1792 Ridgemont Reserve

46.85% alc./vol.

André 89%
Très agréable et dangereusement attirant. Le taux d’alcool, un peu plus haut que la moyenne, est noyé par le sucré et le vanillé, permettant ainsi de s’éclipser sans trop qu’on s’en rende vraiment compte. Très doux et liquide en finale avec une touche de miel et une avalanche de fruits sauvages. L’ensemble est bien balancé et vraiment plaisant. à 26$us la bouteille, c’est plus que du bonbon.

Patrick 88%
Nez : Puissant chêne, un peu de cerises et de vanille. Bouche : Un beau mélange de seigle et de chêne. Le tout marié par un beau mélange d’épices et de fruits murs. Finale : Cassonade brûlée et épices. Balance : Simplement bon. Le whisky de tailgate qu’on voudra partager jusqu’à ce qu’on constate que la bouteille est sur le point d’être vide…  A ce moment, on cachera le restant jalousement!

Martin 89.5%
Ça doit se trouver ça dans la palette Sico chez Rona, « orange bourbon »… Nez: Seigle et chêne, miel et menthe. Enrobé d’un doux ballet de cassonade et vanille qui ne trahit étonnamment en rien son taux d’alcool plutôt généreux. Bouche: Un gros front de miel sucré attaque en premier pour prestement battre en retraite devant les épices et la menthe. Finale: Un fond boisé de chêne fait office de scène pour un duel de longue haleine entre la vanille et le chocolat. Équilibre: Le bourbon parfait pour se planter sur la véranda en attendant de pied ferme l’orage épique qui nous libèrera du joug de cette canicule infernale.

RV 87%
Un whiskey tranquille mais très bien ficelle. Grain et jute, un vieux câble de corde d’étable, tout en restant sirupeux et agréable. Belle finale d’abord chocolat, puis long aftertaste de bois et de vanille.

Las Vegas Distillery Nevada Whiskey

45% alc./vol.

André 84%
Un transylvanien qui distille à Las Vegas ? Wtf ?!? Nez rectiligne de whisky bonbon; sucre, fruits confits – oranges, livré sur un canevas au feeling légèrement savonneux. Malgré tout, bien ficelé mais sans trop d’excentricité. La menthe en finale étonne un peu. Un whisky simple mais difficile à décortiquer, j’opte pour le mi-figue, mi-raisin. Le conventionnel trouve toujours sa place et ce même à l’ombre de la « city of sins ».

Patrick 89%
Parfum léger et fruité (cerises au marasquin). En bouche, épices et cerises… Comme un bourbon, mais meilleur. Plus complexe en fait. Avec une pointe de vanille, de peau d’orange et de chêne brûlé. La finale s’étire sur la vanille et les épices. Bien balancé, moins sucré qu’un bourbon, bref, j’aime.

Martin 67%
Dans un esprit de collaboration, allons-y avec un esprit ouvert. Nez: Un peu agrumeux, un peu de bourbon savonneux. Des cowboys dans le bain. Comme la beuverie de Jackie Chan et Owen Wilson dans Shangai Noon. Aussi ennuyant que le film d’ailleurs. Bouche: Fruité, carameleux, pas très ample. Sans émotion. Finale: Rares sont les occasions où l’on apprécie que la finale ne dure pas trop. Équilibre: J’ai essayé, mais je ne suis vraiment pas impressionné. Le Nevada c’est décevant. Le Tullibardine des bourbons. C’est ça qui arrive quant tu achètes des alambics saisis au casino. Ça me donne envie de pleurer, donnez-moi une flute, je me sens comme Démétan sur la brosse.

RV 92.5%
À quelques kilomètres de la Strip, les déserts, les paysages et la végétation qui entourent Las Vegas est loin d’être kitsch. Une créature bizarre mais aussi une top modèle olfactive: parfait mélange de bourbon mais aussi du fruits, un nez rempli de cerises fraîches. Piquant en bouche, la recette de grains est intriguante, avec des élans de maïs mais sans tomber dans le corn whisky. Finale vanillée à saveur de blé, difficile à croire qu’il s’agit d’un première essai; avec cette bouteille, cette distillerie prouve elle aussi (après Woodstone Creek et Balcones par exemple) qu’avait de la passion, on peut atteindre un excellent, excellent résultat.

Armorik Double Maturation

46% alc./vol.
D’un partenariat avec un tonnelier local, la Distillerie a tiré des fûts uniques en chêne de Bretagne. Vieilli au moins 5 ans dans les traditionnels fûts de chêne du parc d’Armorique, puis affiné en reposant quelques mois en fûts de xérès.

André 82.5%
Singularité… Agrumes, pommes, poires, framboises, caramel salé, terre mouillée et fumée évanouie. Premières impressions en bouche, les bonbons de mon enfance, celui avec l’emballage ayant de la poudre dedans que l’on trempait avec un bâton en sucre mouillé, peut-être même floral aussi, sherry, framboises, agrumes, oranges, fumée de tourbe terreuse près de la mer. Après quelques petites lapées, cannelle et anis et noix de coco, grains de café moulus. Finale de miel et de sel de mer, sherry épicé.

Patrick 84%
Un bon whisky avec un peu de tout ce que j’aime. Nez : Parfum subtilement sucré et fruité, avec une petite touche boisée. Bouche : Beau parfum de xérès, avec une touche de bois brûlé, voire de fumée. Finale : D’une belle longueur, marquée par les fruits mûrs et une touche discrète de fumée.

Martin 82%
Nez : Singulier, quoiqu’il éveille facilement notre curiosité. Miel et céréales, petite vanille, pâte de fruits rouges. Vent de jeunesse fougueuse. Bouche : miel et fruits rouges en puissance, soulignés par des notes de baies de genévrier, d’orge et de raisin rouge. On reconnaît bien ici l’influence du sherry finish. Finale : très sèche et pas pour tous. On reste sur les petits fruits et le chêne mais pas grand chose d’autre. Un peu de céréales s’étirent. Équilibre : on aime ou on n’aime pas. Dans le style whisky Breton, Warenghem ne livre pas souvent de produits exceptionnels et malheureusement celui-ci n’échappe pas à la tendance. Même son petit côté xérès ne parvient pas à le sauver.

RV 84.5%
De la hauteur supplémentaire d’un baril, ce whisky atteint un nouveau barreau à l’échelle du goût. Surpuissance du malt dans les narines, pas un mauvais départ même si le baril de finition semble un peu diffus. L’arrivée est plus éparpillée alors que je m’attendais à la suite du malt, c’est le grain et le foin poussièreux qui suivent. Aussi aggrémenté de mûres trempées dans le poivre, ce whisky assez long pour son âge et expansif marque une grosse coche bien en haut de l’édition originale.

Jack Daniel’s White Rabbit

43% alc./vol.
Une édition limitée de la marque Jack Daniel’s No. 7, White Rabbit célèbre le 120ème anniversaire de la fondation du Saloon du même nom, le tout premier bar au monde à proposer Jack Daniel’s à ses clients. Avant que Lynchburg ne devienne un « dry county », Mr Jack ouvrait en 1892 deux bars: le White Rabbit Saloon & le Red Dog Saloon. Le White Rabbit Saloon était un lieu où les clients côtoyaient Mr Jack et ses amis, dans une atmosphère détendue. Lem, le neveu de Mr Jack, reprit le bar de son oncle et perpétua la tradition en ouvrant d’autres saloons dans les villes environnantes jusqu’au début de la Prohibition, où il fut contraint de cesser ses activités. Fermé en 1909, le White Rabbit n’a jamais ré ouvert. Cette version sera suivie d’une deuxième, Red Dog, créée pour célébrer l’histoire d’un autre saloon fondé par Jack Daniel.

André 81.5%
Vanille et caramel, bananes, un peu d’épices. Bouche d’une extrême douceur, la vanille en avant-plan, le miel aussi et la banane qui s’était pointé au nez. Les épices et l’alcool se ressentent bien en bouche aussi, la texture par contre manque de consistance et de cohésion. Finale bizarre de bacon à l’érable et de vanille. À la limite, pourrait passer pour un whisky aromatisé. Le lapin peut retourner dans son chapeau.

Patrick 86%
Nez : Huileux, cerises, cassonade et touche de chêne brûlé. Semble plus intense que le régulier. Bouche : Cerise, caramel maïs et chêne brûlé! Le tout avec une belle note de chêne et de toasts brûlé. Finale : Toast brûlées et quelques épices. Une belle longueur. Balance : Pas de doute, c’est du Jack! Très semblable à l’édition régulière, mais plus intense. Bref, j’aime un peu plus. A ce prix-là, aucune raison de s’en priver.

Bruichladdich Waves 7 ans 2009

46% alc./vol.
Cette nouvelle version de Bruichladdich Waves est vieillie en fûts de bourbon puis affinée en fûts de Madère, cépage Malvoisie pour être plus précis. Plusieurs millésimes entrent dans la composition de ce single malt, pour un niveau de tourbe moyen atteignant 15ppm.

André 91%
Définitivement Islay ! La tourbe est superbe, sucrée et très veloutée. Le côté agrume adoucit le taux d’alcool. C’est à s’y méprendre… on croirait du Ardbeg, mais c’est un superbe et jeune Bruichladdich !

RV 88%
Bien conçue, c’est une pugiliste qui bouge bien en plaçant soigneusement ses coups, mais ses punchs manquent un peu de puissance pour être une championne. Chips ordinaire brûlée un peu cartonnée avec une touche de miel au nez. Au gout, tourbe du Ardbeg, mais avec une gêne. Arrivée un peu épicée se déplaçant sur la tourbe, avec une belle finale nuancée qui passe de cendreuse à verte à cendreuse. Soubresaut mielleux vert en toute fin.

Patrick 95%
Ma découverte de l’année 2009! Un mélange d’une harmonie incomparable où l’on retrouve tourbe, miel, vin, agrumes, épices, bref, tout y est! Malgré la présence de tourbe, ce whisky demeure extraordinairement doux. Original, rafraîchissant, relevé… Sera-t-elle un jour disponible au Québec???

Martin 83%
Couleur d’un orange doré modérément dénaturé. Nez: Tourbe salée et feuilles de nori au premier plan. Suivi de noix et raisins, fleurs et pommes, punch aux fruits et Pine-Sol. Bouche: Miel, fleurs et poivre blanc. Finale: Subtile fumée terreuse. Fond d’eau salée qui a servi à steamer des hot-dogs. Fleurs amères, cuir et caoutchouc. Équilibre: La finale nous prend trop par surprise, pas une surprise-party, mais un peu plus comme « Je suis en prison et je viens d’échapper mon savon ». C’est malheureusement assez pour que je ne veuille pas y retourner. Par contre au 2e tasting il est meilleur.

Forty Creek Port Wood Reserve 2012

45% alc./vol.

André 89%
Quelle amélioration sur la précédente version qui m’avait tant déçu. Je suis heureux d’avoir goûté ce whisky à l’aveugle afin de ne pas être influencé par mon expérience précédente. Nez style bourbon, presque monstrueusement fruité, plein de caramel mélangé aux fruits et quelques épices acérées. Bouche abondante et fruitée, notes de pruneaux séchés et de dattes, roulées dans le toffee. J’ai de la difficulté à isoler l’épice par contre… La finale est plus costaude, ronde, axées sur le toffee épicé. Encore un bel accomplissement nous provenant de Forty Creek.

Laphroaig Quarter Cask

48% alc./vol.
Single malt non filtré à froid affiné dans des fûts de chêne de petite taille ayant contenu du bourbon. Une version officielle qui renoue avec une tradition datant du XIXème siècle.

André 91%
Ça sent vraiment bon. Cidre? Ca goûte le bois. Relents d’antiseptique à la Laphroaig. Très jeune. Expérience concluante et merveilleusement adaptée à Laphroaig. Au départ j’avais un doute, mais le Capitaine Bonhomme (ou le pêcheur de Fisherman’s Friend) m’ont convaincu.

Patrick 92%
Vraiment vraiment bon! La fumée blaste! Cidre fumé. Ca goûte le bois, mais pas le chêne… Du bouleux? La fumée est toujours présente… antiseptique?

Martin 94.5%
Myriade d’ambre, d’orange, de rose et d’or. Nez: Fumée de tourbe avec un léger accent de caoutchouc. Racines de vanille dans un feu de camp. Eau de mer et notes de noix de coco. Bouche: Tourbe sucrée et épicée. Crème au beurre, cassonade, chêne huileux et érable, le tout habilement occulté par un nuage de salamandre. Finale: Longue et fabuleuse. Un petit zeste de raisin vient nous narguer en fin de partie. Tourbe et charbon de bois en furie. Tellement qu’un soir, alors que je venais de me gâter d’un petit dram, je vais rejoindre ma douce au lit. Après ne serait-ce que trois secondes elle s’exclame : « Lève-toi! Je pense que le chat a pissé sur le lit! » C’est alors que je lui réponds calmement : « Mais non, c’est moi qui vient de prendre un Laphroaig… » Équilibre: Un malt souverain, une bouteille à avoir impérativement en tout temps dans son armoire à whisky.

RV 93%
Douce et forte, une jeune femme poids plume qui fait dans les arts martiaux. Pelure de pomme verte s’ajoute au Laphroaig tourbé usuel, probablement un signe des petits baril. Toutefois en bouche les éléments du nez un peu plus décomposés se mélangent de façon spectaculaire. Finale de fumée de feuilles d’érables, lorsqu’on essaie d’allumer un feu et que celui ne s’embrase pas; on respire alors une grande bouffée de fumée en essayant de le repartir. Le goût, la typicité, le prix abordable: une petite bombe qui monte un savant combat.

Macallan 10 ans Sherry Oak

40% alc./vol.
Tradition devenue signature emblématique d’un style, l’utilisation de fûts de xérès (sherry en anglais) a donné à Macallan qualité pour revendiquer l’Andalousie comme un terroir ou presque. Les contrats signés avec une tonnellerie de Jerez assurent un approvisionnement régulier en fûts de chêne espagnol, imprégnés («seasoned») pendant une durée maximum de deux ans avec un xérès oloroso sec.

André 89%
Beef jerky, sirop d’érable de fond de tub, caramel brûlé, noisettes et pacanes. Très doux à l’arrivée mais s’intensifiant progressivement avec un côté asséché en finale de bouche. Épices avec un côté poussiéreux de vieux fûts rustiques et un sherry plus noble que fruité. La bouche est dans la ligne directrice de Macallan; les fruits et notes de sherry, côté caramélisé de la crème brûlée, les épices également. Finale épicée, goût de cuir et petite astringence. Dans le style, c’est vraiment bien réussi. Le genre de Macallan qui va me manquer avec l’arrivée de la nouvelle série 1824.

Buffalo Trace Single Oak Project • Cask #29 Rye

45% alc./vol.
#R3XLB2*. Le Single Oak Project s’inscrit dans le cadre d’un projet de recherche ambitieux amorcé en 1999. A l’époque, Buffalo Trace a méticuleusement choisi 96 arbres aux grains différents (fins, moyens et épais). Ces arbres ont été divisés en deux (la partie basse et la partie haute). Des douelles ont été découpées à partir de ces 192 sections, puis séchées à l’air libre durant 6 ou 12 mois. A l’arrivée, 192 fûts aux caractéristiques variables ont été confectionnés à partir de ces sections. Ils ont été toastés (l’intérieur d’un fût doit être carbonisé avant d’accueillir de l’alcool pour vieillissement) à deux niveaux d’intensité différents (3 et 4), puis remplis d’une des deux recettes de bourbon (maïs et blé, ou maïs et seigle). Et la liste des variables ne s’arrête pas là ! La distillerie a testé deux degrés d’alcool différents pour le distillat avant sa mise en fût (« entry proof ») : 52,5 et 62,5 (105 et 125 dans les unités américaines). Et, enfin, elle a conservé ces fûts dans deux entrepôts, l’un aux sols en bois, l’autre aux sols en béton. Un véritable condensé des variables techniques si souvent débattues par les connaisseurs !

André 88%
Franc et direct au nez, le rye, sans détour, livré avec un camion d’épices et l’habituelle odeur de réglisse rouge un peu défraichie. En bouche, il étonne par sa quiétude, je m’attendais à quelque chose de plus costaud mais, mis à part la sécheresse un peu poivrée du rye, les fruits aplanissent le tout de façon fort convaincante et jumelé au sucré, il s’avère relativement calme pour un rye whisky.

RV 78%
Whiskey coupé à l’eau avec un lointain parfum de petit malt et un peu de cuir. Une fois bien mélangé en bouche, c’est un whisky général peu défini et trop édulcoré malgré une certaine présence gênée. Sans tomber à plat la finale est peu agréable, c’est rarement rencontré (un single malt de micro distillerie à tendance irlandaise?) mais l’originalité ne peut compenser pour les saveurs un peu trop aqueuse… Jeter la recette et oublier que vous avez servi ce produit.

Maker’s Mark

45% alc./vol.
Contrairement à la plupart des whiskies, le Maker’s Mark n’est pas vieilli pendant une durée donnée, et il est embouteillé lorsque les maîtres distilleurs le jugent prêt, mais après au moins deux ans (la durée de vieillissement nécessaire pour l’appellation straight bourbon ). Par ailleurs, les fûts sont déplacés des étages inférieurs vers les étages supérieurs puis à nouveau redescendus pendant le vieillissement pour bénéficier des différences de températures, une pratique traditionnelle dans la fabrication du bourbon, mais désormais abandonnée par nombre de distilleurs car jugée trop coûteuse.

André 82%
Rêche et brut au goût. Nez agressif. Manque de finition et de subtilité. Relents de crayon de cire de marque Crayola avec un apport de fruits encore une fois. Une déception si je le compare avec les autres Bourbons dégustés à ce jour.

RV 87%
It f*cking grows on you. Mes premières expériences avec ce whiskey me laissaient un peu neutre, mais la progression au travers de ma première bouteille fut logarithmique: plus j’en buvais, plus j’avais envie d’en boire. Tout d’abord, au nez on sent un bourbon assez standard, quoiqu’avec une petite touche particulière, provenant vraisemblablement du blé rouge d’hiver qui est au cœur de la recette. Un peu uniforme comme goût et peu de surprise hormis un peu d’orange, mais tellement, tellement, tellement confortable, de l’arrivée au palais jusqu’à la finale. À son prix très acceptable, un beau whiskey à s’acheter pour tranquillement commencer à connaître.

Patrick 85%
Au nez, cassonade, vanille, fruits exotiques et miel. Malt, noix, huileux (extrêmement frais et fruité). Au goût, beurre, sucre, vanille, caramel anglais, réglisse, un peu d’épices. La finale présente un goût sec, avec du caramel anglais, et du chêne. Idéal pour une promenade, une chaude nuit d’été, sur Bourbon Street à la Nouvelle Orléans!!!

Martin 88%
Couleur profondément cuivrée. Plus un éclat d’ambre que la pierre elle-même. Nez: Cassonade et vanille. Quelques fruits et encore de la vanille. Une bonne dose de maïs suivie d’une bonne agressivité dûe à son taux d’alcool. Bouche: Vanille et épices. Velouté avec blé et noix noyés dans le miel. Finale: Le miel s’évanouit pour faire place au maïs et à la vanille. Reste sec. Équilibre: Un solide bourbon qui mérite sa place dans toute armoire à whisky qui se respecte. Considérant son prix dérisoire, il ne faut surtout pas hésiter à cuisiner avec ou à le marier à un morceau de sauvagine au dessert.