Bruichladdich 21 ans Cuvée 382 La Berenice

46% alc./vol.
Maturation en fût de chêne américain et affinage en fût de vin de Château Barsac et de Sauternes. MG41 – L’âge d’or.

André 88%
Très aromatique; purée de fruits. pelure de raisins, prunes, poires et oranges. Doux et soyeux et presque vineux, un brin de miel floral. L’arrivée en bouche est mielleuse et on remarque bien le travail des céréales nappées de confiture de fruits et de la vanille du bois. La texture est soyeuse mais un peu plus soutenue en fond de bouche et l’alcool nous émoustille le fond de la langue. Les fruits sont encore une fois la pierre angulaire de ce whisky aux accents vineux et veloutés. La finale est longue. les épices y joueront un rôle déterminant. Malheureusement, celle-ci n’offrira aucune autre surprise, les fruits, les noix et le miel poursuivront leur apport soutenu dans un style fort bien équilibré.

Patrick 85%
Nez: Beau sucre typique d’un Sauternes. Chêne. Bouche: Sauternes sucré-salé!? Toujours le chêne, avec un peu de vanille. Finale: Belle et longue, raisins moisis. Balance: Bien équilibré, mais une petite fausse notre vers la finale.

Martin 89.5%
Orange profond du xérès presque brun. Nez: Orge et miel sucré, suivi de vin juteux et de raisins blancs. Vanille et légère fumée, caramel et malt grillé. Bouche: Fruits sucrés, beurre de miel, épices et bois, vin rouge, xérès et cuir. Finale: Doux et sucré, boisé et épicé à la fois. Délicieux. Équilibre: Un autre classique à classer dans la catégorie “whisky à boire en revenant de pelleter l’entrée un mercredi soir de février”…

Kilchoman Machir Bay 2013

46% alc./vol.

André 89%
Mélange de tourbe sale et de diachylons mouillés, zeste de citron et odeurs maritimes, une touche de sherry et de fruits séchés et notes typiquement Islay. Dans une dégustation à l’aveugle, j’aurais misé sur un Laphroaig. La bouche est fraiche, pastilles Fishermans Friend, beaucoup de zeste de citron et une avalanche de tourbe médicinale typique de l’Ile. Brise venue de l’océan, sel de mer, tourbe; ce whisky est masculin et maritime, transportant ses origines du nez à la finale. La texture est souple et huileuse, mais manque d’un peu de panache. À l’arrivée en bouche, ce sont plus les saveurs de fruits et maritimes qui s’affichent en premier et la tourbe arrive en finale de bouche après une seconde ou deux. La rétro-olfaction est à saveur de citron et de sel et le poivre qui remontent progressivement. La tourbe s’acharne en finale de bouche et pétille longuement sur la langue. J’adore ce whisky typique et savoureux, tourbé à souhait…pour les amoureux du style.

Patrick 92%
Nez : Tourbe jaune et touche de fruits réchauffés. Bouche : La fumée de tourbe puis un agréable et surprenant fruit sucré. Aussi une touche de vanille qui vient habilement marier l’ensemble. Finale : Longue et chaleureuse. Balance : Un excellent whisky offrant tour ce qu’il faut de complexité et de puissance.

Martin 91.5%
Encore ultra-pâle, un autre chardonnay représentant dignement la jeune tourbe. Nez: Une vraie belle tourbe crasseuse et terreuse, avec un tout petit coup de volant vers le médicinal. C’est fou comme ça pourrait être un Laphroaig à l’aveugle. Notes secondaires de citron et d’algues. Bouche: Bon poids sur la langue. Toujours tourbe, mais accompagnée de vanille intense, d’épices et de citron. Légèrement minéral, son feu ardent de tourbe évoque la braise mourante d’un feu de camp sur la plage. Finale: Bien que sa tourbe soit omniprésente, une petite céréale citronnée parvient élégamment à percer avec un peu de poivre. Arrière-goût amer et surette. Équilibre: Un bon pas sur l’édition précédente. Kilchoman est vraiment une des plus rafraîchissantes distilleries indépendantes des dernières années. Il ne reste plus qu’à espérer qu’il en soit ainsi encore longtemps.

Kilchoman Club 2nd Edition

58.2% alc./vol.
Distillé en 2008 et embouteillé en 2013 depuis les fûts Oloroso #485, 490, 567 et 568, bouteille # 9 de 2000.

André 87.5%
Fruits rouges, sherry et oranges mûres, agrume. Tourbe absente ou très lointaine, le côté maritime est très discret et étrangement effacé, tout comme le taux d’alcool. En bouche, il est relativement sec même si on aurait pensé que le sherry cask aurait du adoucir un peu le tout. Le taux d’alcool peut-être… Les fruits rouges et les oranges sont toujours au rendez-vous mais la texture est déficiente et la balance laisse aussi à désirer. Avec le temps, le toffee et le sherry gagnent en force mais je le trouve un peu trop rectiligne pour moi. La finale fruitée est alcoolisée mais passagère et s’éclipsera très rapidement.

Patrick 87%
Nez : Fumée et xérès, mais sans la complexité et la profondeur habituelle de Kilchoman. Bouche : Idem que pour le nez. Finale : Plus courte que les autres mais tout de même très longue. Balance : Tout de même un très bon whisky, mais pas à la hauteur de ce que Kilchoman m’avait habitué. Je suis d’autant plus surpris car il s’agit d’un cask strength.

Martin 89%
Coloris d’un méli-mélo pâlotte et cuivré, pas exactement doré. Nez: Fumée de tourbe mêlée à un brin de mélasse évoquant vaguement un new make. Au second nez la mélasse se calme le pompon et laisse s’exprimer une gousse de vanille avec un peu d’herbe et de citron. Une rondeur pleine de raisins secs et de caramel se développe tranquillement. Bouche: L’arrivée en bouche est pleine de juteux malt grillé et sucré. Il faut, comme pour la plupart des cask strength, faire vite pour trouver les saveurs diverses avant que, tel le briquet de John McClane à la fin de Die Hard 2, nous soyons rattrapés par l’alcohol burn. L’influence de la tourbe est ici un peu moins marquée, et on finit par y déceler encore un petit côté herbeux et citronné qui danse avec un autre duo de toffee et d’épices. Finale: Un sucre d’orge gorgé s’éclipse doucement dans un nuage de fumée médicinale. Équilibre: Une autre expression sournoise, qui nous cache un taux d’alcool explosif derrière une douceur mesquine.

Kilchoman 100% Islay 2nd edition

50% alc./vol.
Issue de l’assemblage de quelques fûts de bourbon âgés de quatre ans, la seconde édition 100 % Islay de Kilchoman inspire naturellement la comparaison avec la version Inaugural Release de notre Collection 2012. Pour reprendre les termes du propriétaire de la distillerie, Anthony Wills, elle fait preuve d’une force de caractère plus profonde et de beaucoup plus de maturité.

André 92%
Une jeunesse fougueuse et débridée sur un rodéo de tourbe et de notes citriques. Éléments maritimes et panier de fruits tropicaux aux abords des citronniers. La tourbe est grasse et exubérante, l’ambigüité n’a pas sa place sur la provenance du dit nectar, on n’est pas dans les Lowlands ou le Speyside, mais près de la mer. C’est rustique et masculin comme nez, ça sent le « pas facile », le labeur difficile. La bouche saura quand même livrer beaucoup d’éléments fruités – fruits tropicaux et citron – de sel et de tourbe ceinturant le tout. Étrangement, l’alcool semble même un peu trop doux, ce qui affecte un peu la finale qui s’essouffle un peu vite. Heureusement, la rétro-olfaction ramènera cet éventail d’arômes au bercail au côté du feu d’alcool. Un whisky cozy et hivernal. Deuxième dégustation: 93% – Le nez livre plus de céréales que les autres éditions, plus herbe fraichement coupée aussi avec ce même feeling coastal d’agrumes et de lime verte, de vanille tourbée sur une couverture de poivre. Le nez est frais et maritime, superbement balancé. L’alcool est absent du nez, assez passif en bouche et les saveurs sucrées étonneront dans cette mise en scène tourbée aux accents masculins, J’adore les fruits de la bouche, la lime et la tourbe plus discrète que les embouteillages habituels. Celle-ci refera surface en finale en finale et le taux d’alcool bousculera aussi l’ensemble sans en affecter l’exactitude de la balance. J’aime la singularité de cet embouteillage qui sait aussi garder la ligne directrice de la distillerie.

Patrick 90%
Nez: Pledge (le produit nettoyant) fumé avec un peu de tourbe vers la fin. Bouche: Salé et tourbé pas vraiment subtil. Finale: Un peu de cendrier qui a servi il y a pas longtemps. Balance: Très bien. Plus j’en bois, plus je l’aime.

Martin 89.5%
Une belle couleur de paille pâle qui met l’eau à la bouche avec des promesses de tourbe et de bourbon. Nez: Belle grosse masse de tourbe sucrée, suivie de notes de pamplemousse, de gazon et de foin. Légèrement floral par endroits. Bouche: La tourbe mène toujours la charge dans un champ d’épices, d’agrumes et d’herbe. On décèle dans tout cela un coeur de malt citronné et mielleux. Finale: Débute par une goutte de citron qui fait rapidement boule de neige en fumée pour mourir sur un brin de gazon fraîchement coupé. Équilibre: Un excellent poids-lourd dans la catégorie peated. Se compare sans honte aux Ardbegs sans mention d’âge.

RV 87%
L’instrumentation de la tourbe est bonne, mais les deux mouvements sont trop courts. Premier mouvement : belle tourbé salée et sucrée mais pas du tout fumée, avec un goût où le grain descend de plus en plus profondément dans la tourbe. Toutefois la finale est très courte, comme l’aftertaste. Deuxième mouvement : on oublie l’ouverture dès les fruits qui semblent sortir de nulle part en seconde olfaction et c’est la même chose côté goût avec le sel marin qui domine la tourbe. Malgré une finale beaucoup trop courte, l’expérience des 2 gorgées assez différentes l’une de l’autre en est une belle.

Kilchoman 2007 Vintage

46% alc./vol.

André 88.5%
Nez d’agrume citronné et vanillé, ceinturé de tourbe un peu crasseuse, fumée huileuse. L’alcool en s’évaporant lassera s’échapper encore plus les agrumes, les poires et la vanille. C’est beaucoup plus fruité que le laissait présager le nez au départ. La tourbe est ferme mais n’omnibule pas l’ensemble, ce qui laisse la latitude nécessaire aux fruits afin qu’ils prennent leur place. La bouche affiche cette même tourbe traditionnelle d’Islay sous le couvert d’un feeling huileux. La finale elle est du style poudre à fusil et de poivre. Celle-ci sera longue et chaleureuse et la fumée de tourbe se dissipera calmement dans des nuages de vanille fruités.

Patrick 90%
Nez : Grosse fumée malpropre comme on l’aime. Touche de chêne. Bouche : Chêne mordant, fumée de tourbe, un peu de sel et d’agrumes. Finale : Longue et intense, comme la fumée d’un feu de camp qui colle à vous vêtements jusqu’au lendemain matin! Balance : Les attentes envers cette distillerie commencent à être élevées, mais elles sont toujours rencontrées.

Martin 90.5%
Un brin plus foncé que ses petits amis, bien que toujours dans la pâleur typique de la distillerie et de ses fûtailles de bourbon. Nez: Tourbe citronnée. Herbe et sel marin enrobés de sucre d’orge avec une pointe de cuir mature telle une cerise sur le gâteau. Bouche: Tourbe épicée, agrumes, léger cuir, herbe et réglisse noire. Un agréable cocktail. Finale: Sans vouloir me répéter, tourbe, herbe, cuir et citron dansent joyeusement avant de s’estomper tout doucement sur un lit tranquille de fleur de sel. Équilibre: Plus affirmé et puissant que disons le Machir Bay, mais garde tout de même une certaine douceur. L’expression dit une main de fer dans un gant de velours, mais cette fois-ci je dirais plus une main de velours dans un gant de fer.

RV 84%
Une assiette terre et mer époustouflant mais qui ne me laisse totalement repu. Au nez de poivre trempé dans la gelée mi-groseille mi-orange, la tourbe est releguée au fond du clos. Lente, l’orange roule sur la langue lentement mais sûrement, mais semble disparaître en gorge, pour revenir en rétro-olfaction où le sherry domine. Avec une finale plus longue, on aurait parler d’un whisky exceptionnel, spécialement avec la tourbe qui est plus évidente en seconde gorgée. Un peu du Oban, un peu du Bunnahabhain, beaucoup d’équilibre aussi.

Lagavulin New Make 2013

63.5% alc./vol.
Au milieu du XViième siècle, on estime qu’il existait une centaine de distilleries clandestines sur l’île d’Islay, dont une dizaine aux alentours de l’emplacement actuel de Lagavulin ; la contrebande fournissait un revenu complémentaire non négligeable pour les petits propriétaires terriens ainsi que pour les pêcheurs, surtout pendant la période hivernale. Un siècle plus tard, seules deux distilleries subsistaient ; elles fusionnèrent et donnèrent naissance à Lagavulin. Rénovée en 1962, Lagavulin fait désormais partie de United Distillers & Vinters. La distillerie possède des washbacks en mélèze et utilise une eau fortement tourbée.

Patrick 90%
Au nez, fume, tourbe, huile et une petite touche fruitée-sucrée. En bouche, une belle texture huileuse, un goût étonnement sucré, de la fumée, de la tourbe et des céréales. La finale offre une belle sensation de… brûlure! Vraiment niiiiice!

RV 83.5%
Comme quoi la distillation n’est qu’un facteur du goût final. New make de single malt, on est proche de la poche de grain et sans surprise, ce qui est assez normal pour un moonshine écossais. Puissant en bouche, on goute l’orge qui semble prendre un tournant blé, plus sucré. La finale est chaude et me semble réchauffé, comme si l’on avait arrêté la germination non pas avec de la tourbe mais de l’air réchauffé dans un four au gaz. Finale simple, elle conclue bien l’expérience qui est imposante s’il s’agit d’une première tentative dans les whiskies, mais presqu’anodine lorsqu’on en a gouté d’autres plus originaux tel que ceux plus tourbés ou de grain (maïs) différent.

Kilchoman Loch Gorm 2014

46% alc./vol.
Affiné en fût de xérès Oloroso pour une période de 6 mois.

André 92%
Le mariage Kilchoman et sherry cask est parfait. Tourbe fruitée et épicée , les 2 éléments se complètent mutuellement et décuplent aussi leurs forces communes, avec un trait-d’union d’épices. La balance st encre une fois exceptionnelle, les fruits rouges, la tourbe épicée… wow … Le sherry est juste à point, ni trop présent, la tourbe typique est amadouée par ce sherry langoureux et racoleur, mais nous sentons tout de même la puissance latente et tranquille en sous-entendu. La finale est un crescendo de tourbe fruitée, longue et persistante en bouche, d’où émergera un filin de sel. L’aftertaste est tourbé et bien sucré, très doux.

Patrick 93%
Nez : Fumée cendreuse de tourbe, avec une petite pointe fruitée et épicée. Bouche : D’abord le fruit, puis les épices et ensuite une belle vague fumée qui vient tout noyer. Finale: En finale, le fruit revient nous saluer, mais l’ensemble s’étire longuement sur la fumée et la cendre. Balance : Une autre réussite!

Martin 91.5%
Reflets cuivrés qui en disent long sur son héritage de xérès. Nez: Dattes, caramel brûlé, chène, pruneaux et orange sont enveloppés d’une douce efflufe tourbée. Bouche: Tel qu’annoncé par le nez, la fumée marie habilement tous les aspects typiques d’un fût de sherry dans un bain d’orge juteuse et sucrée. Finale: Raz-de-marée de fumée vanillée et fruitée à n’en plus finir. Équilibre: L’union fort réussie d’un monstre de sherry et le l’âme de l’Islay. Le meilleur des deux mondes, comme dirait Locutus.

RV 89%
Comme Héraclès à Stymphale, au lac Kilchoman triomphe. Au nez on oublie la tourbe végétale salée de Kilchoman et on plonge dans les fruits. Après quelques éclaboussures de fumée liquide, la finale est empreinte de tourbe, beaucoup plus fumée que les autres expressions de la distillerie. Comment un whisky tourbé peut triompher du sherry? Voici l’une des meilleurs réponses.

Glen Master Bowmore 14 ans

46% alc./vol.
Single Cask #3349, distillé en octobre 1990 et embouteillé en octobre 2004.

André 90%
Beau drap maritime, salé et tourbé, marmelade de fruits et fond de sherry, poudre des gommes lorsque nous étions enfants. Nez qui rappelle la distillerie sans ambiguïté, ce mélange de fûts de sherry jumelé de saveurs maritimes très agréables.  J’adore la balance et l’exactitude du nez. Arrivée sèche, avant le retour du sherry-cerises confites-sel-tourbe et une finale de léger miel et de chocolat fumé. Un whisky complet, agréable et représentatif.

Patrick 86%
Nez : Fumée, léger sel, fond de marmelade. Bouche : Fumée intense, un peu de sel, un peu de tourbe. Touche d’agrumes. Finale : La fumée s’étire et se transforme en chocolat noir amer. Balance : Bien équilibré, mais je préfère les versions régulières de la distillerie.

Martin 89%
Aussi doré et plein de promesses que le Grand Condor. Nez: Une fumée de tourbe très discrète accompagne de fortes notes de sel de mer et de marmelade à l’orange. Bouche: L’arrivée est très sucrée et se situe dans les pruneaux et le zeste d’orange. Une force et une confiance en soi digne des plus vieux fûts de xérès complètent l’expérience, secondées par un doux rayon de miel. Finale: Longue et chaude avec d’agréables touches de miel, de chocolat noir, de cannelle et de muscade. Équilibre: Un bien bel embouteillage, chapeau à Glen Master qui a pris le risque de garder un parfait taux d’alcool à 46%. Un Bowmore de 14 ans à ce prix, ça botte des culs.

Bowmore 15 ans Mariner

43% alc./vol.

André 85%
Il était un petit naviiiiiire…. Qui n’avais (presque) jamais navigué… Des vieux opus de Bowmore, celui-ci est définitivement des plus effacés. Le vent du large, embruns maritimes légèrement salés, l’habituel feeling de poussière de pierre à savon des anciennes éditions et oranges confites et le sherry d’une timidité maladive, raisins secs. La bouche est correcte mais sans flafla, le sel est prédominent, le sherry n’arrive pas à exploser comme il le devrait, les épices aiguisent également la texture. Je reste très ambivalent… Finale fade, le sherry est maigre et filiforme et se noie dans d’hésitantes notes salines et maritimes.

Patrick 92%
Salé, punché, wow! Feuilles.

Martin 87.5%
Riche de la couleur du fût de xérès. Roux à fond. Nez: On lève doucement avec fruits secs, toffee et épices douces du sherry. Très timide et peu agressif. Le tout est porté par une feuille de tabac douce et discrète. 40 à 43% d’alcool maximum selon le nez. Un air marin bardé d’un peu de tourbe vient habilement ficeler le tout. Bouche: Hyper-fruité en bouche, retour sur la feuille de tabac, mais cette fois-ci avec un peu de cuir. Ça ne prend pas trop de temps avant que les épices nous rattrapent. 46%? Malheureusement pas… Finale: Longue et chaude avec une agréable pointe de cuir fumé. Équilibre: Je commence de plus en plus à découvrir avec joie des Bowmore comme il ne s’en fait plus. On s’éloigne encore de l’idée que je me faisais de la distillerie, et c’est une bonne chose.

RV 87%
Cacao, feuilles, fumée, moins salé. Au lieu de lécher la roche, on lèche une bûche pas complètement brûlée.

Bruichladdich Port Charlotte PC10 Tro Na Linntean

46% alc./vol.

André 86%
Tourbe un peu crasseuse au nez, noisettes au chocolat, vanille. La tourbe est équilibrée et pas trop puissante. Je retrouve toujours ces notes d’agrume et de citron que j’associes souvent aux notes maritimes, un peu de coconut aussi. Étrangement, après un certain temps, quelques notes de fruits font leur apparition. L’arrivée en bouche est relativement douce avant le débarquement de tourbe assaisonnée de poivre à la finale chocolatée. La texture claire du départ cachera bien la force de latente de l’alcool fortement tourbée qui s’installera en bouche. Celle-ci perdurera en finale, nous gratifiant d’une belle pérennité et d’un aftertaste de tourbe maritime mentholée.

RV 80.5%
Malgré que ça relève la saveur des aliments, ça ne veut pas dire qu’un bloc de sel pour chevreuil est appréciable pour le palais. Tourbe juteuse aux abords de la pourriture (à partir de crottin de cheval en décomposition?). Aucune subtilité, aucune variété olfactive, aucune finesse. Et en bouche, trop fort à l’aspect d’un single malt du Speyside qui ne compterais que sur l’alcool pour se rendre intéressant. Finale d’abord légèrement fumée, puis tourbe, tourbe pourrie, tourbe forte mais tourbe fortement anodine. Peu importe les PPMs, trop de tourbe et pas assez de la moindre autre chose.