Ballantine’s 12 ans

40% alc./vol.
Ce blended soctch a pour malts de base, Miltonduff, Balblair, Glenburgie et Old Pulteney. Il est le résultat de la sélection et de la combinaison de plus de 40 whiskies de malt et de grain de 12 ans et plus. Lancé dans les années cinquante, Ballantine’s 12 ans est reconnu comme un standard international des premium Scotch whiskies.

André 75%
Nez commun, sans rien de négatif mis à part l’alcool de grain qui est relativement présent. Salade de fruits, grains de céréales au miel, vanille, une touche de sherry. En bouche, texture liquide et diluée, gâteau aux fruits et épices, xérès, gingembre & cannelle et les influences du bois de chêne transperce la couverture de saveurs. Très sec et astringent en finale de bouche, qui est courte et passablement épicée. Bois carbonisé bizarre, toffee, bananes, fruits tropicaux. Le cœur de ce whisky est vraiment bien, mais en étirant la sauce avec les grains whisky on a perdu l’essence des saveurs les plus intéressantes. Fallait bien l’évaluer un moment donné…

Patrick 82%
Un whisky ok, qui serait certainement plus impressionnant si le taux d’alcool était plus généreux. Nez : Parfum avec un bon caramel sucré, des notes de vanille et des biscuits à la confiture. Bouche : A l’arrivée, une belle note fumée m’a surpris agréablement. Puis, du chêne, des épices, et des fleurs viennent compléter le tout. Finale : Un peu courte et épicée.

Martin 85.5%
Nez: Chêne et vanille. Crème et costarde. Caramel, malt grillé et légère fumée. Bouche: Texture assez légère qui fait place à un doux ballet de miel, de fleurs, de bois et d’épices. Nuage de crème. Finale: Chaude et épicée, elle pourrait toutefois bénéficier d’une longueur un peu plus fournie. Crème et chêne. Équilibre: Un autre exemple comme quoi il ne faut pas négliger les blends.

Passport Blended Scotch

40% alc./vol.
Le mélange particulier utilisé dans Passport Scotch a été produit pour la première fois dans les années 1960 par le master blender Jimmy Lang , de la filiale écossaise Chivas Brothers appartenant à Seagra, et a commencé à être vendu en 1965.

André 82%
Céréales en introduction au nez, les poires mûres, herbe verte coupée et fruits rouges. Nez pas désagréable du tout compte tenu de l’attente que j’avais de ce whisky. La bouche est savoureuse; herbe verte, poires, pêches, céréales au miel, beaucoup de vanile crémeuse, d’oranges, nageanrt dans des vapeurs de fumée légère (ça m’a fait penser à certaines saveurs du Famous Grouse Black Grouse). Le whisky est un peu plus franc en bouche que l’annoncaient les saveurs relativement douces, la portion de grain whisky probablement importante… Avec le temps de savoureuses notes de cassonnade et de toffee sont apparues au nez. Finale tranchée, portée sur les céréales séchées et la vanille, quelques épices pointues également.

Patrick 92%
Je m’attendais à quelque chose de bien ordinaire, j’ai eu l’inverse! Un extraordinaire whisky, savoureux, complexe et superbement balancé. Un excellent scotch à prix modique, dites-vous que ça ne sera jamais à la SAQ! Nez : Parfum sucré, fruité, caramélisé et vanillé. Frais et alléchant. Bouche : Belle arrivée épicée et fruitée avec une belle note fumée, des noix, de la vanille, un peu de bois et une bonne dose de sucre. Finale : D’une belle longueur, fumée, boisée et vanillée.

Storas 21 ans Rare Cask Reserve Blended Scotch Whisky

46% alc./vol.
Batch 15/0408, assemblé le 13.03.2015, édition limitée à 4600 bouteilles, exclusivité LCBO.

André 86%
Raisins secs et sherry, pommes vertes, prunes, avec une forte influence du sherry et du bois de chêne s’exprimant au travers de notes de vanille et de toffee ainsi qu’une touche de chocolat noir et une nuée de fumée discrète. La bouche est très fruitée, beaucoup de raisins secs, parsemé de vagues épicées (clou de girofle, cannelle, gâteau aux épices), gâteau aux fruits. Les saveurs sont assez rectilignes mais l’équilibre est respecté scrupuleusement. La douceur apportée par les notes fruitées de sherry permet le taux d’alcool un peu plus relevé et l’apport important d’épices. Rappelle grandement la pâte de fruits également. La finale est elle aussi fruitée mais les épices omniprésentes. Point fort de ce whisky; l’équilibre, point faible; l’éventail très limité des saveurs. Les amateurs de whisky fruité et de sherry seront comblés si ils recherchent un whisky sans trop d’artifice et de complexité.

Patrick 95%
Wow, l’un des meilleurs blends, sinon le meilleur que j’aie jamais eu! D’une complexité et d’une balance incomparable, j’y découvre de nouveaux arômes à chaque gorgée. Définitivement dans ma « palette », je regrette de ne pas en avoir acheté une pleine caisse! Nez : Parfum enivrant, riche et complexe, présentant de beaux fruits mûrs, des épices, un peu de bois, de la vanille, du caramel, du chocolat noir ainsi qu’une touche de fumée. Bouche : Des fruits mûrs, du sucre brûlant, des épices, du bois chaleureux, du chocolat noir et un peu de fumée. Wow. Finale : D’une superbe longueur, fruitée et épicée.

Martin 89%
Nez: Raisins secs, dattes, vin chaud, cacao et toffee. Vanille, orange et pommes Granny Smith. Bois sec, épices et xérès. Belle entrée en matière. Bouche: Fruits rouges, xérès, épices, raisins rouges, dattes et touche de cacao. Pas trop envahissant, bien balancé au niveau des saveurs. Finale: Bois sec, raisins secs, dattes, épices et caramel. Vanille et xérès sec. J’aime son côté franc qui n’essaie pas de se faire passer pour autre chose. Touche d’amertume vers la fin. Équilibre: Les éléments sont tous bien dosés et balancés, un beau blendes sherry cask qui reste vrai. On pourrait pousser l’enveloppe un peu, mais encore, parfois il est bon se se satisfaire de peu, surtout quand c’est bon comme ça!

Secret Spirits 1995 Samaroli Spey 20 ans Blended Malt Scotch Whisky

45% alc./vol.
Assemblage du fût #2845 de Miltonduff et du fût #20267 de Tormore.

André 86%
Au nez; melon au miel, ananas, vanille, passablement floral aussi, saveurs un peu vertes, agrumes juteux, lavande. Mélange avec beaucoup de complexité et un équilibre digne de mention. L’ensemble des saveurs est très doux, ce qui complique le discernement des différentes saveurs qui plus en nuances qu’en contrastes. La bouche est un peu poudreuse, florale, les fleurs mauves ou le lilas, une fine touche herbeuse aussi s’ajoute à l’amalgame de saveurs complexes. Lime, tarte au citron, agrumes, ananas, vanille crémeuse, poires flambées. La finale est légèrement épicée, poivrée et camphrée. Un whisky rempli de challenge pour la dégustation mais des saveurs singulières qui ne rejoindront pas tout public.

Patrick 75%
Plutôt mauvais. Pas besoin d’en dire plus. Nez : Eeeech… Intense sur le soufre et accompagné de quelques fleurs. Bouche : Erk. Toujours le soufre, quelques fleurs, du bois et un peu de sucre d’orge. Finale : Longue et boisée.

Famous Grouse Smoky Black

40% alc./vol.
Remplace le Black Grouse

Patrick 84%
Un très bon rapport qualité/prix, mais très décevant comparativement au Black Grouse qu’il remplace. D’ailleurs, dans une comparaison tout à fait à l’aveugle, les 6 personnes à qui je l’ai servi ont préférées sans l’ombre d’un doute l’ancien Black Grouse. Dommage. Enfin, avec une bonne dose de Coke, la différence paraîtra tout de même subtile. Nez : Parfum de whisky de grain sucré, fumé et fruité. Bouche : La fumée, puis la vague de whisky de grain sucré et fruité. Belle texture huileuse. Finale : D’une longueur moyenne et fumée, mais n’inspire pas vraiment à en prendre un autre verre.

Martin 85%
Nez: Un léger voile d’alcool laisse place à un amalgame de grain et de bois de fût de xérès fruité, le tout saupoudré d’une douce fumée. Bouche: La fumée tourbée prend le dessus ici, supportée par le bois, les fruits rouges et les épices. Les céréales y sont bien juteuses. Finale: Épicée et fumée, elle demeure agréablement longtemps en bouche. Équilibre: Digne remplaçant du Black Grouse, excellent rapport qualité-prix, d’une belle délicatesse.

Whyte & Mackay Triple Matured

40% alc./vol.

André 70%
Ligne directrice du grain whisky, très rectiligne avec des accents de fruits rouges défraichis, une touche de miel, les noix peut-être. Pour être franc, ça sent le whisky bas de gamme et pas très raffiné, commun et destiné au cocktail ou dilué avec de la glace. La bouche est noyée dans le sherry bon marché avec une texture un peu bizarre de poussière de pierre et un bon apport de caramel qui semble masquer (volontairement) quelques saveurs déplaisantes. Encore les fruits secs et le miel mais c’est à peu près tout. La finale est bâclée et s’efface rapidement en bouche. Bon, même si le prix n’est pas toujours gage de qualité, des fois oui, c’est le cas ici…

Patrick 70%
Définitivement pas un whisky fait pour être bu straight, mais plutôt avec quelque chose pour en masquer le goût. Bref, si vous aimez vraiment le whisky, ce scotch n’est pas pour vous. Nez : Parfum dominé par les notes de whisky de grain et quelques notes fruitées de xérès. Des agrumes et du bois frais viennent compléter le tout. Bouche : Whisky de grain, touches d’épices boisées, agrumes et vanille. Mais surtout, du whisky de grain. Finale : Un peu courte, légère et marquée par le grain.

Glen Willow

40% alc./vol.

Patrick 62%
C’est quoi ça? Est-ce au moins un whisky? Ça ressemble plutôt à un mauvais gin. Cette bouteille est un gaspillage d’eau, de verre, bref de tout ce qu’on a utilisé pour le fabriquer. Nez : Les premiers arômes me rappellent un gin bas de gamme. Des herbes, des agrumes et du bois vert. Plutôt rebutant. Bouche : Ce qu’on a senti se confirme en bouche, mais les herbes sont plus intenses. Finale : S’étire sur les notes de gin.

Cutty Sark 12 ans

43% alc./vol.

André 81%
Nez de vanille crémeuse auquel s’additionne quelques notes fumées, ainsi que de pulpeuses notes de fruits tropicaux, de poires fraiches nappées de miel et d’écorce d’oranges bien mures. En respirant, le whisky affirmera avec plus de vigueur ses notes de grain whisky en dévoilant des notes épicées et plus pointues, céréales séchées, terre des champs brûlée par le soleil. La bouche est douce et approchable, mais l’éventail de saveurs est limité et on en fait le tour rapidement ; oranges et fruits tropicaux, miel et vanille, les poires pochées. Il faudra porter attention à la finale de bouche ou la sécheresse générale libèrera le chemin aux notes salées et épicées, fort soutenues d’ailleurs. On dirait aussi que des notes de sherry apparaissent progressivement. La finale est en dent de scie ; saveurs douces en contradiction avec les saveurs plus pointues d’épices et de poivre, ainsi qu’une certaine sécheresse apportée par le bois de chêne. Un bon blend, mais que je n’ajouterais pas à ma collection.

Patrick 90%
Un beau whisky riche et complexe, avec tout ce que j’aime dans un blend. Contrairement à André, oui, j’en garderais une dans ma collection. Nez : Un très bon parfum avec des notes de céréales sucrées, du miel et une touche de fumée. Appétissant. Bouche : Une belle fumée de tourbe délicate, un peu de fruits, des épices et du bois brûlé. Finale : D’une belle longueur, fumée et épicée.

Martin 82%
Assez doré et orangé. Nez : fruité, sur quelques notes de bois et de colle, vanille, fleurs et caramel. On dirait même un rye à l’occasion. Poire. Sherry. Bouche : assez doux, poire, punch aux fruits, épices, vanille et chêne. Peu complexe, il est difficile de s’y perdre. Melon au miel? Finale : assez relevée et affirmée, sur une longueur inattendue. On y décèle quelques fûts de sherry. Équilibre : un très bon blend, qui manque peut-être un peu de personnalité, mais qui mérite notre attention si on le trouve en spécial.

Sheep Dip

40% alc./vol.

André 86%
Avec son nom qui soulève des tollés de rires et de jeux de mots douteux ce blended intriguant a tout pour surprendre. Au nez pléiade de saveurs maritimes et légèrement fumées, de miel et de caramel brûlé, orange-tangerine-agrume. Belle texture en bouche, avec les odeurs du nez se développant maintenant en bouche, saveurs auxquelles s’additionnent un filin de fruits rouges genre sherry. La finale est salée et poivrée, fruitée également. Beau et bon blended whisky à prix abordable de surcroit. Un bon compétiteur au Té Bheag, Islay Mist ou McClelland.

Patrick 89%
Un superbe blend plus intense que bien des single malts. J’en ferais bien mon dram quotidien! Nez : Fumée de tourbe, cendres, chêne brûlé, épices réchauffées et vanille. Bouche : Tourbe, cendres, et surtout du bois brûlé. Le tout accompagné d’un grand verre d’eau salée! Un peu comme si on mangeait des copeaux de bois brûlés et qu’on se gargarisait avec de l’eau salée, le tout sur le bord d’un feu de tourbe. Finale : D’une belle longueur, poivrée, cendrée et donne le goût de s’en servir un autre verre.

Famous Grouse 16 ans – 2013 Vic Lee Commemorative Edition

40% alc./vol.

André 84%
Vanille saupoudrée de cannelle, poires nappées de caramel, belles saveurs fruitées, fruits rouges divers, raisins secs. Bel équilibre des arômes, rehaussées d’épices. La bouche est souple et texturée, beaucoup de poires et de fruits rouges, caramel, vanille, cannelle, beaucoup d’épices avec une sensation poudreuse un peu sèche en fond de bouche, nous confirmant l’utilisation de fûts de sherry. Fruits secs. Finale soutenue et épicée, avec aussi passablement de sherry et de fruits rouges

Patrick 83%
Un bon blend complexe, mais malheureusement trop dilué pour qu’on puisse vraiment l’apprécier. A 50%, il aurait été stellaire, mais à 40%, j’ai l’impression que Vic Lee, bin on l’aime, mais pas tant que ça non plus. Nez : Appétissant et complexe parfum. Touche de fruits des champs, chêne, vanille et caramel. Bouche : Chêne brûlé, épices, fruits plus subtils qu’au nez, caramel… Un petit quelque chose me rappelant un bon whisky canadien, genre Forty Creek. Finale : D’une belle longueur et huileuse.

Martin 84.5%
Nez: D’un abord assez timide et discret, nous emmène vers des notes de sucre en poudre, de vanille, de caramel et de mûres. Un peu trop gêné je crois. Bouche: Superbe texture, caramel et raisins, fruits rouges avec une touche de cannelle et de chêne. Finale: Belles épices sur la planche de chêne, mais un petit côté métallique et fort en alcool épicé vient nous faire chier un tantinet. Équilibre: Un beau blend dans lequel le soin et la passion qu’on y a mis est évident, mais encore une fois trop dilué. C’est quand même une édition commémorative, n’aurait-elle pas mérité ne serait-ce que 50% d’alcool?