme, un peu comme les chips au carton Cape Cod, où la texture a presqu’autant d’importance que le goût.

Hudson Single Malt Whiskey 2009

46% alc./vol.
Batch #4, bouteille #431. Fabriqué avec du malt canadien.

André 86%
Nez à la fois épicé en vanillé, tirant quelque peu sur les bourbons. Le sucré en bouche ressemble plus aux bonbons rouges en forme de poisson que grand-maman mettre sur sa table basse du salon durant le temps des fêtes. Je détecte aussi des fruits rouges épars ainsi qu’une belle poussée orangée bien encadrée par les arômes du bois (du fut). La finale est longue et épicée mais assez unidirectionnelle. Une bonne surprise, mais rien à se tirer dans les murs.

RV 84.5%
Sauce de Tuthilltown mais en plus agréable/abordable au nez, avec les levures plus poussiéreuses mais moins agressives. Immédiatement sucré, puis arrive le houblon suivi des épices. La finale, trop courte commence par un petit goût des grains du bourbon, passe par des épices un peu plus vinaigrées et se termine sur le foin mouillé, le tout en succession rapide conclue par un manque certain d’aftertaste. Par contre, il mérite de respirer un peu, ceci faisant ressortir le grain davantage. Plus variée avec des meilleures saveurs que sa sœur de seigle de Manhattan, mais moins bien ficelée.

Hudson Single Malt Whiskey 2011

46% alc./vol.
Fait à 100% d’orge maltée, batch #12, bouteille #2497.

André 73%
Céréales et fruits secs mélangés. La céréale est organique et aromatique, un peu carrée en bouche, les fruits séchés en première garde et les céréales avec un goût de fermette en background, quelques fruits exotiques au passage. Finale épicée, moyennement longue avec un retour sur le fût brûlé, le charcoal. Bizarre et définitivement pas dans ma palette de goût.

Patrick 70%
Riche, complexe, original et vraiment pas bon. C’est tellement mauvais cette affaire-là, je ne comprends pas qu’ils aient eu le front d’embouteiller ça. Nez : Fleurs séchées, céréales épicées, notes de fruits séchés subtiles et fût brûlé. Bouche : Épices, bois brûlé, fleurs séchées et caramel subtil. Finale : Longue, florale et épicée.

Hudson Whiskey NY Back Room Deal

46% alc./vol.
Straight Rye Whiskey. Mashbill composé de 95% de seigle et 5% d’orge maltée. Maturation initiale de 3 ans en American Oak Barrels, affiné en Peated Scotch Barrels.

André 84%
Au nez, rye cireux et terreux très intense, Coke aux cerises, réglisse et pommes. Bouche herbeuse bizarre, bonbons à la cannelle, cerises noires, réglisse fumée, seigle poivré. On perçoit la jeunesse du whisky qui même s’il livre une ligne aromatique définie manque de finesse et de profondeur. Finale de cerises roulées dans la cannelle, d’épices et d’anis. À certains égards, on aurait pu le confondre avec un Canadian Rye funky. Expérimental et singulier.

Patrick 75%
Un whiskey qui n’est définitivement pas dans ma palette de goût. Ouf, j’ai trouvé l’expérience pénible. Dommage, je m’attendais exactement au contraire. Nez: Ouf, c’est bizarre ça… Du bois brûlé mouillé ? Un sous-sol qui sent l’humidité ? En tout cas, c’est loin de mes attentes. Bouche : Une grosse dose d’épices, de bois brûlé et une touche de fumée de tourbe. Et beaucoup de bois mouillé, voire de carton mouillé. Le tout complété avec du clou de girofle. Finale: D’une belle longueur, avec un mélange d’épices et de carton mouillé.

Martin 83%
Nez: Conifères, épices du rye, cire, menthe et gin. On est clairement dans le seigle. Bouche: Fruits rouges, réglisse, sucre brûlé, pin humide, cerises noires, poivre vert. Finale: C’est un peu plus agressif ici. Bois humide, réglisse, caramel chauffé, cannelle et poivre. Équilibre: Pas mauvais, un peu violent en finale, mais tout de même un bon exemple de la puissance du rye whisky.