Bell’s Original

40% alc./vol.

André 78.5%
Nez commun style Girls Next Door… Céréales, miel, vanille avec une touche herbeuse. En bouche, les mêmes arômes qui sont maintenant des saveurs, auxquelles s’ajoutent une touche florale et de noix. Après quelques gorgées, un filin de fumée de tourbe drapé de miel et de forte vanille, caramel, sirop de fruits en canne, ananas, poires . La finale est courte, très courte, le whisky est dilué à son minimum légal et le whisky en souffre horriblement. Seule quelques épices ponctuent la finale de quelques sursauts. Pas un whisky désagréable, les saveurs sont agréables, l’équilibre est bien, mais la texture est vraiment nulle et n’offre aucune pérennité en bouche.

Patrick 82%
Un bel ensemble de saveurs bien équilibrées, dont le plus gros défaut est d’être trop dilué. D’ailleurs, la première fois que j’y ai goûté, je l‘ai trouvé fade et sans intérêt. Mais le matin, à jeun, il fait la job! Nez : Parfum léger et subtil, présentant des notes de fumée en équilibre avec l’orge, les épices boisées, les amandes et ne pointe de vanille. Bouche : Appétissante saveur d’orge fumée, avec des épices et une pointe subtile de bois brûlé et une pointe de vanille. Finale : Très courte…

Compass Box – This is not a luxury whisky

53.1% alc./vol.
4992 bouteilles. Habituée à repousser les limites du monde du whisky et à casser les codes, la société indépendante Compass Box s’inspire de René Magritte et son célèbre “Ceci n’est pas un pipe” pour soulever le débat autour des idées préconçues sur le luxe dans le whisky avec son édition : “This is not a Luxury Whisky”. Recette : 79% de Glen Ord 19 ans first-fill sherry butt, 10.1% de Strathclyde 40 ans (grain whisky) tirés d’un refill American Oak Hogshead (ex-bourbon), 6.9% de Girvan 40 ans (grain whisky) refill American Oak Hogshead (ex-bourbon) et finalement, 4.0% de Caol Ila 30 ans vieilli en refill American Oaks Hogshead (ex-bourbon).

André 90%
Un beau mélange sexy et attirant ; cerises et sherry, grains de céréales moulus, épices soutenues, sur un discret édredon de fumée tourbée. Réglisse rouge et chocolat noir et les cerises de nouveau, gâteau aux fruits, vanille et ananas, fruits tropicaux. La bouche est élégante et finement fumée, beaucoup de fruits rouges roulés dans le chocolat noir et de sherry ainsi que de bonnes épices. La fumée est définitivement plus présente en finale de bouche. Abricots, raisins secs, sherry chocolat noir, ananas, figues, douce fumée, oranges. La texture est hallucinante, soyeuse et texturée, huileuse avec une sécheresse épicée et savamment tourbée en finale de bouche. Voici un whisky qui redéfinit la notion de blends. Magnifico!

Patrick 85%
Un Compass Box typique, bref complexe et bien balance. Toutefois, contrairement à son nom, s’il ne s’agit pas d’un « whisky de luxe », pourquoi en a-t-il le prix? Beau, bon, trop cher. Nez : Beau caramel fruité, avec des belles notes de chêne épicé et vanillé. Bouche : Caramel chauffé et fruité, avec une tonne d’épices, de la vanille et du chêne carbonisé. Finale : Longue et épicée, avec une petite touche de sucre brûlé.

Martin 90.5%
Beau scotch ambré d’un teint sherry vif. Nez: Céréales grillées et vanille, cannelle et cerise. Kinder Surprise et réglisse, magasin de bonbons. Fond hyper-discret de tourbe herbeuse. Bouche: Céréales, sucre d’orge, chocolat, raisins, cerise, vanille et cannelle. Vague de xérès épicé. Un gros contraste avec le nez, mais c’est tellement bon que je ne peux pas me plaindre. Finale: Cuir, fumée et épices. Plein de belles notes de sherry cask, ce dernier prenant aisément le dessus sur les autres fûts. Planche de chêne sèche. Équilibre: Qui a besoin de single malts avec des blends comme ça? Bravo Compass Box! Bullseye sur le taux d’alcool en plus!

Douglas Laing Rock Oyster

46.8% alc./vol.
Ce vatted malt est élaboré à partir d’un assemblage de malts provenant de plusieurs îles dont Jura, Orkney et Arran.

André 84%
Un whisky qui affiche vraiment ce qu’il est, un whisky des Iles, un whisky que l’on prend plaisir à prendre du temps à perdre son temps à le sentir, l’analyser. Première approche fraiche; iode et sel de mer séché sur les cailloux, sac d’herbe verte mouillée tout juste coupée, eucalyptus, citron pressé, fumée en retrait et odeur du quai de pêche. Douce bouche, cendre de foyer refroidies, sel de mer, vanille, poivre noir, terre mouillée, zeste de citron, poires. Texture huileuse et grasse, mielleuse. Finale de panier de fruits tropicaux, d’agrumes et de citron dans un nuage de tourbe terreuse et de cendre froide, eau de mer salée et poivre noir broyé.

Patrick 87%
Un mot succulent! Très maritime, complexe et d’une balance magistrale. Toutefois, la texture plutôt aqueuse en bouche lui fait perdre de nombreux points. Nez : un parfum extraordinairement complexe, avec des notes maritimes, de bruyère, de vanille, de miel et une pointe subtile de tourbe poivrée. Bouche : Salée à souhait, cendres, poivre, réglisse et bonne dose d’épices boisées. La texture en bouche me déçoit toutefois amèrement. Finale : Longue, poivrée et fumée.

Martin 87%
Jaune doré très pâle portant sur la jonquille. Nez: Très facile d’approche avec une céréale maltée qui cède le passage à une légère tourbe florale. Fruits rouges avec une poignée de bruyère. Bouche: Juteux et sucré, sur des notes aisées de fruits, de baies, de sucre d’orge et d’épices. Assez plaisant, quoiqu’on perd un peu de son caractère maritime dans une avalanche de sucre. Finale: Le sucre s’estompe un peu ici pour faire place à un retour discret de la tourbe. Cette dernière accompagne chêne et épices pour une expérience somme toute agréable. Équilibre: Une belle idée de blend. On en distingue aisément les différents ingrédients. Un peu trop de Arran par rapport au Highland Park à mon avis…

Ballantine’s 30 ans

40% alc./vol.

André 92%
Nez capiteux et velouté. Poires, miel, vanille crémeuse, une fine touche d’herbe verte, pincée d’épices. En respirant, le nez dévoile de subtiles arômes de fumée et de sherry de style gâteau aux fruits ainsi qu’un bon bol de salade de fruits. La bouche est soyeuse, les poires en arrivée, suivie d’une belle et lente progression de sherry légèrement épicé, de toffee et de miel, voile diaphane de fumée puis épices soutenues sans être puissantes. Finale poivrée avec parcimonie, qui s’allie très bien avec les épices et la touche fumée. Pour les amateurs de blends et de complexité, ce whisky est un plaisir à déguster et à analyser. Les saveurs sont bien présentées et balancées et la surprise de la fumée et du poivre d’une une tournure inattendue à la dégustation. Quand simplicité et complexité forment un couple parfait!

Patrick 77%
Un blend bin ordinaire qui m’a laissé totalement indifférent. Si vous avez les moyens de vous payer cette bouteille, consultez www.quebecwhisky.com pour de meilleures suggestions! 30 ans? Pas grave, le fond de mon verre a quand même fini dans le lavabo. Nez : Herbe verte, poires, gâteau aux fruits et épices. Bouche : Les épices du chêne en premier lieu, avec un caramel subtil, des poires vertes, du miel, un mélange d’herbes et une fumée si discrète qu’elle n’a aucune chance de déclencher le détecteur de fumée le plus sensible au monde. Finale : Courte et épicée.

Martin 90.5%
Nez: Poires, melon et miel. Assez subtil et velouté. Légère fumée, accompagnée de raisins et d’orange. Joli fruitcake rappelant certains single pot still whiskeys. Bouche: Douceur vénérable, poires, miel, céréale grillée, légères épices, herbe verte, menthol et fleurs blanches. Bois de chêne. Finale: Bien présentée, elle nous transporte sur des vagues de poivre et de xérès, le long d’une planche de chêne légèrement poussiéreuse. Équilibre: On dit souvent que dans un whisky l’âge n’est pas toujours gage de qualité, mais quand ça l’est et que c’est bien fait, on a droit à tout qu’un dram.

Storm Blended Malt Scotch Whisky

43% alc./vol.

André 82%
Petites odeurs de virgin oak, oranges, vanille, herbe verte mouillée, raisins verts. Le nez ne réussit pas à me rejoindre, les saveurs ne sont pas réellement dans ma palette de goût perso. En bouche, volée d’oranges, toffee assez présent, passablement d’agrumes. En ce sens, le whisky offre une tangente maritime appréciable, mais le twist green me refroidit un peu. La finale est son point fort, fruits rouges, agrumes, quelques épices mêlées de poivre. Personnellement, je trouve la fumée plutôt absente mais un côté maritime beaucoup plus affirmé. La Storm catégorie 4 attendue, a été reléguée en catégorie 2…

Patrick 94%
Comment identifier un « snob des single malts »? En début de soirée, faites-lui boire ce scotch à l’aveugle et plus tard dans la soirée, faites lui boire à nouveau en lui mentionnant qu’il s’agit d’un blend. Ensuite, comparez ses notes de dégustation! Bref, un excellent scotch, point final. Et surtot un excellent rapport qualité/prix, donc évidemment non disponible en SAQ. Nez : Superbe grain fumé, avec un beau maïs sucré qui s’exprime subtilement. Bouche : Épices, fumée, orge savoureuse, touche de maïs sucré, de miel et de bruyère. Finale : longue et savoureuse.

Martin 84%
Nez: Mélasse et caramel chauffé de distillation maladroite dès le départ. Difficile de surmonter cette première impression. Un peu de sucre, de bois, de melon et de vanille tentent de faire surface, mais avec un succès mitigé. Orange et toffee. Bouche: On essaie de se rattraper un peu ici. La texture est un peu fade, mais laisse place à des vagues de poivre, de caramel, de sucre brun, de bois et d’agrumes. Raisins et oranges viennent mêler les cartes tant qu’à la maturation ou la finition de ce blend. Xérès ou vin fortifié sont des possibilités. Mystère alléchant. Finale: Longue et bien chaude, on se laisse sur des notes énigmatiques de chêne poivré, de cannelle et de cassonade, avec une touche d’orange et de raisins, sans oublier la vanille. Équilibre: Le nez m’a laissé assez froid et m’a positionné une dégustation plutôt désagréable, mais le reste de l’expérience m’a agréablement surpris. Comme quoi il faut toujours assumer l’intention positive et laisser une chance au coureur.

Compass Box The Lost Blend

46% alc./vol.
Remontons dans le temps avec le tout premier blend de John Glaser conçu au début de l’aventure Compass box. L’esprit d’Eleuthera, dont la production a dû être arrêtée en 2005 en raison d’une rupture de certains de ses fûts, se voit attribuer une deuxième vie. The Lost blend est un mélange de 80% provenant de 2 whiskies non-tourbés des Highlands – Clynelish et Allt-á-Bhainne et de 20% d’un whisky tourbé de l’Ile d’Islay – Caol Ila.

André 94.5%
Belle dualité de saveurs. Nez crémeux de vanille mielleuse tirée des fûts de bourbon portant une écharpe tourbée et iodée, finement salée, agrumes fraiches. En bouche, la texture est épatante, le whisky est très textural en arrivée, moelleux et vanillé, aérien comme certains malts des Highlands savent si bien se dévoiler. Même avec seulement 20% du volume total, les saveurs distinctives du Caol Ila émergent rapidement de l’ensemble, flaveurs de tourbe et de suie, fumée concentrée, goudron. L’équilibre général est apporté par sa texture toujours aussi crémeuse et veloutée. La finale de bouche est plus pointue, légèrement épicée même, quelques soupirs de gingembre et de chêne un peu sec, tourbe prononcée mais pas du tout envahissante mélangée d’agrumes savoureux et frais. Définitivement un des meilleurs blends que j’ai goûté! Du beau travail et une conception impeccable. Epic!!!

Patrick 92%
Un blend qui donne le goût d’oublier les single malts. Complexe, intense, parfaitement balancé et tout simplement délicieux. Nez : Parfum complexe où la fumée prédomine, mais laisse tout de même un peu de place aux épices de chêne et à l’orge. Bouche : Wow! Superbe mélange de fumée, d’épices, de chêne, d’orge et de sucre. Le tout est porté par une belle texture huileuse. Finale : Longue et épicée.

Martin 92%
Or hyper dilué, peat à l’horizon. Nez: Tourbe à peine discrète avec une vanille bien dosée sur fond de céréales et de colle à bois. Sel et citron, pierre lavée par les vagues. Bouche: Poids ample et huileux. Savoureux. Ici la tourbe se retire un brin pour faire place à un barrage de vanille, de citron, de crème anglaise, d’épices et de chêne poussiéreux. Elle fait pourtant un retour marqué avant la finale avec des accents de goudron, d’asphalte et de caoutchouc sucré. Finale: Chêne épicé au départ, qui se mute vivement en tourbe herbeuse et goudronneuse, salée et gorgée d’agrumes. Équilibre: Solidement construit, c’est un blend qui jouit d’une qualité et d’une complexité impressionnantes.

Compass Box Flaming Heart 15th Anniversary

48.9% alc./vol.
Flaming Heart est un blended malt, autrement dit un assemblage de malts de différentes distilleries. Il se compose de 27,1% de Caol Ila 30 ans et 38,5% de Caol Ila 14 ans élevé en hogsheads de chêne américain de second remplissage, de 24,1% de Clynelish 20 ans vieilli en hogsheads de chêne américain régénérés et de 10,3% d’un mariage Clynelish-Teaninich-Dailuaine de 7 ans repassé deux ans en fûts de chêne français neufs.

André 84%
Fumée raffinée, douce, vieux cuir élimé, épices relativement prédominantes, agrumes et fruits tropicaux, herbe verte. Je ne suis pas conquis… En bouche, herbe et chlorophylle, tourbe, menthe verte et toute-épice, poivre. La texture est pointue, beaucoup d’épices, de gingembre et de cannelle et les influences maritimes sont bien ressenties. La finale est souple et moyennement longue, mélange d’épices et de tourbe fumée, de saveurs maritimes. Je le trouve beaucoup trop épicé en bouche, cela en cache presque la tourbe. Comparativement aux autres embouteillages du même nom, cette édition 15eme anniversaire est celle que j’aime le moins. Trop portée sur les épices qui assèchent beaucoup trop l’ensemble de l’expérience.

Patrick 89%
Un très bon scotch qu’on ne peut qu’aimer et qui laisse une superbe impression de fumée-épicée en bouche. Nez : Tourbe fumée, vanille et surtout l’impression d’être dans une « cours à bois ». Bouche : Superbe texture huileuse portant un liquide richement fumé et épicé, avec une pointe subtile de vanille. Finale : Longue et savoureuse, portée par la fumée et les épices.

Martin 85.5%
Assez pâle comparé aux autres éditions du coeur enflammé. Nez: Une belle fumée de tourbe, moins à l’avant-plan dans les éditions précédentes, prend une place qui lui sied bien ici. Épices et cuir usé. Fruits rouges et xérès. Bouche: Caramel, vanille, herbe et épices. Touche de tourbe boisée qui prend de plus en plus de place en bouche à force de jouer avec. Beau ballet des saveurs en mouvement. Finale: Chaude et longue, on reste principalement sur la tourbe, le chêne et le poivre. Équilibre: Un vent quand même bien construit, quoiqu’inférieur à ses éditions précédentes. Dommage pour un 15e anniversaire.

Hart Brothers Blended Malt 17 ans Sherry Finish

50% alc./vol.

André 81%
Similaire au Port Cask, mais en plus rond, de la bouche à la finale. Nez débordant de raisins secs et de pâte de fruits, les dattes, oranges. Nez bien équilibré et cachant bien le bon taux d’alcool; les fruits rouges, raisins secs et oranges confites, pruneaux séchés, toffee. Tout allait bien jusqu’à la finale de bouche et une explosion de poivre moulu jumelé à l’alcool tranche abruptement la rondeur des fruits. Encore cette sensation de gomme savon poudreuse bizarre en finale de bouche. Bizarre… Finale fruitée mais astringente, poivrée et sèche.

Patrick 92%
C’est bon signe lorsque mon premier réflexe en dégustant un whisky est de vérifier s’il en reste encore à la SAQ ! Un superbe scotch, j’en boirais comme de l’eau ! Nez : Super parfum de xérès, caramel, bois brûlé, vanille, orange, raisin. Extraordinaire. Bouche : Fruité, épicé, boisé avec du beau caramel et de la vanille. Finale : D’une belle longueur, agréablement chaleureuse et fruitée.

Martin 85.5%
On s’attendrait à plus foncé que son frère au porto, mais non, ce sont des jumeaux identiques. Nez: Planche de chêne gorgée de xérès, plutôt effacée, genre 10% d’opacité. Un 2e nez révèle dattes, raisins, pruneaux et vanille-muscade. Bouche: Caramel chaud et salé. Épices du xérès, chêne, raisins et classique toffee. Finale: Avec un fût de la sorte, je m’attendais à une finale un peu plus sèche, mais pas à ce point. Les propriétés typiques du fût sont là, mais l’extra sécheresse me laisse un peu froid. Équilibre: Un peu moins un succès tant qu’à moi que le Port Finish, mais quand même mieux que la plupart de leurs single malts. De surcroît, à 50% d’alcool on réveille la bête.

Hart Brothers Blended Malt 17 ans Port Finish

50% alc./vol.

André 79%
Nez généreusement fruité, beaucoup de miel et de crème Chantilly, blood orange, prunes et ligne directrice du Port Cask. En bouche; les cerises Marasquin, encore les prunes séchées, les oranges, le tout nappé de crème et de miel. Sécheresse et beaucoup d’épices (gingembre, cannelle) en finale de bouche. Légère sensation de craie et de camphre chlorée. On dirait qu’il y a eu un problème avec le fût. Saveurs de pneus brûlés en finale avec morsure d’épices un peu frénétiques. Pas le meilleur Port Cask que j’ai goûté. J’ai même pris le temps d’évaluer 2-3 drams sur différentes journées avant de coucher mes notes par écrit. J’ai peine à croire que quelqu’un avec le nez affiné un tant soit peu ne puisse pas déceler les accros du nez et de la finale et qu’en plus se plaise à l’embouteiller.

Patrick 90%
Un superbe whisky, intense, riche, complexe et hyper savoureux. Je pense que je vais aller m’en chercher une bouteille illico ! Nez : Parfum extra-fruité, caramel, vanille, crème anglaise et touche d’orange. Bouche : Beaucoup de fruits, des épices, du caramel salé, du miel et du bois brûlé. Me fait penser à un mix de Macallan et e Balvenie. Finale : Longue et intense, marquée par les fruits.

Martin 87.5%
Ambre bruni avec une touche orangée et rosée, attendue d’un tel fût. Nez: Bol de céréales nappées de crème anglaise. Miel et vanille percent avec une influence minime du fût de porto. Léger caramel. Bouche: Mielleux mais affirmé. Fruits rouges et vanille supportés par les épices et le caramel salé, pour en finir avec une vague de vin rouge. Finale: Moyennement longue, sur des notes épicées et vineuses nous évoquant un dessert de vin portugais fortifié. Équilibre: Choix sensé d’embouteiller à 50% d’alcool. Somme toute bien intéressant, comme quoi Hart est meilleur en tant qu’assembleur que simple embouteilleur.

Grand Old Parr 12 ans

40% alc./vol.

André 89%
Céréales trempées dans une solution de citron et d’agrume, fruits secs roulés dans le caramel, oranges et douce vanille. Le whisky a presque des odeurs de virgin oak (sans le côté pourri et p’tit bas dans le fond de la benne de lavage). Miel dans lequel des grains d’épices se seraient mélangés. La bouche est tendre, la texture exquise, beaucoup de miel en avant plan suivi de fruits tropicaux et d’une portion d’épices bien dosée rehaussant l’ensemble du whisky qui est globalement doux. Mélange de cannelle et de fruits épicés réchauffant maintenant la bouche. Avec le temps, les notes de caramel sont plus soutenues. La finale est plus épicée mais se couche sur un lit de miel et de caramel un peu brûlé. Une bataille d’éléments aux saveurs opposées mais qui au final gagnent chacune de l’autre. Un superbe blend, consistant et savoureux avec une qualité que ferait l’envie de bien des single malts.

Patrick 90%
Un bel exemple de la supériorité des scotchs face aux autres spiritueux. Idéal pour une fin de semaine de pêche. En fait, il en faudrait au moins deux bouteilles! Nez : Surprenant parfum agréable et complexe. Vanille, céréales, orange, fumée subtile, chêne cuir, sucre à la crème… Tout y est! Bouche : Ici encore, la complexité est au rendez-vous, avec une prédominance des épices, puis du chêne, de la fumée et d’un peu de caramel. Pour compléter le tout, on a ajouté une touche d’herbe et de fruits mûrs. Finale : D’une belle longueur et épicée.

Martin 88%
Coucher de soleil ambré. Nez: Vanille, caramel écossais, crème anglaise et miel. Orge et cuir viennent compléter le tableau. Un assemblage fortement réussi. Bouche: Cuir et miel, orge et crème, citron et vanille, meringue et chêne. Très complexe et bien construit. Finale: Vanille et épices. Une douce chaleur reste avec nous sur de timides notes de cuir fumé. Les touches du whisky de grain ressortent ici. Équilibre: Un brillant exemple d’un blend réussi. Pas arrogant, ni présomptueux. Comme j’ai toujours dit, quand un blender passe autant de temps et d’effort sur un assemblage, ça doit bien valoir quelque chose.