Macallan Rare Cask Batch 2 – 2019 Release

43% alc./vol.

Patrick 89%
Un whisky qui pourrait être exceptionnel si ce n’était qu’on l’a trop dilué : 43%, allons donc, vous voulez rire de nous? Les saveurs présentées sont littéralement parfaites, alors si vous êtes du genre à verser un bon trait d’eau dans votre dram, vous devriez le trouver parfait. Nez : L’incomparable xérès de Macallan à son meilleur! De beaux fruits mûrs, du caramel profond, de la vanille décadente et du chocolat onctueux. Bouche : De superbes saveurs, avec les mêmes fruits, caramel, vanille et chocolat précédemment mentionnés, mais avec aussi une belle touche d’épices. Par contre, la texture en bouche est franchement décevante… Il semble que l’on ait un peu trop dilué ce nectar. Finale : Un peu courte, mais tout de même agréable.

Macallan Rare Cask Black

48% alc./vol.
Résultat d’une erreur d’approvisionnement… Le malt tourbé ayant servi à cette expression était destiné à Highland Park mais a finalement abouti à la distillerie Macallan. Le Master Blender Bob Dalgarno a finalement décidé de garder la livraison pour expérimenter avec Macallan. Fruits d’un mariage d’environ 100 fûts, disponible en boutique hors-taxes entre 500-600$.

André 86%
Grosses prunes et raisins secs, bois de chêne calciné, chocolat noir amer et moue de café, caramel cramé. Pour la tourbe, je ne suis pas certain, je trouve que cela ressemble plus à du bois calciné et de la réglisse noire terreuse hyper bizarre que de la tourbe comme on la connait (dans le Benriach Curiositas par exemple). La bouche une intrigante dualité d’éléments. Une texture crémeuse genre bière stout hyper chocolatée et un côté acéré d’épices et de bois calciné un peu agressif. On retrouve aussi de l’orange, des raisins, dattes, du poivre et du gingembre également. Je m’attendais à un xérès plus intégré à la tourbe qu’un épisode sado-maso dominé par le bois carbonisé et la réglisse noire. La finale est sur les raisins secs et la pâte de fruits, la réglisse et le bois brûlé couvert de terre mouillée.

Patrick 89%
Un très très bon whisky, mais pas excellent, ce qui est plutôt insultant au prix demandé. Et ce n’est pas uniquement une question de prix: la tourbe annoncée est inexpressive, ce qui est très décevant. Bref, je ne crois pas qu’on pourrait regretter cet achat, mais n’ayez aucun regret si vous décidez de vous abstenir. Et, en passant, il est meilleur quand on le boit en shot. Bref, un whisky à 600$ US à boire en colon. Nez : Le chaleureux xérès typique de Macallan, avec les fruits mûrs et le sucre brun réchauffé. Il faut laisser le verre respirer quelques minutes avant de commencer à sentir les premières notes de fumée. Toujours est-il que le xérès domine outrageusement la fumée. Bouche : L’impression en bouche est plus chaotique… Xérès chaleureux, sucré, épices du bois et fumée prennent tour à tour la première place, au point où je ne sais plus quoi en penser. Finale : D’une très belle longueur et très chaleureuse, le xérès et les épices laissent un tout petit peu plus de place à la fumée de tourbe.

Martin 87%
Nez: Pas méchant comme nez, vanille, caramel, raisins et dattes. La plupart des notes d’un sherry cask classique, mêlées à un drôle d’effet de bois brûlé et de boucane terreuse qui cache un peu l’expérience fruitée. Particulier, mais pas méchant. Bouche: Belle texture classique Macallan, raisins secs, dattes et tabac aromatisé. Cacao, cuir et bois calciné. Arrivée de la tourbe et des épices en fin de bouche. Parcours plutôt plaisant. Finale: Les belles notes de xérès sont au rendez-vous, agréablement supportées par cette tourbe bizarre accompagnée d’épices bien charnues. Équilibre: Un Macallan pas pire, une belle expérience. Le tout prend vraiment plus forme au fur et à mesure qu’on le déguste, mais si c’est une erreur comme dit André, c’est une erreur coûteuse en simonac. Et on nous refile la facture!

Macallan Reflexion

43% alc./vol.

André 87.5%
Du hyper fruité solide… Fruité à souhait, Presque excessif, le sherry est puissant et d’une belle rondeur, sans être agressif ou trop austère. Beau mélange de chocolat noir et d’oranges, de toffee, de fruits séchés, raisins secs, prunes desséchées. On se demande si l’on a affaire à du whisky tellement celui-ci est dénaturé. À défaut d’avoir une palette aromatique étendue, on pourra miser sur l’intensité des saveurs… mais provenant d’une bouteille à 1500$, sans mention d’âge…?! Est-ce pardonnable? Donc en bouche; chocolat noir, touche orangée, fruits secs, pelures de raisins écrasées, prunes, raisins secs avec une touche astringente en finale de bouche. Finale fruitée, répétant le patchwork de saveurs livrée au nez et en bouche. Une fois le wow factor de la bouteille passé et que l’on s’attarde au liquide lui-même, et pour le prix déboursé, nous serions en droit de s’attendre à un feu d’artifice de saveurs. Nous avons plus droit à un fast track de saveurs définies et rectilignes. Bien que l’intensité des saveurs est contrôlée, on se lasse peut-être trop rapidement des saveurs somme toute facile et qui, avouons-le, manquent de variété. Un sherry monster de whisky presque dénaturé… mais bon, si vous avez les 1500$ de lousse… Afin de mettre ça en images, imaginez un méga babe bombshell avec un cul de la mort, qui une fois au lit, est une vraie roche.

Patrick 96%
Un whisky tout autant exceptionnel que son prix. Si vous en avez les moyens, n’hésitez pas, il saura vous combler, ainsi que tous les chanceux avec qui vous le partagerez. Nez : Parfum d’un vieux vin bien boisé, avec une touche d’oranges, de chocolat noir et d’épices subtiles. Bouche : Vin chaud et brûlant, agrumes, anis, chêne brûlant, réglisse noire, pommes vertes et gingembre. Finale : Longue et intense, marquée par le vin chaud.

Martin 90%
Nez: Monstre de sherry brun. Tabac, malt, cuir, cerise, raisin, orange sanguine, chêne, chocolat noir et toffee. Solide et réconfortant. Bouche: Belle texture, belle entrée en bouche. Doux et discret. Raisins, cannelle, muscade, orange et cuir. Tannins du xérès. Finale: Chaleureuse, langoureuse, notes de bois, de vin, de cuir et de fruits secs. Équilibre: Un noble sherry cask, je n’en attendais pas moins d’un Macallan de cet ordre… mais il faut être complètement timbré pour s’attendre à ce qu’on paye 1600$ la bouteille.

Macallan Select Oak

40% alc./vol.

André 82.5%
Tout à fait Macallan au nez avec le sherry distinctif (un peu plus clair qu’à l’habitude) et du toffee. Une richesse simpliste avec des oranges et aussi du chocolat peut-être. Un peu dépouillé en bouche, ce qui étonne car une fois avalé les épices sont assez fortes et l’alcool semble lui aussi plus pointu qu’en réalité. Belle douceur par contre avec les sucres et la vanille comme toile de fond. Finale portée par les épices sans trop d’exubérance. Le luxe posé du style à l’anglaise plutôt que l’exubérante opulence des tours de Dubaï ?

RV 82.5%
Beaucoup de bruits mais pas vraiment de notes; le bois, le grain, le miel. Sciures de bois et trèfle en bouche, c’est appétissant mais ne livre pas assez. En finale, on tourne les coins ronds en isolant ce whisky d’un maigre cloison de cèdre, mais qui s’élève longuement. L’allure d’un trop jeune Balvenie a qui on aurait dit “exprime toi” mais qui se contente de crier au lieu de parler, encore une fois un Macallan trop conservateur.

Patrick 86%
Nez de vanille et caramel avec une pointe de raisin. L’arrivée en bouche présente d’abord une pointe de raisin, puis le caramel et vanille. Le tout s’étire en finale sur la même note vineuse. Pour paraphraser l’expression utilisée en informatique, « what you smell is what you get ». Un bon whisky, facile à boire. Malgré la note que je lui accorde (due à son manque de complexité), j’aime! Compte tenu de son prix raisonnable pour un Macallan, j’en garderais bien une bouteille en permanence à la maison, pour les occasions où l’on veut un bon whisky qui ne coûte pas une fortune.

Macallan Sherry Cask 25 ans (2018)

43% alc./vol.

Patrick 95%
Un whisky grandiose. Le genre de whisky qui sert de barème qu’on utilise pour dire à quel point un whisky est bon: “hey, ce whisky est presque aussi bon qu’un Macallan 25!”. Nez : Une tonne de chocolat au lait sucré, qu’on a fait fondre pour les couler sur un panier de fruits des champs, avec un zeste d’orange et quelques gouttes de miel. Bouche : Wow, prunes, abricots, lait au chocolat, quelques oranges et du miel. Finale : D’une superbe longueur, marquée par le bois brûlé et le miel.

Macallan Terra

43.8% alc./vol.
Issu de la gamme Travel Retail Quest Collection en provenance de la distillerie Speyside, cette expression est tirée de fûts sherry de premier remplissage, et de fûts en chêne européen et américain.

André 88%
Définitivement une similitude avec l’édition Lumina mais avec le sherry à l’avant plan. Up front, le sherry assaisonné de fruits rouges gorgés de sucre, raisins secs, gâteau aux fruits, notes de chocolat au lait, d’oranges, pelures de pommes, gingembre et réglisse, les tonalités de bois sont plus équilibrées aussi, moins agressives et se marient bien aux notes de chocolat au lait. L’arrivée en bouche est ronde et très agréable, un peu grasse même, puis après quelques secondes, on a droit à des étincelles d’épices qui s’émoustillent sur la langue. Les mêmes notes humées nous sont livrées en bouche, cerises, pommes, oranges, raisins, chocolat, gingembre. La finale est moyennement longue sauf pour les épices et les notes de bois séchés qui s’étirent passablement longtemps. Un Macallan plus équilibré, sauf pour le prix.

Patrick 89%
Un très bon whisky, riche et intense. Pour les amateurs de scotch boisé! Ne vaut pas nécessairement le prix demandé, mais au bar de l’aéroport ou du navire, il saura vous satisfaire. Nez : Un parfum envoûtant, du chocolat, un peu de caramel, de la vanille et des fruits sucrés. Bouche : Du bois sec et brûlé, de belles épices, des fruits mûrs et une bonne dose de raisins secs. L’ensemble est très astringent. Finale : D’une belle longueur, boisée et fruitée.

Martin 86%
Nez: Là, on commence à jaser! Le malt et le sherry classiques de Macallan reviennent tranquillement voguer par ici. Fruits rouges, dattes et cuir lointain. Bois, xérès et amandes. On est en terrain familier, mais agréable. Bouche: Texture un peu décevante, mais le reste plaît bien. Raisins secs, pelure d’orange et dattes, Cuir, légère fumée et caramel bien chaud. Pâte de fruits rouges, épices et chêne. Finale: Le xérès s’accroche bien à la planche de chêne, et on descend avec tout doucement dans un assemblage des arômes précédents. Équilibre: Ici on reconnait bien la distillerie, et ce à tous les niveaux. Un scotch solide, des saveurs de bois et de sherry affirmées, un prix exorbitant.

Macallan Thirties

40% alc./vol.
Exclusif au marché hors-taxes.

André 86.5%
Fortement influencé par le sherry, tant au nez qu’en bouche, cette édition manque malheureusement de finition et de texture en bouche, malgré un joli fumé jumelé aux fines notes de pacanes enduites de caramel et de pommes vertes. Mais votre émoustillement se termine rapidement sur une finale un peu prompte et abrupte sur des souvenirs de sherry et de fruits secs. Le tout s’améliore si vous avez la patience de laisser votre verre respirer un bon 20 minutes. Après avoir longtemps cherché cette édition depuis longtemps épuisé, mes attentes était peut-être trop grande pour ce qui est livré. Je reste donc sur des attentes non comblées mais loin d’une déception.

Macallan Whisky Maker’s Edition

42.8% alc./vol.

André 87%
Peu de distilleries peuvent se vanter de savoir utiliser les fûts de sherry avec autant de justesse. Le nez est tout simplement superbe, un mélange habile de fruits rouges, de sherry. De confiture de fruits et de grains de café. La bouche est un peu fade, même si elle est dans la même lignée qu’au nez mais à la texture un peu cireuse sans être désagréable, sauf le seul fait d’être prévisible. Finale en montée d’épices (gingembre ?) et de cerises noires.

RV 89%
Si l’imitation est la meilleure des flatteries, l’originalité est le meilleur remerciement. Le bois et le fruit standard peuvent se déclarent dès le nez, mais c’est l’aspect crémeux de la chose qui me surprend le plus. Très vanillé en bouche (à croire qu’on aurait rajouter des copeaux de bois dans le baril), le goût est lui aussi surprenant avec une arrivée vineuse à l’excès, du bois, du goudron, de la personnalité quoi. La finale étonnamment cendreuse me confirme enfin en finale que le manque de finesse et l’abondance de couleurs rendrait de bons services à l’austère distillerie en ce qui me concerne.

Patrick 82%
Parfum boisé et floral. En bouche, toujours le boisé, une pointe de caramel et un peu de fruits… Les fruits s’expriment un peu plus dans la finale, qui offre une longueur moyenne. Bof.

Martin 86%
Nez: Chocolat, cerise… Chocolat, cerise… CHERRY BLOSSOM! Suivi d’une petite vague de gingembre. Ou peut-être même un café latte quand on y saupoudre de la cannelle… Bouche: Je ne suis pas très original, une marque de constance dans un whisky, c’est quand on y retrouve en bouche pas mal ce qu’on y a trouvé au départ en l’humant. C’est le cas ici, avec un petit punch épicé en prime. Et un soupçon de cèdre. Finale: Je l’aurais aimé plus longue, mais au moins elle est franche et sucrée. Équilibre: En tout et partout, c’est un bon petit scotch rempli de plaisir.

Macallan Whisky Maker’s Edition 1930’s Propeller Plane

42.8% alc./vol.
Mélange de sherry et bourbon casks, disponible en boutique hors-taxes. Le design de la bouteille est la création de Nick Veasey.

André 89%
Nez au départ relativement muet. Panier de fruits frais et fruits secs, prunes, dattes, oranges, chocolat au caramel, une touche de gingembre et de bois sec. Hyper bien équilibré et bien agréable. Texture un peu limpide à mon goût perso en bouche mais des saveurs bien définies et intenses. Le sherry est un peu pompeux et à saveur de raisins et de dattes séchées, gâteau au fruits nappé de caramel et de chocolat. Les épices nous mènent à la finale, un peu sèche et tannique, influencée par le bois. Très surpris de cette édition, surtout provenant de duty-free et aussi pour le prix demandé, qui est, raisonnable, pour un Macallan.

Patrick 86%
Par un drôle de hasard, je me retrouve souvent à déguster de nouveaux Macallan alors que je suis à des heures de distance d’une sélection de whisky “minimale”. Ça contribue peut-être à accorder quelques points de plus… Enfin, ce qui compte est que j’ai eu bien du plaisir à déguster ce whisky. Nez : J’ai reconnu instantanément l’incomparable parfum dominé par le xérès de Macallan. Suave, profond, avec de beaux fruits mûrs, de la cassonade légèrement réchauffée et des pommes rouges cuites. Appétissant. Bouche : Le parfum est confirmé par le goût en bouche, avec en plus de profondes notes de bois brûlé et épicé. La texture est malheureusement un peu inégale vers la fin. Finale : D’une belle longueur en terme de saveur, mais au niveau de la texture, il semble y avoir un étrange décrochage.

Martin 88.5%
Nez: Cassonade, malt grillé, xérès et fruits de champs mÛrs. Oranges, cacao et dattes. Raisins secs, fumée et vanille. Chêne rôti. C’est surprenant comme c’est bon. Bouche: Sherry goulu, raisins et épices, touche de caramel et de vanille, cosse d’orange et cacao râpé. Bois et fruits, bardé de poivre rose. Finale: Longue, chaude et bien dosée sur les épices, le taux d’alcool et l’influence du sherry cask. Équilibre: Un bon assemblage de sherry casks de la distillerie, je me demande à quel point son prix et sa rareté duty-free en vaut la peine, mais bon. On y goûte, on ne chiâle pas.

Murray McDavid Macallan 16 ans 1990

46% alc./vol.
Embouteillé en 2006, 1974 Bouteilles.

André 81.5%
Melon d’eau, fruits tropicaux. Poudre de gomme ballounne. Un brin d’épice, très caramel et chocolat au lait. En finale, goûté à l’aveugle, ce single malt n’avait rien d’un Macallan. Est-ce l’usage du fût de Madeira plutôt que du fût habituel qui l’ont amputé de la candeur et de sa générosité habituelle. Mais tout compte fait, quand même moins cher qu’un distillery bottling original.