Signatory Vintage Linkwood 1988

43% alc./vol.

RV 82%
En arrière de la classe, avec une petite main et une petite voix. D’abord intéressant, l’aspect de vanille perd malheureusement son charme en respirant. En bouche, trop liquide mais crasseux sur les joues. La finale est toute de malt un peu trop en évidence malgré une belle vanille.

Knockando 12 ans Vintage 1989

40% alc./vol.
Construite en 1898, époque peu propice pour le marché du whisky, les premiers propriétaires eurent vite fait de mettre la clef sous la porte ; rachetée par W. et A.Gilbey en 1904, la distillerie allait rester au sein du même groupe -IDV/Justerini and Brooks- durant la majorité de son existence. Le Knockando entre d’ailleurs dans la composition du célèbre J&B. Pour l’anecdote, la milliardième personne à avoir acquis la bouteille de J&B Rare fut…Miss Thatcher, qui se déplaça pour la recueillir en main propre…

André 79%
Très frais et citronné, un scotch pour l’été sur le bord de la piscine? Trouvé en Nouvelle Écosse.

Patrick 80%
Citron, frais, rafraichissant, idéal pour l’été…

RV 78%
Couleur dégueulasse, sent la pelle rouge de carré de sable; au nez, un fruit genre groseille… en bouche le citron sort…. aussi orge pas mure, germes de céréales…. Un peu d’herbe.

Kininvie 17 ans Portwood Finish

70% alc./vol.
Cadeau de Ian Millar Ambassadeur mondial de Glenfiddich & Balvenie – embouteillé à +de 70% alcool. La distillerie, dont la production a commencé le 4 juillet 1990, utilise un processus de distillation qui est entièrement contrôlé par ordinateur. Kininvie possède ses propres aires de maltage. Le malt produit sur place sert aussi à alimenter la distillerie de Balvenie situé à environ 200 mètres. La production de Kininvie sert habituellement à la fabrication des blends de William Grant & Sons comme le Clan Macgregor composé d’un fort pourcentage de whisky de grain et de whisky de la distillerie. Kininvie a aussi embouteillé un single malt appelé Hazelwood 105 agé de 15ans, qui est le seul single malt de cette distillerie ayant été embouteillé et distribué à quelques employés de la distillerie. Kininvie est donc considéré introuvable sur le marché.

André 92%
Le Kininvie est la preuve du changement s’opérant dans le cœur des amateurs de whiskies, qui migrent vers les single malts. Les Balvenie et le Glenfiddich ne pouvant plus suffire à la demande des amoureux de single malts, on a dû ouvrir une nouvelle distillerie afin de fournir l’apport d’un single malt servant exclusivement aux blends. La preuve indéniable que le marché des single malts se porte plus bien que nous l’aurions pensé. Gâteau aux épices, gâteau aux fruits. L’alcool est tellement fort au nez, mais vraiment pas si pire que ça en bouche. Un peu d’eau aide tout de même à abaisser le taux d’alcool afin d’en goûter les subtilités. Sucre brun, caramel, chocolat noir, poires. Finale à la Aberlour Abunad’h, similaire aux sensations apportées par le puissant taux d’alcool et surtout son côté fruité intense. Il est difficile de mettre une note à une telle rareté. Le fait de se sentir vraiment très privilégié influencera l’opinion qu’on pourrait en donner. La marde de pape des single malts ???!!! One in a lifetime experience. Oh god !!!

Patrick 92%
Sent très intensément la planche de chêne brûlée, le gâteau aux fruits. Le fruité est très puissant. Fraises de l’Ile d’Orléans, farine. Très riche. Porto plus intense que tout ce que j’aie pu goûter à ce jour dans un whisky. Extraordinairement puissant. Avec la force de frappe marketing de William Grant & Sons, il est étonnant que ce whisky ne soit pas embouteillé en tant que single malt. Un des meilleurs Speyside que j’aie goûté.

RV 90.5%
Gâteau aux fruits avec beaucoup de farine et de muscade. L’alcool est un peu trop fort mais très sucré, et on doit le prendre rapidement pour ne pas trop s’engourdir. Réduit à l’eau (je sais c’est un crime mais juste une fois…) on retrouve de la cannelle sucrée et de l’orange ainsi que des pêches au goût, le tout conclue avec une belle finale qui retourne à ses origines olfactives de gâteau aux fruits, un peu plus épicé avec un poivre tout doux tout doux. D’un côté, il y a les producteurs qui se laisse mener par le marketing (Arran, Bruichladdich) et de l’autre, les gênées qui pourrait profiter d’un peu plus de disponibilité (Lagavulin, Ben Nevis). Avec les Glenfiddich que j’ai gouté jusqu’à présent, il me suffirait de seulement une autre édition de Kininvie pour savoir quel single malt j’utiliserais seulement pour les blends.

Battlehill Imperial 8 ans

43% alc./vol.
Speyside, 1897.

André 88%
Le nez est méga…wow !!! Très fruité, fraises. Citronné en finale. Agrumes. J’adore! Très sucré. Bubble gum bazooka au nez, un malt qui me fait sourire de par l’agréable surprise qu’il m’apporte.

RV 82%
Malt, feuilles de menthe. Au goût minty, herbeux, sucré. Sucre caramélisé. Agréable, bien balancé. (pas d’accord sur le bubble gum).

Patrick 84%
Menthe au nez. Menthe au goût. Sucré, fraises. Original. Très bon. 30 minutes après l’Avoir ouvert, nous trouvons des agrumes. Une des raisons pourquoi j’aime les whiskies.

Glenrothes 13 ans Vintage 1989

43% alc./vol.

André 76%
Comme dit RV, l’odeur de poussière est présente, juste pour ça l’expérience est intéressante. Ajoutez les épices, une touche d’orange et une finition tout en caramel.

RV 80%Plus doux que les autres Glenrothes, caramel, poussière.

Patrick 70%
Odeur de poussière, ordinaire. Au goût, le chêne (bois), vanille, un peu d’épices. Pas mauvais mais manque de raffinement. Caramel douteux… Cassonade.

Glenrothes Select

43% alc./vol.
La distillerie Glenrothes -ou Glen Rothes, les deux orthographes étant possibles- fut fondée en 1878 par James Stuart, gérant de Macallan. En 1897, Highland Distillers la rachète et nomme John Smith directeur…poste qu’il conserva durant 31 ans ! Agrandie en 1898, la capacité de production de Glenrothes doubla et passa à 1 300 000 litres par an. Victime comme tant d’autres d’un incendie, une partie de la distillerie partit en fumée en 1922. Les derniers aménagements furent la reconstruction des locaux de production en 1980 ainsi que l’ajout de deux alambics supplémentaires en 1989. En forme d’oignon, 5 wash stills et 5 spirit stills produisent actuellement 1,6 millions de litres d’alcool par an. Le «Select Reserve» est la première version officielle provenant de l’assemblage de malts de plusieurs années de distillation.

André 80%
Arrivée fruitée – citrons, agrumes, oranges & pointe de raisins suivie par les épices. Finale moyennement longue au goût de caramel et de fruits confits. Agréable et désaltérant.

RV 81%
Teinture à base de cire d’abeille et vieux bois. Pointe de miel et d’anis, avec léger feuillu, du style feuilles de framboisier séchées. Arrivée en bouche avec très doux fumé et sucré, mais c’est en début de finale que le sucre est à son meilleur. Après 2-3 secondes, il est remplacé par le feuillu sucré. Scotch bien balancé, avec une personnalité un peu trop fade mais qui saura être apprécié par la plupart des gens.

Patrick 81%
Fruits mûrs, agrumes et vanille. En bouche, la première chose qui nous frappe est la douceur du whisky. Toujours les fruits mûrs, les agrumes et la vanille, avec une légère touche d’épices. Toutefois, il manque définitivement d’intensité… Il aurait gagné à être embouteillé à un plus fort degré d’alcool. Un bel ensemble, mais avec un léger déséquilibre…

Glenlivet 16 ans Nàdurra

48% alc./vol.
Après 16 années de vieillissement dans des fûts de chêne américain ayant contenu du bourbon, le Glenlivet Nadurra est directement embouteillé à sa sortie du fût sans addition d’eau de source.

André 88%
Un blitzkrieg total… wow si vous n’êtes pas préparé à ça, la première gorgée vous assomme par surprise. Le taux d’alcool parait en bouche le double de ce que le nez vous annonce. Très fruité, enrobé par des volutes de chocolats et de chêne. Une expérience hors du commun avec un malt qui est généralement si doux dans les autres versions… the nasty boy of Glenlivet is out !!!

RV 82.5%
Feuillu et un peu sec, les feuilles mortes séchées qu’on ramasse à l’automne saupoudrées de gros sucre dur. Arrivée épicée, fait piquer le bout de la langue (c’est un cask strength après tout) mais un peu unidimensionnel. Le départ en gorge souligne le gout auquel je m’attend de Glenlivet, heureusement la finale plus sucrée en caramel vient corriger le tout. Pas désagréable, ce qui par mes standards de cette distillerie tient presque du miracle, mais tout de même un peu boring, à la Balvenie Founders Reserve.

Glendronach 15 ans (ancien embouteillage)

40% alc./vol.

André 78%
Voici un bel exemple d’un single malt qui aurait vraiment pu être bien mais qu’un manque énorme de subtilité vous fait vous dire, “merde, y ont-il goûté avant de le mettre en vente ???”. Le fruité et les saveurs sont tellement intense qu’on a l’impression qu’ils ont tout simplement fait ça pour les “aveugles gustatifs”, ceux dont le palais n’est pas fait pour les subtilités. Y’a quelqu’un qui a dû se dire “y’a des gens qui ont de la difficulté à trouver les arômes dans les malts…on vas régler ça !!!” … Mais trop c’est comme pas assez… 15 années passées à mûrir dans un warehouse, pour tout gâcher par la suite. Ça donnes envie de pleurer. Ah, BTW, ça goûte le sherry, juste le sherry !!!

Glen Parker Single Malt

40% alc./vol.

André 77.5%
Lourdaud au nez; crème brûlée et sirop d’érable collé dans le fond de la benne, pelures d’orange. La bouche est claire et sans structure, un château de cartes gustatif qui s’effondre à mesure que respire votre verre. Profitez du peu qu’il offre au nez car en bouche c’est plus qu’ordinaire.

RV 78%
Une bouteille qui a l’air de la scrap… et qui goûte la scrap. Spray à chaussures de quilles et cire à boules. Arrivée repoussante mais un peu chaude, quelque peu en épices. En finale, un beurre doux s’exprime, mais trop peu trop tard.

Patrick 79%
Si c’était moi qui sentais ca, je me dépêcherais d’aller prendre une douche. Sent le vestiaire de lutteurs sumos après un entrainement intensif. Bon… Précisons. Disons que vous avez eu chaud sous votre costume de sumo, ca ressemble à ca. Au goût (heureusement que ce n’était pas le premier de la soirée, pas sur que j’aurais eu le courage!), on trouve du trèfle, de l’herbe fraîchement coupée, quelque chose de vraiment vert… Pas dans mes goûts, mais nettement mieux que le nez ne laissait présager, au point de regagner de nombreux points.