Glen Grant 5 ans

40% alc./vol.

André 84%
Quel single malt bizarre; très herbeux. Odeur de bubble gum? Bon whisky. Super doux. Sucré. Mais tellement difficile à trouver que c’est un réel plaisir d’y goûter juste pour ça. Merci Pat pour ce scotch rapporté d’Italie.

Patrick 85%
Herbeux, vert. Sec au goût. 2ème dégust: Nez: Léger et sec. On dirait un peu de vin. Goût: Léger, le vin se confirme. Huileux. Global: Délicieux, à 13,50 Euros, le deal du siècle! Je comprends aisément pourquoi c’est le plus populaire d’Italie!

Martin 84%
Nez: Sucre en poudre, herbe et bubblegum. Poire et pomme croquante, fleurs blanches et touche de cantaloup. Pas mauvais, très léger et croquant. Bouche: Vin blanc, raisins secs, touche de sucre blanc. Épices et chêne sec. Pointe de fruits tropicaux. Finale: Le malt grillé nous accueille, suivi d’une légère vague épicée et boisée. Équilibre: Un beau single malt d’entrée de gamme. Très populaire en Italie, son petit côté mordant doit bien faire penser à la grappa. Son plus grand atout est de ne pas effrayer les gens qui débutent. Le gateway highland scotch par excellence.

RV 82%
Mielleux, herbeux, fleurs de trèfles, rond en bouche. Sucré.

Old Malt Cask Glen Grant 18 ans 1990

50% alc./vol.
Embouteillé en 2008, 665 bouteilles.

André 82.5%
Assez relevé au niveau de l’alcool mais paisible au niveau des arômes. Bon fruité, sans trop d’exubérance, une belle dose d’épices. La bouche copie assez exactement le nez, sans surprises. N’eut été la bouche soulevée par la vague alcoolisée, cette salade de fruits et d’épices serait passée inaperçue. Décevant, surtout pour le prix payé.

RV 82%
Un voyage payé cher et étrange, du japon à la Caraïbe, mais qui se termine dans un champs d’houblon assez banal. Léger au nez, avec un aspect dessert de gâteau bananes et noix. Sur la langue, feuilles de feuille de bananiers, de lait de coco et de noix de Grenoble. Début de finale de grain et de feuille fumées et aftertaste qui se fait attendre, mais pour ne livrer que de la bière à l’image du Glenturret.

Singleton of Dufftown 12 ans

40% alc./vol.

André 79%
Dash de char neuf nettoyé avec des produits aromatisés au citron, on a peut-être mangé du McDo dernièrement aussi car l’odeur de sel est très présente. Faux cuir kitch-cheapo. Finale unidirectionnelle alcoolisée. Un single malt maigre avec peu à livrer. What’s next ?!

RV 80%
C’est l’hiver, ce que ça sent quand on va écrire son nom dans la neige après avoir bu un king can de Bull Max et un 2 litres de Sprite. Heureusement ça se corrige pour devenir pêches à la cassonade. Plus piquant au nez, de la broue… de bière? Manque un peu de finale, avec du malt ennuyant. Et demain une fois que la neige aura tombé, j’aurai facilement oublié.

Patrick 80%
Nez feuillu et mentholé. Goût très marqué par les feuilles de menthe et le citron. Léger fruits rouges en finale. Une saveur de métal fait perdre quelques points.

Drumguish 3 ans

40% alc./vol.
Speyside, 1990

André 60%
Donner à l’invité tannant ou au vieux mononcle vicieux qui “cruise ta blonde” lors du party de Noel… PLEASE SAVE ME !

RV 68%
Drumguish: un exemple de courage. Le courage d’oser lancer une bouteille aussi minable sur le marché!

Patrick 69%
1ère dégust: Poche; Je n’ai pas encore compris ce qui me retient de le vider dans l’évier. A éviter à tout prix. Si on vous l’offre gratuitement, utilisez-le comme antigel. 2ème Dégust: Mentholé, légère fumée, définitivement jeune. Intéressant car très différent, peut servir de “Réserve Spéciale” cheap si vous êtes convainquant!

Premium Bottlers Braeval 18 ans

57.6% alc./vol.

RV 88.5%
Rien de nouveau mais en doses et en intensités savantes. Exactement à mi-chemin entre le bois et le grain (tous les deux sucrés) l’odorat est peu varié mais traditionnellement efficace. Il semble ensuite être très volatile sur la langue mais lorsque le grain prend place avec un peu de pruneau et de kiwi, il explose et l’alcool se fait sentir. La finale est un retour sur un grain peut-être vert, peut-être orange, certes très mystérieux. L’expérience se conclut avec un choc rémanent du fouet de l’alcool et du grain. Une bombe de lumière.

Old Malt Cask Braeval Cigar 10 ans Sherry Cask

50% alc./vol.
761 bouteilles, distillé en juin 1998 et embouteillé en octobre 2008.

André 86.5%
Très vineux et liquoreux. Vin blanc fruité, chocolat blanc. En bouche c’est plus le cendré mouillé d’un feu de camp après une pluie qui retient notre attention ainsi que la citronnelle et le sherry épicé. La finale est maintenant plus épicée que fruitée, longue et alcoolisé. Celle-ci est difficile à décrire et très singulière de par son épine dorsale de fruit alcoolisé allié d’un mélange acide de fruits tropicaux (mangue ?). Un Speysider ? En tout cas, pas à l’image de ce que l’on aurait pensé. Une belle surprise.

Patrick 90%
L’arrivée en bouche se compare à l’explosion d’un fût de xérès ! Ou serait-ce de porto ? Bref, une saveur vineuse intense, du chêne, une légère fumée et une touche de chocolat. Suave, chaleureux, équilibré de brillante façon. En fait, plus du quart de la bouteille a disparu lors de la première dégustation ! Toutefois, le mariage avec un cigare (testé avec un Davidoff) ne lui accorde pas de points supplémentaires.

Martin 89%
Nez: Suave et subtil, raisins secs, bois et cassonade. Fruits des champs, cuir et vin chaud, orange et dattes. Les notes de xérès sont à point. Bouche: Vanille, caramel et poivre rose. Chêne, sucre brun, cacao et oranges. Superbe. Finale: Le degré d’alcool bien adapté maintient les saveurs en place. Raisins, bois, cuir et caramel, le tout enrobé d’une enveloppe de tannins vineux. Infime pointe de tourbe sèche. Équilibre: Un superbe scotch, un bel embouteillage. Comme quoi avec les bon affinages et les bons choix de fûts on est pas obligés d’attendre un âge de fou pour avoir un dram de qualité!

RV 86%
En ouverture, très boisé et presque vineux, puis le sel et la fleur de lys de marais avec un peu d’orge au caramel. L’arrivée est riveraine avec le bois de plage et le sable pour s’enfoncer ensuite dans le bois. Le début de finale est assez étrange en popcorn au caramel tourbé suivi de bois plus salé que caramélisé. L’aftertaste est assez long et monocorde avec l’alcool faisant du bruit à la toute fin pour donner une belle chaleur. Rien de violent, une musique qui joue dans les graves suaves, pas nécessairement mon genre mais en bonne compagnie…

Connoisseurs Choice Gordon & MacPhail Braes of Glenlivet 1975

43% alc./vol.
Distillé en 1975 et embouteillé en 2007. Distillerie ouverte en 1973, fermée en 2006.

André 81%
Le nez est à l’odeur de gin tonic ainsi que du pétillant des bouteilles de Perrier au citron. La bouche est à l’image de ce que le nez nous a dévoilé mais l’apport du citron et des épices est plus présente. Finale brève, sans persistance. En résumé; ordinaire mais agréable d’avoir l’opportunité de prendre un single malt d’une telle rareté et d’un âge si vénérable. Pour le prix payé, honnête et sans prétentions.

Patrick 82%
Agrumes malté, d’accord avec André, me rappelle définitivement le gin tonique : le Bombay Sapphire dry gin, l’eau tonique, et la petite tranche de citron… mais avec une touche de malt. Au goût, le chêne vient se marier au gin tonique et au malt. Huileux. Herbe fraîchement coupée. Finale de céréales. Très bon whisky, mais on ne lui donnerait d-é-f-i-n-i-t-i-v-e-m-e-n-t pas 32 ans. Une pièce de collection compte tenu que la distillerie est fermée.

Martin 82%
Nez: Assez doux, sur des vagues de fleurs blanches, de sirop simple et d’un peu de bois. Un peu de malt grillé et de citron. Bouche: Encore doux, eau sucrée, malt et vanille, touche de chocolat blanc. Chêne à peine épicé. Finale: Moyenne, sur des notes de malt épicé, de foin et de bois. Équilibre: Un exemple d’un whisky que j’ai l’impression qu’on a embouteillé trop tard, on a manqué le « sweet spot ». 32 ans peut-être, mais ça n’en fait pas nécessairement un grand whisky.

RV 78%
Sprite citron/lime. Très frais au début, il semble s’évaporer en limette térébenthine aigre-douce. Un peu trop polie, distinctivement passagère avec une bouche près du genièvre de vodka. Pas mon genre de baboche, à quoi sert le vieillissement si ça ne se goute pas? Trop cher pour le goût, mais pas si pire pour l’âge. Fallait s’attendre à quoi quand le nom du whisky contient le sobriquet Glenlivet?

Benrinnes 1978

40% alc./vol.
La première distillerie fut construite en 1826, à proximité de la ferme Whitehouse, qui existe encore de nos jours. La distillerie Benrinnes est la seule distillerie de la région à pratiquer la triple distillation. Les têtes et les queues de distillation de la seconde distillation (dans le premier spirit still) sont redistillés à part dans le second spirit still. Habituellement, les têtes et les queues de distillation sont mélangées au wash lors de la distillation suivante. Les têtes et queues de cette troisième distillation de cette seconde distillation sont également redistillés, lors de la distillation suivante dans le second spirit still.

André 77%
Eee…bof…je suis heureux que ça ne soit pas moi qui ait acheté cette bouteille… RV, poor you…

RV 79%
Décevant pour une bouteille de ce prix.

Patrick 79%
Nez : Nez assez neutre marqué par l’orge et un peu de chêne. Bouche : Chêne et orge, avec une touche de vanille tout croche et une pointe d’épice rappelant vaguement le bourbon. Finale : D’une longueur moyenne et un peu épicée. Balance : Rien d’extraordinaire ici.

BenRiach 15 ans 1995

52.3% alc./vol.
Peated, Pedro Ximenez Cask #7165, bouteille 122 de 685.

André 91%
Patrick 91%
Très fruité et transporté par une vague d’alcool puissante mais pas écrasante. Un beau mélange de gâteau au fruits, de fumé, de tourbé et d’épices diverses. La simplicité bien présenté. Un whisky sans prétention qu’on apprécies facilement.

Aberlour A’bunadh – Batch 039

60.1% alc./vol.

RV 92.5%
On a beau changer de paysage en troquant l’érable au pommier, la scène est toute aussi merveilleuse. Dès l’approche du verre, le nez, sucré comme à l’habitude, se revêt d’une teinte olfactive de pomme rouge, mais aussi de quelque chose de whisky canadien inexplicable. En bouche, on sent que le liquide éthéré occupe un grand volume mais peu de masse; l’alcool est atmosphérique. La finale est enfin une explosion de fruits qui s’apparente de punch, le tout dans une longueur plus qu’appréciable. La qualité des A’bunadh est rarement discutable, mais cette fois-ci, avec un nouveau paysage, la scène est encore meilleure.

Patrick 92%
Quel sucre! Une grosse cerise rappelant un bourbon pas subtil! Aussi une touche de praline et d’orange. En bouche, la chaleur du xérès nous donne son meilleur spectacle, en mettant en vedette les cerises noires. Le chocolat noir fait aussi un bon travail dans un rôle de soutien, ainsi que le chêne et le gingembre qui apparaissent le temps d’un clin d’œil à une foule déjà conquise. Encore une méga production d’Aberlour, qui sait satisfaire un public gagné d’avance.