Bushmills 12 ans

40% alc./vol.
Exclusivement disponible à la distillerie. Issu de l’assemblage de fûts de xérès et d’une petite proportion de fûts de bourbon, dans tous les cas, il s’agissait de “first fills”.

Patrick 84%
Parfum de miel et de noix. En bouche, le miel, des fruits et des fleurs, du sel, une touche de brûlé et surtout du caramel. En finale, on retrouve toujours le miel. Assez riche, assez bon au premier abord… Mais je lui ai enlevé quelques points suite à ma première dégustation : à force d’y revenir, il me semble y détecter des fausses notes. Un beau souvenir si vous visitez la distillerie, sans plus.

Bushmills Black Bush

40% alc./vol.
Ce blend contient plus de 80% de single malt Bushmills âgé de 7 à 9 ans (vieilli majoritaire en fûts de chêne espagnol ayant contenu du Xérès Oloroso).

André 88%
Des Bushmills couramment sur le marché, celui-ci est définitivement un must have. Une belle livraison de fruits épicés avec une bonne pointe de jus de raisins Quench qui tapisse agréablement la bouche, le tout sur un fond de grist (ou de céréales concassées) La finale est la rétro est quelque peu unidirectionnelle (raisins et pamplemousse). Pour 28$ la bouteille, une belle preuve que faire des whiskies de qualité à prix plus qu’abordable est possible. Wow! Ça refroidit l’intérêt de payer plus de 100$ pour le 1608…

Patrick 90%
Unique! Épicé, xérès avec un grain très riche. Au goût, les épices disparaissent pour laisser toute la place aux fruits, au raisin et aux céréales. La finale est malheureusement un peu trop courte, ce qui nous force (!) à en prendre rapidement une autre gorgée! Bref, typiquement Irlandais!!!

Martin 86.5%
Nez: Fruits confits, vanille, un tantinet de fumée. Violette ou lilas? Un deuxième nez lève le rideau sur un peu de verdurette et d’herbe fraiche. Bouche: Remarquablement doux. La proportion plus élevée d’orge domine sur un agrément de chêne à peine vanillé. Un whisky plutôt facile d’approche mais qui sait nous prendre à son jeu. Finale: Épices frivoles. Pastilles mentholées et fruitées. Un petit 5 à 7 avec de la musique lounge dans ma bouche. Équilibre: Un bon rapport qualité-prix qui devrait à mon avis avoir sa place en SAQ. Dommage.

RV 82.5%
Nez vert irish et noix de Grenoble, à nouveau pas surprenant du tout. Très nutty au palais, sans grand développement mis a part un certain fraise poivrée. Une autre preuve pour moi qu’entre l’Irlande et l’Écosse, pas d’hésitation.

Jameson Irish Whiskey

40% alc./vol.
Blend fait en utilisant la technique “Pot Still” (orge malté et non malté); distillé 3 fois.

André 76%
Notes vertes qui rappellent l’Irlande. Herbe et petites fleurs sauvages, toffee, sucre en poudre, vin blanc bien sucré, agrumes nappés de miel. La bouche est diaphane et très épurée, beaucoup de miel et de fruits tropicaux, vanille crémeuse, pointe d’agrumes en finale de bouche avec une touche d’épices. Raisins verts ? La finale est à l’image du reste ; saveurs d’herbe et de fruits exotiques, miel, vanille, raisins verts. Ce whisky est tout l’image qu’on peut se faire d’un Irish whisky traditionnel et c’est justement ça le problème… Rien de singulier, rien de distinctif, rectiligne et manquant d’originalité.

Patrick ?%
Nez frais. Muscat, peau d’orange. Le goût est aussi frais et marqué d’agrumes. En finale, il est sec comme du tonic, poivré avec un très léger sherry.

Martin 79%
Nez: Prometteur. Ça commence avec de l’orge et de la vanille, fastoche… Oh? Les effluves dérivent vers le sucre d’orge, et ensuite un peu de pain d’épice qui évoque le Redbreast. Ça sent le temps des fêtes! Bouche: Une texture onctueuse vient tout de suite nous séduire, sur laquelle surfent des notes de miel et de sherry. Ce whisky est vraiment agréable à garder longtemps en bouche. Il est très doux au début, puis le sucré laisse place aux épices, à moins que ce ne soit qu’un alcohol burn excessivement lent. Finale: Tout ce qu’on a expérimenté auparavant s’évapore avec une célérité déconcertante. Ça donne envie de verser une larme. Équilibre: Pas mauvais, mais insuffisant pour se vouloir autre chose qu’un petit whisky de semaine. On dirait qu’il en est lui-même conscient et qu’il veut partir pour rapidement se faire oublier. Pas très complexe. Mais c’est tout de même un bon choix pour garnir la base de sa pyramide. Je le recommande à ceux qui veulent essayer leur tout premier whisky irlandais.

Tullamore Dew

40% alc./vol.
Produit à Midleton, ce blend à base de pure pot still whiskey porte le nom d’une distillerie fermée dans les années 1950.

André 81%
Agrumes et une touche de citron accompagné de chocolat blanc. Très clair et fluide en bouche, il surprends de par sa liquidité. Même si les aromes en bouche sont agréable, la finale est trop abrupte et ne tient pas la route. Un whisky bizarre et intriguant. Un nez prometteur encore une fois et mais aussi une bouche qui déçoit.

RV 79%
Peau de truite fraîchement pêchée et piment encore loin d’être mûr. Arrivée plus fruitée et presque fumée. En finale, il y un peu genièvre pas très agréable, à l’image de certaines mauvaises vodkas. Comme une caresse qui se termine avec une pichenotte dans le front à la fin, mais des points pour la curiosité.

Patrick 82%
Le plus typique des Irlandais! Le goût est typique des “pot still whiskeys” en nous rappelant l’huile de lin. Semble aussi contenir une certaine quantité de seigle, ce qui contribue à lui donner un coté épicé (genièvre, gin?). Très bien, surtout si vous connaître ce qu’est le whisky Irlandais.

Michael Collins

40% alc./vol.

RV 70.5%
A blend? A bland peut-être. Nez avec un peu de grain. Goût avec un peu de seigle. Finale avec un peu de genièvre. J’attends encore un blend ou un malt irlandais qui va vraiment m’emballer, et celui-ci ne fait que renforcir l’image que j’avais d’eux. Pas si mauvais, mais même a 1.50$ pour 50ml j’ai l’impression de m’être fait avoir.

Magilligan Pure Pot Still

43% alc./vol.

André 88%
Superbe nez énigmatique, une belle fraicheur verte et de fruits rouges (du type produits par certains fûts de bourbon). L’arrivée en bouche est claire et très herbeuse, sucrée et offre des notes d’eucalyptus. Finale de savates vertes et de réglisse noire, un mélange assez unique et intriguant. Très particulier et unique. Wow !

RV 87.5%
Térébenthine, trèfle brulé et ce qui semble être de la tourbe lointaine. En bouche c’est un coup de tourbe jaune presque sucrée, assez intense et non-subtile (mais c’est loin d’être un défaut). La finale de sel marin est peu courte mais pour un Irish c’est vraiment bien.

Locke’s 8 ans

40% alc./vol.
Lancé pour la première fois en 2000, ce whisky est un double distillation en en pot still traditionnel et composé de whiskies âgés entre 8 et 10 ans. 10% du malt entrant dans sa composition est tourbé.

André 89.5%
Quel nez superbe ! Très aromatique, les agrumes, le citron, les céréales de malt sucrées au miel. Nez très orientés sur les fruits et la gomme Bubble Gum. La bouche, confirmera le nez, les agrumes sont intenses et généreuses, les céréales se sont un peu plus asséchées mais l’apport de sucre rééquilibrera le tout. Texture singulière, poudreuse… Rien de bien compliqué ici, rien d’extravagant. Finale en symphonie de fruits, le malt sucré, le miel. J’adore. (2013-11-20)

RV 79%
Rim de plastique mou autour du couvert d’une chaudière de chaux pour peinturer les étables à la botch. Pas de bouche mais bon départ en gorge, un peu épicée mais la finale est pouin pouin pouin pouin pouin, et fait disparaitre ce qui aurait sauvé la mise.

Knappogue 12 ans Vintage 1995

40% alc./vol.
Issu d’un assemblage de quelques fûts de single malt de la distillerie Bushmill.

André 87%
Paille séchée, citron et miel. Huileux et floral en bouche accompagné d’un léger crème brûlée. Élégant et généreux. Très frais et estival. Seul hic, le prix…

RV 75.5%
Plastique de fond de sac à poubelle qui trempe dans du Harfang des neiges et du Polydent. Arrivée timide et très vineuse, qui devient crasseuse en début de finale. Aftertaste sur le grain, assez tranquille, preuve finale que le rapport qualité prix est presque révoltant. Bonne nuit petite moumoune!

Patrick 89%
Nez très sucré, vin blanc et vin de glace avec le raisin blanc très marqué. Tellement marqué qu’au nez on pourrait se demander si c’est réellement un scotch. Euh, goûte le vin. Ne serait-ce du taux d’alcool, je me demanderais si il s’agit vraiment de whisky. Il y a un léger arrière goût de malt. Mais la finale est exclusivement marquée par le raisin. Idéal pour initier un amateur de vin blanc au monde du whisky. Mais d’où vient ce raisin???

Jameson 12 ans Special Reserve

40% alc./vol.
Lancé au milieu des années 1980, ce blend au fort pourcentage de pure pot still whiskey est produit à Midleton. Après la triple distillation dans des alambics traditionnels, les eaux de vie qui composent Jameson 12 ans vieillissent en fûts de chêne de xéres et de bourbon au minimum 12 ans.

André 81%
J’adore le nez, juteux et fruité avec une touche spicy: pommes vertes, poires, touche de fruits rouge rappelant le sherry, chocolat. La bouche est un peu molle et face, la dilution trop importante, mais la qualité de l’agencement des saveurs est indéniable. Le xérès s’exprime avec plus de forte qu’au nez et les épices ferment la parade. Encore une fois on reconnait bien la ligne directrice de la distillerie avec l’épine dorsale des saveurs habituelles s’agençant de quelques variantes au niveau de la palette aromatique. Touche de toffee, d’agrumes et de céréales séchées. La finale est passagère au niveau textural et pratiquement seules les épices et les notes de sherry prolongeront la courte expérience. Un whisky Irlandais dans le style traditionnel de belle conception mais côté innovation on repassera.

Patrick 82%
Au nez, épices et sherry. Au goût, sherry, fruits amers, épices. Bois brûlé? En finale, doux cacao.

Martin 84%
Nez: Jus de fruits tropicaux, punch aux fruits, poires, pommes mijotées, petit côté vineux, tout pour évoquer les fruits quoi. Légère céréale fumée pour compléter le tout. Bouche: Biscuits graham, miel et fruits rouges bien juteux. Raisins rouges, réglisse et crème fouettée. Le gâteau de Noël. Finale: On termine sur des fruits juteux et vineux, sur le bord du xérès. L’astringence du fût de chêne ne nous laisse pas non plus indifférent. Équilibre: Un belle coche au-dessus Jameson régulier. Bien dommage, comme un paquet de bonnes expressions, difficile de trouver dans les bars, voire même impossible en SAQ.

Green Spot Single Pot Still

40% alc./vol.
Les whiskeys entrant dans la composition de Green Spot sont tous agés entre 7 et 10 ans et proviennent d’une proportion de 75% American oak ex-bourbon barrels et 25% sherry casks.

André 85.5%
Nez posé et feutré de poires, de sherry, de miel et de vanille, sucré à souhait de surcroit ainsi que de quelques cosses d’oranges. La bouche dégagera de pleines vagues de gingembre et de saveurs de bois de chêne savamment balancées de saveurs fruitées et sucrées livrées sur une texture douce et very silky. Étonnamment, la finale est beaucoup plus prononcée que l’annonçaient le nez et la bouche. Une sensation de menthol rafraichissant, de fruits tropicaux et de gingembre frais envahit la bouche avant de s’éteindre lentement sur des draps d’épices et de saveurs de bois de chêne un peu sec. Belle présentation, saveurs bien agencées les unes aux autres, mais dans l’ensemble trop conservateur et un brin prévisible.

Patrick 84%
Un bon whisky de tous les jours mais qui ne saurait gagner des concours… Bon, je m’en suis tout de même servi une autre shot aussitôt le premier verre terminé. Nez : Belles céréales sucrées, avec une touche fruitée subtile, des épices et des pommes rouges. Bouche : bois épicé et brûlé, miel, pommes et une tonne de céréales. Finale : Un peu courte, mais agréable.

Martin 85.5%
Jaune doré tirant presque sur le tournesol. Nez : miel, citron et caramel, avec une touche de fleurs et de menthe. Fruits rouges, pétales de rose et gomme balloune. Bouche : fruits, fleurs et herbe, céréales et épices timides. Agrumes et miel sucré se perdent rapidement dans une drôle d’amertume qui nous ouvre les portes de la finale. Finale : planche de chêne poussiéreuse gorgée de sherry astringent. Équilibre : quand même solide comme Pot Still Whiskey, pas au stade du Redbreast mais je salue tout de même son côté xérès.

RV 84%
Il sent bon. En bouche c’est bien. Mais tout est en finale. Épices, miel de trèfle, blé séché, gâteau aux noix. À nouveau c’est bien mais on dirait que je vais m’en tanné vite. Vive les dégustations pour éviter de les acheter et d’être déçu. Surtout que le rapports qualité est pas mal risible.