Signatory Littlemill 8 ans 1989

43% alc./vol.
Distilled 22/03/89, Bottled 12/97, from casks #881 & 882, Bottle #156 of 880

André 86.5%
Nectarines, bananes en purée, ananas, herbe verte, bois de chêne, foin séché, pommes vertes, vanille, melon au miel. Dans l’ensemble, un nez frais et aéré, ça respire le grand air avec toutes ces saveurs rafraichissantes. La bouche est herbeuse, genre eucalyptus défraichi, l’herbe verte mouillée avec une légère touche de poivre. On a encore aussi droit aux saveurs de bananes et d’ananas nappées de vanille ainsi que le melon au miel et la poire verte. La finale est toute en lenteur, notes herbeuses et de fruits à chair. Du Littlemill typique et une approche aromatique digne de la plénitude des Lowlands

Signatory Vintage Balblair 21 ans Vintage 1975

56.5% alc./vol.
Distilled 26/11/76, Bottled 13/09/97, Cask #7275, Bottle #91 of 655.

André 87%
Accents citronnés et sur le grain de céréales séchées assaisonnées d’un peu de sel, vanille, herbe verte mouillée, pommes vertes, ananas, cosses d’oranges. Fumée de tourbe lointaine, comme aplatie par le couvert nuageux annonçant l’orage qui s’apprête à dévaler la plaine. La texture en bouche est hallucinante, hyper huileuse et grasse, l’alcool est niché au milieu et attend en retrait. Grosses notes de pommes et d’oranges, la fumée de tourbe a pris considérablement d’importance sans affecter l’équilibre général. Légère acidité qui insuffle des images de citron et de pommes vertes, gâteau des anges avec crème à la vanille, herbes grasses, ananas flambés sur le feu de camps. Finale longue, bol rempli de pommes vertes et d’ananas pataugeant dans un nuage de fumée de tourbe grasse. De la singularité au pied carré, loin de la ligne directrice habituelle de la distillerie.

Patrick 90%
S’il y a une chose que j’ai appris avec près de 20 à évaluer des scotchs est qu’il ne faut jamais prendre Balblair pour acquis. Une distillerie que j’ai détesté, puis adoré et qui, maintenant, m’intrigue. Et ce whisky, que j’adore, ne fait que m’intriguer encore plus. Nez : Agrumes et bois, herbe verte et ananas. Et, après quelques minutes à le sentir, une discrète fumée de tourbe qui se fraie un chemin entre les planches de bois. Bouche : Un truck plein de bois fraîchement scié, des pommes, des agrumes, de l’herbe et des ananas. Et toujours de la fumée qui se la joue fugace. Le tout est porté par une superbe texture huileuse pour mon plus grand plaisir. Finale : D’une belle longueur, avec du bois, de l’herbe, des agrumes et discrètement fumée. Et, quelques minutes après avoir déposé mon verre, encore de la fumée! Surprenant et agréable!

Signatory Vintage Ben Nevis 10 ans 1992

46% alc./vol.

André 80%
Orange, chocolat, vanille.. pas très singulier, mais pas désagréable.

RV 84%
Cacao, chocolat, note d’orange. Une très très belle valeur sûre.

Patrick 82%
Vanille, ouais, de l’orange… Bon, ca rentre au poste!

Signatory Vintage Ben Nevis 14 ans 1992

55.8% alc./vol.
Vieilli dans des fûts ayant contenu du sherry.

André 89.5%
Fromage de chèvre. Cerises, fraises et réglisses rouges fraiches. Fruité à souhait au nez. L’arrivée en bouche est superbe et le sherry appuies à merveille le taux d’Alcool. La finale est puissante sans être imposante. Le Ben Nevis peut se vanter de pouvoir regarder de plus haut, bien des distilleries du Speyside. Avec ce single cask, la distillerie atteint de “nouveaux sommets” sans pour autant être un défi inaccessible aux amateurs en apprentissage.

RV 94.5%
Marmelade d’orange très sucrée mais surtout très sirupeuse: ce qui collerait dans le fond de la marmite d’une batch de confiture d’orange. Le chocolat est davantage brun que noir, plus sucré qu’amer, alors c’est l’alcool qui pique la langue de manière très brulante jusqu’à ce que le pamplemousse et l’orange prennent le dessus pour une finale admirable. Avec le 12 ans, Ben Nevis est vraiment à mon goût, et cette édition mérite définitivement une place dans mon top 10, tout prêt d’Aberlour. 175$? Pas assez chère. Un gros french collant avec la plus belle des brunes qui vient de manger de la tire d’érable.

Patrick 94%
Chocolat à l’orange très prononcé. Particulier : chocolat au lait plutôt que le chocolat noir que l’on retrouve habituellement dans les whiskys. Très sucré au goût, enveloppées de guimauve, les oranges prennent plus de place qu’elles partagent avec un pamplemousse sorti de nulle part. La finale me rappelle l’odeur d’un tabac aromatisé au chocolat. Délicieux, exquis, surprenant. La preuve que ce n’est pas à cause d’un problème de qualité si certaines distilleries sont moins connues.

Signatory Vintage Ben Nevis 17 ans 1993

46% alc./vol.
Bouteille 471 de 764.

André 84%
Ode à l’orange. Tapis cendreux et jus d’orange chaud – température pièce. Rectiligne et pas très varié. Superbe en bouche, principalement les oranges encore une fois. Bien sucré et très désaltérant. Simple mais bien structuré, le tout sans être chargé ou varié. Étrange pointe salée et épicée en finale.

RV 87.5%
Un beau passage en Floride au vol de retour beaucoup trop tôt. A 17 ans, on reconnait une certaine maturité olfactive avec de la poussière de prunes et de pêche. L’arrivée est très huileuse, tout d’abord d’alcool, puis de cosses d’orange. Pour la finale, les épices (cardamome, cannelle) se joignent a l’orange, mais domine un peu trop en aftertaste, qui est assez courte pour son âge. Aurait pu être pire, mais aussi meilleur.

Patrick 90%
Nez complexe et très étonnant: arôme doux de malt, violettes, agrumes, épices, trèfles, raisins secs et de fruits confits… Puis un vernis et des cornichons! En bouche, il se révèle raffiné, suave, stylé: xérès, gâteaux, nougat, réglisse et concombres… La finale est assez longue, avec l’influence croissante du poivre. Encore une preuve que cette distillerie gagne à être connue!

Signatory Vintage Benrinnes 23 ans 1996

52.6% alc./vol.
Distillé 28/10/1996, embouteillé 9/3/2020 – Hogshead Cask 11715

André 90%
Amandes trempées dans le miel, bananes et poires, fruits tropicaux (cantaloupe et abricots). Beau sucré naturel tiré des fruits. Saveurs suaves et estivales. Vraiment attrayant comme nez. Superbe texture en bouche, licoreuse, légèrement cireuse et grasse. Les saveurs se bonifient encore en bouche, du citron, de la vanille et des oranges s’ajoutent au lot. Le tout s’accompagne d’une pincée d’épices. Petite effervescence en bouche hyper agréable. Finale où le bois de chêne est plus important, mais tout de même adouci par le panier de fruits tropicaux frais. Un super be whisky, cachant une belle complexité sous des apparences simples.

Patrick 88%
Un très bon scotch, riche et savoureux. Je me serais toutefois attendu à une performance plus spectaculaire de la part d’un whisky âgé de plus de deux décennies.  Nez: Un parfum débordant de fruits frais exotiques, avec un trait de vanille sucrée et un peu de chêne frais. Bouche: Toujours les fruits exotiques avec un trait de vanille sucrée et du chêne sec et légèrement épicé. Le tout est porté par une belle texture. Finale: D’une belle longueur, fraîche et boisée. 

Signatory Vintage Bladnoch 1992

43% alc./vol.
Distillé en 1992 et embouteillé en 2007. Édition limitée de 838 bouteilles.

André 85%
Elle est douce et herbeuse la douce plaine des Lowlands Écossaise. Herbe vanillée, miel, jus de citron dilué à l’eau, ça me fait penser à de la chlorophylle, le côté verdâtre, les feuille et l’herbe fraiche, les grains de céréales nappés de vanille et de miel. La bouche est fraiche et assaisonnée d’épices, feeling mentholé, puis vague de vanille et de miel d’où ressurgissent les épices un peu pointues. L’ananas ou les pommes vertes peut-être, les poires. Finale poivrée et un peu plus perchée, belle texture en bouche, la vanille s’accroche quand même et ambrasse les saveurs citronnées avec passion. Un embouteillage qui démontre le style autant de la distillerie que de la région.

Patrick 80%
Nez de céréales mouillées et légèrement sucrées.  En bouche, toujours les céréales, mais avec une note de vanille brûlée.  La finale, plutôt courte, s’étire sur ses même notes.  Ok, une bonne base pour un blend.  Le whisky est bien équilibré, sans fausse note, mais sans non plus réinventer quoique ce soit.  Ordinaire.

Martin 81%
Ambre jaune pâle peu ragoutant. Nez: Orge humide avec vanille et légère poche suintant des lowlands. Bouche: Surprenant au départ avec de jolies notes de vanille, miel et sucre en poudre. Les céréales sont quand même au rendez-vous, avec un peu d’agrumes et de pêche. Finale: Quelques épices agréables, mais le tout disparaît un peu trop vite et ne laisse pas d’impression durable. Équilibre: Un whisky qui me laisse vraiment sans émotion.

RV 87%
L’habit ou le casque ne fait pas la sœur. Pas mauvais, c’est tranquille et rempli, mais alors vraiment rempli de vanille française, qui me pointe vers certains whiskies canadiens. En bouche très affirmé quoiqu’indéfini avant une pointe de sherry qui s’empare des parois des joues et du bout de la langue. La finale commence de manière très surprenante avec des agrumes et de la pêche, qui persiste en finale qui tient davantage des single malts que des rye. À prime abord, j’avais l’impression de faire face à une bouteille qui serait la maîtresse de mon verre; or, la petite coquine surprend en se faisant douce, malléable et agréable.

Signatory Vintage Bunnahabhain 7 ans 2008 Very Cloudy

40% alc./vol.
Distillé le 23/01/2008 et embouteillé le 26/03/2015 spécialement pour La Maison du Whisky à Paris.

André 81%
À l’œil, avec le déferlement d’images montrant le déversement de milliard d’eau non-filtré de la ville de Montréal dans le fleuve St-Laurent, ce whisky a de quoi vous faire sourciller. Le whisky est trouble et brumeux, un nuage de bruine dans le verre à la couleur blanchâtre bizarre. Au nez; maritime et tourbé, mais une tourbe terreuse et mouillée, verdâtre, gazonneuse, notes d’agrumes et de sel marin discret. En bouche, le whisky est liquide et légèrement poreux, (cela me fait penser à la sensation que laisse la pâte à dent lorsque l’on prend un verre de jus d’orange après s’être brossé les dents) la tourbe terreuse et verte (presque mentholée) monte lentement en crescendo et s’appuie sur des notes de sel de mer bien définies. Les saveurs me rappellent étrangement le Toiteach mais en plus dilué. D’où la réflexion de se demander c’est quoi l’idée d’embouteiller un single cask à 40% d’alcool ???? La finale laissera les notes de tourbe grasse et verte en bouche et une sensation de bord de mer iodé et de filet de pêche séchant sur le quai. Un whisky qui livre bien ses origines mais que l’on a préféré noyer dans la dilution trop généreuse à 40%… Dommage…

Patrick 90%
Ce scotch porte bien son nom, étant vraiment d’apparence « cloudy ». Et, au goût aussi, on a l’impression de plonger dans un nuage de fumée de tourbe. Pour ceux qui aiment leur whisky sale et intense! Nez : Belle tourbe sale comme on l’aime, mais plutôt surprenante venant de Bunnahabhain. Le tout est accompagné de bois brûlé et d’une touche subtile d’agrumes. Bouche : Fumée de tourbe sale, bois brûlé, caramel et un peu de sel et de poivre. Finale : Longue et délicieuse, avec de la fumée de tourbe, du poivre et du chêne.

Signatory Vintage Cask Strength Collection Highland Park 24 ans 1990

51.4% alc./vol.
Single Cask Sherry Butt #15706 for La Maison Du Whisky, Distilled 13/12/1990, Bottled 11/09/2015, 489 bottles

André 90%
J’avais cette bouteille, cadeau de ma toute douce, achetée à Paris en 2017 que j’avais gardé pour un beau moment. J’ai décidé de l’ouvrir pour la signature de ma retraite. Nez qui rappelle les guimauves en forme de fraises recouvertes de poudre rouge, de fruits tropicaux, touche de sel de mer, de melon au miel et de poires. La bouche est très texturée, incroyable douceur de laquelle émerge une touche de fumée de tourbe et d’iode. Zeste de citron, fruits tropicaux, melon au miel, jus de cerises et de zeste d’orange. Finale flexible et moelleuse, incroyablement longue pour des saveurs si calmes, rappel maritime dans une tornade de fruits tropicaux et une fumée de tourbe soutenue. Un Highland Park hors norme qui met en valeur un nouvel aspect de la distillerie.

Patrick 88%
Un beau gros Highland Park d’une grosse intensité, plein de grosse saveurs et porté par une belle grosse texture huileuse. André a ouvert cette bouteille pour fêter le début de sa retraite, alors premièrement, je tiens à lui souhaiter le meilleur pour les années à venir, et deuxièmement, le remercier pour son amitié depuis tant d’années! Nez : Un parfum très floral avec du bois frais, des fruits tropicaux juteux et une goutte de vanille. Bouche : Un gros bouquet de fleurs, du bois, des fruits tropicaux et une touche de fumée de tourbe. Le tout est porté par une belle texture huileuse. Finale : D’une belle longueur, boisée, avec des fruits tropicaux et une belle touche de fumée.

Martin 88%
Nez: Fruits rouges, sucre en poudre, léger cuir et sel marin. Bois sec et petite tourbe herbacée. Citron, retour du sel et quelques fleurs. Bouche: Miel et douce tourbe, cuir et épices, oranges et raisins. Cantaloup, fleurs et chêne. La texture est légèrement aqueuse mais porte tout de même bien ces saveurs. Finale: Épices, miel chaud, tourbe et bois, chapeauté par le bruyère classique de la shop. Équilibre: Un maudit beau dram. Je l’aurais autant apprécié avec un taux d’alcool un peu moins violent, mais quand même un maudit beau dram.

Signatory Vintage Clynelish 18 ans 1998

43% alc./vol.
Distilled 27/05/1998, Bottled 22/09/2016 from Hogshead Cask #7784, Bottle #27

André 84%
C’est le Gulf Stream qui a débarqué dans l’est de la péninsule Nord de l’écosse gorgée des saveurs de drinks des tropiques? Agréable douceur fruitée au nez, qui s’ouvre sur des notes de bananes, pêches, poires et d’oranges. Rien de singulier mais une belle exactitude dans l’équilibre de la présentation. En bouche, l’ananas s’est ajouté au panier de fruits, mais la banane et l’orange priment toujours nuancé par quelques notes de gingembre. Texture ronde et sirupeuse. À la deuxième gorgée, une poignée d’herbe verte fraichement coupée se mélange aux saveurs de fruits. Légère morsure tannique apportée par le bois de chêne. Finale malheureusement courte, légèrement épicée mais très fruitée.

Patrick 87%
Un beau whisky savoureux et bien équilibré. Ça se boit rudement bien en fait. Nez : Donne l’impression de se retrouver dans un champ d’orge, à quelque distance de la mer… En fait, je n’en suis pas trop certain, car il y a un menuisier qui s’active à proximité, alors ça sent aussi pas mal le bois sec. Bouche : J’ai ici la confirmation que la mer, sans être proche, n’est pas si loin que ça non plus. Mais le menuisier prend aussi pal mal de place. Finale : D’une longueur moyenne, boisée et… Sucrée.