Jameson 18 ans

40% alc./vol.
Bouteille #71565 JJ 18-8Le plus vieux des Jameson provient d’un assemblage de single grains et d’un fort pourcentage de pure pot stills vieillis dans des fûts ayant contenu du bourbon et du sherry. Billy Leighton, le maître assembleur a sélectionné de très vieux whiskeys vieillis au moins 18 ans dans des fûts de xéres (sherry) et de bourbon. Ces whiskeys sont ensuite assemblés et mis à vieillir 6 mois en fûts de bourbon vierges. Jameson 18 ans d’âge est un produit rare; chaque bouteille est numérotée.

André 89%
Tourbe et fruits glacés au miel. Une pincée de vanille. Pommes au caramel. Clair en bouche mais une finale qui s’affirme avec présence. Agréable surprise sur toute la ligne. Un whiskey raffiné et complet. Bravo.

RV 81%
Mauvais gâteau. Trop fruité et ultra sucré, avec une bonne mesure de réglisse noire et de Goldschlager en prime. Réellement plus tranquille en bouche hormis de la cerise de terre. En gorge, très distinctif dans poursuite incessante de l’anis, mais pas à mon goût non plus. Aucune subtilité autant au niveau du goût que de ses transitions et pour ceux qui n’aime pas l’anis, à la limite de l’endurable

Greenore Single Grain 10 ans

43% alc./vol.

André 87%
Au départ, si vous ne connaissez pas cette série de Single Grain Irlandais, vous manquez quelque chose. Belles céréales citronnées nappées de miel et de toffee discret. Quelques soubresauts de fût de chêne légèrement brûlé, de vanille. C’est distinctif et précis mais doux et raffiné. Sundae à la vanille et aux bananes saupoudré de coconut. Quoique simples, j’adore le mélange des éléments. La vanille et le toffee raflent maintenant la mise l’alcool ayant déserté le verre. Les céréales sont toujours aussi présentes et s’arrondissent de plus en plus et s’emmitouflent de vanille et de coconut. La finale est douce, à l’image du reste et offre tout de même une belle longueur en bouche, surtout pour les saveurs et arômes livrées au nez et en bouche.

Patrick 86%
Le maïs sucré semble se battre avec un délicieux nez de xérès et de fruits. Au goût, le fruité est marqué et évolue vers le bourbon. En finale, le bourbon cède délicieusement la place au pruneau. Dommage qu’il s’agisse d’une édition spéciale.

RV 87%
Elle ne fait pas dans la subtilité, ce qui se révèle dans le cas présent une tactique tout à fait louable et efficace. Très poussiéreuse au nez avec pointe de sherry et de fruits. Plus elle respire plus le fruit devient présent. Le fruit arrive en force en bouche mais se développe presque trop rapidement vers un grain brûlé. En finale, retour vers un pruneau mauve élégant mais avec un grain un peu trop présent. Deux ans plus tard et 3% d’alcool de plus lui ont été bénéfique; le 15 ans doit être diablement efficace.

Bushmills 16 ans

40% alc./vol.
Issu de l’assemblage de fûts de bourbon et de fûts de sherry oloroso, ce single malt a été affiné pendant un an dans des fûts ayant contenu du porto (port pipe).

André 82%
Ca sent fort. Caramel, crème brulée! Plus tard chocolat. Très bon whiskey , pour un débutant, élégant.

RV 82%
Caramel, toffee, le tout presque carbonisée mais avec une petite pointe de vert qui se fraye un chemin au travers. Sur la langue, on ne peut sentir que le caramel, et peut-être un peu de fumée, à la suite de plusieurs secondes d’attente. La finale est très sucrée, avec un caramel très, trop puissant. L’aftertaste est quant à lui assez long, et un peu plus distinctif avec quelques épices boisés. Très fidèle à sa niche caramélisée, si on aime le style c’est un belle bouteille.

Patrick 91%
Parfum de porto et amandes grillées. En bouche, chocolat noir, porto et caramel. La finale, plutôt longue, est marquée par le porto le chocolat. L’un de mes Irlandais favoris, offrant une belle complexité et que je n’hésiterais pas à servir en digestif. Un excellent rapport qualité/prix.

Martin 89%
La couleur roux foncé de l’élixir nous dévoile rapidement son séjour porto-sherry… Nez: Vanille, sucre brûlé, gâteau aux épices, porto, gazon, sherry, fruits des champs. Couche après couche de joyeuse complexité. Bouche: Typiquement sherry. Fruité et épicé à l’extrême. Léger caramel. Finale: Gomme balloune et épices. De bonne humeur. Équilibre: Un des plus doux et fruités irlandais. Un pur plaisir à boire.

The Tyrconnell Single Malt Whiskey

40% alc./vol.

André 80%
Frais et volatile au nez. Herbe verte mouillée, sucre à bonbons, essence de vanille. Meilleur au nez qu’en bouche. Celui-ci ne gagnera pas la course avec un nez d’avance mais il est idéal pour initier au whiskies de par sa douceur.

RV 75%
Not my cup of tea, la triple distillation des irlandais semble beaucoup trop amadouer le goût du whiskey dans ce cas-ci. Odeur de vin blanc assez puissante en ouverture, tranquillement remplacée par un blé et lointain écorce de prune. Arrivée en bouche pleine de fruité sauvage, mais un total fantôme en finale, à peine peut-on sentir un léger céréalier sucré. L’aftertaste (s’il en existe suffisamment pour mériter le terme aftertaste) est lui aussi généralement céréalier mais beaucoup trop diffusé. A prendre avant le repas, car il a autant de personnalité que de la sole ou une branche de céleri.

Patrick 84%
Délicieuse pomme verte qui semble vouloir prendre toute la place, pour n’en laisser qu’un peu au au blé. Au goût, la pomme se mélange aux fruits sauvages, le tout marié grâce à une douce vanille. La finale laisse un peu plus de place au malt, mais est malheureusement un peu courte.

Martin 86%
Nez: Agrumes, pommes, épices, cidre. Pas de biscuits de Noël à l’irlandaise. Bouche: Miel, vanille, touche de citron. Déception par rapport au nez. Finale: Courte avec une petite acidité plaisante. Agrumes et épices. Équilibre: Doux et citronné dans son ensemble. Son petit côté que je qualifierais de « féminin » se prête bien aux premières dégustations. Idéal pour débuter l’exploration des single malts irlandais.

The Tyrconnell 12 ans Port Finish

54% alc./vol.
8 ans en fûts de bourbon, 4 ans en fûts de vin de porto. Dégusté à la distillerie.

Patrick 79%
Au nez, léger porto, mais surtout le malt. En bouche, il assèche agressivement la bouche. Fruits, zestes d’orange cuits… La finale est marquée par le chocolat noir. Les saveurs que j’y retrouvent sont excellentes, mais la texture en bouche est plutôt désagréable. C’est rare que je le pense, mais ce whisky aurait avantage à être embouteillé à un taux d’alcool plus bas.

The Tyrconnell 12 ans Sherry Finish

54% alc./vol.
8 ans en fûts de bourbon, 4 ans en fûts de vin de xérès. Dégusté à la distillerie.

Patrick 90%
Parfum puissant de xérès, d’orge et de dessert au miel. En bouche, un xérès brûlant, du caramel, de l’orge. En finale, orge et surtout un puissant raisin qui s’étire… Et s’étire… Et s’étire! Quelle profondeur! Quelle sensation! Aussi bon qu’un “sherry finish” peut être!

Kilbeggan Single Malt Whiskey

40% alc./vol.

Patrick 89%
Parfum délicieux de poires aphrodisiaques et d’orge. En bouche, toujours les exquises poires, mais aussi un panier de fruits, d’orge et de bois brûlé. La finale s’étire les notes d’orge. Un chef d’œuvre de la balance, très facile à boire!

Kilbeggan Blended Irish Whiskey

40% alc./vol.
Ce blend irlandais a été créé à l’origine par la distillerie Locke’s, dant de 1757. Cette plus vieille distillerie d’Irlande a été fermé dans les années 50. Depuis 1994, ce whiskey renait grâce à la jeune distillerie Cooley. Le Kilbeggan vieillit lentement pendant de nombreuses années dans des fûts de chêne.

André 80%
Un autre nez anodin, un autre nez ordinaire, un autre irish whisky. Céréales, orge maltée, le miel, ces mêmes odeurs qui seront les seules à se présenter en bouche. Finale courte et diffuse, passagère. Encore un autre irish whisky monotone…

RV 83%
Très fruité, en bouche on retrouve davantage la peau de grosses cerises noires avec finale avec début vineux pas super agréable. Heureusement, il se conclue par une belle fumée cendreuse qui vient racheter la mise. Pas de quoi se rendre en Irlande, et comme la plupart de ses congénères, je l’oublierai rapidement.

Patrick 85%
Nez et bouche typiquement Irish, marqué par des cerises, quelques agrumes, de la vanille et une pointe d’huile de lin. L’ensemble est plutôt léger, estival en fait, mais la finale nous surprend par sa longueur. Le tout est très bien balancé et on se surprend à s’en verser un autre verre…

Connemara 21 ans

53% alc./vol.
Directement d’un fût de bourbon à la distillerie.

Patrick 90%
Au nez, tourbe terreuse, fumée et chocolat blanc… Intéressant! En bouche, poivre blanc, fumée et toujours le chocolat blanc. La finale s’étire longuement sur la tourbe brûlée. Quelle balance! Aussi délicat qu’un coup de poing dans la face peut être!

Bushmills 21 ans

40% alc./vol.
Issu de l’assemblage de fûts de bourbon et de fûts de sherry, ce single malt a été affiné pendant un an dans des fûts ayant contenu du vin de Madeira.

André 88%
Un bizarre de whisky… Nez hyper doux, texture soyeuse à souhait, bouche épicée et relevée et une finale longue et douce. Le nez est généreusement fruité; les raisins secs, le sherry, le miel du 10 ans et des accents de moue de café et de chocolat noir. Le whisky s’accroche en fond de bouche et confirme son âge vénérable. À la différence du 10 ans, je parierais que la proportion de fûts de sherry est plus importante. Le miel ressemble maintenant plus à du toffee, et je détecte même maintenant des odeurs de fumée-chauffé qui se jumèlent à de savoureuses notes d’oranges juteuses. Les raisins et le café noir n’ont pas déserté encore et frétillent en bouche. Les épices aussi parsèment cet éventail d’arômes somme toute bien douces. Sans être mon type de whisky, il est difficile de passer outre la qualité d’exécution de ce whisky, qui ne réinvente pas nécessairement le style mais qui offre à la fois une typicité et une certaine singularité.

Patrick 92%
Au nez, raisin, malt, chocolat noir, des touches d’épices et du cuir. Impressionnant. En bouche, toujours le cuir, le raisin, le malt mais aussi une légère touche de bois brûlé. En finale, bois brûlé et cuir et une note de raisin qui s’étire très longtemps. Un whisky compliqué, intriguant et dont il faut prendre plus qu’un verre. J’en veux plus, car il me semble que j’aurais tellement plus à dire à son sujet!

Martin 88.5%
Nez: Malt, raisin, pruneau et caramel. Cuir, épices, cacao, miel et café. Bien complexe, plus que ce à quoi je m’attendais. Bouche: Mielleux, mais dominé par le cuir. Cassonade, menthe et chêne gorgé de rye whisky. Frais, épinette, poivre noir et fruits des champs. Raisins, toffee, orange et café. Assez hétéroclite, on frise même les notes d’un rye whisky, ça pourrait être à s’y méprendre. Finale: Chêne carbonisé, cuir fumé, malt lui aussi fumé, raisins, xérès et cacao. Café et orange. Ça se passe. Équilibre: Superbe complexité. Si on veut se lancer dans un excellent Single Malt irlandais sans trop casser la banque comme on dit, je recommanderais bien cette expression plus que d’autres.