Nikka From The Barrel

51.4% alc./vol.
Batch 16I14C. Élaboré à partir des single malts des distilleries Miyagikyo et Yoichi et d’un whisky de grain.

André 87%
Plus aigu et franc au nez que d’habitude (et surtout très volatile) tout en livrant une belle mixture douceâtre de framboises et de cassonade. Apparait ensuite un léger crescendo toasté. La bouche est davantage fruitée; fruits confits et une forte pointe d’oranges malheureusement trop passagère menant à une finale très épicée se transformant sur les grains secs.

RV 91.5%
Dans un jukata à pattern fade et de couleur terne, une petite nippone métissée extraordinairement sexy, qui tient davantage de la foret enneigée d’Hokkaido que des plages torrides d’Okinawa. Mélange de bourbon et de canadien (Forty Creek Barrel Select) avec de l’orange qui sort entre les deux, avec un peu de miel brulé et puis après avoir respiré, un caramel terreux. L’arrivée est plutôt sauvage, un Glenrothes cask strength toujours avec l’orange. Plus tard en finale, ce sont les feuilles mortes et de la cannelle fraiche. Aftertaste un peu plus monotone mais se réveille végétalement une vingtaine de secondes plus tard, avec les feuilles et du bois humide. Très appréciable par sa qualité de blend facilement décomposable, elle aurait scoré encore plus haut si ce n’était de l’arrivée en bouche un peu trop simple.

Patrick 90%
Nez de whisky canadien, marqué légèrement par l’orange. Un nez chaleureux comme on les aime, mais qui n’apporte rien de bien nouveau. Au goût par contre, wow ! Quelle arrivée en bouche ! Gâteau aux fruits qui sort du four, cerises, caramel, un peu d’épices… Et en finale, une légère pointe de fumée. Globalement, un très bon whisky, idéal pour l’automne ! Superbement équilibré, très chaleureux, vraiment agréable à boire et boire et boire… Ce qui est plutôt traitre compte tenu qu’au goût, on ne sent pas du tout le taux d’alcool si élevé. Et il n’y pas que le taux d’alcool qu’on a de la misère à croire : Est-ce vraiment un blend ? Aussi intense, on pourrait presque en douter, un dirait plutôt un excellent single malt du Speyside.

Mount Everest Whisky

42.8% alc./vol.
Voici qu’il y a 15 ans déjà, la distillerie McClelland de Glasgow a produit les premières bouteilles du Mount Everest en collaboration avec la distillerie Shree de Katmandou.

André 71%
Nez de whisky de grain et d’alcool neutre. Dans le verre, il colle aux parois et donne l’impression que l’on s’apprête à boire une verre d’huile incolore. Nez très sucré (style Canadian whisky) mais sans grande personnalité, surtout axé sur l’apport d’alcool…C’est très « basic » comme whisky. La finale est elle aussi sur des notes de grains et de céréales. Aucune texture en bouche et on cherche une finale et un aftertaste digne de ce nom. L’allié idéal pour saouler les sherpas à pas cher. Une simple curiosité.

RV 77%
Non. Ce qu’il de plus poche dans le Glenmo nectar d’or, pain sucré pas désagréable mais sans plus, avec arrière goût de ciboulette. Ca sent le pas clean. En bouche, visqueux et suite dans le pain presque moisi mais sucre et finale à moitié entre mauvaise pâte à pain et mauvais whisky japonais. Rien de très manqué mais ca ne garantie pas le succès non plus.

Patrick 78%
Au nez, pain blanc sucré et mouillé. Touche de clou de girofle et d’oignons. En bouche, arrivée très sucrée, au point de le confondre avec un alcool de dessert, rappelant une imitation (trop) bon marché de sauternes. En rétro, rappelle pendant quelques instants un whisky canadien. La finale, très sucrée, est plutôt courte. Heureusement. Un peu trop sucré à mon goût, mais très original. A essayer pour sortir des sentiers battus, mais aussi pour nous rappeler pourquoi certains sentiers sont justement plus fréquentés.

Michel Couvreur Very Sherried 27 ans

50% alc./vol.

André 91%
Couleur très impressionnante, très foncée, beaucoup de dépôts dans le fond du verre également. Ce n’est pas filtré. ça c’est certain. Le nez est relevé et généreux, abondant et fruité, du sherry à plein nez, du miel aussi. Les effets du bois enrobent le tout. La bouche est hallucinante encore une fois, un brin cireuse mais uniforme sur des variantes de sherry, avec toujours cette impression cireuse en arrière-plan. En fin de bouche, on ressent bien le côté vieillot du whisky, un peu poussiéreux et de vois qui a reposé dans une cave de vieillissement, surtout perceptible en toute finale. C’est rustique et noble comme présentation générale. Un superbe whisky mais certainement pas à la portée de tout les amateurs, Le côté vieux et poussiéreux en agacera probablement quelques uns.

RV 87.5%
D’abord s’apprivoiser, puis s’abreuver. Laisse bien reposer avant même de le sentir, sinon le sherry est superpuissant; en respirant, le bois se stabilise. Pesant dans les papilles mais limpide en gorge, le gros sucre brûlé colle d’abord puis s’enfuit ensuite avec ses saveurs de sherry à son paroxysme, de miel et de sorbet à la framboise. Une fois de plus une impressionnante palette gustative, mais je ne peux que retrancher au moins un point au score surtout lorsque comparé au Blossoming Auld Sherry encore meilleur.

Michel Couvreur Fleeting Single Cask

45% alc./vol.
Le Fleeting, fût #1 sur 750, est un single malt whisky distillé en 1999, il résulte d’une double maturation : dans un premier temps en fût ayant subi une chauffe importante et peu imprégné en vin puis en « butt » (fût espagnol de 500 litres ayant été préalablement imprégné de vin de Pedro Ximenez). Après réduction à 45% d’alcool avec l’eau d’ Écosse, seulement 750 bouteilles de 70cl sont obtenues.

André 84%
On peut réellement sentir l’effet du fût de sherry au nez et en bouche, passablement fruité et de sherry en arrière-plan, du sucre brun aussi et du miel. Ce même miel prédomine à mesure que le whisky s’aère, s’adoucissant progressivement. En bouche, le sherry est omniprésent s’asséchant un peu en fin de bouche. La finale est constituée de bois poussiéreux soutenu par l’alcool. La rétro-olfaction à saveur de raisins secs et de céréales Raisin Brand. Bien construit sans sans singularité.

Patrick 78%
Un whisky qui est tout sauf “fleeting”: Gros et intense, mais pas vraiment bon. J’avais seulement un échantillon d’un demi-once, et la majeure partie a aboutie dans l’évier. Nez : Un beau mélange de fruits mûrs et frais, le tout recouverts de sucre. Bouche : Ouf. Fruits trop mûrs, presque pourris, bois pourri brûlé et quelques épices. Finale : D’une belle longueur, boisée et fruitée.

RV 81%
Marque maison de malt de moisson. Un peu moins mielleux qu’à l’habitude, le grain est une fois de plus la marque de commerce de ce liquide, et colle au palais avant même de l’avoir en bouche. Poussière et herbes sont captables avant la finale de grain un peu ordinaire. L’odeur reste alors le point fort, dans un whisky à douces tendances canadiennes où la cassonade remplace le miel qui semble toujours vouloir se montrer le bout du nez, mais qui n’arrive finalement pas, ou trop peu. Si le prix n’est pas un facteur, à garder pour les soirées où l’on veut se rendre ivre sans trop y penser, mais où l’on cherche tout de même une meilleure alternative qu’un blend sans nom.

Michel Couvreur Delectum

49% alc./vol.
Distillé le 17 septembre 1991 puis vieilli plus de 19 ans en fût dont les dernières en fût de PX. Tiré en bouteilles de 500ml, après une très légère réduction à 49% d’alcool.

RV 89.5%
Couvreur recrute les petites jeunesses d’Aberlour? Toujours le Sherry habituel, cette fois-ci en version moins boisée et plus fruitée, même si le baril tire son épingle du jeu en étant plus sophistiqué que puissant. L’arrivée est bouche est fort et chaud, davantage que le pourcentage ne le laisserait présager, puis la finale est littéralement à 2 pas du Abunad’h, avec un mélange miel/sherry/bois qui frôle la perfection au niveau de la balance, quoiqu’un peu moins à la longueur. Contemplatif, à boire en gardant le silence pour apprécié le bois caramélisé, non brûlé, de l’expérience.

Patrick 90%
Parfum très riche de xérès, caramel et vanille réchauffée. Le tout est spécialement agréable. En bouche, l’ensemble est particulièrement sucré et caramélisé. La chaleur du xérès vient marier le tout de manière magistrale. La finale s’étire longuement sur une note de caramel/vanille/chêne brûlé. Un whisky tel que nous aimerions en boire plus souvent, nous, pauvres mortels. Une bonne raison d’acheter des billets de loterie.

Michel Couvreur Clearach

43% alc./vol.
Ce clearach est un alcool de malt obtenu par distillation charentaise. Il a vieilli pendant deux années dans un fût de vin jaune du Jura: Une heure après la percée, l’alcool remplaçait le vin jaune, brassant les lies du voile encore présent. (Orge distillée le 9 juillet 2001 en Écosse).A l’origine titrant 68°2, il est réduit à 43° avec l’eau du Loch Katrine.

André 81%
Très végétal au nez. Pâte filo, noisette séchées sur fond de diluant à peinture. L’arrivée en bouche est superbe, finement balancée et couvre agréablement la bouche. Une fois installé confortablement, le sucré est maitre et affiche également un léger pâteux d’où le végétal ressort avec force et qui surpasse tout le reste. La finale, à saveur de menthe séchée, est jumelée aux fruits tropicaux et est légèrement astringent en toute finale.

RV 86.5%
Très malté avec de la quenouille terreuse. C’est seulement en bouche qu’on découvre la tourbe, avec du miel et du foin sucré. Très hétéroclite du début à la fin, quoiqu’il y manque un peu d’action. Bien que le nez est tout a fait anodin, ca rend la surprise encore meilleure en bouche et en finale. Une autre sorte de tourbe, mais il fait aimer être challengé. Et à son prix, une aubaine pour se tester, même si M. Couvreur aurait pu sortir un filtre a café, car il y a tellement de bois dans le fond de la bouteille qu’il risque fort probablement de changer de goût dans ses derniers centimètres.

Patrick 79-83%
Au nez, new make spirit qui a été vieilli durant au moins 4-5 semaines… Au goût, céréales humides, touche de tourbe et de fruits. Donnez-lui 10 ans et il pourrait être une star… En attendant, on dirait un bon pee-wee qui croit qu’il peut déjà jouer dans la LNH. Point bonus pour les “graines” de fut dans la bouteille. D’où la note de 79%. Mais si on suit les instructions et qu’on le sert frais, wow! Le genre de drink qu’on veut retrouver après une dure journée au boulot… Pour en prendre un verre de trop sans s’en rendre compte. La seule raison qui me fait hésiter à en acheter une, c’est que je sais que si les bonnes conditions sont réunies,(lire ici, mon boss me fait c…) je pourrais vider la bouteille en une seule soirée!!

Michel Couvreur Cask Strength

55% alc./vol.
Batch #002.

André 82%
Nez de savon en poudre, pain perdu aux raisins, cassonade. Hyper sucré en bouche, fortement influencé par des notes de cassonade timidement fumée qui font oublier l’affreux nez de savon à vaisselle. La finale est vraiment longue, sur fond rêche de grains d’orge non malté. Une bouteille dont j’apprécies les résultats sans arriver à me donner envie de m’en procurer une pour ma collection.

RV 81.5%
Un whisky trop propre. Palmolive et lin, très fruité mais aussi avec du pain en bouche ainsi qu’un peu de fumée. Slimy sur la langue, le Palmolive se poursuit, et la finale est toute juste à peine convenable. L’aftertaste est quant à lui un beau mélange entre le grain et le citron sucré. En réussissant à chasser le savon à vaisselle, ça pourrait être un bon whisky.

Patrick 84%
Savon à lessive en poudre qui nous donne incite à se pincer le nez. Définitivement savonneux au goût, très salin, touche de kiwis. En finale, le sel demeure, accompagné par l’orge. On finit par oublier le savon et y trouver un équilibre qui, à défaut d’être parfait, est quand même agréable.

Mackmyra Reserve Single Cask Sample #TA-808:45

57% alc./vol.
Distillé le 27 septembre 2007 et embouteillé le 7 janvier 2010, bouteille #2 de 38. Cette version très limitée de Mackmyra est issue d’un élevage en petits fûts de 30 litres accentuant ainsi l’impact du fût sur l’alcool. Cette bouteille gracieuseté de Jonathan Luks de Mackmyra n’est disponible qu’à la distillerie si vous devenez propriétaire d’un fût complet de 30 litres de Mackmyra.

André 94%
Nez de fruits couleur rubis. Wow, c’est riche comme nez, très élégant, sexy. Fruits rouges sirupeux, cerises, Cherry Blossom, nez campagnard de fruits des champs et de confiture. Texture langoureuse, soyeuse, très impressionnante. Explosion de fruits dans leur sirop, pastille aux cerises. Peut ressembler à un whisky d’affinage en fût de cognac sans le côté asséchant. Que c’est bon…….après trois verres je suis toujours estomaqué par la complexité et l’effet enrobant de ce whisky. Un whisky entier jusque dans sa finale interminable en maelstrom de fruits capiteux. Un Smörgåsbord de fruits. Comme disait Jonathan Luks, représentant de Mackmyra « Age doesn’t matter, it’s all about taste ». This is it ! Bravo

Patrick 92%
Le présente un arôme de gâteau aux fruits auquel on a ajouté quelques fraises, ainsi que des notes de riz au jasmin. Le sucre du gâteau s’exprime avec plus de force à mesure qu’il respire. En bouche, le whisky se montre très suave, avec une saveur marquée de sucre d’orge fruité. Nous ne sentons presque pas la force de l’alcool… Probablement à cause de son côté « Kool Aid rouge ». La finale, chaleureuse, s’étire longuement sur une note sucrée-brûlée rappelant un bâtonnet de cannelle. Totalement unique! Idéal pour l’amateur de whisky un peu blasé et aussi pour tous les autres! Les bouteilles étant plutôt rares, si vous avez la chance d’en voir une, je suis preneur!!!

Martin 93%
Nez: Timide et riche à la fois. Fruits, xérès, porto, céréales et gâteau aux épices. Un autre whisky sournois, c’est bien parce que je connais son taux d’alcool que je ne baisse pas ma garde. Bouche: Texture enveloppante, épices bien campées, orge, caramel et fruits rouges. Cannelle en puissance, touche de bois et de cerises, kool-aid même. Finale: Longue et fruitée, punchée par les épices et la cerise juteuse. Complexité effarante, on en redemande. Équilibre: Superbe expérimentation de la distillerie suédoise. Une belle découverte qui, comme toutes les licornes, sera excessivement difficile à attraper de nouveau!

RV 93%
Des filles de roller derby en bikini noir fumé à la tourbe et bas résilles, qui tourne dans un canal de confiture à la pêches. Exit le chimique, le grain est loin mais le fruité est pimpé de pain blanc. L’arrivée est bien poivrée mais avec les fruits qui s’y frotte. Quel combat, conclut par une salivante finale dans la tourbe. Ça se dit comment “I love Mackmyra “en suédois?

Mackmyra Preludium 03

52.5% alc./vol.
Embouteillé le 13 octobre 2006 depuis le fût #6964. Preludium 03 – Xérès et fumée suédoise dans cette 3ème édition du range Mackmyra Preludium. Vieilli dans des fûts de xérès, épicé avec une recette spéciale fumée au dessus d’un feu de genièvre et de tourbe. Les 9096 bouteilles de cette version 03 se sont vendues en quelques heures seulement lors de son lancement le 4 décembre 2006.

André 92%
Pharmaceutique et raisins verts fermentés. Vin de glace, sucré et fruité. En bouche; l’arrivée est superbe et vraiment nouvelle en feelings qu’elle apporte. L’alcool est présent mais délicieusement dosé. Le goût est vraiment, mais là vraiment singulier. Légère fumée, liqueur crème soda alcoolisée. Finale superbe mais indescriptible. J’ai rarement été aussi déboussolé afin de décrire un whisky qui est superbe, mais tout en ayant de la difficulté à dire pourquoi. One of a kind stuff. Étant située hors de l’Écosse, et étant donc affranchie des contraintes parfois obsolètes de la SWA, des distilleries comme celle-ci chaufferont le derrières à bien des distilleries écossaises dont certaines nous livrent parfois du matériel douteux à un prix trop cher payé. Nous bénéficieront peut-être à long terme de l’innovation et de l’audace de ces précurseurs qui auront contribué à être ouvert à sortir du cadre des traditions parfois contraignantes des lois du marché et des associations dont le seul but est pécunier.

RV 90%
Les scandinaves n’ont pas que de la vodka à être fier. Deep Cold pour le dos et cure-pipe de feutre; médicinal mais à l’extrémité opposé du Laphroaig dans la pharmacie. Plus qu’intriguant, le nez se veut oracle d’une grande réussite ou d’un impressionnant fiasco. En bouche, un peu fumée mais de manière encore plus évidente, vraiment cuivrée, avec une pointe d’alcool assez forte et des épices poivrées. L’aftertaste est plutôt tranquille, mais très très long avec un soubresaut de prunes qui attend à la dernière seconde pour se déclarer. Particulier et rare, vraiment un honneur mais tout aussi un plaisir à boire. Slainthe!

Patrick 93%
Menthe, épices boisés, petit côté médicinal, mais on est à 100 lieues (c’est le cas de la dire!) du Laphroaig. Fruité subtil. Le goût est totalement unique!!! Est-ce vraiment un single malt??? Mon Dieu, dans quel type de bois ont-ils fait vieillir ce whisky??!! Est-ce le genièvre? Il y a aussi une fumée très légèrement tourbée et épices poivrées. De petits fruits rouges viennent compléter le tout. Très bien balancé. Vraiment unique. Merci aux suédois d’avoir repousser les limites des single malts!!!

Spirit of Hven Urania Swedish Whisky

45% alc./vol.
Fondée en 2007 par Henric Molin, un chimiste ayant étudié la distillation avec Jean Donnay (de la distillerie Glann ar Mor en France), la distillerie Hven débute sa production en mai 2008. Une portion de l’orge utilisée est maltée sur place. Au départ, la tourbe utilisée pour sécher le malt provenait d’Écosse mais provient maintenant de Suède. Cette même tourbe (provenant de l’île principale de Suède et non de l’Ile où est située la distillerie elle-même car celle-ci est protégée) est mélangée à des algues et des herbiers locaux avant d’être utilisée pour faire sécher le l’orge. L’orge est d’abord séchée avec la fumée de tourbe pour être finalement séchée à l’air chaud. Travaillant à petite échelle, chaque fût provient du seul et même arbre et chaque batch produite donnera seulement un fût. La version heavily peated de la distillerie titre 94ppm !

André 84%
Pointu au nez. Notes de craie et de poussière de pierre, de gâteau au fruits nappé de miel et de toffee. En laissant reposer; raisins en poudre. Il est difficile à cerner au nez et encore plus en arrivée de bouche. Fond de style rye ou de céréales épicées et de Quench au raisin s’accompagnant d’un feeling poreux. En chauffant le verre dans nos mains, toffee et miel. Il est meilleur en finale, abondamment fruité porté par l’alcool. Bon, mais dans l’ensemble, un malt prudent et manquant de diversité.

RV 81.5%
Belle couleur orange. Beau whisky anodin mais qui semble bien conçu. Par contre l’arrivée est un peu trop genièvre à mon goût, ce qui me semblait un ptit whisky sympa ce transforme en bizarre whisky-gin. La finale est plus standard, ça rentre dans les rangs de whisky plus straight. Difficile à juger, la bouche est une déception mais le reste est bien conçu. Finale de parfum mais léger.