Hepburn’s Choice Caol Ila 9 ans

46% alc./vol.
Sherry cask

André 91%
Une bonne pointe de fumée et de bois brûlé à la première sniff et avant l’avalanche de fruits secs et de pâte de fruits. J’ai des arômes de dattes, de raisins secs, de cerises noires, cendre de feu de foyer et d’oranges sanguines. Une fois le whisky stabilisé après quelques minutes dans le verre et l’alcool un peu évaporé, la fumée est plus ronde mais plus intense. Texture en bouche très ronde et presque huileuse, les saveurs de fumée sont encore tout aussi puissantes, franches et un peu sale dans le style, notes de caramel brûlé et de viande fumée, fruits secs et un fond de fruits tropicaux frais et de sucre aussi. Longue finale, un peu tannique, sur les fruits sechés et de bois de charcoal.

Patrick 90%
Un scotch superbe, riche et intense. La tourbe écossaise à son meilleur. Un whisky surprenant par sa complexité et sa balance. Nez : Fumée de tourbe agréable, d’une intensité moyenne, avec un peu de cendres et une bonne dose de chêne. Bouche : De la délicieuse fumée de tourbe, avec de la suie, du sucre blanc et une tonne d’épices. Finale : D’une belle longueur, avec des notes de vanille qui adoucissent la fumée de tourbe.

Martin 93.5%
Nez: Oh my la belle tourbe pleine de viande fumée et d’épices à steak! Chêne brûlé, sauce BBQ, jerky et raisins secs. Dattes et xérès. Je capote! Bouche: Belle texture ronde mais pas trop, poivre et cannelle, raisins et vanille, touche de vin rouge et de bois. Bel amalgame, même si je trouve que par moments l’alcool veut nous livrer un petit uppercut sournois. Finale: On surfe sur une vague de sherry tourbé, les pieds bien ancrés sur une douelle de chêne bien carbonisée. Équilibre: Un superbe whisky, j’aurais été curieux de le goûter s’il s’était rendu à 10, 12 ou même 15 ans. Comme quoi il ne faut pas lever le nez sur les expressions d’embouteilleurs indépendants.

Hepp Single Malt Uberach

55% alc./vol.
Le single malt Uberach, appelé aussi WAT, pour l’expression bien française « Whisky Authentic Terroirs », provient de la distillerie HEPP située à Uberach en Alsace (France). Cuvée limitée à 350 bouteilles, élevée en barriques de vin jaune et disponible chez seulement 6 « cavistes » en Alsace. Merci à Guy (le voyageur) et Patrick (le caviste) pour cette opportunité!

André 84%
Oranges confites, poires, céréales au miel, pommes poires. Aspect licoreux au nez saupoudré d’épices. Encore plus d’oranges et de poires en bouche, la texture arrondit le taux d’alcool. Oranges et poires, agrumes, poivre, pomme poire, zeste de citron, céréales au miel, vanille, quelques notes de chêne. Style craft distillery. Finale plus effilée, poivrée et épicée.

Patrick 90%
Nez : Effluves riches et agréables marquées par des notes vineuses et sucrées, rappelant en fait des pommes jaunes bien mures. Bouche : Sucre trèèèèès intense comme j’en ai rarement vu dans un whisky. Mais n’allez pas vous attendre à un doux! Ce whisky est plutôt un poids lourd de l’intensité qui mettra KO le poids plume qui n’est pas sur ses gardes. Les pommes jaunes sont toujours présentes, avec une bonne note de chêne épicé. Finale : Interminable. Balance : Unique! Quel punch! Quelle originalité! Les producteurs de ce whisky ne sont pas des artisans, mais des artistes!

Martin 86%
Nez: Semble assez jeune et fougueux. De généreuses notes de vin ouvrent le bal, suivies de pommes et d’épices. De pain d’épice en fait. Bouche: Le sucre et les épices ne laissent pas place à trop d’interprétation. Assez intense au niveau du taux d’alcool, presque trop. Le chêne sec conclut l’expérience. Finale: Forte et longue, sur les notes susmentionnées. Équilibre: Très singulier, un whisky comme on en voit peu. Je trouve personnellement son éventail de saveurs un peu limité. Peut-être en coupant, blasphème, un ou deux degrés d’alcool?

High River Canadian Whisky

40% alc./vol.

André 78%
C’est comme ça que je m’imagine ce qu’est de passer une semaine à Saskatoon l’hiver à -40. Juste platte. Nez légèrement cireux, cerises noires, oranges et poivre broyé, caramel, cassonade et sirop d’érable, très axé sur les céréales séchées. À l’aération, note de peroxyde. En bouche, planche de cèdre rouge, cassonade et sirop d’érable, gros caramel chaud, bois d’oranger. Finale plate, sucrée et boisée.

Martin 85%
Nez: Caramel grillé, noix, bois et orange. Épices et fruits rouges. Beau mélange de grains, bel équilibre. Bouche: Fruits au sirop, miel et eau d’érable. Belle épices avec une touche d’acétone subtile. Finale: Fruits, rye et épices. On sent bien ici le combo maïs et seigle. Touche de chêne. Équilibre: Un beau blend d’entrée de gamme. Je le mesurerais sans gêne à mon bon chum le Wiser’s Deluxe.

High West American Prairie Bourbon – Batch #16F01

46% alc./vol.

Patrick 89%
Wow, c’est bon ça. Super savoureux, avec une intensité bien mesurée. Pour ceux qui, comme moi, aiment les bourbons épicés! Nez : Mélange d’épices sur un fond sucré et subtilement fruité. Appétissant. Bouche : De belles épices, un peu de sucre et des fruits, le tout présenté sur une planche de bois brûlé. Finale : D’une belle longueur, épicée et boisée.

Martin 88%
Nez: Un beau vent de fruits goulus, chêne, même cèdre. Cerise et orange nous dévoilent un soupçon de réglisse rouge et d’amande. Bouche: Agréable texture. Épices, caramel et vanille. Pêches, oranges et fleurs. Bois de chêne très présent. On goûte bien le fameux Four Roses derrière tout ça, si on en croit les rumeurs. Finale: Les fruits épicés et le chêne nous laissent sur une impression de vanille sèche. Équilibre: Un super bourbon, la preuve que des fois il faut sortir de nos pantoufles des marques connues.

High West Campfire Batch 19J10

46% alc./vol.
Fait avec du whiskey de seigle, du bourbon et du scotch tourbé

André 85%
Un whisky hybride à chemin entre l’Amérique et l’Écosse. Nez de butterscotch, de caramel coiffant une coupe de fruits sauvages, les raisins secs et la cerise, sirop de maïs, tourbe terreuse discrète, pommes caramel, cannelle. On demeure plus dans la cour des ‘’bourbons’’ disons que dans celle des whiskies tourbés Écossais. Texture diluée en bouche, passablement de cannelle qui même si bien aiguisée est réconfortée par des draps douillets de sirop de maïs. Oranges, cerises, raisins secs, caramel, feu de camps, cannelle. Aucune persistance (ou presque) sauf pour la forte saveur de cannelle jumelée de la fumée de feu de camp, finale écourtée dans l’ensemble mais sur un bel amalgame de saveurs.

Patrick 89%
Un superbe whiskey original et savoureux. Si, comme moi, vous aimez le rye, le bourbon et le scotch fumé, ça vous en prends une bouteille. Nez : Wow! Un peu de fumée de tourbe, les épices du seigle, du bois brûlé, du sucre et un peu de fruits. Original et appétissant. Bouche : Un beau mélange d’épices venant du bois brûlé et du seigle, le tout enveloppé par une belle fumée. Finale : D’une belle longueur, épicée et fumée.

Martin 88%
Nez: Maïs et vanille épicée dans une seule vague. Fruits rouges et vin chaud. Raisins et caramel, bois et butterscotch. Bouche: Sirop, réglisse et cerise de terre. Bois épicé, grain et vanille juteuse. De beaux gros fruits rouges. Finale: Épices et bois commandent le reste de l’expérience, mais laissent briller vanille, fruits et caramel de superbe manière. Équilibre: Son nom le dit bien, ça se prend bien au bord du feu de camp. Personnellement je trouve que c’est un dram de canicule idéal. Quoique, du bourbon, c’est crissement bon n’importe quand…

High West Son of Bourye

46% alc./vol.
Batch 8, bouteille 213. Créature étrange issue d’un Bourbon de 5 ans (75% maïs 20% seigle 5% orge non malté) et d’un RYE de 3 ans (95% seigle 5% orge malté).

André 87.5%
Définitivement le rye, enrobé de cire. Les éléments épicés mis entre parenthèse par les oranges et les jujubes aux fruits. Rien d’épique en bouche c’est même un peu discret et tout en sous-entendus, doux, avec beaucoup de sucre et des vanilles du bois. C’est une bataille de tranchée, au corps à corps , presque intime entre le bourbon et le rye et ça se sent, se goûte à tout les niveaux. Beaucoup de saveurs d’orange et de sucre jusqu’à la finale, toute paisible et en finesse. Un whisky innovateur, intriguant et inhabituel.

Patrick 86%
Sent le bourbon… Ou presque! On sent le whisky de maïs légèrement épicé, mais pas la cerise typique. Tout de même très agréable. En bouche, de belles épices de bourbon, du maïs, se terminant sur une finale un peu sèche. Simple et efficace.

Martin 77.5%
Nez: L’alcool prend énormément de place au début. Il faut donner la chance à cette expression de respirer et de s’ouvrir un peu. Elle nous récompense par la vanille du bourbon, lavande et savon avec une pointe de bubblegum. Bouche: Le maïs du bourbon frappe à la porte en premier, on ouvre et il nous présente ses amis vanille et petits fruits. Le seigle est excessivement timide, on lui offre un verre et il nous dit après huit fois qu’il veut juste de l’eau. Finale: Solide finale bourbonnée. Maker’s Mark en pleine gueule. Je dois lui reprocher par contre d’être aussi original que son nom. Équilibre: À souligner la présence sur l’étiquette de Jackalopes, une sorte de croisement mythique farfelu entre un lièvre et une antilope. Un animal dangereux selon les experts de la distillerie. Voyage au pays de l’étrange. Je ne serais pas surpris de me faire offrir un verre de ça dans le whisky room de David Lynch.

RV 84.5%
Lignes sobres, couleurs simples; l’esthétisme ne nécessite pas toujours la complexité. Tenant plus du bourbon que du rye, malgré tout le genièvre pur et très végétal se fait sentir. Un bon blend chaud et indéfini, autant en bouche qu’en finale il s’agit du même jeu: d’abord le bourbon poussiéreux, puis une étonnante transition au rye qui est très naturelle. Côté originalité on repassera mais ce whisky “2 pour 1” vaut le détour, si ce n’est que pour le construire et le déconstruire gustativement parlant.

Highgrove Laphroaig 12 ans

46% alc./vol.
Cask #3009, Distilled 17/08/2004, Bottled 01/2017, Bottle #189. Distillé à partir d’orge organique Écossaise provenant de la région d’Inverness-Shire, vieilli en first fill bourbon cask et embouteillé spécialement pour Highgrove, la Maison officielle du Prince Charles.

André 90%
Superbe nez, calme même si maritime, camphré et tourbé remplie d’herbe verte. La tourbe est subtile et en retrait, vraiment douce, vanillée, bonbons menthol, pommes vertes, poires, camphre, réglisse noire, influence maritimes indéniables. La bouche est soyeuse, hyper belle texture crémeuse, tourbe maritime, camphre, asphalte chaud et anis, réglisse noires, sel de mer, vanille crémeuse intense. Au départ, le whisky étonne par sa douceur mais les saveurs prennent place avec beaucoup plus d’assurance au fil des lapées, la texture en devient huileuse, mouth coating, superbe. Le sel de mer pétille sur la langue en finale, la tourbe se dissout lentement sur la langue en laissant une sensation cendreuse et poudreuse inusuelle. L’effet camphré rend la bouche fraiche et on arrive même à distinguer quelques notes d’agrumes citronnées en arrière-plan et une bonne dose de sucre résiduel mélangé d’une pincée de sel de mer et de poivre noir. Ce Laphroaig est un délice à l’approche inoffensive mais qui montre ses dents (pas ses oreilles) après quelques gorgées.

Patrick 90%
Un excellent Laphroaig, dont le temps a légèrement adouci la tourbe mais pas sa qualité. Nez : Fumée de tourbe, agrumes, poivre et touche de vanille. Appétissant! Bouche : Bois brûlé, épices, fumée de tourbe, vanille, agrumes et poivre. Finale : D’une belle longueur, d’abord fumée, puis évolue vers des notes d’orge séché.

Martin 90%
Nez: Tourbe salée et iodée, caramel et herbe. Pommes vertes et raisins blancs, sel de mer. Bouche: Texture ample et chaude, tourbe, sel, citron, anis, cendre et épices. Un joli caractère. Finale: Fleur de sel et sucre en poudre. Bois et tourbe camphrée. Belle longueur. Équilibre: Bel embouteillage, un Laphroaig à la hauteur, doux et ferme à la fois.

Highland Harvest Organic Single Malt Scotch Whisky

46% alc./vol.
Finition en fûts de sauternes, Fût #470.

Patrick 65%
Goûte simplement mauvais.  Eurk.  Nez : Odeur de sucre moisi et de chêne pourri.  Bouche : Sucre de céréales moisies et épices de chêne.  Finale : D’une longueur moyenne et tout croche.

Martin 82%
Jaune criant, d’une pâleur qui emplit le coeur d’appréhension. Nez: Légère céréale devant une infime trace de mélasse jeune. Miel, bois humide et poires se manifestent, mais l’influence du fût semble discrète, trop même. Une vague de sucre d’orge arrive, toutefois fait peu pour nous donner espoir. Bouche: Orge fruitée avec une touche de cuir presqu’imperceptible. Peu huileux, mais son taux d’alcool soutient bien son ensemble. Fruits séchés, réglisse rouge, chêne poussiéreux. Un peu trop sucré. L’effet du Sauternes? Finale: Les fruits et la fumée légère descendent bien, avec un retour de miel, de poires et d’orge en rétro-olfaction. Équilibre: Se prend quand même bien, quoique le côté bio n’y change rien. Un peu trop sucré à mon goût, mais se servirait bien au dessert.

Highland Park 10 ans

40% alc./vol.

André 82%
Étonnant un Highland Park si fruité et tourbé, une tourbe florale et parfumée au miel de bruyère. En bouche, les oranges et les poires, le sel en acteur de soutien, le taux d’alcool est bien effacé pour moi et la texture en bouche en souffrira. L’apport de la vanille et des amandes est intéressant mais l’ensemble est trop doux. Finale mielleuse avec rappel maritime, touche de citron. Un whisky entre le 12 ans et le 15 ans actuel, à mi-chemin entre le cozy 12 ans et l’estival 15 ans. Mais pour 10$ de moins que l’édition phare de la distillerie de 12 ans, je n’hésite même pas une seconde. À souhaiter que Highland Park nous fasse pas le coup des no age statement tout comme Macallan.

Patrick 88%
Nez : Tourbe florale et mielleuse, le tout étant délicat et robuste à la fois. Bouche : Une belle tourbe fumée, mielleuse et florale. Pointe de citrons. Finale : Assez longue pour un 40%, fumée, épicée et avec une touche de poussière. Balance : Ne serait-ce de la finale un peu poussiéreuse, il s’agirait de l’un des meilleurs rapports qualité/prix sur le marché. L’ensemble demeure tout de même un excellent dram de tous les jours, le dram parfait à servir à la visite qui ne connait pas vraiment le whisky, mais à qui on veut servir quelque chose de différent sans se ruiner. Je recommande.

Martin 83%
Le verre affiche une pâleur digne d’un chardonnay plus que typique. Nez: Un fond timide d’agrumes et de miel est discernable, mais ce qui frappe le plus reste un vent de gras de fondue au fromage, de religieuse collée au fond du caquelon, bordé de notes de fumée et de gazon. Bouche: Douceur et équilibre emblématiques de la distillerie. Amalgame envoutant de céréales sucrées sirupeuses et de rayon de miel avec un fond de bruyère et de tourbe. Finale: On flotte doucement sur un franc et langoureux vent de tourbe citronnée et gazonnée. Équilibre: Une expression de départ pas assez solide à mon goût pour la renommée et l’héritage de Highland Park. Dans mon livre à moi, le 12 ans reste une base plus équilibrée, et pour dix dollars de plus avec un voyage en Ontario en moins, la question ne se pose même pas. Ça reste tout de même une belle occasion pour initier un néophyte aux scotchs des Orcades.

Highland Park 10yo Rebus – 30th Anniversary of John Rebus

40% alc./vol.

André 79%
Nez un peu quelconque avec ses notes de champ d’herbe verte mouillée, pommes vertes et de céréales maltées trmepées dans le miel, d’ananas, quelques fruits tropicaux bien effacés, gousse de vanille, poires. Pauvre texture en bouche, diaphane et sans passion, oranges distantes, fruits tropicaux, une pointe de citron et de poires, le tout saupoudré de cannelle et d’un trait de caramel et de vanille. La bouche se développe sur des notes épicées après quelque temps d’où s’extirpent des saveurs de grains de poivre broyés dansant dans un léger filtre de fumée lointaine. Finale sèche et épicée, courte. On célèbrera pas bin tard…

Patrick 80%
J’ai déjà pensé que les gens d’Highland Park étaient incapables de faire autre chose que de superbes whiskys. Ben coudonc, ils sont humains comme tout le monde et il semble qu’eux aussi ont des mauvaises journées. Bref, pas mauvais, mais la moitié de mon échantillon de 25ml a fini dans l’évier. Je plains ceux qui en ont une pleine bouteille à boire! Nez : Parfum de whisky cheap, avec des notes d’agrumes et de fleurs. Bouche : Un peu mieux, avec des fleurs de la vanille et du malt. Après quelques gorgées, on trouve aussi des épices et une subtile pointe de fumée. Finale : Courte, légèrement épicée et fumée.

Martin 80%
Nez: Herbe verte et bruyère, malt légèrement mielleux et eau de rose. Pétales de fleurs blanches. Assez sobre et doux. Fruits tropicaux. Bouche: Sucre en poudre, épices et miel. Poivre citronné. Vanille et bois, vent de boisson cheap. Finale: Épicée, astringente et empreinte d’alcool éventé. Déception. Équilibre: On nous a habitués à mieux chez HP. Ils sont il faut croire parfois victimes eux aussi des éditions spéciales vides de goût.