Ledaig 21 ans Ruby Port Pipe Finish

52.3% alc./vol.
Vintage 10.1997, Bottled 01.2019, Vieilli au départ en ex-bourbon hogshead, ce whisky est par la suite affiné pendant 29 mois en fût Ryby Port Casks. Édition limitée de 870 bouteilles.

André 91%
Oh là là… Dès le départ, on a droit à une baffe de tourbe terreuse organique typique de la distillerie. Je retombe de mon nuage et je laisse le verre reposer un bon 10 minutes et là c’est beaucoup mieux. Avalanche de fruits séchés, bleuets du Saguenay, raisins secs, prunes, toffee, tourbe terreuse mouillée et fumée, pâte de fruits, poivre broyé. Le nez est complexe et allie de multiples facettes aromatiques. En bouche, belle texture ronde et raffinée. Tourbe terreuse assaisonnée de sel de mer du large, poivre, fruits sauvages et bleuets, cerises, café noir, prunes, chocolat noir amer, cosses d’oranges, réglisse. Longue finale, hyper fruitée, avec une texture goulue mais des épices très soutenues et du caramel brûlé intense.

Smokehead Sherry Bomb

48% alc./vol.
Maturation en spanish Oloroso Sherry Cask, édition limitée de 18,000 bouteilles.

André 88%
Nez pâteux et lourd, pâte de fruits et cerises noires, oranges sanguines, feu de plage auquel on a ajouté quelques mottes de tourbe terreuse, fruits séchés, framboises. Certains arômes rappellent les wine cask finish, l’effet vin rouge un peu tannique. La tourbe même si bien présente, est ronde et soyeuse et couvre bien l’alcool. Touche de sel de mer en background. J’adore l’amalgame d’arômes du nez. La bouche est incroyablement ronde et duveteuse, superbe texture, tourbe terreuse remplie de fruits rouges sauvages et d’oranges, assaisonnée d’une touche de sel de mer, camphre, bacon hyper cuit, caramel chauffé, aspect minéral et de cendre froide un peu bizarre, chocolat noir fourré de pâte de raisins, poivre, cannelle, clou de girofle. Finale relevée par les épices à chili, le poivre et la cannelle qui pique farouchement le bout de la langue. Pas le whisky le plus typé mais une belle séquence de saveurs et une histoire d’arômes et de saveurs intéressantes. Vaut le détour!

Patrick 92%
Oh wow, j’aurais dû sauter sur cette bouteille là quand j’ai eu ma chance – mais soyez assurés que je ne manquerai pas mon coup la prochaine fois! Yummy! Nez : Mélange étourdissant de cerises noires, de chocolat, de fumée de tourbe, de framboises et d’oranges sanguines. Bouche : Des épices, du bois brûlé, des framboises, des oranges sanguines, une belle dose de fumée de tourbe et une bonne pincée de sel. Finale : D’une belle longueur, fumée et épicée.

Martin 89.5%
Nez: Wowowee, quelle belle tourbe. Petits fruits, Cherry Blossom, cuir, oranges sanguines et retour de la boucane. C’est un de ces nez où l’on peut se perdre longtemps. Bouche: Belle texture suave et veloutée, notes de xérès, de tourbe crasseuse et médicinale à la fois, poivre noir, chêne. Cuir et fruits bien bien rouges. Finale: Superbe longueur, notes soutenues à tous les niveaux. Boucane, épices, bois, vin rouge bien corsé, cassonade dorée. Équilibre: Déjà que Smokehead était un joueur de qualité dans les embouteillages mystérieux d’Islay, le mariage avec des sherry casks est très rarement un échec.

Samaroli Orkney Highland Park 21 ans 1992-2013

45% alc./vol.
Cask #1245

André 87%
Un Highland Park atypique et déboussolant. Limes et citrons, raisins verts, miel. En respirant, on migre vers les raisins mauves séchés et une touche de sel de mer hyper discrète cintrée de saveurs de fruits tropicaux et de citron, d’oranges et de pommes. Il y a une touche florale de bruyère et de fumée de tourbe discrète qui se pointe aussi le bout du nez lors de l’aération qui rappelle les origines du whisky. La bouche est mielleuse, florale, poivrée et salée, fumée aussi, raisins verts, pommes vertes, miel de bruyère, fruits de la passion, poivre, fumée camphrée. À chaque nouvelle sip, ma première impression un peu désintéressée se transforme en intérêt soutenu. Texture finement grasse, fraiche et fruitée. Finale doucement fumée et fruitée, un peu courte.

Lost Distillery Classic Selection Lossit

43% alc./vol.
Au siècle dernier, des centaines de distilleries écossaises ont fermé. En cause, les guerres et la prohibition, et ce, malgré l’excellente réputation de leurs whiskies. Si l’activité des distilleries avait perduré, certaines d’entre elles seraient aujourd’hui certainement aussi réputées que les grands noms du whisky écossais. The Lost Distillery est un embouteilleur indépendant écossais qui s’est donné pour mission de redonner vie à des expressions de distilleries ayant disparu. Pour ce faire, des archivistes passent en revue dix critères qui donnaient son identité à un whisky (lieu, type d’orge, équipement, etc.). Ce sont les équipes d’assemblage de The Lost Distillery qui grâce à 2 à 3 ans de recherche et un travail de collaboration avec 80% des distilleries écossaises en activité, font revivre le profil aromatique de ces whiskies oubliés. Ensuite, ces différents malts sont soumis à un comité de dégustation jusqu’à aboutir au résultat le plus fidèle possible, qui sera mis en bouteille. La distillerie de Lossit (qui fut le plus gros producteur de whisky -illicite- d’islay) a été fondée en 1817 par Malcolm MacNeill sur l’île d’Islay et a fermé ses portes définitivement en 1867 en raison de la localisation isolée et de l’obsolescence de ses équipements. Elle était située près de la présente distillerie Caol Ila. Cette édition a pour cœur Ben Nevis mélangé de 5 à 10 autres single malts affinés en fûts de sherry PX et Oloroso.

André 84%
Tarte aux poires fumée sur un feu de tourbe terreuse, lait d’amande, fumée organique prononcée, grains de café moulus, chocolat noir. La bouche est franche que le nez, légèrement minérale aussi, poires, ananas, vanille, fumée, chocolat noir, expresso, terre mouillée, dentelle de sel de mer et herbe mouillée discrète. La bouche est plus tourbée que le nez. La finale est courte, poivrée et fumée, un peu molle et évasive.

Patrick 83%
Un whisky plaisant, mais qui manque de texture et dont la finale est trop courte. Nez : Parfum plutôt floral, avec des poires et une discrète fumée de tourbe. Bouche : La fumée de tourbe est ici à l’avant plan, sans être agressive pour autant. Le tout avec des fruits tropicaux, des agrumes, du chocolat noir salé et un peu de poussière de malt séché. Finale : Un peu courte, avec une bonne dose de sel et une touche épicée.

Martin 85%
Nez: Fleurs et poires, poivre et tourbe subtile. Chocolat noir, marc de café et noix. Assez franc et direct. Bouche: La tourbe est beaucoup plus présente et solide ici, avec des notes de citron et de poussière de pierre. Les fruits tropicaux suivent dans une belle explosion subtile. Finale: Crème, tourbe, citron, ananas et chêne. Équilibre: J’aime bien, surtout son côté insolite que nous ne voyons pas à tous les jours, restant d’une époque de distillation révolue…

Lost Distillery Classic Selection 2017 Dalaruan

43% alc./vol.
La distillerie de Dalaruan a été fondée en 1825 par Charles Colvill, dans la région de Campbeltown et a été vendue aux enchères avant de fermer ses portes définitivement en 1925 touchée par l’effondrement des ventes de whisky. Cette distillerie pratiquait la triple distillation. The Lost Distillery Company s’attache à reproduire les styles de single malts écossais disparus suit aux nombreuses fermetures de distilleries lors du XIXème et XXème siècle.

André 80%
Assez intéressant comme nez. Poires fumées, pommes cannelle, ananas, une touche de banane aussi et quelques fruits rouges séchés épars. La bouche est diluée, pratiquement aucune texture mis à part une légère sensation huileuse qui s’évanouit rapidement. La bouche livre une proportion plus importante de sherry et de caramel qui s’éprend de l’étreinte amoureuse de la fumée de tourbe terreuse et minérale aussi. On est passé de la palette aromatique du bourbon au nez, au sherry en bouche. Finale sèche, très pointue, sur le poivre, la cannelle et le gingembre et une rétro-olfaction de fumée salée, maritime et poivrée.

Patrick 84%
Un whisky avec de belles saveurs bien équilibrées, mais qui manque malheureusement de punch. Nez : Parfum léger, presque évanescent, où je devine avec bien des efforts une subtile fumée, des pommes, des poires et de discrets petits fruits rouges. Le tout est bien agréable. Bouche : Une belle fumée de tourbe toute en retenue, qui nous permet de tout de même goûter le malt, des poires, des pommes et autres petits fruits rouges. Le tout accompagné par une petite pincée de sel. Finale : Un peu trop courte, portée sur les épices du chêne brûlé.

Martin 86%
Nez: Sucre brun et malt grillé dès le départ. Fumée et fruits rouges, peut-être même fruits tropicaux. Un petit mélange de chêne et de cinq poivres se cache non loin derrière. Bouche: Une séduisante tourbe fruitée part le bal. Caramel et vanille, tannins et citron, agrumes et fruits rouges. Une réglisse épicée boucle le tout. Finale: Chaude, moyennement longue, les épices sont soutenues, de même que le bois et la subtile tourbe. J’aime bien que cet ensemble essaie de ne pas trop faire de vagues. Équilibre: La complexité y est, l’intensité un peu moins, mais justement je crois ici que l’objectif est différent, et cela nous fait découvrir peut-être une autre façon d’apprécier un dram. J’aime.

Ballechin SFTC 14 ans 2004 Burgundy Cask

51.9% alc./vol.
Straight from the cask, Cask #7, Limited Edition of 411 bottles. De la distillerie Edradour dont on a utilisé de l’orge maltée tourbée, maturation en Burgundy Wine Cask, distillé le 14 janvier 2004 et mis en bouteille le 18 janvier 2018.

André 88%
Gâteau aux fruits nappés de coulis de framboises et de chocolat noir fondu, fumée de tourbe terreuse, moue de café, sel de mer, fruits sauvages. On ressent qu’on n’est pas dans le fût de sherry mais pas si loin aussi… mais avec quelque chose de tricky au nez. On a beau fouiller dans notre mémoire olfactive, nous sommes définitivement dans des coins où l’on ne va pas fouiller souvent. Superbe texture amoureuse en bouche, grasse, très tourbée et hyper fruitée. La fumée est intensément terreuse, salée aussi. Fruits sauvages, sel de mer, chocolat noir, moue de café, fumée de cigare et les premiers instants où l’allumette prend feu, ce moment où le souffre est remplacé par les notes brûlées, terre mouillée, cendre froide. Les saveurs de fruits rouges et de tourbe s’entremêlent amoureusement sur une divine texture grasse et collante. La finale est un peu courte, sauf pour la tourbe et les épices. Un whisky très challengeant.

Patrick 89%
Ballechin, une marque à retenir! Un beau whisky intense et délicieux, avec tout ce que j’aime. Nez : Parfum où s’enchevêtre de la fumée de tourbe huileuse, quelques gouttes de vin rouge et un peu de sucre brun. Bouche : De la fumée de tourbe et de la cendre d’une belle intensité, une discrète note de fruits mûrs et de belles saveurs boisées. Finale : D’une longueur moyenne, boisée et légèrement fruitée.

Caol Ila 10 ans Fèis Ìle 2018

58.2% alc./vol.
Refill American Oak Hogsheads and Rejuvenated European Oak Butts, Bottle 418 of 2496 bottles.

André 91%
Un peu vif comme approche avec son nez de tourbe industrielle et herbeuse assaisonnée de bois encore vert en train de sécher, ce Caol Ila ne semble pas vouloir s’en faire imposer. Fruits rouges nappés de crème vanille, nez huileux, sel de mer, feu de charcoal, herbe verte mouillée, cendre froide. Wow, quelle texture, huileuse à souhait qui nappe bien la bouche. Fumée industrielle, huile à moteur souillée, mélange de terre et d’herbe mouillée, citron, sel de mer, fruits secs, vanille, pastilles Fisherman’s Friend et cendre de foyer refroidie. Longue finale où l’alcool et les saveurs industrielles sont plus féroces. Pas le whisky avec la palette aromatique la plus étendue mais une texture digne de mention et des saveurs représentatives du terroir des Iles Hébrides.

Patrick 75%
J’ai dégusté ce scotch en parallèle avec un Laphroaig du même âge et presque du même taux d’alcool (Laphroaig C.S. Batch 8)… Et j’ai eu le feeling de voir jouer sur la même glace un champion de la NHL et un pee wee catégorie C. Définitivement pas dans la même ligue! Nez : Heu, quoi? Ça sent le new make tourbé! Décevant! Bouche : Encore du new make tourbé, mais c’est un peu moins flagrant ici grâce à de belles notes épicées et poivrées, ainsi qu’une belle texture huileuse. Finale : Manque un peu d’intensité pour un scotch à 58.2%…

Bunnahabhain The Côterie PX 2004

54% alc./vol.
Handfilled, Bottled 14-11-2019.

André 87%
Abricots séchés, prunes et raisins secs éventés, cerises et framboises, une fine touche de souffre en background. Le nez est réservé et discret, l’alcool presque indétectable malgré la finesse des arômes. On ne perçoit pas l’onctuosité du whisky au nez, aucun aspect huileux, pâteux ou gras. Après un quart d’heure à respirer, le whisky est un peu plus expressif mais rien qui casse la barraque, plus équilibré aussi. La bouche est plus charpenté côté intensité des saveurs mais la texture laisse à désirer même si elle a gagné un aspect huileux agréable. Grosses notes de poivre broyé, pelures de pommes, abricots, cerises et prunes, gingembre. La finale manque de corps, on retrouve bien les notes de fruits rouges mais ce qui prédomine ce sont les salves de poivre s’accompagnant d’une touche de sel de mer et de souffre.

Patrick 88%
Un superbe Bunna, avec une belle intensité. Le genre de bouteille que je viderais trop vite. Nez: Un délicieux parfum très fruité et bien sucré, avec une touche de vanille et de chocolat. Bouche: De belles épices, des fruits bien mûrs, de la vanille, du sucre chaleureux… Finale: D’une belle longueur, des fruits des mûrs, du bois brûlé et une touche d’amertume.

Tobermory 16 ans Muscat Cask Finish

54.1% alc./vol.
Hand Filled 2003, Ink Exclusive.

André 90%
Je ne sais pas si ça vous arrive de regarder des photos sur Facebook de connaissances et de vous dire ‘’c’est donc bien bizarre ce match de personne’’ ou ‘’c’est le monsieur qui va avec cette madame là?’’ Bien quand j’ai vu Tobermory et Muscat c’est exactement ce que je me suis dit… wtf?! Un mix maritime avec du Muscat?!? Mais l’intérêt de la découverte était là. Le nez est délicat et livre une belle performance de fruits sucrés, aspect licoreux comme du vin de Sauternes. Jus de poires, melon au miel, miel, sucre de fruits. Un peu linéaire comme nez mais très alléchant. On perçoit dans le lointain une petite influence de tourbe et de sel de mer. Tel qu’attendu, la bouche est licoreuse, grasse. L’amalgame est avouons-le, très singulier. Même saveurs qu’au nez, melon au miel, jus de poires, oranges, miel, beaucoup de sucre avant la progression de la tourbe, beaucoup plus présente qu’au nez et s’entremêle de notes sucrées un peu pétillantes. La finale est une dualité entre la fumée de tourbe et le sucré du Muscat dans une danse efferverscente de saveurs.

Patrick 89%
Un dram de samedi soir, dans le style complexe et intense, car il faut être relax et avoir le temps pour le savourer. Nez : Me fait presque penser à un parfum de femme, mais dans la version fruitée! Bouche : Un beau mélange de chocolat, de fruits très mûrs et de bois épicé et brûlé. Riche, intense et savoureux. Finale : D’une belle longueur, fruitée, sucrée et chaleureuse.

Bruichladdich Port Charlotte 9 ans 2010 OLC:01

55.1% alc./vol.
Cask Exploration Series, Oloroso Hogshead Finish, Limited Edition of 30,000 bottles. Fabriqué à partir de 100% d’orge maltée Écossais, provenant de la région d’Invernesshire, fumé à 40ppm. Le résultat final est constitué de 30% 1st Fill American Whisky Casks, 40% 2nd Fill American Whisky Casks, 25% Vin Doux Naturel Casks, 5% 2nd Fill Syrah Casks, mélangés et vieillis pour une période supplémentaire de 18 mois en 1st Fill Oloroso Sherry Hogsheads provenant de la Bodega Fernando de Castilla.

André 90%
Fruits rouges séchés, cerises noires, raisins secs, figues, dattes, dans un océan de tourbe terreuse mouillée, chocolat noir et café bodum. Laisser le whisky s’épanouir dans le verre une demie-heure et la tourbe devient beaucoup plus ronde et réservée au nez. La bouche est pointue et soutenue mais l’amalgame de fruits est alléchant et marié de façon exceptionnelle. La texture est d’aspect huileux, les fruits rouges sont en première garde; dattes, cerises, oranges, figues, raisins avant la vague de tourbe de terre mouillée, poivrée et salée auquel se mêlent des notes de chocolat noir amer et de moue de café fraichement moulu. Ce qui m’a grandement surpris, ce sont les notes de fruits tropicaux et d’agrumes de la finale avant le retour de la fumée de tourbe terreuse. La texture huileuse s’effiloche malheureusement un peu trop rapidement en finale de bouche, ce qui lui fait perdre quelques points.

Patrick 89%
Un très bon whisky, avec plein de superbes saveurs que j’aime – si ce n’était de la finale qui manque d’intensité, ça serait sublime. Mais ça demeure vraiment le fun quand même! Nez : Fumée de tourbe pimentée et fruitée, quelques gouttes de café, du bois brûlé et du chocolat noir amer. Bouche : Porté par une belle texture onctueuse, avec du charbon de bois, du piment, du sel, de la fumée, du poivre et un peu de raisins et de figues. Finale : D’une longueur moyenne, avec de la fumée, un peu de sucre fruité et quelques grains de chocolat.