Buchanan’s 21 ans Red Seal

40% alc./vol.

André 82.5%
Nez plus complexe mais sans être extravagant. Bon fruité à saveur d’orange et d’agrumes. Plus relevé en bouche, les épices émergent fortement sans toutefois écraser les fruits. Finale un peu cireuse et épicée ou les fruits rouges réaffirment leur présence. Rien de bien différent ou ou hors-norme et encore moins original.

RV 84%
Maigre en générosité mais pas en qualité. Trop fancy au nez quoique bien balancé, c’est un malt on ne peut vraiment pas plus standard. En bouche, la touche est très liquide, précédant une belle finale de cerise sauvage et de sucre. Encore une fois, comme le reste des Buchanan’s que j’ai goûté à ce jour, rien d’excitant, mais une bonne qualité de production.

Buchanan 18 ans Special Reserve

40% alc./vol.

André 83%
Nez tranquille, fruité avec une retenue d’épices. Oranges, jus de cerises et cire. Pauvre en bouche et décevant après le nez intriguant. Les épices et les fruits secs montent progressivement en crescendo pour soulever la finale qui s’avère plus soutenue. Ressemble à un Johnny Walker (ou un vieux Chivas Regal) poivré à la finale chocolatée.

RV 83%
À l’ouverture, petit côté plastique qui attaque très rapidement les narines. Ensuite viennent une fumée fruitée, des dates et des noix. À comparer au Buchanan’s Master, il s’agit d’un step up surprenant, bien fruité, et vaut un peu le détour. Toutefois, il se fait moins rare, plus jeune et meilleur.

Buchanan’s 15 ans Master

40% alc./vol.

André 83.5%
Réglisse rouge, fruits des champs, toffee. Belle texture en bouche; cerises et fruits secs, pelures de pommes avec cire. Plus épicé en finale même si les fruits sont toujours bien présents. Canne de Noel en finale avec retour orangé.

RV 79.5%
Délicat au nez, on reste dans les subtilités. Malgré une tangente plastique plus ou moins agréable, une arrivée sans texture en bouche et un goût général de blend assez acceptable, une des seules qualités que je peux lui trouver est sa finale en noisettes légères de longueur respectable pour un blend. Mais dans l’ensemble, pas vraiment intéressant.

Big Peat Santa

57.8% alc./vol.

André 88%
Huge and thick ! Phénolique et maritime. C’est tourbé et dense comme nez… un bloc d’asphalte brut lâché en pleine gueule et en bouche, il est tout aussi puissant. Tourbe, terre humidifiée par les vents maritimes, chocolat noir à fort % de cacao, café noir, goudron. Très persistant en bouche, feeling un peu sale et crasseux, puissance de l’alcool. Rétro-olfaction de fruits et de tourbe. Le Père Noël avait définitivement de gros cadeaux à donner aux adultes qui ont été sages cette année.

RV 85%
Un beau cadeau, davantage à recevoir qu’à donner. À l’ouverture, la tequila tourbée pousse un grand cri qui se calme très rapidement. L’arrivée est toute aussi tourbée avec des accents d’Ardbeg qui sont remplacés par le poivre dans sa finale cendré. L’aftertaste manque de finition et n’est que cendrier, cendrier, cendrier. Bon sans être un incontournable, et le pourcentage supplémentaire versus la version standard n’amène que très peu.

Patrick 87%
Nez rappelant un new make, ou du moins un whisky n’ayant vieillit que quelques mois en futs… Notes de vin blanc ??!! En bouche, goudron et cendres, avec une bonne dose d’épices. Une belle profondeur, une belle richesse, une belle surprise. En finale, café noir corsé et tourbe. Un ensemble vraiment intéressant. Pourrait gagner à vieillir quelques années supplémentaires.

Black & White

40% alc./vol.

André 76%
Un nez se situant entre le Greenore Irish Grain Whisky et un whisky canadien. Texture de beurre au nez, l’odeur au dessus de la tub lorsque l’on fait cuire du blé d’inde en août, cassonade, sucre brun. Très primaire et sans trop de subtilité. Même chose en bouche; céréales sucrées, sans trop d’évolution et de diversité. La court n’est pas bien grande pour les deux petits chiens et ils se lasseront rapidement d’avoir pissé aux quatre coins du terrain. Tout de même surprenant pour le prix, surtout si vous aimez le style.

RV 72.5%
Quand on recherche la subtilité et la finesse, l’aromathérapie à grand coups de sirop bas marché n’est pas approprié. Odeur de bourbon aromatisé à la cerise, et dans le genre des repoussants Wild Turkey American Honey et Jim Beam Red Stag. En bouche, agressivement stupide, un bonbon qui ferait honte même au plus piètre des confiseurs. En gorge, il se révèle fumé, avec une pointe d’excitation de Lowland (pour les néophytes, il s’agit d’un oxymore) mais demeure difficile à cerner, trop simple et trop goûteux.

Black Bull 40 ans Batch 1

40.2% alc./vol.
Batch #1, embouteillée en novembre 2009. Une nouvelle expression de Black Bull est désormais disponible: Black Bull 40 ans. Tous les whiskies entrant dans sa composition sont âgés de 40 à 44 ans. Les fûts sélectionnés sont issus des distilleries Bunnahabhain, Glenlivet, Highland Park, Tamdhu et Invergordon pour le whisky de grain. Mis en bouteille au degré naturel, Black Bull 40 ans est composé de 90% de whisky de malt et 10% de whisky de grain.

André 89%
Miel, pomme-poire, ananas, vanille avec un sursaut de pastilles à saveur d’eucalyptus en sous-entendu. Un nez simplement merveilleux et très amical. Très sexy et envoutant. En s’ouvrant, on détecte plus facilement les accents de jus de raisins qui se présentent en bouche et qui s’accompagnent d’abricot et de vanille. La texture n’arrive malheureusement pas à être la toile de support des arômes, celle-ci est plutôt remplacée par la couche de vanille et les accents sucrés apportés par le fût de chêne. Mais les fruits et surtout le sirop de fruit effectue un retour en force en finale pour couronner le tout, s’alliant d’une touche de lime et d’une rétro-olfaction très prononcée de vanille sucrée en épilogue.

RV 84%
À cet âge, peut-être que le taureau n’est plus intéressé par les rodéos. Étoffé sans être inutilement complexe, le bois, le cacao et le chocolat ouvre le nez de belle manière. Malheureusement, très peu d’arrivée en bouche, très long à s’installer dans du bois fibreux de palmier et de cacao. Belle finale dans les mêmes essences, mais laisse sur la faim. À ce prix et cet âge, je me serais attendu à plus de variété, de longueur et de finesse.

Patrick 89%
Pommes, miel blanc et vanille, mais le tout est très léger et subtil, comme c’est trop souvent le cas avec les blends. En bouche, on passe toutefois à une catégorie supérieure: en plus du jus de pomme et de la vanille, une intense couche de petits fruits rouges ainsi qu’une touche de fruits tropicaux donnent une dimension supplémentaire vraiment intéressante. La finale s’étire délicieusement sur une passionnante salade de fruits. Impressionnant par l’intensité des saveurs, en particulier par rapport au nez et au fait qu’il s’agit d’un blend.

Black Bull 12 ans

50% alc./vol.
50% grain – 50% malt – 50% alcool.

André 90%
Petit côté âpre, porté sur les grains de céréales, le caramel, le toffee et le miel. Sherry très présent aussi polissant l’ensemble des céréales un peu acérées. Superbe texture, ronde et généreuse, collant aussi avec des accents de noix de Grenoble et de pacanes. Quelle texture, wow !!! Assez soutenu en bouche, le taux d’alcool est bien présent. Pointe de café noir et de chocolat noir aussi. Finale un peu sèche quoique bien fruitée et sucrée ponctuée de pointe de toffee. J’adore la simplicité de la présentation mais l’exactitude de l’exécution.

RV 81%
Les nus du XVIIe siècle peuvent être bien peints, mais ce n’est que ma corde artistique qui est frappée, aucunement celle érotique. Bol de céréales, non pas la friandise mais l’ensemble, à savoir le bol en bois (en noyer disons), le lait et les Sugar Crisps. Un peu de l’huile du pelage de l’ours de la céréale aussi. D’un bout gustatif à l’autre très uniforme, dans le même thème, si ce n’est que de l’ajout d’une louche de miel de trèfle presqu’apparenté à Highland Park mais en version extra longue et extra ennuyante. La finale est longue et légère, pas désagréable mais non plus remarquable. Le tout est emballé de façon on ne peut plus standard, donc un peu facile d’oubli ou d’ennui.

Patrick 92%
Oooh que ça sent bon ça! Fruits mûrs et très sucrés, caramel chauffé, touche de vanille et de chêne, une belle complexité et un nez unique. En bouche (compte tenu des parfums détectés au nez, j’avais hâte d’y goûter!), la suite ne déçoit pas. Toujours les fruits mûrs et sucrés, mais avec aussi une touche de chêne brûlé et d’un mélange de bonbons (caramel fruité?). La finale s’étire agréablement et une petite touche de cerise piquante vient bien compléter l’ensemble. Une superbe balance, une richesse qui fait saliver… Le type de whisky qui explique ma passion pour le genre. Touchdown!

Black Bottle

40% alc./vol.

André 83%
Miel, menthe douce et chocolat blanc. Sucre et un kick d’épices en finale. En respirant, le verre livre des arômes de canne à sucre et de caramel écossais. La rétro-olfaction est fraiche et maritime, relents de jus de citron.

Patrick 85%
Au nez, on dirait un Bunnahabhain “extra-tourbe”. Au goût, cendreux, huileux et évidement la tourbe. La finale s’étire un peu sur un coté terreux et tourbeux, mais pas trop intense ce qui nous encourage à en prendre un autre verre. Le tout semble un peu jeune, gagnerait à être plus alcoolisé, mais demeure bien équilibré et surtout un excellent rapport qualité/prix à moins de 20 $US. Note : découvert dans un pub de Bowmore, sur Islay, en compagnie d’un méchant saoulons qui parlait un dialecte de gaélique et d’anglais.

Martin 85.5%
Jaune doré relativement vif pour un blend d’entrée de gamme. Nez: Une légère tourbe salée occulte un malt grillé qui n’est pas sans rappeler un Bunnahabhain. Miel et cacao balancent correctement le reste du nez. Bouche: Mielleux, tourbé et cendré à la fois. Citron et caramel continuent à danser sur des notes de cuir et de fumée de tourbe salée. Finale: D’une fraîcheur évoquant les meilleures expressions de pêche d’Islay. Quelques épices, mais surtout tourbe et citron. Équilibre: Un grand rapport qualité-prix quand on peut mettre la patte dessus. Rares sont les blends qui peuvent aussi bien exprimer le caractère intransigeant d’Islay.

RV 82%
Islay assez huileuse à la Bunnahabhain. Arrivée cendreuse, puis finale un peu tourbée, verte, et à la cerise. Ordinaire mais avec son bon prix, ça reste une bonne petite réserve à servir à la visite, juste pas celle qui connait bien les scotches.

Ballantine’s 21 ans

43% alc./vol.

André 84.5%
Un beau mélange de chocolat, d’abricots, de pêches et de jus de fruits. La bouche s’affirme avec plus d’orangé et de bonnes saveurs de pêches baignant dans leur jus. La finale reste collée sur le bout de la langue (et est d’une belle longueur) menant sur une rétro timidement fumée et de chocolat blanc.

RV 84%
Incertitude. Poire, abricot et un peu de noisettes, agrémentés d’une cerise de terre orange telle une salade. En bouche, c’est la viscosité et le goût de sirop de pêche qui marque le point fort de ce whisky, mais en aftertaste, c’est le retour de la noisette, à peine sucrée et mal définie pour longueur somme toute convenable mais sans plus. Comme une fille rencontrée dans un bar dont seulement le joli visage parvient à traverser un nuage d’ébriété, et qui dans le noir, par ses courbes tâtées hors normes laisse planer quelques doutes.

Patrick 87%
Nez assez léger, mais tout de même agréable, de céréales et de vanille. En bouche, le sucre vanillé laisse paraître un soupçon de fruits. Le tout est marié à un délicieux mélange de céréales et de subtiles épices. La finale s’étire moyennement longuement sur ces épices. Très bien balancé, très agréable à boire, 100$ trop cher.

Ballantine’s 17 ans

43% alc./vol.

André 83%
On a ici un nez bien constitué; des fruits, des épices, du sel et une touche de tourbe. Très feutré et doux. L’Arrivée en bouche est cireuse et huileuse comme une couverture. Épices plus actives en bouche et bonnes vagues de vanille apaisantes. Finale sur les mêmes notes et de belle longueur.

Patrick 85%
Un très bon whisky, très complexe, mais qui a été trop dilué. J’aurais bien aimé goûter la version à 43% qui semble si extraordinaire selon Jim Murray. Nez : Parfum de céréales au miel et caramel, avec ne subtile pointe de tourbe. Bouche : Épices et fumée de tourbe, avec une touche de sucre et de vanille. Finale : Un peu courte et épicée.

Martin 86.5%
Nez: Caramel, vanille et épices, avec un chêne sec et épicé dominant. Touche de fumée. Bouche: Crème, miel et caramel, aucune attaque de l’alcool. Feutré, presque satiné. Un peu de chêne épicé. Finale: D’une bonne longueur, son intensité se fait très discrète. Chêne et miel. Équilibre: Un excellent blended scotch, manque peut-être un peu de puissance, mais se rattrape de par sa douceur exceptionnelle.