X by Glenmorangie

40% alc./vol.

André 79%
A tale of cocktail? A tale of Bourbon Cask? Nez pas mal effacé, ouvert sur la vanille, les grains de céréales au miel et le citron. En bouche, notes de pommes poire, de poires, oranges, citron et de miel. Belles notes de miel sucré et de quelques épices (cannelle, poivre). Saveurs bien ficelées pour un whisky à 40% d’alcool. La texture est plaisante, ronde mais affiche un fond astringent. Finale de Sucaryl, de salade de fruits tropicaux, vanille, miel et sirop de poires. Les saveurs sont agréables, mais l’équilibre discutable, beaucoup trop sucré en bouche et passablement sec et épicé en finale avec de l’essence de bois verdâtre un peu bizarre. Bon, probablement que je ne tombe pas dans le public cible simplement.

Patrick 80%
Un Glenmorangie dont on aurait accentué certaines saveurs, ce qui doit être en effet assez intéressant en cocktail. Dégusté seul, c’est tout de même bien, mais le 10 ans régulier est de loin meilleur.  Nez : Des agrumes, du sucre, de l’orge et une note de chêne frais. Dans l’ensemble, le parfum est léger et frais. Bouche : Le bois est plus présent en bouche, ce qui emmène un beau mélange épicé, frais et tout de même léger grâce aux agrumes et aussi des pommes jaunes sucrées. Finale : Un peu courte et boisée. 

Martin 80%
Nez: Assez léger, clairement Glenmorangie dans son coeur. Malt, miel et sucre. Fruits et céréales. Bouche: Sucre blanc, fruits rouges et céréales. Vanille et bois, malgré une texture quasi transparente. Finale: Courte, mais chaude et épicée, surfant sur des saveurs de fruits tropicaux, de chêne et de poivre. Équilibre: Doux et sucré, épicé et boisé, pas trop méchant, mais on sent bien que ça se veut un mixer.

Gordon & MacPhail Discovery Glenrothes 11 ans

43% alc./vol.

Patrick 90%
Nez : Du vrai bon Glenrothes, avec du caramel, de la compote de fruits, de la cannelle et du chocolat au lait. Bouche : Les fruits des champs en compote sont ici au premier plan, avec un beau coulis de caramel, du chocolat au lait, du chêne carbonisé et une discrète note d’agrumes qui contribue à donner une délicieuse complexité à l’ensemble. Finale : D’une belle longueur, marquée par le caramel et les fruits mûrs. 

Jura 10 ans Edition 2023

40% alc./vol.
Aujourd’hui encore embouteillé dans un flacon dont la forme a été conçue à l’origine pour affronter les traversées en bateau les plus tempêtueuses. Élaboré avec des eaux-de-vie tourbées et non tourbées, Jura 10 ans a été élevé durant dix ans en ex-fûts de bourbon avec un affinage supplémentaire en fûts de xérès oloroso âgés.

André 77%
Orge malté et légèrement tourbé, beaucoup d’oranges, bonnes notes d’agrumes, de miel et poires en conserve, cerises. Accents maritimes bien discret. La bouche est limpide (ou insipide), aucune texture, de l’eau… Les notes fumées et salées deviennent passablement plus présentes. Cerises et oranges sanguines, poires, poivre et une touche de chocolat noir. Finale plus aiguisée maquillée de gingembre et de cannelle. Pommes, poires, cerises et oranges au menu.

Murray McDavid Benchmark Caol Ila 8 ans Pauillac Wine Cask Finish

50% alc./vol.
Distilled 2014, Bottled 2022, 1399 bottles. Murray McDavid fût fondée en 1994 par Mark Reynier (actuel PDG de Waterford et Renegade), Simon Coughlin et Gordon Wright (Springbank Distillery), Murray McDavid s’est rapidement fait un nom grâce à sa maturation en fûts exquis. L’équipe est également connue pour avoir repris et « sauvé » la distillerie Bruichladdich. Ce Caol Ila, distillé en 2014 et fini en barriques de chêne français qui ont précédemment détenu du vin rouge français de Pomerol pendant deux ans et demi.

André 85%
Nez au départ bizarre avec une odeur de fromage vieilli qui se dissipe après uelques minutes. Tourbe crasseuse, mélange de citron et de fruits secs, oranges, prunes et sel de mer. Le cask finish est passablement ressenti en bouche, c’est à la fois funky et bien rendu comme agencement. Fruits sauvages séchés, mélange de citron et d’iode, fumée de tourbe crasseuse et cendreuse, une touche minérale accompagne les effets du wine cask. La texture est moelleuse et sucrée, très agréable. La finale est un peu courte pour un whisky si tourbé, les notes de fruits rouges demeurent pratiquement plus longtemps que celles de tourbe.

Patrick 85%
Un beau whisky savoureux, mais qui manque un peu de profondeur et dont la finale est trop courte. Nez : De la belle fumée de tourbe, avec des notes sucrées et fruitées. Bouche : Fumée de tourbe poivrée, un peu de petits fruits rouge et du chêne épicé. Finale : Plutôt courte, fumée et épicée.

Martin 85%
Nez: Tourbe herbeuse et lointaine, cendre, céréales et pointe huileuse et vineuse. Bouche: Miel, bois et fruits rouges. On tombe dans le poivre noir et la cannelle. Finale: Longue et chaude, bien dosée avec une texture agréable. Équilibre: Un dram fort étonnant et plaisant à déguster, fumée et degré d’alcool rehaussent l’expérience.

Dalmore Cigar Malt Reserve – Edition 2007

43% alc./vol.
Cette édition du Dalmore Cigar Malt a été abandonnée à la mi-2009, provoquant un tollé chez les amateurs de cette édition. Les whiskies utilisés pour la version retravaillée et disponible en SAQ sont maintenant plus âgés, mais se marient toujours parfaitement avec un cigare selon les producteurs. Le cigare qui a servi d’accord èa la création de ce whisky est le Patagas Serie D No :4.

André 78%
Fort probablement éventé depuis le temps et ce qu’il reste dans le fond de la bouteille, on y plonge tout de même le nez. Oranges sanguines, cerises juteuses éventées, caramel, chocolat au lait. Après 5 minutes, fortes nuées de caramel très intenses. En bouche, oranges sanguines et Kool Aid à l’orange, caramel brûlé, petits fruits sauvages séchés, raisins secs et prunes, cerises. Des notes de chocolat nappent le tout. Finale fruitée et assaisonnée de cannelle et de gingembre, de relative bonne longueur. Si le prix a escaladé des sommets prohibitifs, au moins le degré d’alcool est passé de 43 à 44%… Maintenant à 210$, c’est cher payé pour un single malt de cette qualité. Merci à Marie-Lou et Pierre-Luc pour l’échantillon.

Dalmore 15 ans – Edition 2023

40% alc./vol.

André 83%
Nez de vieilles cerises et de gummy bears, jus d’orange concentré, ananas. Plus boisé et épicé que l’édition de 12 ans. En bouche, chocolat fourré de pâte de citron, oranges, caramel chauffé, pincée de cannelle et de poivre. Texture juste ok pour un whisky de cet âge. Finale de cannelle et de chocolat noir légèrement amer, sensation tannique en fond de bouche, oranges et cerises.

Kim 85%
Nez: punch au fruits, Sunny D (jus chimique) et bonbons à l’orange. On comprendra que c’est solidement sur l’agrume au nez. Goût : Amertume un peu austère (chocolat très noir, grains de café) surprenante, mais pas déplaisante. L’orange est encore là, mais un peu comme une écorce enrobée de chocolat noir. Des éclats de jus d’orange concentré retentissent parfois aussi.

Dalmore 12 ans – Edition 2023

40% alc./vol.
Lot #2069. Maturation en American White Oak Casks et affinage en Oloroso sherry Casks.

André 81%
Très approachable et grand public. Oranges sanguines, beaucoup de caramel, mélange de fruits secs et de cerises, grains de café enrobés de chocolat. Bouche sans trop de texture, sensation de bonbons sûrs et de sucre à glacer, gingembre, cannelle sur fond de vanille et une tonne de caramel. Finale de pommes, cerises et abricots et d’un mélange de vanille et de caramel. Bonne rétro-olfaction de cannelle.

Kim 83%
Nez: citrouille fraîche quand on la coupe à l’Halloween, jus d’orange, caramel profond, foin séché aromatique. Goût : Pamplemousse, comme une amertume toute en fraîcheur, vient ensuite une torréfaction toujours amère, évoquant le café.

Duncan Taylor Octave Caol Ila 15 ans 2008

52.1% alc./vol.
Distillé en 2008, embouteillé en 2023, 90 bouteilles, cask #4036549

Patrick 77%
Je ne suis pas fan des whiskys overpriced de cette ligne de whiskys, et cet embouteillage, dont la balance est quasi-catastrophique (bref, à l’inverse des notes de dégustation du producteur), ne fait que confirmer mon opinion. Bref, les trop petits fûts (Octaves), c’est une façon coûteuse de ruiner un bon whisky. Nez: L’arôme du whisky est relativement léger, avec du xérès terreux, pâtes aux champignons, de la fumée avec une touche médicinale et une discrète note d’agrumes. Bouche : D’abord le gingembre, puis du chêne grossier recouvert de gros sel. J’ai aussi l’impression d’un dessert au vin blanc passé date, et de saumon plus trop frais… Finale : D’une longueur moyenne, et sans grande balance.

Kilchoman 100% Islay 13th Edition 2023

50% alc./vol.
La 13e édition 100% Islay a été distillée à partir d’orge de type Publican cultivée à la ferme de Kilchoman en 2012, 2013 et 2014, elle a ensuite été vieillie pendant un minimum de 8 ans avant que 44 fûts de bourbon ne soient sélectionnés pour la sortie des bouteilles de cette année. Les 13,000 bouteilles sont titrées à 20ppm.

André 84%
Nez très doux offrant une texture huileuse, de belles notes de fruits tropicaux et de pommes vertes, une discrète tourbe végétale, de belles notes de citron et de poivre vert. La bouche inspire du citron maritime, de l’iode, un soupçon de caramel, de la cendre froide et des céréales séchées nappées de miel. Malheureusement la texture laisse à désirer (ce qui déçoit avec le nez huileux annoncé), c’est plutôt dilué comme rendu en bouche. L’aspect cendreux s’accroche en finale de bouche et laisse une sensation bizarre sur les dents presque à se confondre avec un sentiment minéral et de charcoal crasseux.

Patrick 90%
Un autre superbe Kilchoman qui m’offre exactement ce que je recherche à la base dans un scotch d’Islay. Nez: De la belle fumée de tourbe fraîche et enveloppante, avec une touche d’agrumes. Bouche : Porté par une belle texture huileuse, la fumée de tourbe est intense et marquée par la cendre, avec quelques gouttes d’agrumes sucrés et une discrète note de vanille. Finale : D’une belle longueur, marquée par la fumée de tourbe et la cendre, avec une agréable note de fraîcheur.

Bunnhabhain Moine 2008 French Oak Hogshead Finish – Feis Ile 2019

57.4% alc./vol.
Bottle # 516 of 1872 bottles.

André 88%
Belle force cachée au nez, fumée à l’abricot et à l’ananas, fumée cendreuse et sale, sensation maritime, salée et très aérienne avec une touche minérale. Bouche parfumée à la fumée de tourbe terreuse, citron poivré, bois de chêne toasté, noix cuitea au four, caramel, abricot et zeste citron. La texture aide à supporter l’alcool qui demeure relativement discret mis à part un feeling cendreux spécial laissé en toute finale de bouche. Finale malpropre et cendreuse, citron et ananas, le tout boisé à souhait.