Douglas Laing Double Barrel Macallan & Laphroaig

46% alc./vol.
5e édition. 8 ans d’âge.

André 86%
Pour reprendre la phrase désormais célèbre de Fred Laroche ” Mélanger du Laphroaig avec du Macallan, c’est comme donner une quéquette à une fille ?!” En tout cas, au nez, c’est tout à fait Laphroaig; maritime, phénolique, médicinal, avec un parfum plus velouté en toile de fond. Il y a un peu de retenue dans le nez, ce qui est plutôt intriguant pour un Laphroaig, Un peu bizarre en bouche, texture un tantinet rocailleuse, de sel marin puis médicinal pour ensuite passer aux notes plus sucrées de chocolat et de fruits. Ces même notes fruitées s’éclipsent rapidement en finale et laissent les saveurs maritimes et tourbées du Laphroaig s’occuper de la finale. L’ensemble manque de punch même si l’expérience est intéressante.

RV 83.5%
Les opposés ne s’attirent pas toujours. Curieux mélange où le Laphroaig est trop fort et donne un aspect de fleurs pourries au trop doux Macallan. L’arrivée en bouche donne un feeling agréable et doux avant la cendre du Laphroaig. La finale est correcte, lorsque décortiqué il est bien, mais je reste avec le feeling que c’est davantage un mariage forcé que d’amour véritable.

Patrick 84%
Nez très peu subtilement tourbé-à-la-Islay. Avec de la fumée. En bouche, l’arrivée en bouche semble avoir été noyée dans l’eau. En fait, l’expérience au complet semble diluée. Dommage. Les saveurs sont excellentes, mais la sensation en bouche manque d’un petit quelque chose. Tourbe, sel, sucre, fruits rouges… Finale un peu courte. Les bonnes saveurs sont présentes, bien équilibrées entre elles, mais on dirait qu’un voile vient en masquer la pleine dimension. On sent le degré d’alcool plus élevé, mais on a aussi l’impression qu’on a ajouté trop d’eau dans mon verre. Bon. On a un peu gâché 2 bons whiskys ici selon moi. Bonne idée, mais était-il réellement besoin d’en faire autant de bouteilles?

Douglas Laing Double Barrel Bowmore & Highland Park

46% alc./vol.
Ce Double Barrel résulte de l’assemblage de deux fûts des distilleries Bowmore et Highland Park. La gamme Double Barrel a été lancée par les frères Laing en août dernier. Issue de la technique du « vatting », c’est-à-dire de l’assemblage de fûts, Fred et Stewart Laing ont sélectionné pour chacune des mises en bouteille des distilleries iconiques : Laphroaig et Macallan, Bowmore et Highland Park. Comme son nom l’indique, Double Barrel résulte de l’assemblage de deux fûts de deux distilleries.

André 94%
When Orkney meet Islay. Un Tango langoureux, passionné et un brin animal où la douce tourbe d’Islay et le miel de bruyère des îles Orkney mènent le bal chacun leur tour. Suave et amoureux en bouche, agrumes – principalement les oranges – et la vanille très crémeuse accompagnée d’un soupçon de sel marin. La bouche est extraordinaire et les vagues successives des éléments distinctifs d’Islay (sel, douce tourbe) et les traits distinctifs de Highland Park (miel de bruyère, chocolat) prennent le relais chacun leur tour, comme un ballet de vagues interminable. La finale est incroyablement longue, ce qui accroit la surprise car jamais on aurait pensé qu’une concoction aussi douce pouvait garder une si longue persistance en bouche. Léger retour sur la poussière de pierre salé en rétro-olfaction que le miel et la vanille réussit toujours à adoucir. Une vraie petite perle créée du meilleur des deux mondes. Le « bad boy » a finalement rencontré sa « girl next door ».

RV 84.5%
Boxe avec 2 pugilistes de talent semblable, simplement un qui est 2 fois plus pesant que l’autre. Olfactivement, plein de bon Bowmore bien salé mais aussi avec la cendre du Laphroaig, et un fond d’herbe de bord de rivière. En bouche, c’est la puissance du Bowmore qui domine toujours au-dessus d’une faible dose de chocolat. Peu de développement en bouche avant une offensive du HP rapidement écrasée par le trop fort Bowmore. Le combat se termine en KO dans une finale toute juste assez longue mais aussi peu goûteuse. Drôle de match.

Patrick 80%
Woooooo! Ok, un mélange peu orthodoxe de tourbe, fleurs, fruits, cendre et herbes. Je suis un peu débalancé par le nez… En bouche, la tourbe prends le dessus, tout en laissant en arrière plan des notes florales, cendreuses et vanillées plutôt étranges. La finale s’étire longuement sur une tourbe bizarre. Globalement, l’équilibre est… étrange? Définitivement un mélange que je fantasmais de voir. Mais, comme bien des fantasmes, il est souvent mieux de les confiner à notre imagination.

Haig Dimple Pinch 15 ans

43% alc./vol.

André 75%
Un peu le nez du Compass Box Hedonism mais en pas mal moins sophistiqué. Épicé – Gingembre ? Le nez est meilleur (ou moins désagréable) que la bouche. Le sucré apparait au nez à mesure que l’on laisse respirer le verre mais une fois en bouche, aucune trace du sucré. Manque de personnalité et pas dans ma palette gustative personnelle. La présentation de la bouteille est superbe mais le contenu lui…. Une fille en belle robe de soirée mais qui ne se rase pas le pouelle de d’sours des bras pis qui sacre sans vergogne. La classe est dans le contenu et non seulement dans le contenant. Une belle bouteille, bien présentée, mais les amateurs ne se laisseront pas nécessairement duper par de si faciles apparences.

RV 75.5%
Vanille, très doux et calme. Pointe de fumée sur la langue et des épices assez tranquille, c’est en début de finale qu’il est a son meilleur mais l’aftertaste n’est qu’une wave décroissante. Ok mais sans plus. Un demi-point parce que c’est c’est un blend avec boite et une belle bouteille.

Patrick 76%
Nez très léger, orge, vanille épices et fumée. Au goût, les épices prennent plus de place. Il semble y avoir un léger sherry mais qui est rapidement emporté par une finale où une pointe de fumée, mais qui disparaît un peu trop rapidement.

Dewar’s Signature

43% alc./vol.

André 89%
Juteux et goûteux, jus de raisins sur une couverture de grains de céréales et de toffee. Vraiment superbe en bouche où l’on retrouve une bonne dualité épices-sucres, tirant sur la vanille très crémeuse. Le toffee-fudge s’émancipe en laissant le verre s’aérer, il devient de plus en plus textural et ample si on lui laisse le temps de s’oxygéner. La finale est une vraie soie en bouche, du toffee, du miel et de la vanille. Superbe du début à la fin. Finalement un blend qui étonne.

RV 81.5
Vraiment bizarre au nez, entre un bourbon et un canadien moyen. Orge, un peu de fleur, du bruyère sablonneux américain dans lequel il n’y aurait pas la moindre trace d’amidon. Plus il reste, plus il se cheap-bourbonise (j’espérais le contraire, je me disais “je lui laisse une chance de respirer”). En bouche, plus propre, avec une pointe de rye assez longue et uniforme, ou seule la force varie. Dans un éclair, le début de la finale fait un bond et Écosse, dans le registre haut Speyside/Northern Highlands avec un aftertaste ou seule la sensation sur le bout de la langue est agréable. Sans être un mauvais whisky ou tomber dans les ranges des 72 Speysiders anonymes, pas de quoi faire un détour.

Dewar’s White Label

40% alc./vol.
Blended créé voilà près de 100 ans, comprenant plus de 40 whiskies différents dont le cœur du mélange provient de la distillerie Aberfeldy. Tout commence en 1846, quand John Dewar, crée sa propre affaire de whisky à Perth, dans la partie sud des Highlands. Ce sont ses fils John, Alexander et Tommy Dewar qui créent la Distillerie Aberfeldy, toujours à l’origine du single malt présent dans chaque blend Dewar. Aujourd’hui, la marque occupe une place légitime au sein des grandes marques internationales.

André 78%
Herbe et céréales séchées nappées de miel, poires, chair de pommes, belle vanille onctueuse. Rien qui casse la barraque mais rien qui est désagréable. On se la joue sûr. Première impression en bouche, la fumée de tourbe et le bois brûlé, fumée plus discrète mais le brûlé plus évident. Le mélange de miel et de vanile arrondit beaucoup mais le whisky demeure un peu sec en bouche. Les mêmes saveurs humées présédemment se développement lentement au nez. Le whisky inspire la quiétude et le calme général. Douce finale de miel et de vanille fumés, céréales et poires caramélisées, toffee.

Patrick 78%
Je suppose qu’après avoir goûté au 12 ans de la même marque, mes attentes étaient peut-être trop élevées. Enfin, faut pas s’attendre ici à autre chose qu’un jeune blend bas de gamme. Nez : Un beau parfum de céréales et de fleurs, avec des volutes d’alcool pas très subtiles. Bouche : Le sucre de l’orge, de l’alcool de grain plus ou moins dissimulé et du bois brûlé sans grande finesse. Finale : D’une longueur moyenne, marquée par l’alcool et le bois brûlé et globalement pas très agréable.

Martin 83%
Au niveau de l’apparence, on s’éloigne un petit peu de la tire-éponge pour se diriger vers la marmelade. Nez: Un léger malt fumé nous accueille, pour poursuivre sa route sur vanille et caramel. On sent à l’horizon un petit accord de pommes et de vernis à ongles. Bouche: Peu présent en bouche, se concentre plus sur le caramel et la vanille. Un peu de gruau aux pommes tente de briller, mais son manque de poids allié à une vague d’alcool nous fait rapidement déchanter. Finale: À peine de caoutchouc, de fumée amère et d’épices. Décevant quant à sa durée. Équilibre: Façile d’approche, et pour le prix, ça a bien de l’allure. Encore une autre raison de se débarasser de son JW Red.

RV 84%
Loin d’être une étiquette blanche. Pour une bouteille d’apparence aussi ennuyante, à l’ouverture par un bonbon au caramel, elle insiste pour se démarquer du blend générique. Après un discours de caramel aux papilles, elle termine sa tournée électorale en gorge, avec un beau toffee brûlé. Le meilleur Dewar’s jusqu’a maintenant, et ce n’est pas parce que c’est le premier.

Compass Box The Last Vatted Malt

53.7% alc./vol.
Né du mariage de single malts provenant de distilleries du Speyside et de l’île d’Islay, cet assemblage est constitué pour un quart d’un Speyside de 36 ans vieilli en fûts de sherry de premier remplissage, et pour trois quarts d’un célèbre Islay de 1984 vieilli en fûts de chêne américain. Magistral et intense, ce whisky, embouteillé à 53.7%, fait preuve d’une extrême maturité. Les appellations Vatted Malt et Vatted Grain, utilisées depuis la fin du 19e siècle ont disparu le 22 novembre 2011 à minuit au profit de la dénomination Blended Malt Scotch Whisky et Blended Grain Scotch Whisky. Cette décision de la Scotch Whisky Association a pour but de clarifier les différentes appellations régulant la production de whisky en Écosse. Pour célébrer la fin d’une ère, la société Compass Box, lance deux éditions limitées qui seront les tous derniers embouteillages portant la mention de Vatted Malt et de Vatted Grain.

André 92%
Wow… Nez punché et relevé. De la belle tourbe d’Islay bien sucrée, du citron, des fruits. Un nez évolutif et tout en contrastes. En bouche, il est complet et généreux; beaucoup de fruits et un mix de sherry, de miel, de chocolat, de fumée, de sel et de saveurs que l’on retrouve dans les bourbons. Finale huileuse; une ode aux whiskies d’Islay; sel, tourbe et fumée. Merveilleusement délicieux.

Compass Box Oak Cross

43% alc./vol.
Les whiskies utilisés dans ce mélange sont mûris dans leur étage primaire de maturation dans un mélange de fûts de chêne américain. Les fûts mélangés par la suite sont eux un mélange de fûts de bourbon de premier remplissage et des fûts particulier appelés OAK CROSS qui sont fait de chêne américain et de nouveau chêne français.

André 91%
Chêne blanc, avec un accent au semblant de rêche du seigle, sucre intense, thé au citron, vanille. En bouche, c’est plutôt les fruits et les épices qui s’exaltent généreusement avec une balance parfaite. Très soyeux et velouté. La finale quant à elle, est un retour sur la vanille accompagnée d’oranges confites. Une vraie beauté, simplement superbe.

Patrick 90%
Épice sucrée au nez, rappelant la cassonade, qui disparaît au goût. Goût de bruyère qui baigne dans la vanille. Très sucré, me rappelle un vin de glace. Le goût sucré qui reste en bouche est vraiment agréable. Une belle richesse de saveur, plein de surprise, le tout plutôt bien assemblé. A ce prix là, j’en veux une!

Martin 86.5%
Nez: Léger malt grillé, miel et fleurs blanches. Fruits et herbe, citron et meringue. Chène blanc. Bouche: Frais et mielleux, notes de bois, d’herbe et de sucre en poudre. Fleurs légères. Petit manque de texture. Finale: Un peu courte, mais avec des notes agréables de malt, de miel, de fleurs et de bois. Équilibre: Un autre blend réussi de la part de l’irréverente clique de Brian Glazer. Un bon petit achat si vous passez devant un jour.

RV 88%
Je-ne-sais-quoi de canadien au nez, à la Forty Creek peut-être, avec vanille et bruyère. L’arrivée est toute en cassonade, suivie de râche de sirop d’érable pour se terminer quelque part vraiment pas loin du Porto, mais son coté désagréable en moins. Son point faible se situe au niveau de l’aftertaste, qui manque en intensité, hormis le même bruyère qu’à l’olfaction.

Compass Box Magic Cask

46% alc./vol.
Le Magic Cask a été conçu spécialement par John Glaser à la demande de la LCBO (Liquor Board of Ontario). Cet embouteillage unique est un vatted de Linkwood 17 ans et de Clynelish 14 ans affiné dans des fûts de Madère. S’inspirant du règlement canadien du 9.0.9 concernant les whiskies, la compagnie Compass Box pouvait enfin créer un embouteillage très spécial. La loi 9.0.9 stipule que : les fabricants de whiskies canadiens peuvent utiliser jusqu’à 9.09% d’autres « saveurs » dans la conception de leur whiskies (autres whiskies tels que le bourbon, le vin etc). Un embouteillage limité de 480 bouteilles disponible en exclusivité dans les magasins de la LCBO en Ontario, hautement prisé des collectionneurs.

André 85.5%
Limette dans un verre de 7-UP. Vivifiant et fébrile. Fruits exotiques de tout acabit, mariés à du jus de raisins vert. Un vatted à la fois fort et réservé. Assez monochrome en milieu de bouche. La finale elle, se tarit dans des vagues d’eucalyptus, de menthol et d’alcool de vodka.

RV 83.5%
Très fruité mais aussi feuillu. Au goût c’est très très fruité et ça tire un peu vers les céréales. Retour sur les fruits un peu moins mûrs en finale. Celle-ci est par contre courte (en comparaison aux single malts, mais pas nécessairement pour un vatted), mais l’aftertaste de grain et de malt est satisfaisant. Une rareté intéressante.

Patrick 88%
Fruité, feuillu, un peu épicé. L’orge se démarque un peu. Meilleur que la plupart des « casks finish » traditionnels. En finale, les épices livrent un combat d’arrière garde aux fruits du vin de Madeire.

Compass Box Hedonism Blended Grain Whisky #H25MMVI

43% alc./vol.
Fabriqué à partir de 100% de grain (ce qui est très rare dans le monde des scotchs) d’environ 20 ans d’âge, le Hedonism est embouteillé seulement d’une a deux fois par an par Compass Box.

André 91%
Yogourt à la vanille, miel, céréales Honey Combs, sucre…très Bourbon. Le sucre prend sa place plus fermement à mesure qu’on laisse le verre respirer. L’apogée; 30 minutes qui en valent la peine. La texture est superbe, surtout avec la collaboration des épices en finale. Goûté à l’aveugle, j’aurais misé sur un bourbon. A real little gem.

RV 87.5%
Avec un whisky de grain et non de single malt, sans surprise l’olfaction révèle immédiatement le grain un peu fumé et la vanille cuivrée, l’odeur quoique moins prononcée de ce que je me figure émanant d’un mash tun d’une distillerie de grain en plein Speyside. En bouche c’est beaucoup plus fumé mais assez unidimensionnel, sauf qu’en finale un intéressant fruité retentit de nul part, pour disparaître par la suite avec le retour du grain qui agonise beaucoup plus longuement qu’on ne pourrait se le douter avec un blend. Me fait penser au Greenore mais davantage complexe et varié. Sans être LA source de plaisir intarissable par excellence, ce blend de grain whiskies est un tour en train: l’autobus d’un blend moins dispendieux se rend a la même destination, mais un voyage sur rails est agréable à essayer au moins une fois.

Patrick 90%
Le nez est frais, très fruité et vivifiant! Il laisse entrevoir un soupçon de rye habilement marié aux autres céréales. Le goût révèle en plus des épices qui rappellent les meilleurs whiskies canadiens. Les fruits – pommes et poires surtout – demeurent toutefois au premier plan, ce qui offre une bataille inédite à nos papilles gustatives. C’est la rencontre des géants irlandais et canadiens où les bourbons viennent semer la pagaille en s’alliant tantôt à l’un, tantôt à l’autre.

Compass Box Great King Street Artist’s Blend

43% alc./vol.
Près de 10 ans après le lancement de son premier Blended Scotch Asyla, John Glaser nous propose Artist’s Blend, la première expression d’une nouvelle gamme baptisée du nom de la rue où se trouve le siège de Compass Box : Great King Street. Artist’s Blend symbolise parfaitement la position de John au sein du monde de l’assemblage composé d’une poignée d’Artistes qui conçoivent de nouvelles recettes de blends et d’Artisans qui réalisent avec talent ces recettes. La proportion malt/grain de ce embouteillage, environ 50%/50%, démontre l’importance accordée au malt par John dans la recette finale. Pour le choix des single malts, les Highlands du Nord ont été privilégiés pour les arômes printaniers et fruités qu’ils apportent.

André 84%
Nez bien fruité; croustade aux pommes, la vanille s’exprime bien au travers la présences des céréales et transmet bien l’héritage du fût de bois. Un peu plus relevé en bouche avec une bonne poussée d’épices (style gâteau aux épices) et toujours ces saveurs de panier de pommes vertes (le panier de bois inclus). Les notes sucrées sont éclipsées par les épices, assez fortes, qui soutiennent la finale en longueur. Celles-ci assèchent aussi l’ensemble et semblent augmenter son taux d’alcool. Un blend bien construit à la personnalité bien statuée mais avec un manque de caractère dans son ensemble.

RV 81.5%
King Street: un nom commun, rarement la rue la plus populaire. Dès l’ouverture on a droit à un whisky sucré, légèrement fruité et herbeux tel que le Balvenie. Même chose en bouche, malgré une présence plus affirmée de l’alcool et une volute ou deux de caramel. Enfin, en bouche, le caramel pousse vers le Aberlour puis peut-être, peut-être en finale on retrouve du caramel répandu sur un plant de canne brulé par le soleil. L’aftertaste conclut bien l’ensemble par sa longueur, mais résume aussi bien l’ensemble par son anonymat. Balvenie, Aberlour, Glendronach aussi: les trois sont particuliers mais pas sûr qu’un blend de saveurs similaires s’en sortiraient très bien; il en va ainsi pour ce Compass Box.

Patrick 84%
Nez: Vanille, chêne et malt. Sucré et poussiéreux. Bouche : Plus intéressant en bouche… Caramel, orge et quelques fruits… Une touche de poudre de cacao. Finale : Longue et épicée. Balance : Un bon blend, mais j’imagine qu’il faut être un expert du style pour y voir un chef d’œuvre.