Macallan 1955

45.9% alc./vol.
Distillé en 1955 et embouteillé en 2002, 46 ans d’âge. Seulement 175 bouteilles ont été produites.

Patrick 95%
Nez : Est-ce un whisky? On jurerait du xérès pur, tout simplement! Figues, un peu de chocolat noir et de vanille. Me fait aussi penser à un vieux rhum. Un très vieux rhum. Bouche : Chocolat, xérès, pointe de fumée, vanille… Vraiment de l’essence de vanille! Est-ce un vieux rhum ou un cognac centenaire? Je n’ai jamais rien goûté qui s’approchait de cette saveur. Finale : Interminable. Chocolat 100% cacao et cognac. Balance : Vieux rhum à l’entrée et cognac à la finale. Incroyable, fabuleux. Le plus unique des whiskys qui se disent uniques! C’est la première fois que je bois un whisky « de luxe » qui mérite réellement cette appellation. Avis à tous, je cherche un ami millionnaire qui voudrait en faire l’acquisition et la partager!

Macallan 20 ans Masters of Photography édition Andrew Watson

43% alc./vol.
Bouteille #446 de 1000.

André 92.5%
Nez très riche, le sherry est goulu et rond, noble, d’une belle richesse. Beaucoup d’amandes et du sucre brun caramélisé, un peu d’épice et passablement de fruits. La bouche est relevée, un peu sèche, rehaussant l’impression du taux d’alcool. Céréales Sugar Crisp et oranges, céréales Puff ! Le sherry épicé est plus consistant en bouche mais l’ensemble est soyeux et d’un équilibre certain et affirmé. Léger cireux encore une fois en finale et une symphonie sur les différentes tonalités de sherry qui s’étirent longuement en toute finale. Balance, complexité, savoir-faire. Du Macallan comme je l’aime.

RV 86%
De haut en bas. D’une sage finesse de l’usuel bois caramélisé léger de Macallan, le raisin est volubile, beaucoup plus que le reste de ses frères et soeurs de distillerie. En bouche, le caramel est particulier mais le bois semble trop fort… confirmé en finale òù le liquide démontre que le baril était possiblement un peu trop profondément brûlé. Et la déception finale (ou initiale?) pour ce whisky se trouve au niveau de son prix autoprohibitif, car ce n’est pas une douzaine de jolis clichés (contenant dans le packaging de ce dernier) qui vont me faire avaler les 1000$ pour un whisky avec la moitié de l’âge de ses confrères de portefeuille.

Patrick 93%
Riche xérès et profond chêne noirci. En bouche, un xérès suave, une vanille profonde, une petite cerise, toujours le chêne. La finale est d’une longueur moyenne et d’une richesse sublime. Quel ensemble! Quelles saveurs! Wow. Ok. Vraiment un whisky dans une classe à part.

Martin 90%
Nez: Cognac et raisin. Chêne chêne chêne, le tannin du fût est ultra-présent. Bouche: Énormément ample et chaleureux. Boisé et vanillé. Délicieux mais pas fait pour tout le monde. Finale: Plaisant, long et épicé à souhait. Équilibre: Excellent whisky, mais qui a une somme pareille à consacrer à une bouteille? J’y donne tout de même un 9 sur 10, mais est-ce une note influencée par le prix de la bouteille?

Macallan 23 ans 1995 KWM

46.4% alc./vol.
Bourbon Matured, 60l Octave Sherry Cask Finished, 66 bottles.

André 89%
Barres Cadbury fruits et noix, prunes, réglisse rouge, raisins secs, dattes, cerises, gingembre assez costaud et une touche de cannelle. Frais et pas trop lourd en bouche malgré des saveurs intenses de fruits séchés. Belle texture soyeuse qui nappe bien la bouche, avec une touche un peu vieillotte de tabac à pipe et de vieux livre en cuir, bons accents terreux auxquels s’agencent bien les fruits secs oranges, pommes, dattes, raisins, prunes). La finale est un peu pâteuse – pâte de fruits -, un peu courte en bouche mais les épices (cannelle et gingembre) gagnent en intensité. Des notes poivrées émergent aussi en toute finale.

Macallan 25 ans Anniversary Malt 1975-2000

43% alc./vol.

André 89%
Nez riche, très riche, abondant de fruits séchés, de chocolat noir, de xérès goulu, raisins sces, prunes séchées, gâteau aux fruits. Un travail de nuances plutôt que de contrastes. Le nez est à la fois rond et affirmé, très campé niveau saveurs. En bouche, le whisky est franc et épicé, malgré les saveurs de fruits séchés sucrés. Pâte de fruits, oranges, fruits séchés, gâteau aux fruits nappés du sauce au chocolat noir et de purée de prunes. Puissante montée des épices en finale de bouche appuyée par une astringence poussiéreuse confirmant l’âge vénérable du whisky. Finale sur la cannelle et le gingembre, le vieux xérès poussiéreux, avec une fine touche de tourbe terreuse. Un superbe whisky, aux saveurs peut-être un peu trop rectiligne aux niveau de la palette de saveurs mais on a, en contrepartie, visé l’exactitude de l’équilibre.

Patrick 89%
Un whisky distillé l’année de ma naissance, je n’ai pas bu ça souvent ! N’empêche que je suis plutôt déçu. Le whisky est très bon, certes, mais pas exceptionnel. C’est toujours le même problème : On voulait faire ici un whisky « tape à l’œil », alors on n’a pas hésité à le diluer autant que possible (n’oubliez pas que dans certains pays, le minimum légal de dilution est de 43%). Et, compte tenu de la quantité d’eau qu’on y a ajouté, peut-on vraiment penser qu’on n’y a pas ajouté aussi un peu de caramel pour ajuster la couleur selon les attentes ? Bref, si vous êtes le genre d’amateur à fréquenter ce site web régulièrement, il ne s’agit pas d’un produit pour vous. Pour les autres, go ! Vous impressionnerez ainsi la galerie, et vous nous laisserez les vrais bons whiskys. Nez : Parfum riche et chaleureux, marqué par le xérès, le chocolat, les oranges et les fruits séchés. Bouche : Très épicé, très boisé, très chocolaté, avec aussi un chaleureux caramel, de belles épices, une note de cannelle et de gingembre, des oranges, de fruits mûrs, une touche de fumée subtile et bien d’autres choses tant il est complexe. L’ensemble me fait penser à un vieux rhum traditionnel. Finale : Longue, chocolatée et boisée.

Macallan 25 ans Sherry Oak

43% alc./vol.André 89%
Fruits secs et sherry offrant une belle présence sans envahir toute l’espace des autres éléments. Dattes, raisins secs, cuir. Superbe texture en bouche, balance exceptionnelle, notes d’oranges et de fruits secs en bouche. Finale apportée par les notes de gingembre et adoucie par les fruits secs et le chocolat. Un single malt bien construit, élégamment présenté et d’une généreuse simplicité.

RV 81.5%
Symbole de perfection. Comme la parfaite bouteille pour s’apercevoir que quelqu’un est dans l’aventure whisky pour la prestance au lieu du goût. Le bois olfactif le plus propre que j’ai expérimenté, ça sent la sagesse. L’arrivée huileuse et fruitée (probablement tout ce sherry) est de bon gout mais aussi puissante. La finale est sèche, avec du sucre que l’on croirait passager mais qui s’étend pour la longueur réglementaire d’un 25YO. Toutefois, trop propre, avec peu (ou pas) d’aftertaste. Pour 600$, je crois avoir le droit de m’attendre à un whisky qui a plus qu’une longue finale. Réellement, une bouteille qui ne sert qu’aux restaurateurs pour servir à ceux dont la facture va au compte de dépense ou bien aux parvenus sans goût qui ont trop d’argent.

Macallan 25 ans Sherry Oak Cask (2015)

43% alc./vol.

André 94%
Raisins secs, pâte de fruits, cerises noires, vieux sherry poussiéreux. Sherry excessif, mais pas extrême, oranges roulées dans le chocolat noir, caramel. En bouche, encore la pâte de fruits et les cerises noires, dattes et prunes dans leur emballage de cellophane. Texture soyeuse et veloutée, très texturale. Une intensité contrôlée, qui frôle l’extrême du sherry. Petite touche de fumée en fond de bouche, un secret de tourbe murmuré. Les saveurs sont peut-être un peu trop limitées mais l’intensité de celle-ci ne peut que vous séduire. Finale où les épices sont plus volatiles mais la discrétion est de mise, les fruits s’étirent sans fin. La similitude avec le Rare Cask (goûté récemment) est directe. Encore un retour sur le sherry qui a séduit les vieux amateurs comme moi voilà plus d’une décennie et qui est manquante des nouveaux embouteillages (même le Ruby). La qualité des fûts de sherry est indéniable et le rendu final est digne de l’extase. À 1600$ la bouteille, on attend rien de moins que de presque toucher la perfection.

Patrick 90%
Un superbe whisky que j’aimerais bien recevoir en cadeau! Je n’en ferais toutefois jamais l‘achat, car c’est plutôt cher pour une bouteille qui a autant été diluée à l’eau! Dommage. Pour richissimes-trippeux-mais-pas-connaisseurs. Nez : Tsunami de xérès boisé, de vanille, de cuir et de caramel onctueux. Bouche : Suave et chaleureuse, marquée par le xérès, les fruits mûrs, le bois brûlé, le cuir, quelques épices (dont une note de clous de girofle et de cannelle), ainsi que de la vanille brûlante. Finale : Longue et savoureuse, portée par la chaleur des fruits mûrs.

Macallan A Night on Earth – The Journey

43% alc./vol.

Patrick 83%
Un bon whisky mais dont les seuls feux d’artifice sont ceux dessinés sur la boîte. L’un des pires rapports qualité-prix que j’aie vu. Nez : Le parfum habituel des Macallan est ici plus discret, le chêne étant prédominant, accompagné de vanille, de biscuits à l’avoine et de discrètes agrumes. Bouche: Chêne et agrumes sont au premier plan, avec de la noix de coco grillée, de la vanille et une subtile note sucrée. Finale: D’une longueur moyenne, boisée et légèrement sucrée.

Macallan A Night on Earth in Scotland

43% alc./vol.
Issu d’un mélange de whiskies provenant de maturation en European et American Sherry Oak ainsi qu’Ex-Bourbon Barrels.

André 79%
Chocolat au lait, raisins secs, sherry caramélisé, distantes épices et une touche de cassonade ou de rhum. Feutré comme approche, rien de singulier. La bouche est moche, pratiquement aucune texture, toutes les saveurs sont plutôt fades, éventées. Chocolat au lait, glosettes, pommes, oranges, fruits secs, réglisse et une pincée de cannelle, sucre de fruits. Très courte finale, poivre concassé, chocolat au lait fourré de caramel, bois toasted, miel et vieilles cerises. C’est désolant de voir la dégradation de la qualité de ce qui est produit à cette distillerie.

Patrick 83%
Un bon whisky, mais le prix demandé par notre monopole d’état est complètement aberrant. Genre, dites-vous que vous payez au moins 100$ pour la belle boîte. Nez : Un beau parfum de xérès délicat et avec du chocolat au lait. Bouche : Du bois trempé dans le xérès et le chocolat au lait, saupoudré d’une fine couche d’épices. La texture est toutefois un peu mince. Finale: Plutôt courte, boisée et légèrement fruitée.

Martin 85%
Nez: La céréale clasique de Macallan est bien là, mais elle ne se fait voir qu’au très très loin, derrière un voile de cacao, de vanille, de raisins secs, de sherry et timidité. Bouche: Céréales sucrées, caramel, raisins, vanille et épices. Assez rectiligne, mais assez fin aussi. Finale: La crème et les épices classiques de la distillerie nous font voyager en douceur sur des planches de chêne gorgées de xérès. Équilibre: J’adore ce dram et le retrouve au-dessus de la moyenne, mais son prix prohibitif lui feront perdre quelques points dans mon livre à moi. Je le recommande chaudement à quiconque peut se le payer.

Macallan Classic Cut 2017 Edition

58.4% alc./vol.

André 87%
Avec le virage au NAS et l’effet croissant sur la demande, Macallan nous avait refroidit un peu avec sa série 1824, série qui sera (finalement) discontinuée afin d’être remplacée par sa nouvelle ligne. Étrangement, la version Cask Strength était toujours disponible aux USA à environ 75$us… L’idée de cette série est peut-être aussi de relancer la version brut de fût et de refaire un nouveau départ sur l’aventure boiteuse de la série 1824. Un embouteillage full sherry en version cask strength, vous me voyez venir? Aberlour Abunadh you said? You bet bitch! Mais à 50% plus cher… Le nez est intense mais hyper bien équilibré; grosses cerises, gingembre, pelures d’oranges, vanille onctueuse en toile de fond, chocolat au lait (comme dans la version Edition No.3), noix, raisins secs et gâteau aux fruits. Bouche; une main de fer dans un gant de velour; cerises nappées de gingembre râpé et de chocolat au lait, l’alcool mord la langue intensément, noix mélangées, oranges séchées, épices, raisins secs, fruits séchés, prunes. Finale intense, mais avec quelque chose qui cloche dans le xérès. J’ai entendu dire que le prix du Aberlour Abunadh allait drastiquement augmenter. Au même prix, j’hésiterais entre les deux, mais à 50% plus cher, I’ll stick to the Aberlour qui offre une texture généralement plus équilibrée et ronde.

Patrick 90%
Un superbe Macallan, riche, intense, savoureux et très bien balancé. Comparable à un bon A’Bunadh mais à quelques dollars de plus. Je suis tout de même bien content de mon achat! Nez : Très sucré et fruité, avec de la vanille et une tonne de chocolat au lait. Bouche : Aaaah, Macallan comme je l’aime, avec un superbe xérès intense, du chocolat au lait, de la vanille, une bonne dose d’oranges et toutes les épices qu’on aime du chêne brûlé. Finale : D’une belle longueur, intense et savoureuse. Marquée par le chocolat noir et les oranges.

Martin 91.5%
Nez: Riches bonbons au caramel, toffee, orge et dulce de leche. Son taux d’alcool est on ne peut plus « ninja ». Bouche: Caramel, chocolat au lait, punch aux fruits, épices, xérès, chêne, épices… aaaaaah trop tard! Cask strength! Finale: Beau chêne épicé. Un whisky qui garde au chaud. Équilibre: Avec une intensité et un caractère pareil, c’est un digne remplacent du Macallan Cask Strength. Tristement ça vient avec un price tag à la hauteur de Macallan.

Macallan Classic Cut 2018 Edition

51.2% alc./vol.
L’édition 2018 du Macallan Classic Cut a maturé exclusivement dans des fûts de chêne de Jerez, Espagne, sélectionnés à la main.

André 86%
Caramel au nez et odeurs de chêne mouillé, cosses d’oranges, fruits séchés et gingembre, prunes, abricots et raisins, fruits rouges. Saveurs compactes et intenses dans l’ensemble qui tranche avec la douceur générale de la bouche en arrivée, sensation un peu pâteuse, raisins marinés puis raisins secs séchés avec du sucre caramélisé dessus, sherry onctueux que nuance le gingembre et la cannelle. Saveurs aussi de baies sauvages, pâte d’amandes, pâtisseries Turque fourrées de pâte à saveurs d’oranges, tarte aux pommes et pommes caramel. La finale est légèrement tannique, le bois de chêne toasté et chocolaté, les fruits secs, les cerises et le raisin sec. Sans être un mauvais whisky, cet opus manque de hook qui le rend singulier.

Patrick 89%
Un très bon scotch, présentant une belle intensité et un beau bouquet de saveurs. Les amateurs de Macallan, où simplement de « sherry cask » y trouveront leur compte. Nez : Un beau gros xérès intense qui ne déçoit pas, avec ses notes de fruits mûrs suaves, de cassonade, de cuir réchauffé et de subtiles épices. Bouche : De la cassonade liquide enveloppant des fruits mûrs, saupoudré d’épices et d’un soupçon de vanille et servi sur une planche de bois brûlé. Finale : D’une belle longueur, marquée par les fruits mûrs et le sucre.

Martin 89.5%
Nez: Le vent du malt classique de Macallan nous parvient au nez. Caramel, vanille et clémentine. Chêne et quelques épices timides. Bouche: C’est ici que le feu prend. Caramel et raisins. Chaude cannelle et crème fraîche. Le degré d’alcool est très raisonnable et évite de nous brûler trop tôt. Finale: À la hauteur des attentes, sur une belle lancée et des pointes de frangipane, de fruits des champs et de cassonade. Équilibre: J’adore. Malgré toutes les lacunes qu’on peut trouver aux Macallans modernes, l’arôme qui se dégage de son orge de départ est reconnaissable à tout coup et demeure d’une qualité incroyable. C’est ce qu’ils font avec ensuite et surtout le prix qu’ils en demandent par après qui nous fait chier.