Kilchoman Calvados Cask Finish Single Cask #323/2014

56.4% alc./vol.
Embouteillé exclusivement pour la SAQ – Distillé le 14.4.2014, embouteillé le 17.1.2022 – 259 bouteilles. Maturation totale de 7 années en bourbon barrel suivi d’un affinage de 8 mois en Calvados cask.

André 91%
La SAQ a eu la main heureuse avec ce single cask faisant le pont aromatique entre l’ Écosse et la France. Au nez, on retrouve la tourbe habituelle de Kilchoman entremêlée de notes de croustade aux pommes et de tarte au meringue et citron. L’influence maritime s’exprime au travers de notes maritimes et iodées. Incroyable comment le cask finish adoucit de façon notoire l’ensemble des saveurs et rend sa texture moelleuse. Bouche sucrée à saveur de pomme poire, de pommes vertes, de cannelle et d’oranges. Les notes fumées demeurent très imprégnées partout en bouche. La finale est longue, à saveur de fruits tropicaux et de tourbe terreuse.

Patrick 92%
Mon premier whisky tourbé âgé dans un fût de Calvados et je suis conquis ! Un gros « yummy », c’est tout ce que j’espérais ! Nez : Oh que ça sent bon ça! La superbe fumée de tourbe de Kilchoman adoucie légèrement par de belles pommes chaudes et salées. Bouche : Encore meilleur en bouche ! De la délicieuse fumée de tourbe, une bonne dose de sel, des pommes chaudes et une goutte de caramel. Finale : D’une belle longueur, avec un beau mélange de fumée et une touche de jus de pomme chaud.

Càrn Mòr Laphroaig 8 ans Williamson 2013

47.5% alc./vol.
Distilled 2013, Bottled 2021, 1588 bottles.

André 84%
Tourbe terreuse au nez, mélangée de vanille, citron et d’oranges, bbq sur la plage. À la fois frais et crasseux avec une pincée de sel de mer. Ressemble au Ardbeg Wee beastie dans son aspect jeune et un peu fini à la hache. La bouche est salée, tourbée et citronnée, sensation de poussière de pierre et d’iode, oranges, citron, agrumes, abricots, pommes vertes. La texture est décevante cependant, diluée et sans onctuosité. Les notes de fumée de tourbe sont puissantes et médicinales, sur fond crasseux et terreux. À l’aération, peppermint et pastilles Fisherman’s Friend, végétal et camphré, du bois vert peut-être aussi. Fianle qui déçoit, sauf pour les notes de tourbe qui ont beaucoup de torque, camphre, notes végétales et pastilles casse-grippe, iode et une tonne de poivre.

Patrick 87%
Du Laphroaig crasseux comme je l’aime, mais sans avoir la profondeur et la balance des produits réguliers. Autrement dit, je suis heureux de mon achat, mais je n’en prendrais pas une deuxième bouteille. Nez : Fumée de tourbe huileuse, cendres, avec des agrumes et du bois frais. Intense et malpropre. Bouche : Porté par une belle texture huileuse, une tonne de fumée cendreuse et de chêne sec. Complété par de discrètes épices à steak, l’ensemble est tout de même plutôt frais. Finale : D’une longueur moyenne, boisée et huileuse.

Martin 87%
Nez: Tourbe très salée d’entrée de jeu, jerky, citron, vanille et beurre d’amandes. Créme anglaise, chêne sec et meringue. Trés propre pour un Laphroaig. Bouche: Bois sec, tourbe et touche de craie. Sel marin à fond, algues et pastilles pas loin derrière. La texture laisse un peu à désirer, mais on se rattrape avec cendre et poivre noir. Finale: BBQ sur la plage, embruns, vacances au soleil couchant. Poivre, retour des Halls (le paquet noir) et du jeune bois sec. Équilibre: Un bel embouteillage, dans lequel au début on ne reconnait pas tout-à-fait la distillerie, mais qui finit par nous séduire.

Talisker Distiller’s Edition 2011-2021

45.8% alc./vol.

André 89%
Nez très doux, presque effacé. La tourbe est discrète, comme son côté maritime niché derrière les notes de fruits secs et de cerises, de chocolat au lait et de raisins, de caramel. J’adore la texture en bouche, à la fois bien poivrée et maritime. Le sherry est bien équilibré, pas trop omniprésent et laisse filtrer les saveurs plus discrètes; raisins, figues, poivre, iode, cerises trempées dans le caramel, chocolat, fumée relativement présente. Bonne finale, très poivrée et épicée, un peu sèche également, sur les fruits secs enrobés de chocolats et de caramel et une rétro-olfaction de fumée de tourbe crasseuse.

Patrick 90%
Un de mes classiques annuels favoris, avec tout ce que j’aime dans un scotch. Nez: De la fumée de tourbe poivrée et beaux fruits des champs sucrés. Alléchant, comme toujours. Bouche : La fumée de tourbe poivrée de Talisker à son meilleur, complétée avec brio par de beaux petits fruits des champs et une petite pincée d’épices venant du chêne. Finale: D’une longueur moyenne, fumée, poivrée et fruitée.

Martin 90%
Nez: La tourbe est plus lointaine que je ne l’aurais cru. Quelques effluves de poivre, de fruits secs, de cacao et de caramel arrivent tranquillement. Bouche: Sucre brun, poivre noir et tourbe maritime enfin. Sel, vanille raisins et chêne, le tout porté par une texture développée et élégante. Finale: Cerises, fumée, bois, caramel intense et poivre en quantité. Équilibre: Un puissant Talisker, qui commence en douceur et qui vient nous emporter dans le détour. Excellent!

Lagavulin Distiller’s Edition 2006-2021

43% alc./vol.
Batch LGV 4/510

André 84%
Nez très discret, presque muet. La tourbe est effacée derrière une barrière de réglisse rouge à saveur de cerises, des raisins secs et un soupir de chocolat et de caramel. Ensemble maritime, salé et quand même tourbé. Ça faisait longtemps que je n’avais vu un Lagavulin avec si peu de punch. La bouche est sans passion, texture diffuse sans éléments gras ou huileux. Mélange plus équilibré au niveau tourbe et sherry qui s’exprime en des notes de cerises, prunes et de raisins secs, de réglisse même. Même chose pour le mélange sel de mer, aspect minéral et fumée de tourme finement médicinale. Finale très fruitée avec la fumée de tourbe qui devient plus sèche et bizarre, presque cendreuse. Amertume étrange par la suite. Ok, c’est quand même bon, ça se bois bien mais c’est nettement en dessus de la qualité habituelle et à 160$ la quille, disons que ça commence à faire.

Patrick 86///66%
Pour la première fois de ma vie, je n’ai pas aimé un Lagavulin. Après en avoir fait la remarque en ligne, JF Charland m’a fait parvenir un échantillon de sa propre bouteille dont il avait fait l’acquisition en Europe (je le remercie d’ailleurs chaleureusement). Celle-ci m’a permis de tirer deux conclusions : Il y avait un problème avec ma bouteille, mais aussi que le Distillers Edition 2021 n’est pas tout à fait à la hauteur cette année. Peut-être est-ce à cause qu’il est rendu plus jeune (15 ans versus 16 ans, voire même 18 ans il y quelques temps)? Enfin, je suis déçu, et j’espère de tout cœur que la situation sera corrigée pour l’an prochain. ÉVALUATION #1 : Nez : La fumée de tourbe typique de Lagavulin, adoucie par de beaux petits fruits des champs bien mûrs. Bouche : La fumée de tourbe semble ici plus épicée qu’à l’habitude, et toujours adoucie par des fruits champs mûrs et sucrés. Finale : D’une longueur moyenne, fumée, fruitée et légèrement sucrée. ÉVALUATION #2 : Nez: Fumée de tourbe, caramel, vanille, épices et des fruits pas trop frais. Il y a définitivement une fausse note ici. Bouche : Fumée de tourbe plutôt acre, avec du gros chêne et des fruits pas frais. L’ensemble est agressif et complètement débalancé. Finale : D’une longueur moyenne, elle laisse une sensation pas très agréable en bouche.

The Whisky Agency Heads & Tails Canada 101 Club Bottling Caol Ila 10 ans

53.2% alc./vol.
Distilled 2007, Bottled 2018.

André 91%
Pas de doutes au nez, on est sur Islay version tourbée. Les narines envahies de notes d’herbe séchée et d’ananas, bonbons au menthol et suie de cheminée froide que l’on vient de ramoner, aspect crasseux et industriel, terreux aussi. Vagues de zeste de citron et de fumée de tourbe. Superbe texture, grasse, presque spongieuse. La bouche est envahie par les notes de tarte à la meringue et au citron, avec un fort retour sur la suie froide et une image de complexe industriel bien crasseux sous la pluie. L’ensemble évoque aussi le sirop de salade de fruits, le miel chaud tout juste récolté de la ruche, les cubes d’ananas tranchés. L’équilibre général est écoeurant, je suis sur le cul et la texture gagne en onctuosité à chaque gorgée. Finale cendreuse aromatisée au citron et au sel de mer, cette fraicheur tranche d’avec l’aspect salaud et crasseux de la tourbe et de la suie. Je ne suis pas fan de Caol Ila mais ce jeune embouteillage bonifié généreusement par l’apport du bourbon cask est simplement une expérience hallucinante.

Patrick 91%
Un excellent Caol Ila fidèle au style de la distillerie. Quand je cherche un scotch d’Islay, ça ressemble à ça! Nez : Oh, ça sent le bonheur ça! De la fumée de tourbe, avec des herbes séchées, des agrumes et de la cendre. Bouche : Un mélange intense de fumée de tourbe, d’agrumes et de sel. A la deuxième gorgée, j’y trouve aussi du miel et du jus de salade de fruits. Le tout est porté par une belle texture. Finale: D’une belle longueur, intense, cendreuse et salée.

Kilchoman 7 ans PX Sherry Finish

56.7% alc./vol.
Single Cask exclusive à Alberta Gold Medal Marketing – Distillé 04/04/2013, embouteillé 07/09/2020 – 256 bouteilles. Maturation initiale de 7 ans en Ex-Bourbon Cask de la distillerie Buffalo Trace et affinage de 7 ans en Ex-PX Sherry casks, taux phénolique de 50ppm.

André 90%
Étonnant comment 7 mois de finition en fût de sherry ont pu pratiquement annihiler 7 ans en fût de bourbon. Le nez évoque un canevas de fruits tropicaux comme toile de fond aux cerises et aux notes de cannelle peintes de couleur vives qui s’expriment à nos narines. Donc, poires, ananas et fruits tropicaux nappés de cerises, raisins trempés dans le chocolat, fruits séchés, fumée de tourbe amadouée par le sherry. La bouche est très rouge et confirme les notes du nez, celle-ci est bien sucrée malgré les notes d’épices, la texture est sirupeuse et gourmande et se termine par des notes de bonbons à saveur de cannelle, de poivre et de tourbe grasse. Finale de très bonne longueur, licoreuse, sur les fruits rouges, la cerises, cannelle et la fumée. Simplicité et agencement de saveurs bien présentées, on aime.

Patrick 91%
Un superbe whisky complexe et balancé avec brio. J’ai été aussi séduit par la différence entre le nez et la bouche qui contribue de façon non orthodoxe à la complexité de l’ensemble. Nez : La fumée de tourbe se mélange avec de l’herbe fraîche, des céréales séchées, un peu de bois sec et une très discrète note sucrée. Bouche : De beaux fruits mûrs sucrés et chaleureux, avec du caramel, du bois épicé et évidemment, de la fumée de tourbe bien enveloppante. Le tout est porté par une belle texture en bouche. Finale : D’une très belle longueur, fumée et épicée.

Kilchoman PX Sherry Cask Matured 2021 Edition

47.3% alc./vol.

André 91%
Wow, quel nez hyper bien équilibré. Frambois et cerises, douce tourbe feutrée, raisns secs et oranges. La bouche est très douce, superbe texture aussi. Raisins séchés sur un feu de tourbe, oranges, framboises, cerises et fruits séchés. Au gorgées subséquentes, les notes phénoliques sont plus prononcées et plus crasseuses aussi malgré leur édredon de caramel. Longue et douce finale poivrée, saline et tourbée, notes de cannelle et de réglisse qui se mélangent de fruits secs intenses. Au fil des gorgées, la finale deviendra plus pointue et nous percevons beaucoup plus les notes d’épices. Superbe taux d’alcool, juste assez fort afin de ne pas dénaturer les saveurs et arômes.

Patrick 84%
Un whisky presque superbe, mais avec une évolution des saveurs en bouche un peu trop bizarre à mon goût. Et pourtant en général, j’aime ça quand c’est bizarre. Nez : La belle fumée de tourbe riche de Kilchoman avec une note fruitée des plus subtiles. Bouche : Oh, ici par contre, les fruits ne sont plus subtils, mais plutôt à avant-plan, laissant tout de même la fumée de tourbe et les épices du chêne couvrir généreusement l’arrière-plan. La transition entre les deux a toutefois un je-ne-sais-quoi de bizarre… Finale: D’une belle longueur, fumée, épicée et légèrement sucrée.

Peat’s Beast Batch Strength

52.1% alc./vol.

André 84%
Nez un peu simpliste… Vanille, fumée lointaine, ananas braisé, agrumes et citron. La bouche a un peu plus à offrir; pommes vertes, citron, cendre froide, iode et poivre, fumée pausée maritime, compote de bananes et de poires, ananas, miel. Texture finement huileuse mais qui perd rapidement de corps une fois en bouche. Finale verdâtre et tourbée, cendreuse aussi. Beaucoup de fruits tropicaux et une sécheresse bizarre persistante.

Patrick 89%
Un très bon whisky très agréable, dont chaque gorgée apporte un petit quelque chose de nouveau à mon plus grand plaisir. Et, surtout, un superbe rapport qualité/prix. Nez: La fumée de tourbe est plus discrète que ce que je m’attendais, mais tout de même bien présente. Bref, fumée de tourbe, miel, vanille, cannelle et un peu de sel. Bouche : Wow, j’ai l’impression de me gargariser avec du sel, puis la fumée de tourbe vient compléter le tout avec brio. Et, après quelques secondes supplémentaires, le sel revient en bataillant ferme avec des notes de dessert, de fruits tropicaux et d’épices. Un gros party dans la bouche! Finale : D’une belle longueur, fumée et salée!

Peat’s Beast Batch Strength PX Finish

54.1% alc./vol.
Maturation initiale en Ex-Bourbon cask et affinage de 9 mois en Pedro Ximérès Sherry casks.

André 84%
Grosse tourbe fruitée pâteuse, figues, barres de fruits secs, gras de bacon qui coule sur le feu de tourbe, aspect un peu sale et crasseux. En bouche, sensation de viande vieillie, dates, figues, cerises noires, tourbe à saveur de terre humide, chocolat noir amer, cendre froide, fruits de mer sur le quai. À l’ingestion, solide texture huileuse et grasse qui s’effile rapidement sur un important apport d’épices, le poivre particulièrement qui lui se drape d’un manteau de caramel chauffé à son tour. Finale de réglisse noire poivrée, de cannelle et de pâte de fruits. Décevant, tant au niveau textural que dans l’agencement des saveurs, sans être mauvais.

Patrick 78%
Ouf, une belle idée, mais ruinée par des fausses notes… Dommage, ça avait tout pour être une belle réussite. Comme le kid à qui tout réussit, qui pête des scores à l’école, et qui découvre la SQDC dans le milieu de son bacc… Nez: Fumée de tourbe fruitée et avec du… prosciutto salé? A moins que ce soit du cuir? Intéressant… Bouche: Ouf… Pas sur… Oui, la fumée de tourbe et le xérès sont bien présents, avec même un peu de chocolat, mais avec de drôles de fausses notes. En fait, l’arrivée en bouche est superbe, mais à mesure que ça évolue, j’y retrouve au travers des notes de légumes bouillis (dont je ne suis en général pas du tout fan) et de poisson plus-tout-à-fait-frais. Finale : D’une longueur moyenne, fumée et salée.

Peat’s Beast 34 ans Islay Single Malt

47.1% alc./vol.
Cognac Cask Finished, Distilled 1985, Bottled 2020, Limited Edition of 1800 bottles.

André 92%
Fleurs mauves et légèrement savonneuses, violettes, melon au miel, oranges, petits fruits sauvages dans un nuage de fumée de tourbe maritime. La bouche rappelle définitivement les vieux Bowmore avec ses notes de gomme savon typiques. La tourbe est docile et apprivoisée, affiche ses accents maritimes indéniables. Beaucoup de sucres en bouche livrés sur une texture charnue et moelleuse, bien huileuse. Miel de bruyère, melon, fruits sauvages, gomme savon, pincée de cannelle et de gingembre, sel de mer. Finale sur les figues et la gomme savon, tourbe équilibrée, esprit maritime.

Patrick 96%
Une superstar… J’ai souvent parlé de la qualité des whiskys d’il y a 20 ans, lorsqu’à cause des surplus de stock, les distilleries mettaient des whiskys beaucoup plus vieux dans les bouteilles que ce que la bouteille indiquait… Et bien, si vous voulez savoir ce que ça goûtait, essayez de trouver une de ces bouteilles! Nez : Décadent, me fait penser à un beau vieux Bowmore comme on en trouvait partout il y a 20 ans… Air marin, bruyères, beurre, discrets fruits mûrs, chocolat blanc et une petite volute de fumée très discrète. Bouche : Oh. J’ai presque envie de pleurer tellement c’est bon, c’est spectaculaire… Caramel salé, marmelade, miel, bruyères et une touche de fumée. De l’or liquide. Incroyable. Finale : D’une superbe longueur, salée, sucrée, légèrement fruitée.