10.179 Bunnahabhain 12 ans

60.2% alc./vol.
‘’Flamingos Smoking Pipe Tobacco’’, Distilled 01/12/2006, from 1st Fill Ex-Red Wine Barrique Finish, 243 bottles

André 87%
Fruits séchés au feu de tourbe sur le bord du Loch, sel de mer discret, jambon fumé dont le gras fondu tombe sur les pierres évanescentes du feu de plage, prunes, raisins de Corinthe, framboises, accents hospitalesque. Superbe texture en bouche, cerises noires, prunes, raisins de Corinthe, fruits secs, sel de mer, tourbe terreuse parfumée aux fruits secs, jambon fumé. Le wine cask laissera par contre une impression finement chlorée de fin de bouche. Finale sur le vin rouge et la fumée terreuse et organique, cendreuse et ponctuée par la force de l’alcool en toute finale.

Patrick 84%
Intense. Trèèès intense. Un peu trop même. Sur le coup, j’ai été déçu du manque de balance puis, j’y ai pris goût… Mais je suis content de ne pas en avoir acheté une bouteille. Couleur : Bon, je ne parle presque jamais de la couleur d’un whisky, mais ici, c’est trop exceptionnel, d’un incroyable orange-brûlé tendant vers le rouge, comme j’en ai rarement vu! Nez : À cinq pieds de distance j’ai été capable de détecter les arômes fruités de ce dram! Toutefois, en m’approchant, le tout a évolué vers quelque chose de plus salin, d’un peu fumé et avec une touche minérale. Bouche : J’ai rarement vu un whisky goûter autant le vin. Genre, pas subtil pantoute. À la deuxième gorgée, on finit par y trouver aussi un feeling me rappelant celui qu’on a quand ça fait trop longtemps qu’on a le même cigare en bouche et que l’humidité de la salive fait que ça goûte le cigare mouillé et la fumée en même temps. Bref, des gros fruits mûrs pas subtils pour deux cennes, de la cendre, du goudron et du tabac. Finale : Plutôt longue, me donne l’impression de licher un botch de cigare qu’on vient de tremper dans le vin rouge.

Martin 87%
Nez: Fruits rouges et air salin, légère tourbe maritime, raisins et smoked meat. Assez insolite et attirant. Bouche: Raisins et caramel salé, céréales, fumée et pierre lavée au bord du loch. Cuir et cigare, tourbe et vin rouge. Finale: Longue et bien poivrée, on retient les notes de vin, de calcaire et de sel. Bois sec et quelques petits fruits dilués. Équilibre: Bien cendré, vineux et épicé. J’aime bien son intensité, mais sa subtilité laisse fort à désirer. J’aime ça pareil!

SMWS 12.25 Benriach 10 ans

60.4% alc./vol.
‘’Stealth truffle pig’’, Distilled 14/01/2008, from 1st Fill Charred Red Wine Barrique, 267 bottles

André 90%
Superbe nez! WOW! Compote de fruits rouges, oranges, prunes et raisins secs, cerises marasquin, cassonade et chocolat. La bouche se poursuit sur les fruits rouges séchés, framboises, cerises, prunes et raisins couronnés de bonnes et belles épices poivrées. Au gorgées subséquentes, cosses d’oranges trempées dans le chocolat, fine sensation vieillotte et poussiéreuse, chili flakes, puis melon au miel et abricots. Longue finale, incroyablement douce pour le taux d’alcool, épicée et poivrée.

Patrick 92%
Un superbe BenRiach, j’aurais dû en acheter une bouteille de plus. Mais n’y cherchez pas un BenRiach traditionnel (si ça existe)! Nez : Oh! Quel beau parfum : Du beau vin rouge frais, genre la bouteille que tu n’as pas finie la veille et que tu as mise au réfrigérateur en attendant. Avec aussi une touche de cire à plancher, des piments rôtis et quelques noix. Bouche : Oh (encore!) mais à cause que c’est surprenant! Un superbe mélange de vin, de bois, de cendre, de poivre et d’herbes. Finale : D’une belle longueur, d’une belle intensité. Riche et superbe, je vous veux plus.

Martin 90%
Nez: Pierre lavée, céréales, fruits rouges mijotés, oranges, raisins et bois sec. Cerise, cacao et grain. Vachement envoutant. Bouche: Sucre brun, raisins, cuir et pruneaux. Bois, légère tourbe, épices, chili et paprika fumé. Comme un vin chaud aux épices de Noël. Finale: Bien poivrée et fruitée, boisée et musclée, sur des notes marquées de vin fortifié et de chêne sec. Équilibre: Sur la coche comme on dit. On se trompe rarement avec des barriques de vin rouge 😉

SMWS 58.33 Strathisla 11 ans

59.7% alc./vol.
‘’Sweet and juicy – Dry finish’’, Distilled 13/09/2007, from Refill Ex-Bourbon Hogshead, 267 bottles

André 83%
Crème vanillée, marshmallow et ananas, fruits tropicaux et oranges, caramel, bois sec, gingembre. La bouche est relativement douce vu le taux d’alcool, les oranges plus évidentes aussi. Fruits tropicaux, ananas, poivre et gingembre, éclisses de bois de chêne, céréales Sugar Crisp. Finale relevée par les épices et la sensation sèche.

Patrick 85%
Un bon Strathisla, mais j’ai déjà vu mieux venant de cette distillerie. Nez : Au début, il m’a fait penser au stand de Fred le Cireur à Laurier Québec. Puis, j’ai aussi détecté des notes sucrées et fruitées, un genre de “tousski” de dessert: de chocolat, de la vanille, des oranges, des carrés au Rice Krispies, des guimauves, etc. Bouche : Le pot luck de dessert evolue vers quelque chose de plus boisé, avec de la cassonade un peu brûlée, du thé, des noix et un peu de piment et de gingembre.

Martin 86%
Nez: Ananas, crème et sucre blanc, retour sur les fruits tropicaux, avec une touche de bois et de grain. Caramel et oranges. Bouche: On sent moins l’attaque d’alcool que ce à quoi on s’attendait. Pelures d’orange, petite touche minérale sur planche de chêne astringente. Gingembre et cannelle. Finale: Longue et chaude, sur un bel amalgame de que qui a été expérimenté auparavant. Équilibre: J’aime bien, une bon candidat pour se mesurer à son frère de 10 ans, le 58.29.

Ardbeg Feis Ile 13 ans 2018

56.4% alc./vol.
Oloroso Sherry Butt, Distilled 01/04/2005, Distilled 09/04/2018, Cask #1321, 543 bottles

André 87%
Oh simonac… Wow… Cerises noires fumées au feu de tourbe, réglisse rouge, caramel, dattes dans leur jus, un brin de sel de mer et de poivre broyé. La bouche est généreuse côté saveurs; chocolat noir fourré de pâte de cerises noires, dattes roulées dans le poivre, tourbe à la fois maritime et végétale, raisins secs, prunes, réglisse rouge, beaucoup d’épices et de poivre. Y’a un quelque chose dans le fût de xérès qui cloche, une touche sulfureuse qui, alliée aux fortes épices (surtout la cannelle) et au poivre rend le whisky très acéré et un peu brusque, à la différence de la bouche qui est douce et équilibrée malgré des saveurs fermes et définies. Cette sensation s’attendrie avec l’aération et fait ressortir les notes de caramel et de café moulu. La texture en bouche est soyeuse et presque grasse, les saveurs intenses et les épices doublement intenses. Le whisky gagne définitivement à respirer et être savouré sur des longues minutes. La finale est cendreuse et minérale, tourbe poivrée, cerises noires et prunes, caramel assaisonné au sel de mer, algues. Bien que ce Ardbeg est d’une qualité supérieure à bien des single malts tourbés, il est, selon moi, inférieur à la qualité à laquelle on nous a habitué, surtout pour le prix.

Springbank Local Barley 10 ans 2019

56.2% alc./vol.
Whisky distillé à partir d’orge Optic provenant exclusivement de la High Cattadale Farm située sur la pénisule du Kintyre tout près de la distillerie et maltée sur place en utilisant les méthodes traditionnelles. Édition limitée de 9000 bouteilles, composé de 77% Ex-Bourbon cask, 20% Sherry cask et de 3% Port Cask.

André 94%
Nez plutôt réservé au départ alors je décide de laisser reposer un quart d’heure. Fruits tropicaux, ananas, mangue, melon au miel et papaye, miel, poires et oranges, pain tout chaud avec une touche de miel, sel de mer et cannelle. Succulente texture, wow. Fruits tropicaux, papaye, mangue, melon eu miel et poires, oranges, pommes rouges, ananas et une bonne rasade de tourbe poivrée assez puissante. Fraicheur à la fois citronnée et maritime, sel de mer séché sur les galets, fumée de tourbe poivrée et terreuse. Grosse finale poivrée et fumée de tourbe persillée de sel de mer jumelé d’un background de fruits tropicaux et de fruits à chair. C’est capoté… WOW!

Patrick 88%
Un très bon whisky, d’une belle intensité et bien équilibré. Nez : Beaucoup plus tourbé que ce que je m’attendais, avec de la belle fumée terreuse et épicée. Bouche : De la belle fumée de tourbe, avec des épices et du bois. Finale : D’une belle longueur, boisée et savoureuse.

Martin 90%
Nez: Belle fraîcheur au nez, accompagnée de notes de bacon et de vanille, de tourbe et de terre, d’épices et de fruits. Bouche: La tourbe et les épices prennent le lead ici, avec des pointes de bois, de petits fruits et de cuir. Finale: On prend son envol. La tourbe se scinde en fumée et cuir, poivre et bois, et se marie superbement bien aux petits fruits sucrés et au degré d’alcool. C’est un beau slow-burner. Équilibre: Belle complexité, belle intensité. Vraiment un beau travail d’artiste. Un autre verre!

SMWS 58.29 Strathisla 10 ans

59.3% alc./vol.
« Soul O’ Plays And Pranks » – Distillé le 13 septembre 2007, Refill hogshead, 267 bouteilles

André 81%
Je ne sais pas si je suis le seul à me dire que la proportion de jeunes whiskies à un prix relativement élevé pour une qualité discutable commence un peu trop à pulluler le catalogue du club… J’ai aussi de la difficulté à m’expliquer l’engouement de mon comparse Patrick pour ce whisky qui tire presque de l’euphorie. Le nez est franc et un peu brusque même; salade de fruits tropicaux, ananas cuit au four et poires, bois verdâtre, accent presque citronné aussi, vanille, pommes vertes. Bouche; agressif et sur le bois de chêne séché, une tonne de gingembre décoiffant et un mélange de fruits tropicaux, pommes vertes, ananas, poires, de caramel et de vanille. Finale épicée, de longueur moyenne, astringente et franche.

Patrick 91%
Un whisky d’une rare complexité et d’une superbe balance. C’est frais, et définitivement pas le style de whisky que j’adore d’habitude, mais ici, wow! Un whisky de tous les jours pour aficionados. Nez : Un appétissant parfum de guimauves aux agrumes, du sucre à glacer, de la crème pâtissière, du sirop d’érable et des fruits tropicaux. Bouche : Très frais, avec du chêne, des agrumes et des fruits tropicaux, du chocolat plutôt discret, des pommes, du sucre à glacer, de la rhubarbe et du caramel. La texture, huileuse, est superbe, et on jurerait que le taux d’alcool est de 10% moins élevé. Finale : D’une superbe longueur, fruité et boisée.

Martin 85.5%
Nez: Belle approche au nez, subtile. Sucre à glacer, salade de fruits, melon et fleurs. Jeune bois vert. Classique et peu compliqué. Bouche: Bois, épices, melon et sucre en poudre. Gingembre et cannelle, poivre blanc. Fruits en canne dans leur sirop. Assez plaisant je dois dire. Finale: Un peu astringente, sur une longueur interessante. Pommes, poires, fleurs, poivre et chêne. Équilibre: Un whisky qui peut sembler franc ou maladroit, il y a plusieurs écoles de pensées. Moi j’haïs pas ça certain.

Laphroaig 16 ans

48% alc./vol.
Exclusivité boutique hors-taxes.

André 89%
Après avoir passé une bonne partie de la journée en kayak de mer, je cherchais le whisky approprié et je suis tombé sur cet échantillon qui devrait avoir quelque chose de maritime dans sa palette de saveurs. Tourbe unique bien médicinale et maritime de Laphroaig, bonbons menthol aux éléments verdâtres, jus de citron, grosse vanille hommage aux ex-bourbon casks, miel, pommes jaunes, abricots, une touche d’oranges. Plutôt rond et équilibré au nez, rien de brusque malgré les saveurs tranchées et une tengeante qui rappelle les produits antiseptiques des hôpitaux. Au même taux que le Quarter Cask, cette édition est beaucoup plus léchée et polie mais quand même moins que les défunt 18 et 21 ans d’âge. Bouche pulpeuse et huileuse pour la texture. Citron, agrumes, camphre, tourbe terreuse assaisonnée de sel de mer, pastilles Fisherman’s Friend, poivre, huile à moteur de bateau souillée, bois de chêne bien brûlé, antiseptique. Après de longues minutes, savoureuses notes sucrées qui rappelle la poudre recouvrant les gommes Bazooka. Longue finale bien poivrée et épicée, puissante et tourbée. Pandémie oblige, les bouteilles de ce Laphroaig 16 dorment sur les tablettes vides des boutiques hors-taxes privées de leurs voyageurs pressés, alors si l’évaluation vous inspire, vous savez quoi faire une fois la crise passée… Avec les décevantes dernières parutions et provenant en plus de duty-free, ce Laphroaig livre la marchandise et étonne agréablement.

Patrick 88%
Un très bon Laphroaig avec toute les saveurs que j’aime dans cette distillerie. Si ce n’était de la texture, ça serait spectaculaire. Nez : Le délicieux parfum de la tourbe sale de Laphroaig, avec du créosote, du sel et… De bons petits biscuits! Bouche : De la fumée de tourbe intense, avec de la cendre, du créosote, du poivre, du bois brûlé et du sel. Superbes saveurs, mais la texture laisse un peu à désirer. Finale : D’une longueur moyenne, fumée et poivrée.

Martin 89%
Nez: Tourbe fruitée et crémeuse, très peu agressif comme approche, vent maritime, touche iodée, pommes et fruits à chair blanche. Bouche: Belle texture sirupeuse. Oranges et tourbe, épices et cendre. Eucalyptus, chêne et poivre, superbe. Huileux vers la fin. Finale: Assez longue et plaisante, tout en restant douce pour un tourbé de la sorte. Pastilles pour la toux, tourbe cendreuse, bois sec, poivre noir. Équilibre: Un excellent choix, dommage que ce soit encore une fois une édition Duty-Free qui est difficile à obtenir. Qui sait, avec les aéroports pratiquement déserts peut-être auront-ils de l’inventaire à distribuer ailleurs?

Benriach 12 ans 2005 Peated Port Cask Single Cask

53.9% alc./vol.
Port Pipe #2682, Distilled 16/02/2005, Bottled 2018, Bottle 503 of 729

André 90%
Cerises noires dans un nuage de tourbe terreuse, réglisse, prunes et raisins secs. Même sensation terreuse que dans l’édition non tourbée. Étonnant comment le côté fumé a considérablement arrondi la bouche qui est beaucoup plus douce et texturée. Raisins secs, prunes, oranges, cerises noires, fumée terreuse et cendreuse, framboises, pelures de pommes, cannelle en retrait, poivre broyé, réglisse noire plus effacée. Finale de fumée parfumée aux fruits rouges, sensation terreuse et cendreuse, belle longueur.

Patrick 88%
Un beau whisky avec de belles saveurs que j’aime et assez bien assemblées. Il m’a fait penser un peu au Talisker Port Ruighe. Nez : Donne l’impression de boire un verre de vin rouge sur le bord d’un feu de camp de tourbe. Bouche : De la belle fumée de tourbe, avec un peu de bois sec et une touche fruitée plutôt discrète. Superbe texture en bouche. Finale : D’une belle longueur, fruitée et fumée.

Martin 92%
Nez: Wowowee! Belle tourbe fruitée, vin rouge, cerises et raisins, crème et réglisse, bonne vieille planche de chêne. Bouche: Douce fumée qui vient bercer le fût de porto, quelques notes tentent même d’évoquer un lointain Lagavulin. Bois, fruits des champs, tourbe, poivre blanc et raisins secs. Finale: Longue, chaude, poivrée et fumée, sur de belles notes de cendre et de terre séchée. Équilibre: Solide single cask. Toutes les notes décelées auraient aisément pu tirer dans toutes les directions, hors de contrôle, mais on dirait que la tourbe a ici fait office de bon berger et a ramené les moutons enragés au bercail.

Benriach 11 ans 2006 Port Cask Single Cask

58.7% alc./vol.
Port Pipe #2406, Distilled 08/08/2006, Bottled 2018, Bottle 436 of 809

André 85%
Cerises noires et réglisse, purée de prunes, compote de pommes. L’alcool est très puissant au nez qui devient effilé. Palette limitée au nez. La bouche est puissante et pâteuse, belle rondeur avec beaucoup d’épices pétillantes; fruits secs, moue de café et chocolat noir, anis, raisins secs, beaucoup de caramel, rhum brun, clou de girofle, prunes, cerises, côté terreux aussi. Finale pointue et épicée, terreuse et tannique, sur le fût de chêne brûlé et les fruits secs.

Patrick 85%
Un beau whisky chaleureux et épicé… Mais disons un peu monodimensionnel. Nez : De beaux fruits chaleureux, en fait des fruits rouges mais aussi des bleuets. Un peu de chocolat aussi. Bouche : Les bleuets sont ici plus présents dans le mix de fruits et avec quelques épices. Finale : D’une belle longueur, boisée et un peu fruitée.

Martin 84%
Nez: Fort sur la cerise, le raisin et la réglisse rouge. Faible en épices reliées au taux d’alcool. Pommes mijotées, un peu de miel mais pas bien plus. Il n’y a pas juste le vin qui est muté. Bouche: Belle texture, notes de cerises, de cacao, d’épices et de chêne. petits fruits, touche de caramel, touche de cuir. Un peu de vin chaud… Finale: Gros poivre rose, cannelle piquante, gingembre mariné. Le tout sur une belle planche de chêne gorgée de porto. Équilibre: Assez solide, mais j’ai malheureusement l’impression que sa force repose plus su le fait qu’on parle ici d’un single cask à la force du fût. Diluez-le un peu et je crois qu’il se fera aisément battre par les port finishes connus du marché.

Benriach 12 ans 2005 Oloroso Sherry Single Cask

58.1% alc./vol.
Oloroso Sherry Butt #5014, Distilled 14/10/2005, Bottled 2018, Bottle 320 of 600

André 83%
Prunes et raisins de Corinthe, oranges, cerises marasquin, confiture de pommes, caramel, cannelle. La texture de bouche est riche et légèrement tannique. Chocolat noir, moue de café, cerises Marasquin, raisins et prunes séchées, oranges, cannelle et poivre, Dr Pepper, caramel et sirop d’érable, framboises, abricots. La saveur principale demeure les cerises Marasquin, un peu trop même. Il y avait un p’tit quek chose bien discret qui m’accrochait depuis le début de la dégustation, comme lorsque tu peinture pis que tu vois un cheveu collé dans la peinture pis qu’après tu ne vois plus que ça… quelque chose de musty ou d’animal et ça été bien long avant de trouver; l’odeur du crottin de cheval et de selle de cuir mouillée de sueur. Finale sirupeuse sur le sirop de cerises. Un peu trop intense sur le sherry qui goûte les cerises Marasquin.

Patrick 84%
Un whisky très prometteur au niveau du parfum, mais dont le manque de balance lui fait perdre de nombreux points. Nez : Beaucoup plus sucré que ce à quoi je m’attendais, avec de beaux petits fruits rouges et du glaçage à la vanille Betty Crocker. Bouche : Toujours les fruits rouges, mais aussi du bois brûlé pour remplacer le glaçage. Autant le parfum est sucré, la bouche est gorgée de bois brûlé. Finale : D’une longueur moyenne, boisée, subtilement fruitée et avec une goutte de caramel.

Martin 84%
Nez: Raisins, miel, céréales, épices et Coke aux cerises (ou Dr. Pepper, merci André). Cerises, sirop pour la toux. On dirait vraiment que le sherry domine, réprime même, beaucoup l’expérience ici. Bouche: Cerises et raisins, herbe, foin, sirop sucré, bois et épices. Sucre à glacer. Finale: Chaude, longue et poivrée as fuck. Bois, pommes croquantes, cerises au marasquin. Presque over-sucré. Équilibre: J’aime bien, mais au contraire de ce que j’encensais dans le marsala cask de la même distillerie, parfois juste un affinage aurait pu suffire.