Macallan Whisky Maker’s Edition

42.8% alc./vol.

André 87%
Peu de distilleries peuvent se vanter de savoir utiliser les fûts de sherry avec autant de justesse. Le nez est tout simplement superbe, un mélange habile de fruits rouges, de sherry. De confiture de fruits et de grains de café. La bouche est un peu fade, même si elle est dans la même lignée qu’au nez mais à la texture un peu cireuse sans être désagréable, sauf le seul fait d’être prévisible. Finale en montée d’épices (gingembre ?) et de cerises noires.

RV 89%
Si l’imitation est la meilleure des flatteries, l’originalité est le meilleur remerciement. Le bois et le fruit standard peuvent se déclarent dès le nez, mais c’est l’aspect crémeux de la chose qui me surprend le plus. Très vanillé en bouche (à croire qu’on aurait rajouter des copeaux de bois dans le baril), le goût est lui aussi surprenant avec une arrivée vineuse à l’excès, du bois, du goudron, de la personnalité quoi. La finale étonnamment cendreuse me confirme enfin en finale que le manque de finesse et l’abondance de couleurs rendrait de bons services à l’austère distillerie en ce qui me concerne.

Patrick 82%
Parfum boisé et floral. En bouche, toujours le boisé, une pointe de caramel et un peu de fruits… Les fruits s’expriment un peu plus dans la finale, qui offre une longueur moyenne. Bof.

Martin 86%
Nez: Chocolat, cerise… Chocolat, cerise… CHERRY BLOSSOM! Suivi d’une petite vague de gingembre. Ou peut-être même un café latte quand on y saupoudre de la cannelle… Bouche: Je ne suis pas très original, une marque de constance dans un whisky, c’est quand on y retrouve en bouche pas mal ce qu’on y a trouvé au départ en l’humant. C’est le cas ici, avec un petit punch épicé en prime. Et un soupçon de cèdre. Finale: Je l’aurais aimé plus longue, mais au moins elle est franche et sucrée. Équilibre: En tout et partout, c’est un bon petit scotch rempli de plaisir.

Macallan Whisky Maker’s Edition 1930’s Propeller Plane

42.8% alc./vol.
Mélange de sherry et bourbon casks, disponible en boutique hors-taxes. Le design de la bouteille est la création de Nick Veasey.

André 89%
Nez au départ relativement muet. Panier de fruits frais et fruits secs, prunes, dattes, oranges, chocolat au caramel, une touche de gingembre et de bois sec. Hyper bien équilibré et bien agréable. Texture un peu limpide à mon goût perso en bouche mais des saveurs bien définies et intenses. Le sherry est un peu pompeux et à saveur de raisins et de dattes séchées, gâteau au fruits nappé de caramel et de chocolat. Les épices nous mènent à la finale, un peu sèche et tannique, influencée par le bois. Très surpris de cette édition, surtout provenant de duty-free et aussi pour le prix demandé, qui est, raisonnable, pour un Macallan.

Patrick 86%
Par un drôle de hasard, je me retrouve souvent à déguster de nouveaux Macallan alors que je suis à des heures de distance d’une sélection de whisky « minimale ». Ça contribue peut-être à accorder quelques points de plus… Enfin, ce qui compte est que j’ai eu bien du plaisir à déguster ce whisky. Nez : J’ai reconnu instantanément l’incomparable parfum dominé par le xérès de Macallan. Suave, profond, avec de beaux fruits mûrs, de la cassonade légèrement réchauffée et des pommes rouges cuites. Appétissant. Bouche : Le parfum est confirmé par le goût en bouche, avec en plus de profondes notes de bois brûlé et épicé. La texture est malheureusement un peu inégale vers la fin. Finale : D’une belle longueur en terme de saveur, mais au niveau de la texture, il semble y avoir un étrange décrochage.

Martin 88.5%
Nez: Cassonade, malt grillé, xérès et fruits de champs mÛrs. Oranges, cacao et dattes. Raisins secs, fumée et vanille. Chêne rôti. C’est surprenant comme c’est bon. Bouche: Sherry goulu, raisins et épices, touche de caramel et de vanille, cosse d’orange et cacao râpé. Bois et fruits, bardé de poivre rose. Finale: Longue, chaude et bien dosée sur les épices, le taux d’alcool et l’influence du sherry cask. Équilibre: Un bon assemblage de sherry casks de la distillerie, je me demande à quel point son prix et sa rareté duty-free en vaut la peine, mais bon. On y goûte, on ne chiâle pas.

Murray McDavid Macallan 16 ans 1990

46% alc./vol.
Embouteillé en 2006, 1974 Bouteilles.

André 81.5%
Melon d’eau, fruits tropicaux. Poudre de gomme ballounne. Un brin d’épice, très caramel et chocolat au lait. En finale, goûté à l’aveugle, ce single malt n’avait rien d’un Macallan. Est-ce l’usage du fût de Madeira plutôt que du fût habituel qui l’ont amputé de la candeur et de sa générosité habituelle. Mais tout compte fait, quand même moins cher qu’un distillery bottling original.

Old Malt Cask Macallan 14 ans

50% alc./vol.
Distillé en octobre 1997 et embouteillé en octobre 2011 du fût #7738, 365 bouteilles.

André 83%
Nez de citron et d’agrumes, passablement de vanille et aucun sherry. Cela fait d’ailleurs un peu bizarre de goûter à un Macallan sans sherry. En bouche, les céréales s’expriment fortement. Le citron, la vanille et le léger caramel brûlé coiffe le tout. Finale alcoolisée, un peu trop diffuse et avec des notes de bois sec.

RV 83.5%
Belles prémisses et bon dénouement, dommage que l’intrigue est racontée dans un aussi pauvre vocabulaire. Beau petit gâteau à la vanille et gelée de bleuets, pour un Macallan, il y a de la personnalité dès l’introduction. En bouche, c’est malheureusement du malt aigre, supporté à peu près seulement par l’alcool. En finale, le grain reprend les apparats du nez et s’éteint dans une finale particulièrement longue pour l’âge relativement jeune. Douglas Laing réussit toutefois à démontrer plus de personnalité que dans beaucoup d’éditions de la distillerie.

Patrick 84%
Nez: agrumes et malt. Bouche: Fruité, oranges et malt. Finale: s’étire sur les notes d’orange et une pointe de chêne brûlé. Balance: Bien, original pour un Macallan, sans plus. Pour les fans finis de la distillerie.

Old Malt Cask Macallan 18 ans

50% alc./vol.
Distilled June 1993, Bottled November 2011, from Bourbon Barrel #DL700, 192 bottles.

André 83%
Au prix que sont rendues les bouteilles officielles de cette distillerie sur le marché, les versions issues d’embouteilleurs indépendants sont devenues les Macallan des pauvres, de ceux qui n’ont plus le moyen comme moi de se payer une bouteille officielle de 18 ans à 450$. Nez délicat, ça désoriente un Macallan sans saveurs de sherry; beaucoup de vanille, crème fouettée, raisins verts et pommes vertes, ananas, presque une touche d’herbe verte, céréales fraiches. La bouche est presque muette, l’alcool passe inaperçu et cela mérite d’être souligné; poires, ananas, bon résiduel sucré genre sucre à glacer et encore les raisins et les pommes vertes. La finale est moyenne en longueur et finement épicée et verte. Agréable curiosité mais la tendresse du sherry me manque amèrement.

Patrick 90%
Quand l’un de mes embouteilleur favori rencontre l’une des meilleure distillerie au monde, ça ne peut qu’être excellent! Mes attentes étaient élevées, et je suis satisfait. Vous voulez y goûter? Il en reste encore au Nelligan’s à Québec, mais pas pour longtemps après la publication de cette évaluation… Nez : Le parfum incomparable de Macallan, avec de beaux fruits délicats, du doux chocolat au lait et une note boisée discrète. Bouche : Oh, c’est bon ça. Du bois brûlé, des fruits frais et sucrés et des épices. Finale : D’une belle longueur, épicée et fruitée.

SMWS 24.124 Macallan 23 ans

50.3% alc./vol.
« Close to the edge of extreme », distilled 22.12.1988, Refill Sherry Butt, 403 bottles

André 94%
Un embouteillage de la SMWS de Macallan, c’est rare comme de la marde de pape, pis un bon embouteillage de Macallan, ces temps-ci c’est aussi rare comme de la marde de pape. La SMWS doit encore se taper sur les genoux d’avoir extirpé un cask de cette qualité à Macallan… Figues et cerises, miel d’abeille pour les vieux meubles, oranges, vieux portefeuille de cuir, ribs avec sauce au bourbon, caramel… Quel nez! …et que dire de la bouche!!! WOW! Quelle exécution d’une longue maturation en fût de xérès. La qualité du sherry est suprême; raisins secs, cerises, figues, miel, caramel, oranges. On distingue la vieillesse du whisky au travers d’une fine couche tannique un peu vieillotte hyper bien dosée et de fruits secs presque pâteux. Belle finale texturée, beaux fruits séchés, chocolat, une pincée de clou de girofle. De l’équilibre digne digne du Cirque du Soleil. Un rappel qu’il y a peu de temps, Macallan faisait du bon whisky.

Martin 94%
Nez: Ah… Macallan. Cask strength. On a affaire ici à quelque chose de hors du commun. Figues, dattes, raisins secs, fruits séchés. Cuir desséché. Oranges et xérès crémeux. Bouche: Texture crémeuse et cireuse à la fois. Les épices sont bien affirmées et viennent supporter le backbone de bois et de sherry goulu. Oranges, cannelle et cacao. Finale: Perdure en longueur et en intensité, tannins bien en évidence, avec des percées de cuir tourbé par-ci par-là. Chocolat au lait et fruits mijotés. Équilibre: SMWS, single cask, Macallan, beaucoup de conditions gagnantes sont ici réunies. Splendide!

SMWS 24.132 Macallan 16 ans

58.4% alc./vol.
« Engaging warmth », Distilled 12/03/2002, Bottled 2018 from 1st Fill Bourbon Barrel, 227 bottles

André 90%
Un Macallan en fût de bourbon, c’est probablement comme Mado Lamothe sans maquillage, tsé, tu ne reconnais pas. Poires et pêches nappées de crème vanillée, oranges et nectarines, bois verdâtre, poivre. La bouche est juste wow! Remplie de fruits tropicaux dont la mangue et la papaye, le melon au miel, les oranges, les poires, vanille, chocolat blanc assaisonné d’une touche de cannelle, de gingembre et de poivre. Aux gorgées subséquentes, compote de pommes et de fruits rouges. Finale poivrée et bien épicée, de bonne longueur. Un Macallan atypique.

Patrick 91%
Si je n’avais su à l’avance qu’il s’agissait d’un Macallan, je n’aurais jamais deviné! Sans son xérès caractéristique, ce dram est méconnaissable. S’il vous faut absolument du xérès dans votre dram, oubliez ce whisky. Sinon, n’hésitez pas si on vous en offre un verre, c’est un whisky aussi bon que possible! Nez : Du bois frais, de l’orge humide, de discrets fruits tropicaux et une touche de sucre blanc. Ça ne sent pas du tout comme le Macallan que je connais, mais ça sent tout de même très bon. Bouche : Une superbe texture huileuse porte un arc-en-ciel de délicieuses saveurs: Fruits tropicaux, pain frais, bois sec et épicé, vanille discrète… Être volubile comme André, j’écrirais au moins trois pages de texte pour décrire ce que je goûte ici! Finale : D’une belle longueur, fraîche et marquée par le bois et le pain frais.

Martin 90%
Sucre en poudre, pommes et poires. Meringue et fleurs blanches. C’est déstabilisant on dirait presque plus un genre de Glenlivet Nàdurra First Fill Selection qu’un Macallan. Le grain y est, mais profondément caché par l’influence du fût. Bouche: Texture bien grasse et huileuse, à l’image de son taux d’alcool. Belles touches de cannelle et de sucre doré ici. Fruits rouges et miel doré, notes de chêne gorgé de jus de raisin blanc. Impression de beurre fondu. C’est incroyablement crémeux. Chocolat blanc. Finale: Belle longueur, belle chaleur. Bois sec et bien épicé. Vanille et pain frais. Équilibre: Toujours content de goûter un SMWS, mais un Macallan en plus? Assez rare merci. En plus on nous le sert sous une forme à laquelle la distillerie ne nous a pas habitués. Un dram rafraîchissant dans tous les sens du terme.

SMWS 24.151 Macallan 12 ans

63.1% alc./vol.
“Meandering a Maze of Souks” – Finition en hogshead de chêne américain de 1er remplissage de Pedro Ximenez – 287 bouteilles

André 89%
Très musclé et costaud comme sherry. Pâte de prunes et de dates, oranges sanguines, fruilles de tabac mouillé, caramel. Bouche intense, notes de chocolat noir, de cerises noires et de prunes, caramel brûlé, rhum brun et cassonade. Aspect tannique qui développe par la suite des notes d’épices, de cannelle et de bois mouillé. La texture est duveteuse et reconfortante, le mot qui me vient en tête est ‘’noble’’. Longue finale épicée et boisée, sur la compote de prunes et de dates. Me rappelle le Master of Photography mais en version cask strength.

Patrick 94%
Du gros Macallan intense et délicieux d’une qualité qu’on retrouve habituellement dans des bouteilles hors de prix (bon, au moment où vous lirez ces lignes, ce flacon sera fort probablement aussi rendu hors de prix!). Nez : Les beaux fruits mûrs du xérès, une touche d’agrumes, de la crème caramel et une pincée de safran. Bouche : Oh toi, le gros Macallan intense!!!! Toujours du beau gros xérès plein de beaux fruits mûrs, des épices, de la noix de coco et du caramel chauffé. Finale : D’une superbe longueur, riche et succulente !

Martin 90%
Nez: Ample et goulu. Caramel épais, raisins secs et dattes. Pruneaux, tabac et épices en puissance. Oranges sanguines et chocolat noir. Le tout est un peu diffus à mon goût, mais on sait que c’est une bombe de saveurs qui s’annonce. Bouche: Sec et fruité, sherry, planche de chêne hyper-poussiéreuse, épices bien plantées en position défensive. Bois humide, vin et cannelle. Finale: Longue, chaude et épicée avec une superbe sécheresse. Plein de saveurs, xérès, épices, bois, oranges et caramel poivré. Équilibre: Un grand punch de xérès épicé en pleine tronche. Les flaveurs sont au rendez-vous, mais un traitement cask strength de cette envergure ne sied pa toujours à Macallan. Je trippe quand même!