Dewar’s Signature

43% alc./vol.

André 89%
Juteux et goûteux, jus de raisins sur une couverture de grains de céréales et de toffee. Vraiment superbe en bouche où l’on retrouve une bonne dualité épices-sucres, tirant sur la vanille très crémeuse. Le toffee-fudge s’émancipe en laissant le verre s’aérer, il devient de plus en plus textural et ample si on lui laisse le temps de s’oxygéner. La finale est une vraie soie en bouche, du toffee, du miel et de la vanille. Superbe du début à la fin. Finalement un blend qui étonne.

RV 81.5
Vraiment bizarre au nez, entre un bourbon et un canadien moyen. Orge, un peu de fleur, du bruyère sablonneux américain dans lequel il n’y aurait pas la moindre trace d’amidon. Plus il reste, plus il se cheap-bourbonise (j’espérais le contraire, je me disais « je lui laisse une chance de respirer »). En bouche, plus propre, avec une pointe de rye assez longue et uniforme, ou seule la force varie. Dans un éclair, le début de la finale fait un bond et Écosse, dans le registre haut Speyside/Northern Highlands avec un aftertaste ou seule la sensation sur le bout de la langue est agréable. Sans être un mauvais whisky ou tomber dans les ranges des 72 Speysiders anonymes, pas de quoi faire un détour.

Dewar’s White Label

40% alc./vol.
Blended créé voilà près de 100 ans, comprenant plus de 40 whiskies différents dont le cœur du mélange provient de la distillerie Aberfeldy. Tout commence en 1846, quand John Dewar, crée sa propre affaire de whisky à Perth, dans la partie sud des Highlands. Ce sont ses fils John, Alexander et Tommy Dewar qui créent la Distillerie Aberfeldy, toujours à l’origine du single malt présent dans chaque blend Dewar. Aujourd’hui, la marque occupe une place légitime au sein des grandes marques internationales.

André 78%
Herbe et céréales séchées nappées de miel, poires, chair de pommes, belle vanille onctueuse. Rien qui casse la barraque mais rien qui est désagréable. On se la joue sûr. Première impression en bouche, la fumée de tourbe et le bois brûlé, fumée plus discrète mais le brûlé plus évident. Le mélange de miel et de vanile arrondit beaucoup mais le whisky demeure un peu sec en bouche. Les mêmes saveurs humées présédemment se développement lentement au nez. Le whisky inspire la quiétude et le calme général. Douce finale de miel et de vanille fumés, céréales et poires caramélisées, toffee.

Patrick 78%
Je suppose qu’après avoir goûté au 12 ans de la même marque, mes attentes étaient peut-être trop élevées. Enfin, faut pas s’attendre ici à autre chose qu’un jeune blend bas de gamme. Nez : Un beau parfum de céréales et de fleurs, avec des volutes d’alcool pas très subtiles. Bouche : Le sucre de l’orge, de l’alcool de grain plus ou moins dissimulé et du bois brûlé sans grande finesse. Finale : D’une longueur moyenne, marquée par l’alcool et le bois brûlé et globalement pas très agréable.

Martin 83%
Au niveau de l’apparence, on s’éloigne un petit peu de la tire-éponge pour se diriger vers la marmelade. Nez: Un léger malt fumé nous accueille, pour poursuivre sa route sur vanille et caramel. On sent à l’horizon un petit accord de pommes et de vernis à ongles. Bouche: Peu présent en bouche, se concentre plus sur le caramel et la vanille. Un peu de gruau aux pommes tente de briller, mais son manque de poids allié à une vague d’alcool nous fait rapidement déchanter. Finale: À peine de caoutchouc, de fumée amère et d’épices. Décevant quant à sa durée. Équilibre: Façile d’approche, et pour le prix, ça a bien de l’allure. Encore une autre raison de se débarasser de son JW Red.

RV 84%
Loin d’être une étiquette blanche. Pour une bouteille d’apparence aussi ennuyante, à l’ouverture par un bonbon au caramel, elle insiste pour se démarquer du blend générique. Après un discours de caramel aux papilles, elle termine sa tournée électorale en gorge, avec un beau toffee brûlé. Le meilleur Dewar’s jusqu’a maintenant, et ce n’est pas parce que c’est le premier.

Compass Box The Last Vatted Malt

53.7% alc./vol.
Né du mariage de single malts provenant de distilleries du Speyside et de l’île d’Islay, cet assemblage est constitué pour un quart d’un Speyside de 36 ans vieilli en fûts de sherry de premier remplissage, et pour trois quarts d’un célèbre Islay de 1984 vieilli en fûts de chêne américain. Magistral et intense, ce whisky, embouteillé à 53.7%, fait preuve d’une extrême maturité. Les appellations Vatted Malt et Vatted Grain, utilisées depuis la fin du 19e siècle ont disparu le 22 novembre 2011 à minuit au profit de la dénomination Blended Malt Scotch Whisky et Blended Grain Scotch Whisky. Cette décision de la Scotch Whisky Association a pour but de clarifier les différentes appellations régulant la production de whisky en Écosse. Pour célébrer la fin d’une ère, la société Compass Box, lance deux éditions limitées qui seront les tous derniers embouteillages portant la mention de Vatted Malt et de Vatted Grain.

André 92%
Wow… Nez punché et relevé. De la belle tourbe d’Islay bien sucrée, du citron, des fruits. Un nez évolutif et tout en contrastes. En bouche, il est complet et généreux; beaucoup de fruits et un mix de sherry, de miel, de chocolat, de fumée, de sel et de saveurs que l’on retrouve dans les bourbons. Finale huileuse; une ode aux whiskies d’Islay; sel, tourbe et fumée. Merveilleusement délicieux.

Compass Box Oak Cross

43% alc./vol.
Les whiskies utilisés dans ce mélange sont mûris dans leur étage primaire de maturation dans un mélange de fûts de chêne américain. Les fûts mélangés par la suite sont eux un mélange de fûts de bourbon de premier remplissage et des fûts particulier appelés OAK CROSS qui sont fait de chêne américain et de nouveau chêne français.

André 91%
Chêne blanc, avec un accent au semblant de rêche du seigle, sucre intense, thé au citron, vanille. En bouche, c’est plutôt les fruits et les épices qui s’exaltent généreusement avec une balance parfaite. Très soyeux et velouté. La finale quant à elle, est un retour sur la vanille accompagnée d’oranges confites. Une vraie beauté, simplement superbe.

Patrick 90%
Épice sucrée au nez, rappelant la cassonade, qui disparaît au goût. Goût de bruyère qui baigne dans la vanille. Très sucré, me rappelle un vin de glace. Le goût sucré qui reste en bouche est vraiment agréable. Une belle richesse de saveur, plein de surprise, le tout plutôt bien assemblé. A ce prix là, j’en veux une!

Martin 86.5%
Nez: Léger malt grillé, miel et fleurs blanches. Fruits et herbe, citron et meringue. Chène blanc. Bouche: Frais et mielleux, notes de bois, d’herbe et de sucre en poudre. Fleurs légères. Petit manque de texture. Finale: Un peu courte, mais avec des notes agréables de malt, de miel, de fleurs et de bois. Équilibre: Un autre blend réussi de la part de l’irréverente clique de Brian Glazer. Un bon petit achat si vous passez devant un jour.

RV 88%
Je-ne-sais-quoi de canadien au nez, à la Forty Creek peut-être, avec vanille et bruyère. L’arrivée est toute en cassonade, suivie de râche de sirop d’érable pour se terminer quelque part vraiment pas loin du Porto, mais son coté désagréable en moins. Son point faible se situe au niveau de l’aftertaste, qui manque en intensité, hormis le même bruyère qu’à l’olfaction.

Compass Box Magic Cask

46% alc./vol.
Le Magic Cask a été conçu spécialement par John Glaser à la demande de la LCBO (Liquor Board of Ontario). Cet embouteillage unique est un vatted de Linkwood 17 ans et de Clynelish 14 ans affiné dans des fûts de Madère. S’inspirant du règlement canadien du 9.0.9 concernant les whiskies, la compagnie Compass Box pouvait enfin créer un embouteillage très spécial. La loi 9.0.9 stipule que : les fabricants de whiskies canadiens peuvent utiliser jusqu’à 9.09% d’autres « saveurs » dans la conception de leur whiskies (autres whiskies tels que le bourbon, le vin etc). Un embouteillage limité de 480 bouteilles disponible en exclusivité dans les magasins de la LCBO en Ontario, hautement prisé des collectionneurs.

André 85.5%
Limette dans un verre de 7-UP. Vivifiant et fébrile. Fruits exotiques de tout acabit, mariés à du jus de raisins vert. Un vatted à la fois fort et réservé. Assez monochrome en milieu de bouche. La finale elle, se tarit dans des vagues d’eucalyptus, de menthol et d’alcool de vodka.

RV 83.5%
Très fruité mais aussi feuillu. Au goût c’est très très fruité et ça tire un peu vers les céréales. Retour sur les fruits un peu moins mûrs en finale. Celle-ci est par contre courte (en comparaison aux single malts, mais pas nécessairement pour un vatted), mais l’aftertaste de grain et de malt est satisfaisant. Une rareté intéressante.

Patrick 88%
Fruité, feuillu, un peu épicé. L’orge se démarque un peu. Meilleur que la plupart des « casks finish » traditionnels. En finale, les épices livrent un combat d’arrière garde aux fruits du vin de Madeire.

Compass Box Hedonism Blended Grain Whisky #H25MMVI

43% alc./vol.
Fabriqué à partir de 100% de grain (ce qui est très rare dans le monde des scotchs) d’environ 20 ans d’âge, le Hedonism est embouteillé seulement d’une a deux fois par an par Compass Box.

André 91%
Yogourt à la vanille, miel, céréales Honey Combs, sucre…très Bourbon. Le sucre prend sa place plus fermement à mesure qu’on laisse le verre respirer. L’apogée; 30 minutes qui en valent la peine. La texture est superbe, surtout avec la collaboration des épices en finale. Goûté à l’aveugle, j’aurais misé sur un bourbon. A real little gem.

RV 87.5%
Avec un whisky de grain et non de single malt, sans surprise l’olfaction révèle immédiatement le grain un peu fumé et la vanille cuivrée, l’odeur quoique moins prononcée de ce que je me figure émanant d’un mash tun d’une distillerie de grain en plein Speyside. En bouche c’est beaucoup plus fumé mais assez unidimensionnel, sauf qu’en finale un intéressant fruité retentit de nul part, pour disparaître par la suite avec le retour du grain qui agonise beaucoup plus longuement qu’on ne pourrait se le douter avec un blend. Me fait penser au Greenore mais davantage complexe et varié. Sans être LA source de plaisir intarissable par excellence, ce blend de grain whiskies est un tour en train: l’autobus d’un blend moins dispendieux se rend a la même destination, mais un voyage sur rails est agréable à essayer au moins une fois.

Patrick 90%
Le nez est frais, très fruité et vivifiant! Il laisse entrevoir un soupçon de rye habilement marié aux autres céréales. Le goût révèle en plus des épices qui rappellent les meilleurs whiskies canadiens. Les fruits – pommes et poires surtout – demeurent toutefois au premier plan, ce qui offre une bataille inédite à nos papilles gustatives. C’est la rencontre des géants irlandais et canadiens où les bourbons viennent semer la pagaille en s’alliant tantôt à l’un, tantôt à l’autre.

Compass Box Great King Street Artist’s Blend

43% alc./vol.
Près de 10 ans après le lancement de son premier Blended Scotch Asyla, John Glaser nous propose Artist’s Blend, la première expression d’une nouvelle gamme baptisée du nom de la rue où se trouve le siège de Compass Box : Great King Street. Artist’s Blend symbolise parfaitement la position de John au sein du monde de l’assemblage composé d’une poignée d’Artistes qui conçoivent de nouvelles recettes de blends et d’Artisans qui réalisent avec talent ces recettes. La proportion malt/grain de ce embouteillage, environ 50%/50%, démontre l’importance accordée au malt par John dans la recette finale. Pour le choix des single malts, les Highlands du Nord ont été privilégiés pour les arômes printaniers et fruités qu’ils apportent.

André 84%
Nez bien fruité; croustade aux pommes, la vanille s’exprime bien au travers la présences des céréales et transmet bien l’héritage du fût de bois. Un peu plus relevé en bouche avec une bonne poussée d’épices (style gâteau aux épices) et toujours ces saveurs de panier de pommes vertes (le panier de bois inclus). Les notes sucrées sont éclipsées par les épices, assez fortes, qui soutiennent la finale en longueur. Celles-ci assèchent aussi l’ensemble et semblent augmenter son taux d’alcool. Un blend bien construit à la personnalité bien statuée mais avec un manque de caractère dans son ensemble.

RV 81.5%
King Street: un nom commun, rarement la rue la plus populaire. Dès l’ouverture on a droit à un whisky sucré, légèrement fruité et herbeux tel que le Balvenie. Même chose en bouche, malgré une présence plus affirmée de l’alcool et une volute ou deux de caramel. Enfin, en bouche, le caramel pousse vers le Aberlour puis peut-être, peut-être en finale on retrouve du caramel répandu sur un plant de canne brulé par le soleil. L’aftertaste conclut bien l’ensemble par sa longueur, mais résume aussi bien l’ensemble par son anonymat. Balvenie, Aberlour, Glendronach aussi: les trois sont particuliers mais pas sûr qu’un blend de saveurs similaires s’en sortiraient très bien; il en va ainsi pour ce Compass Box.

Patrick 84%
Nez: Vanille, chêne et malt. Sucré et poussiéreux. Bouche : Plus intéressant en bouche… Caramel, orge et quelques fruits… Une touche de poudre de cacao. Finale : Longue et épicée. Balance : Un bon blend, mais j’imagine qu’il faut être un expert du style pour y voir un chef d’œuvre.

Compass Box Flaming Heart 2nd Edition 2010

48.9% alc./vol.
Embouteillé en 2010, édition limitée à 4186 bouteilles.

André 90%
Compote ou pâte de fruits, bananes, bonbons en gélatine, ananas. Nez diversifié, sans extravagance. En bouche… différent; texture cireuse et accents de miel en arrivée, en apparence anodine, mais il est plutôt costaud en bouche avec ses effluves de tourbe et de fumée se livrant en staccato après l’ingestion, puis la finale un peu courte dans un tango de fruits et de fumée. Très intense, par la palette de douceur fruitée du nez et les arômes soutenus et l’alcool en finale et une deuxième rétro-olfaction bien fruitée. Un effet sandwich surprenant et très agréable.

Compass Box Eleuthera

43% alc./vol.
Eleuthera a été le premier whisky vatted de Compass Box et combinait des fûts de 15 ans d’âge de la distillerie Brora, vieillis dans des fûts de type hogsheads ainsi qu’avec un whisky de 12 ans issu du village de Port Askaig (Caol Ila ???). Malheureusement quand le malt de 15 ans Brora vieilli en « re-charred cask » ne fut plus disponible, la production de ce vatted a été interrompue plutôt que de vouloir modifier la recette de sa composante.

André 81%
Sucre vanillé, poires sautées, éclisse de bois. Fond de cendre que l’on retrouve dans le Braeval Cigar. Bonne poussée d’alcool feutrée, s’adoucissant lorsque le sucre prends le lead. Bouche épurée sans valeur supplémentaire, mis à part l’émergence d’un léger côté verdâtre. Finale douceâtre sucrée, sans brusquerie.

Patrick 83%
Fumée et fruits très subtils. Il y a quelque chose « d’off balance »… En bouche, une première attaque de fumée, du poivre, un peu de tourbe, du malt et une touche de raisins. La finale, portée sur la tourbe, est relativement courte. Manque un peu d’équilibre, mais tout de même pas mauvais.

RV 80%
Long et morne. Cendre poussiéreuse sur fond de prune olfactive, l’arrivée débute de façon ennuyeusement malté, avant un passage éclair dans la tourbe. La finale se place dans un style de bière de microbrasserie désagréable, avant de rappeler ce qu’elle offrait au nez. L’aftertaste, s’il y en a un, est oubliable comme l’ensemble du whisky.

Compass Box Asyla

40% alc./vol.
Ce whisky résulte de l’assemblage de trois single malts du Speyside (Linkwood, Glen Elgin et Cragganmore) et de deux whiskies de grain provenant de la distillerie Cambus (fermée en 1993) et Cameronbridge. Agés dans des fût de chêne américains de premier remplissage parce qu’ils conservent plus aisément leur caractère vanillé, avec plus de richesse et de douceur également que les fûts de second remplissage.

André 81%
Vanille, pain chaud sortant du four, fond de grains de céréales et couverture d’agrume. Doux comme de l’eau en bouche, poires, amandes et fruits à chair tendre. Finale sur les déclinaisons de grains de céréales, bien affirmées d’ailleurs avec un p’tit côté asséchant bien soutenu. Une déception venant de Compass Box, on a été habitué à être soulevé au niveau gustatif ce qui n’est pas le cas ici.

RV 78%
Sans faute, sans prix élevé, sans action, sans intérêt. Malt vanillé et herbeux, le Cragganmore qui fait partie du blend semble majoritaire malgré la vanille qui prend du mieux en respirant. En bouche, on sent bien la vanille, mais celle-ci reste immobile, seule au milieu du plancher de danse. La finale, où l’aspect végétal revient un peu, est suffisamment longue, mais pour soutenir quelle mélodie? Un whisky de tous les jours, mais gustativement pas ceux où l’on cherche la moindre action.

Patrick 82%
Au nez, alcool, céréales et touche d’agrumes. En bouche, petit jus sucré de céréales… Une belle richesse de saveurs, mais tout en douceur. En finale, plutôt léger, intéressant pour les cocktails ou pour boire sur glace le vendredi sur une terrasse quand il fait chaud. Bref, un blend ok, sans plus.