Bruichladdich Black Art II 21 ans 1989 • 2e edition

49.7% alc./vol.

André 91%
Black Art ou l’alchimiste du whisky, voici une petite perle de la distillerie et de l’ingénieux Jim McEwan. Nez oscillant entre la vanille caramélisée, le sel de mer et le fruité du sherry. Bizarre couleur de ruby délavé et un nez qui me rappelle les port cask finish; les fruits secs, les pruneaux, les dattes et le vin fortifié sur une toile maritime très discrète. En bouche, le whisky se présente de manière langoureuse, texture riche et huileuse, saveurs fortes et affirmées. Le cask finish est aussi bien affirmé en bouche, notes de raisins et de cerises, de fruits secs, léger salé en arrière bouche. Beau voyage dans différents pays aromatiques, j’adore aussi la séquence de la présentation des saveurs. La finale est posée et calme, le taux d’alcool est discret et bien entourée de saveurs vineuses et fruitées. Il faut bien du savoir-faire afin de maitriser à succès les wine finish et dans cette contrée dangereuse, il faut avouer que McEwan sait toujours nous surprendre.

Bowmore 10 ans The Devil’s Casks • Batch 2

56.3% alc./vol.

André 86%
2 mots pour ce whisky : off-key et unbalanced. Tabac à pipe au sherry, chocolat noir, fumée de tourbe, sel de mer, dattes, réglisses. Le nez est prometteur et attirant même si l’alcool est vraiment présent. Tant de belles saveurs que l’alcool annihilera en bouche. Celle-ci est puissante, portée par des vagues d’alcool omniprésentes. Même si elles sont tant bien que mal adoucies par la cuvée de fruits, de dattes, de raisins secs et de réglisse rouge, l’alcool remonte constamment en bouche (et au nez) et en efface presque toutes les traces sauf le sherry qui tire son épingle du jeu avec brio. Séduisantes saveurs de chocolat noir tourbé, un peu salé rappelant la provenance de la distillerie. Me rappelle la sauce BBQ brulée sur le charcoal. Finale interminable, portée sur le sherry, les fruits rouges et la tourbe. Que d’ambivalence pour ce whisky aux saveurs qui tombent directement dans ma palette mais qui au final m’a perdu en chemin. Pour quelle raisons? Je ne saurais dire précisément. Si certains se laisseront berner si facilement, moi, on ne me la passera si facilement.

Patrick 94%
J’adore! Le scotch à son meilleur, tout simplement! Intense, complexe, savoureux et pile dans ma « palette ». Vaut définitivement chaque cenne qu’il coûte! Nez : Xérès intense, bois brûlé, fumée, iode, quelques noix. Ai-je dit « xérès intense »? Bouche : Sec, salé et marqué par un très intense xérès. Le tout est enveloppé de bois brûlé, d’épices et d’une subtile touche florale et de caramel sucré-salé. Finale : D’une belle longueur, avec une touche de tourbe qui accompagne très bien le sel.

Martin 87.5%
D’un orange foncé tirant fortement sur le plus profond des crépuscules, ses jambes sont toutes menues et se font passablement attendre. Nez: Les notes du sherry cask mettent la pédale à fond, tabac, raisins et dattes. Muscade, cuir et pruneaux. La tourbe reste présente, mais elle est étouffée par le reste de l’ensemble. Bouche: Arrivée en bouche soyeuse mais bien affirmée. Les puissantes notes du sherry cask ne font pas dans la dentelle. On décèle un peu plus la tourbe à ce stade-ci, mais le tableau reste trouble. Finale: Longue et intense. La tourbe salée de Bowmore brille enfin ici. Les touches de xérès y sont toujours mais l’harmonie se fait enfin entendre. Équilibre: Solide. On a failli me perdre ne cours de route, mais ici la finale est synonyme de rédemption.

Bowmore 15 ans Laimrig 4e Édition

54.1% alc./vol.

André 92.5%
Quel mélange… le sherry de grande qualité et la tourbe fine de la distillerie, livrée avec le savoir-faire d’un équilibriste. Sherry fruité, raisins écrasés, fruits secs, fruits rouges, chocolat noir, café noir, tabac et fumée de tourbe. En bouche, le sel est plus apparent, mais se niche bien dans le récif de saveurs fruitées et l’édredon de fumée de tourbe. La patience récompensera celui qui se délectera avec soin des arômes, le nez devient plus rond, hyper fruité, le sherry est goulu et ample, la tourbe balancée avec soin, ce qui permet la montée du caramel en de savoureuse notes bien souples. Cerises, dates, pruneaux, chocolat, tabac… Sensation saline et poussiéreuse en toute finale de bouche, oranges, puis gingembre et gâteau aux fruits du temps des fêtes. Encore une fois, la distillerie nous prouve que la sélection adéquate des fûts de sherry peut amener un whisky déjà de grande qualité, à une qualité stellaire. Une autre étoile au firmament de la distillerie.

Patrick 95%
J’aurais dû en acheter une caisse. Une seule gorgée et si ce n’est pas déjà le cas, vous transformera aussi en fous du whisky. Nez : Sel de mer, fruits mûrs du vin de xérès, caramel onctueux et touche de fumée et de bois subtile. Déclenche une soif irrésistible. Bouche : Je capote! Xérès chaleureux, caramel onctueux, sel voluptueux, chêne merveilleux et fumée envoutante. Presque parfait. Finale : Longue, enchanteresse, charmante, sublime et captivante.

Bruichladdich Scottish Barley The Classic Laddie

50% alc./vol.
Créé par Jim McEwan, le réputé Maître Distillateur de la Maison Bruichladdich, Scottish Barley représente le style floral et élégant de la distillerie d’Islay. Ce Single malt est élaboré uniquement à partir d’orge d’Ecosse, soigneusement sélectionnée puis distillée lentement dans les alambics aux cols très hauts de Bruichladdich. Il a ensuite lentement vieilli dans des fûts de chêne Américains choisis par Jim McEwan, dans les chais côtiers de la distillerie, s’imprégnant ainsi des embruns de l’Atlantique.

André 86%
Oranges bien mûres, des nectarines peut-être, fruits tropicaux divers. Nez aérien et tropical, rafraichissant, léger, festif avec une forte tangente sur les grains d’orge et des extraits de vanille du fût de chêne américain. J’adore le nez de simplicité et de noblesse qu’a ce whisky. La bouche est huileuse et agréable, superbe texture, avec la progression des oranges-nectarines, une belle montée en puissance de l’alcool adoucie par les notes de vanille et d’orge mielleuse. Je lui trouvais des notes de suie en bouche et j’ai lu une critique qui mentionnait « fuel » et je crois que c’est effectivement ça. Soyeuse couche de sel de mer en fond de palette, l’ensemble est agréable et fin. La finale est moyennement forte, l’alcool relativement discret, la diversité des saveurs et arômes est largement compensé par la qualité d’exécution.

Patrick 79%
Presque bon…  Presque!  Définitivement pas mon meilleur Bruichladdich.  Nez : Orge, vanille, un peu de sucre et quelque chose de bizarre.  Bouche : Planche de chêne brûlée, orge épicée et quelques notes de sel et de sucre.  Et surtout, toujours cette saveur étrange et plus ou moins agréable.  Finale : D’une belle longueur, mais s’étire sur une note insolite.

Martin 85%
Bien que plutôt tournesol pâle, il semble offrir visuellement une texture généreuse. Nez: Vapeurs d’alcool assez présentes au départ. Céréale un peu boisée et mielleuse. Pierre salée et chêne neuf. Trop drabe pour en tirer d’avantage. Bouche: Texture agréablement crémeuse. Miel et vanille, chêne et épices, pommes et caramel. Étonnamment délicieux, quoique très jeune au goût. Finale: Planche de chêne et sel de mer en puissance. Pierre lavée à la Bowmore. Équilibre: Jeune mais très intéressant. Un bel exemple de ce qu’on peut découvrir dans les scotches d’Islay juste si on prend le temps de décrocher de la sacro-sainte tourbe.

Kilchoman 100% Islay 4th edition

50% alc./vol.
La distillerie Kilchoman lance sa 4ème version de 100% Islay ! Référence unique en son genre, elle rend hommage au savoir-faire Kilchoman. Produit à partir d’orge cultivé et malté à la distillerie, cette 4ème version est 100% Islay de l’orge à la mise en bouteille. Issu d’un assemblage de 32 fûts de bourbon de 5 ans d’âge et de 8 fûts de bourbon de 4 ans.

André 91%
Musclé et raffiné à la fois, typique et authentique. Beaucoup de tourbe de l’ile se drapant d’orange et de nectarines, de poires, de fruits tropicaux, un feeling huileux et de tourbe légèrement crasseuse, du poivre peut-être. En bouche, huge peat domestiquée, beaucoup de fruits tropicaux, sel de mer, vanille et poires. Balance exceptionnelle, saveurs opposées qui se complètent tellement bien. Finale en bonne montée progressive, les fruits, la tourbe, le sel, le poivre et quelques épices.

Patrick 91%
Wow!  Kilchoman est rapidement en train de devenir ma distillerie favorite!  Balance parfaite , la tourbe laisse juste assez de place pour en apprécier toute la complexité.  Nez : Tourbe et sensation de beurre en bouche.  Aussi des poires et quelques agrumes.  Bouche : Texture très huileuse.  Fumée épicée et tourbée.  Aussi quelques fruits.  L’ensemble est léger et intense tout à la fois.  Finale : Longue, très fumée et très épicée.

Martin 88.5
Ultra-pâle, sur une palette Sico j’inventerais la teinte Kilchoman. Nez: Toujours la tourbe, mais beaucoup plus sucrée et fruitée que crasseuse. Quelques pointes de new make et de mélasse émergent de temps à autre. Citron salé. Bouche: Tourbe, épices, fruits, miel et caramel. Un peu de mélasse chauffée vers la fin. On goûte tristement la jeunesse. Finale: Chaudes épices, fumée et caramel salé. Pierre lavée et orge. Équilibre: Un bel exemple de distillation locale, mais si on veut un Kilchoman un peu plus vrai, on devrait se tourner vers la gamme des Machir Bay.

Dun Bheagan Islay 2008

46% alc./vol.
Sherry butts, fût #315764 sur 315770, 5376 bouteilles.

Patrick 90%
Une belle surprise que cet embouteillage mystère.  Toujours est il qu’il s’agit d’un digne représentant d’Islay!  Nez : Belle tourbe délicieuse, portée par les arômes fruités du xérès et une fumée envoutante rappelant un excellent cigare cubain.  Bouche : texture huileuse, idéale pour la chaleureuse fumée de tourbe.  Ici encore, le xérès et les notes rappelant un bon cigare viennent compléter le tout avec brio.   Finale : Longue et savoureuse, marquée par la fumée de tourbe et le xérès.

Martin 87%
Un feu roulant d’orange vif saute aux yeux. Nez: Douce tourbe grasse avec des accents de gazon terreux. Caramel, bois, bruyère et algues séchées. Orange et soupçon de cuir. Bouche: Arrivée en bouche sèche et tourbée. Légère mais pas trop. Avalanche de fruits et d’herbe. Finale: Longue, poivrée et fumée. Vent de tourbe et de fruits, festival du peated sherry cask. Équilibre: Un malt intéressant, un beau dram qui réchauffe au coin du feu.

Laphroaig An Cuan Mor

48% alc./vol.

André 88.5%
Notes camphrées et médicinales habituelles de la distillerie. En bouche, le whisky offre une texture à prime abord un peu diffuse et claire mais cette sensation s’estompera au fil des gorgées. Beaucoup d’épices (merci à l’european oak casks) et de poivre noir, avant de passer aux notes de camphre et de tourbe médicinale jumelées de fruits rouges, de chocolat noir et de moût de café. Puis, oranges ou nectarines, agrumes maritimes. Bien qu’il ne soit pas le plus représentatif du style de la distillerie, cette édition s’en sort tout de même bien. Le taux d’alcool offre beaucoup de retenue ce qui rend le whisky un peu sournois. Il laisse aussi une pellicule un peu poreuse, pierreuse en bouche bien singulière. La tourbe gagne en intensité en finale, tout comme les notes de miel et de nectarines, mélange de tourbe et de poivre, épices. J’adore les saveurs et les arômes de ce whisky mais je le trouve bien discret au niveau alcool et un léger manque de nuance au niveau des textures.

Patrick 87%
Un très bon dram, tous les ingrédients y sont, ne manque qu’une touche de magie!  Nez : Notes médicinales de tourbe et de charbon.  Petite touche maritime.  Bouche : Texture huileuse et agréable.  L’arrivée est douce pour un Laphroaig, en étant dominée par l’orge.  Puis, les épices arrivent et on assiste à une explosion de tourbe intense, de poivre et de goudron.  Finale : Longue, intense, fumée, épicée et médicinale comme on l’aime!

Martin 88%
Ambre rosé, orange légèrement opaque. Nez: Iode et médicaments en puissance, comme à l’accoutumée. Charbon, citron et camphre. Toujours le feu de camp maritime. Bouche: Sucré, salé et épicé. Une belle tourbe citronnée et crasseuse nous accueille dans un tourbillon d’épices pas désagréable du tout. Fruits et asphalte, agrumes et vanille. On peine à croire que ça titre à 48% d’alcool. Finale: Perdure agréablement sur des planches de chêne poivrées et fumées au feu de tourbe. Équilibre: Peu varié au niveau des saveurs dans l’ensemble, mais ça reste un sacré bon Laphroaig, de quoi être fier d’y avoir son pied carré de terre.

Bowmore Springtide

54.9% alc./vol.
Exclusivité Duty-Free.

André 95%
Quel nez ! Directement dans la ligne Bowmore et des excellents fûts de xérès. Le salé, la tourbe paisible de la distillerie, amalgamée des saveurs fruitées de sherry. Tabac aromatisé aux cerises, les fruits secs, les dattes, le cuir, le chocolat noir. La bouche est opulente, gorgée de sherry, l’alcool anesthésié par les notes de fruits, les raisins secs, léger salé en fond de bouche, la tourbe fumée est assaisonnée de xérès abondant et encore ce chocolat noir ou café expresso bien noir. Finale de prunes et de raisins secs, xérès, un peu de poussière de pierre, longue et salvatrice. Un superbe Bowmore, le sherry à son meilleur, façon Bowmore… Quand on dit que l’importance de fûts de qualité est primordiale, en voici un bel exemple.

Patrick 94%
Extraordinaire scotch d’une distillerie qui sait comment me plaire. Tout ce que j’aime de Bowmore, dans une proportion idéale et une balance sublime. Nez: Sel marin, figues, chêne et caramel. Le tout dans une proportion parfaite, qui donne soif en maudit. Bouche: Chaleureuse arrivée salée. L’ensemble très complexe présente des notes fruitées de figues, de chêne épicé et d’agrumes plutôt subtils. Finale: Longue et savoureuse, marquée par le sel et les épices.

Martin 95%
Henné bruni criant de xérès. Nez: Douce tourbe salée et maritime propre à la distillerie. Notes de xérès, mais avec un petit plus. Marmelade, brioche au beurre, pommes mijotées et sirop de table. Bouche: Arrivée douce et sucrée, fruits et tourbe fumée. Tabac à pipe, chêne sec et épices. Salement bien balancé. Finale: Interminable et chaleureuse avec toutes les pointes attendues des fûts de xérès de la plus grande qualité. La tourbe soutient soigneusement l’ensemble. Équilibre: Complexité et équilibre presque parfaits. Incarne à merveille la définition même de Bowmore. Un malt qui a fait ses preuves allié à un choix de fûts irréprochable.

Bruichladdich 21 ans 1990 Micro-Provenance Single Cask Exploration

46% alc./vol.
Château Latour Cask Finish, bouteille 68 de 70. Embouteillé exclusivement pour le NATO E-3A Component Squadron 4 Belgium.

André 92%
Quelle couleur rougeâtre, très spécial ! Au nez, le fût de vin rouge, viande à fondue, fruits sauvages, fraises, un peu liquoreux et sucré, douceur de dentelle, complexité et raffinement. Texture langoureuse en bouche, l’effet du red wine cask est hallucinante, les fruits rouges divers, fruits sauvages, avec un effet un peu camphré en fond de bouche, donnant l’impression que le taux d’alcool est plus élevé. Un peu de porosité en finale, fruité avec passion, un peu sèche et épicée mais en crescendo de fruits rouges (cerise, fraise) divers et rehaussé de notes de vin rouge. Tout à fait dans mes cordes, j’adore.

Patrick 86%
Un très bon whisky, mais un peu unidimensionnel et très marqué par l’alcool.  Nez : Vin rouge intense, raisin, chocolat.  L’alcool semble plutôt fort.  Bouche : Belle texture chaleureuse, vin rouge brûlant, un peu de chêne brûlé et de chocolat noir.  La force de l’alcool semble beaucoup plus forte qu’elle ne l’est en réalité.  Finale : Longue et épicée.

Martin 92%
Rouge foncé, brun terre de sienne. Nez: Chocolat, orge, raisins rouges. Belle douceur, fraises mijotées et caramel. Bouche: Caramel et épices. Texture riche et raffinée. Viande fumée, jerky, raisins et caramel. Vin rouge et fruits des champs. Bien sûr un beau fût de chène pour contenir tout ça. Finale: Longue et relevée, elle nous laisse langoureusement surfer sur des notes de fruits, d’épices, de bois et de merlot doux. Équilibre: Bien que la plupart des sherry casks soient appréciés de tous, ceux qui osent les wine cask finishes sont souvent récompensés au centuple.

Douglas Laing Executive Decision Laphroaig 21 ans Single Cask

55.8% alc./vol.
#DL: 9969, sherry butt, distillé en février 1992 et embouteillé en september 2013, 186 bouteilles seulement.

André 92%
Holy cow… Bloc de sherry tourbé, cerises confites roulées dans un nuage de tourbe maritime, cendreux et pleins de sous-entendus crasseux, cigares aromatisés à la cerise. Bouche à l’approche hyper fruitée, se mélangeant avec exactitude avec la tourbe médicinale de Laphroaig. À un âge vénérable de 21 ans, cette même tourbe est plus feutrée et se marie superbement bien avec le fût de sherry. Elle explose par contre littéralement en bouche avec force, plus de doute c’est vraiment tourbé et médicinal… L’éventail de saveurs est relativement limité mais la justesse des éléments est évidente. Le gâteau aux fruits (encore une fois), la fumée de cigare, tourbe salée médicinale, diachilons, cerises marasquin. Finale longue, musquée, fruitée à souhait et savoureusement tourbée. Simplement wow !!! N’eut été du prix, j’en aurais déjà une dans la whisky room.

Patrick 93%
Laphroaig comme on l’aime, ou plutôt, le scotch come on l’aime: Riche, complexe et profond.  Un superbe mélange de tourbe et de xérès.  Impressionnant!  Nez : Tourbe très fruitée, saveurs sucrées-salées.  Touche de cendre huileuse.  Bouche : Tourbe fumée intense et surtout trèèèèès fruitée.  Pointe de sel.  Texture très huileuse.  Chaleureux et profond.  Finale : Très longue, fumée et épicée.