Douglas Laing Single Minded Auchroisk 10 ans

46% alc./vol.
Refill Hogshead

André 79%
Nez d’agrumes, de miel et d’oranges, citron confit. Belle fraicheur, rien de brusque. La bouche est diffuse, le bois bien présent; notes de cannelle et de poivre accompagnant celles de fruits tropicaux présentés au nez, lit de vanille, de miel et de grains de céréales séchés. Y’a quelque chose qui cloche en bouche sans que je ne puisse trouver exactement c’est quoi. La finale est épicée, pommes cannelle et poivre, bois verdâtre. Bizarre d’agencement de saveurs, texture pauvre. On a droit à un single malt ordinaire simplement.

Patrick 85%
Un très bon whisky, mais sont la texture sur la finale lui fait perdre quelques points. Mais tout de même très bon! Nez: Un délicieux parfum mielleux et sucré, avec de la confiture de fruits des champs étendus sur une toast beurrée. Bouche: La première impression est dominée par les épices et le bois sec. Puis, le tout est agréablement complété par de beaux fruits mûrs, du chocolat amer et des pelures de pommes vertes. Finale: D’une longueur moyenne et un peu poussiéreuse.

BenRiach The Smoky Ten

46% alc./vol.
Three cask matured, bourbon, jamaican rum & virgin

André 85%
Un whisky d’entrée de gamme à prix ok. Nez bien fruité; ananas flambés sur le feu de camps, abricots, oranges, fumée lointaine presque effacée, sirop de poires et miel. Belle approche. La bouche offre une belle rondeur, notes de cannelle et de cassonade, poires, fumée de tourbe terreuse plus évidente. Sensation cireuse en texture de bouche. Après quelques gorgées, notes de poivre et de gingembre enrobées de vanille et de citron. Ce sont les notes de citron et d’ananas qui mènent la finale, surfant sur des vaguelettes de fumée de tourbe médicinales. Pour le prix, une alternative vraiment intéressante à certains single malts d’Islay surestimées. Je lui trouve certaines similarités avec le Bowmore 12 ans, avec plus de richesse aromatiques disons.

Patrick 84%
Un bon whisky, présentant un bel ensemble de saveurs digne du dram de samedi soir, mais dont la texture en bouche le relègue au vendredi soir quand tout ce qu’on veut, c’est l’alcool. Nez : De la belle fumée rappelant plus un feu de pommier que de tourbe. Le tout, accompagné de miel et des épices du chêne. Bouche : Épicée et fumée, avec des fruits du verger, une goutte de miel et du chêne fumé. La texture en bouche donne l’impression qu’il s’agit en fait d’un malt plus jeune que 10 ans, ou plus dilué que 46%… Finale: Un peu courte, fumée et mielleuse.

Martin 85%
Nez: La fumée nous présente une facette discrète qui laisse les autres arômes s’exprimer. Bois, fruits, miel et touche de crème. Bouche: Miel, pommes mûres, sirop de table, épices, chêne et cassonade. Touche légèrement sulfurique qui arrive vers la fin. Finale: Un petit peu courte, mais elle essaie de se rattrapper avec le bois, les épices et le sucre vanillé. Équilibre: Un bon petit dram semi-fumé qui n’a pas trop d’imperfections, une agréable expérience.

BenRiach Cask Edition 2008 Sauternes Barrique

61.3% alc./vol.
Embouteillé en 2020, cask #5813, 276 bottles.

André 90%
L’influence du Sauternes Barrique bien en évidence au nez, licoreux et tropical à souhait. Amandes trempées dans le miel, abricots, poires, oranges. En respirant, le nez et la bouche deviennent de plus en plus sucrées et gorgées d’oranges. On ne perçoit aucunement l’alcool en bouche, la texture est grasse et licoreuse et colle bien aux bajoues. En respirant, légères notes fromagées au nez, rien de désagrable. L’éventail de saveurs en bouche ressemble passablement à ce que le nez a présenté à la différence des notes de citron et de gingembre qui s’ajoutent à l’ensemble. La finale est moyenne, souple et licoreuse, gorgée de fruits à chair sous un soleil tropical.

Patrick 92%
Ça, c’est du Benriach comme je l’aime ! Tu tombes sur un fût comme ça, faut presque être épais pour pas en faire un “single cask”. Nez :Un parfum de whisky de dessert magnificent, avec des mangues, des prunes, des noix nappées de miel, du sucre blanc et des fruits tropicaux. Wow! Bouche : Sublime ! Impressionnant comment le Sauternes s’exprime avec énormément d’aplomb, avec des noix nappés de miel, du raisin vert très mûr, des fruits tropicaux, du gingembre, du malt toasté et un discret zeste d’agrumes. Le tout, très sucré, est porté par une belle texture en bouche. Finale : D’une belle longueur, sucrée et chaleureuse.

Martin 92%
Nez: Oh les raisins secs, les dattes, les oranges, les noix, le bois et le succulent sauternes. Bouche: Le bois poussiéreux, miel, dattes, pruneaux. Les épices du cask strength sont au rendez-vous, sans toutefois ruiner l’expérience par leur puissance. Finale: Raisins secs, muscade, cassonade, fruits tropicaux, poivre et chêne. Équilibre: Un puissant single cask qui ravira les amateurs de sensations fortes. Avis aux trippeux de sherry, le sauternes fait parfois plus que la job.

SMWS 30.113 Glenrothes 7 ans

67.8% alc./vol.
“Dragon’s blood fragrance oil”, Distilled 3/6/2013 from 2nd Fill Ex-PX Sherry Butt, 595 bottles.

André 83%
Prunes et raisins secs, cerises, grosses épices intenses, pommes rouges, le tout relevé par les vapeurs d’alcool. Texture goulue et gourmande, bien soyeuse avant que l’alcool commence à pénétrer dans la langue et ne fasse des étincelles et que les notes épicées explosent. Cerises et prunes, épices à Chili, cannelle, bouche musquée et hyper franche. L’alcool est vraiment soutenu et il est difficile de découtiquer le tout en faisant fi de l’effet alcoolisé. J’ai tout de même des notes de souffre qui ternissent le manteau de fruits rouges. La finale est caramélisée, j’ai des notes de sauce de poisson asiatique et de caramel.

Patrick 79%
J’aime les whiskys cask strength, ce n’est pas un secret pour personne, mais ici, c’est juste too much. Ce whisky, qui semble autrement délicieux, ne m’a apporté aucun plaisir. Considérant que c’est l’objectif principal, le résultat est donc un gros “fail”. Nez : Des pommes au caramel juteuses, recouvertes d’un riche coulis de fruits mûrs. Bouche : L’arrivée en bouche est marquée par la brûlure de l’alcool: difficile de passer à côté avec 67.8%! Le xérès est bien présent, avec du miel et un peu de chocolat, mais maudit que c’est fort.. Finale : Très longue, avec un peu de fruits mûrs et beaucoup beaucoup beaucoup d’alcool.

ChatGPT 92%
Le SMWS 30.113, offrant un taux d’alcool de 54.6%, est un scintillement de sophistication. C’est un peu comme ouvrir un coffre au trésor. Au nez, il se révèle avec des notes de poires rôties, de pommes caramélisées et de vanille. C’est une délicieuse rencontre entre le chêne et la douceur fruitée.

En bouche, l’attaque est vive et l’explosion de saveurs est presque indescriptible. On y trouve des notes de miel, d’épices et d’une légère fumée. C’est un voyage complexe mais harmonieux à travers des saveurs exquises.

La finale est persistante, chaude et épicée, rappelant l’influence du chêne. La subtile fumée fait une dernière apparition, comme pour nous saluer au revoir.

Le SMWS 30.113 est une composition élégante et équilibrée. Un plaisir à savourer lentement, à chaque gorgée offrant une nouvelle découverte. Ma note : 92/100.

BenRiach The Twenty One

46% alc./vol.
Four cask matured, bourbon, sherry, red wine & virgin oak.

André 87%
Nez très riche et inspirant le calme et la relaxation. Nez de cerises, pommes et ananas, poires en conserve, abricots, miel. La bouche est parfumée de fumée de tourbe orangée, de miel et de fruits à chair; oranges, poires, abricots, raisins, pommes, ananas. Le sherry cask apporte de belles notes de fruits secs, le virgin oak cask lui bonifie la texture. Belle longue finale épicée et fumée. Un whisky gourmand et inspirant tant que l’on ne regarde pas le prix de la quille.

Patrick 85%
Un superbe whisky dont la texture en bouche m’a plutôt déçu. Dommage, la recette est la bonne, mais on a fait quelque chose au jus qui l’a un peu dénaturé. Nez : Un beau nez agréable, avec des fruits du verger nappés de miel, une touche de chêne et de discrets fruits des champs. Bouche: L’arrivée en bouche est marquée par une belle fumée tout en retenue, qui laisse s’exprimer de la gomme balloune au raisin, du chêne épicé et du miel. Quoique le melange de saveurs soit sublime, la texture en bouche ne rencontre pas mes attentes. Finale: Courte pour un whisky de cet âge. Marquée par le chêne sec et épicé.

Creag Dhu

40.2% alc./vol.
Whisky du Speyside vieilli en Sherry Cask.

André 80%
Belle présentation au nez, très simple et approchable. Fruits secs saupoudrés de cannelle, cosses d’oranges, miel, vanille, puis pointe de chocolat au lait en trame de fond. Malheureusement la bouche est flat et ennuyeuse. Raisins secs, purée de pommes, fruits séchés, dattes, le tout sur une texture donnant un fond diluée. Courte finale caramélisée, influencée par le sherry générant des notes de fruits secs sur un lit de fumée diaphane. Bon, pour 40$ il ne faut pas demander la lune. C’est agréable même si sans pratiquement aucune complexité.

Patrick 77%
Triste à dire, mais je trouve toujours surprenant de voir arriver sur le marché aujourd’hui des whiskys si bas de gamme, mais présentés comme s’ils étaient des superstars. Nez : Le parfum d’un jeune whisky de grain, ce qui est plutôt surprenant pour un single malt. Bouche: Le jeune whisky de grain de mélange ici avec des notes de fruits mûrs, du chêne chaleureux et une discrète touche fumée. Finale: D’une longueur moyenne, marquée par le jeune whisky de grain.

Tomintoul Seiridh

40% alc./vol.
Oloroso Sherry Cask – 15000 bouteilles

Patrick 85%
Un superbe rapport qualité-prix, offrant une belle complexité et du délicieux xérès à un prix raisonnable. Nez : Un beau parfum de xérès sucré avec une grosse dose de cassonade. Bouche : Le xérès est toujours très présent, mais la cassonade est ici un peu camouflée par le chêne, des épices et un peu d’herbes. Finale : D’une longueur moyenne, marquée par du xérès chaleureux.

Benromach Peat Smoke Sherry 2010-2022

46% alc./vol.

Patrick 92%
Définitivement, Benromach, tourbe et xérès, c’est un mélange gagnant! Ça faisait longtemps que je n’avais pas croisé un whisky que j’apporterais sur une île déserte comme lui. Nez : De la belle fumée de tourbe délicieusement fruitée, sucrée avec un peu de caramel. Wow, ça part bien! Bouche : Toujours la fumée de tourbe fruitée, avec de la vanille, du caramel et et belle petite dose de sucre bien mesurée. Yummy! Finale: D’une belle longueur, fumée et fruitée.

Cadenhead 175th Anniversairy Caperdonich 39 ans

50.4% alc./vol.
Distilled 1977, Bottled 2017 from a single Sherry butt, 462 bottles.

André 93%
Wowwww… Très Bold et d’une intensité sans pareille. Bold sherry, caramel et fruits séchés, dates, prunes. Nez très Silly, cerises marasquin et vieux chais humide, fond de chocolat noir amer. La bouche est crémeuse, le Sherry puissant mais d’une noblesse certaine. Chocolats fourrés de poivre, chocolat noir, oranges sanguines, dates et prunes, très généreux. Cerises, fruits secs, raisins. Texture divine, légèrement sèche maintenant mais toujours texturée et hyper fruitée. Finale légèrement sèche, très fruitée et axée sur la cerises et les fruits séchés. Etonnant que le fût de chêne soir demeuré si discret au final et n’ait pas anhihilé les flaveurs les plus discrètes. Un whisky intense et raffiné.

Douglas Laing XOP Speyside Region “Probably Speyside’s Finest” 50 ans

52.2% alc./vol.
Single Refill Sherry Butt #DL12786, Distilled 11/1967, Bottled 08/2018, Bottle #109 of 248.

André 89%
Un tel taux d’alcool après 50 ans de vieillissement!!! Le nez est gourmand et très, mais vraiment très bold. Gâteau aux fruits, fruits secs, oranges, chocolat fourré de confiture de prunes. La bouche est très épicée et d’une sécheresse un peu deboussolante qui tranche brusquement d’avec l’aspect moelleux et texturé qu’offrait le nez. Bouche de cerises et de fruits secs, assaisonnés de cannelle, gâteau aux fruits, chocolats à l’orange, figues. Ensemble très sec et tranchant, poivré et dominé par le bois. Longue et sèche, la finale s’étire sur le Sherry et l’amertume du bois omniprésent, celui-ci marié aux épices boisées. Personnelle je suis un peu décu du changement de cap au niveau de la sécheresse en bouche, mais cela demeure une impression personnelle.