Highland Park Keystone Serie: Part Four – Yesnaby

58.9% alc./vol.
Édition limitée de 1200 bouteilles. Yesnaby tire son nom des falaises éponymes de la côte atlantique des Orcades. Malgré sa latitude élevée, celles-ci jouissent d’hivers doux et d’étés frais grâce au courants Gulf Stream. C’est, heureusement pour nous (et vous), idéal pour faire du whisky. L’absence de conditions climatiques extrêmes signifie que la maturation des fûts se déroule à une température plus fraîche et à un rythme régulier. Fabriqué à partir de seulement 3 fûts de chêne de sherry de premier remplissage millésime 2005 et mis en bouteille à 58,9%.

André 90%
Tourbe camphrée et parfumée au miel de bruyère, crème à la vanille, fruits tropicaux, petits fruits sauvages. Succulente texture, grasse et ronde qui préserve du taux d’alcool qu’on ne tardera pas à sentir une fois ingéré. Fruité en bouche, ananas flambés, oranges, cerises, fruits secs, raisins trempés dans le chocolat, le tout relevé par de bonnes épices manant à une sensation astringente et sèche bien prononcée. Finale poivrée, aiguisée, sur les fruits rouges, la réglisse, la fumée terreuse et une bonne morsure d’alcool.

Patrick 92%
Wow, c’est bon ça! De la belle fumée de tourbe huileuse et complétée avec brio par une pléthore de différentes saveurs. Nez: De la belle fumée de tourbe mielleuse, des ananas dans le sirop, de la vanille et des petits fruits des champs bien mûrs et des biscuits aux brisures de chocolat moelleux. Bouche : Une belle fumée de tourbe enveloppante, avec des fleurs, du miel, du bois brûlé, des épices, de la cendre et des beaux fruits mûrs. Le tout porté par une belle texture huileuse. Finale : D’une superbe longueur, fumée, boisée et discrètement fruitée.

Highland Park Keystone Serie: Part One – Hobbister

51.4% alc./vol.
Édition limitée de 1200 bouteilles. Hobbister est le nom du champ de tourbe de la distillerie, tourbe qui apporte les arômes et saveurs distinctives de Highland Park. Fabriqué à partir d’alcool qui a été tourbé avec de l’orge provenant à 100% des Iles Orcades mélangé avec du whisky servant à la production constituant le 12 ans d’âge régulier.

André 88%
Fûts de bourbon à l’honneur. Ananas flambés, agrumes et fruits tropicaux alléchants, vanille crémeuse, fumée de tourbe terreuse. L’utilisation du bourbon cask laisse toute la place aux saveurs fines et à la tourbe afin qu’elle se développe et s’affirme. Bouche sucrée, mielleuse et vanillée, passablement de gingembre et de bois séchés, fruits tropicaux, ananas flambés, orge maltée nappée de miel, fumée persistante (pas mal le HP le plus tourbé que j’ai eu la chance d’évaluer), cassonade et caramel, gingembre, cannelle et poivre broyé. Longue finale poivrée et généreusement tourbée. Belle surprise.

Patrick 93%
Oh que c’est bon ça! J’aimerais le présenter comme un Highland Park sans scrupules, assumant son côté tourbé sans oublier la complexité qui fait de cette distillerie l’une des meilleures au monde. Nez: Un beau parfum dominé par la fumée de tourbe – celle-ci, sans avoir l’intensité d’un scotch d’Islay, est beaucoup plus présente que ce qu’Highland Park nous présente habituellement. Le tout complété avec une note d’ananas, de miel et de discrète vanille. Bouche : Porté par une délicieuse texture huileuse, la fumée de tourbe unique à Highland Park s’exprime avec toute sa force, ainsi qu’avec ses habituelles notes mielleuses et florales. Le tout est complété avec quelques gouttes de caramel et de vanille, des épices, du bois sec et un mélange de fruits tropicaux frais et bien mûrs. Finale : D’une belle longueur, fumée, épicée et discrètement fruitée.

Highland Park Keystone Serie: Part Three – Quercus

48.3% alc./vol.
Édition limitée de 1200 bouteilles. Maturation exclusivement en first-fill sherry seasoned European oak casks. Les fûts utilisés par Highland Park sont fabriqués à partir de chêne âgé de 60 à 80 ans. Les arbres matures ont un grain de bois plus serré, qui sont idéal pour la confection de tonneaux. Une fois transformés en fûts à Jerez, en Espagne, ils sont remplis de xérès Oloroso et laissés à maturité pendant environ deux ans avant d’être vidés et expédiés chez Highland Park aux Iles Orcades.

André 89%
Beaucoup plus mon style au nez, une générosité olfactive impressionnante qui honore le sherry cask. Nez très orangé et chocolaté, bois toasted et chocolate malt, bonnes épices dont la cannelle principalement, poignée de fruits secs, pommes, raisins secs, une touche de fumée de tourbe lointaine. Superbe texture, ronde et pleine de courbes, raisins, pommes caramel, chocolat au lait, oranges, cannelle et beaucoup de poivre en finale de bouche. Finale de fruits rouges trempés dans le caramel puis roulés dans la cannelle et le poivre.

Patrick 90%
Un autre Highland Park dont je souhaiterais avoir toujours quelques bouteilles sous la main. Délicieux, riche, complexe et bien balancé, j’aime! Nez: Un parfum définitivement dominé par le xérès, mais tout de même très bien balancé avec du caramel, du chocolat, des oranges, des fruits mûrs à profusion et quelques épices. Bouche : Suave et porté par une belle texture, j’y retrouve de généreux fruits mûrs, du bois sec épicé, de la vanille, du chocolat noir, du poivre et une discrète touche de fumée. Finale : D’une belle longueur, avec un beau mélange de sucre, d’épices et une petite volute de fumée.

Highland Park Keystone Serie: Part Two – Shiel

48.1% alc./vol.
Édition limitée de 1200 bouteilles. Shiel est la deuxième version de la série Keystones et porte le nom des pelles en bois utilisées pour tourner l’orge à la main au fur et à mesure qu’elle germe. Habituellement, l’orge maltée tourné à la main représentent 20% du malt utilisé à Highland Park mais, pour cette version spéciale, ils ont utilisé 100% afin d’apporter une puissante intensité de fumée tourbée.

André 85%
Tourbe persistante camphrée, vanille crémeuse, bois sec acéré, miel floral. Bouche vanillée et mielleuse, tourbe terreuse camphrée très persistante (camphrée mais pas médicinale), fleurs blanches, herbeuse aussi, bonbons casse-grippe à l’eucalyptus. Palette de saveurs un peu fermée axée sur la tourbe. À la longue, les notes de miel s’accentuent progressivement tandis que la tourbe s’efface. Douce finale, courte, sucrée et mielleuse et parfumée à la fumée de bois très sec et de mottes de tourbe mouillée.

Patrick 89%
Un whisky fait à partir de 100% d’orge malté à la distillerie, ça faisait longtemps que je rêvais de goûter à ça! Et, à mon plus grand bonheur, ça goûte exactement ce que je souhaitais. Seule la texture en bouche m’a un peu déçu, mais c’est tout relatif : si c’était un produit régulier, j’en aurais toujours une bouteille à la maison. Nez : Fumée de tourbe légèrement médicinale et boisée, avec les fleurs et le miel auquel je m’attendais, le tout complété par une touche huileuse. Bouche : La fumée de tourbe est ici beaucoup plus présente, avec une bonne dose florale et mielleuse ainsi qu’un peu de bois sec. Délicieux, mais la texture en bouche est un peu aqueuse. Finale : Fumée, sucrée et mielleuse, avec une touche de bois sec.

Highland Park Leif Eriksson

40% alc./vol.
Exclusivité du marché hors-taxes, vieillie en fûts de chêne américain.

André 85%
Marmelade à l’orange et miel épicé, vanille, un peu de sel. Bouche plus épicée et très oaky, la vanille est elle aussi plus soutenue. On y retrouvera quand même les saveurs d’orange et de miel du nez. Les épices quand à elle semblent soulever l’impression laissée par le bas taux d’alcool en asséchant légèrement la bouche. Finale moyennement longue soulignée par les épices et d’un côté un peu plus sec que l’on pourrait associer au bois du fût. Le sel gagnera en force en toute finale, nous signifiant peut-être la location de la distillerie, le petit côté maritime et le léger tourbé apparaissant ensuite en bouche confirmant le tout. Le maigre 40% d’alcool déçoit car les douces saveurs du whisky auraient toléré un 3 à 6% d’alcool supplémentaires. Un whisky un peu trop doux, pour souligner le périple de ce Viking dans les eaux troubles bordant le cercle polaire. J’aurais opté pour quelque chose de plus masculin et de plus nordique.

Patrick 84%
Nez: Une compote de fruits et d’herbes, marié avec du miel, le tout servi à proximité de la mer. Une pointe de fumée finit par émerger de l’ensemble. Bouche: Miel, fruits frais, une pointe d’agrumes. Léger. Finale: Agrumes. Relativement courte. Balance: Bien balancé, mais ne fait pas bouger les montagnes.

RV 83%
Highland Park a préféré démontrer l’épithète Fearless par le personnage sur le contenant au lieu de l’expérience du contenu. Le bruyère semble moins nordique qu’à l’habitude avec son petit parfum doucement fleuri à la Glen Garioch. En bouche il est intéressant : le bruyère devient miel, lui aussi doux, mais un peu trop éclairci. La finale est très (voire trop) régulière avec le bruyère nu, sans bois, sans chocolat, sans réel punch non plus. Irrémédiablement un whisky pour débutant donc une bonne pour le marché du duty free ou parfois le volume prime sur la qualité, mais pour le palais averti l’intensité et la chaleur sont tous deux beaucoup trop absents.

Highland Park Magnus

40% alc./vol.
Exclusivité nord-américaine.

André 87.5%
Sérieusement, à 40$us j’ai des grosses craintes avant de me plonger dans l’évaluation de ce whisky d’une de mes distilleries favorites. Au nez, c’est du Highland Park classique; on reconnait la tourbe au miel de bruyère fidèle au style, le xérès tirant sur les notes de prunes séchées, la confiture d’orange, beau miel onctueux, une pincée de sel de mer aussi. Étonnement général. La bouche déçoit rapidement avec sa texture un peu molle où la dilution est rapidement resentie; sherry, prunes séchées, miel de bruyère, tourbe sucrée, sensation maritime lointaine, les dattes, raisins et fruits secs, saupoudrés d’épices et de poivre, gâteau aux fruits. La finale est un peu expéditive malgré les épices et la tourbe définie, le sherry est un peu dilué dans les notes de caramel salé et le poivre. Ce whisky pourrait facilement devenir mon dram de semaine sans prétention offrant des saveurs agréables, variées en plus d’un beau challenge à la dégustation. C’est dangereux pour le Highland Park 12 de voir apparaitre une version telle que celle-ci. 86.5% plus 1% sur la qualité prix. Ce whisky en étonnera plusieurs…

Patrick 90%
Digne d’Highland Park, c’est-à-dire riche, complexe et très savoureux. L’ensemble paraît un peu jeune, mais compte tenu de son prix raisonnable, wow! La bouteille va se vider vite, j’espère que ça sera disponible bientôt à la SAQ! Nez : Sucre du miel, fleurs, orge, touche de fruits… Pur Highland Park! Bouche : Très floral, un peu de fumée, quelques épices, du bois et de la fumée subtile… Assez complexe, son seul défaut venant que le new make ne semble pas trop loin. Finale : D’une longueur moyenne, avec de belles notes de miel et de fleurs.

Martin 88%
Nez: On reconnaît tout de suite au nez le caractère HP. Orge, miel, fleurs, bruyère, fumée, malt grillé et xérès. Bouche: Texture adéquate, malt, miel, épices, chêne et légère tourbe. Xérès, pruneaux, raisins secs et sel marin. Finale: Caramel et gâteau aux fruits. Plus courte qu’on ne l’aurait souhaité. Équilibre: Excellent single malt pour toutes les occasions, avec de surcroît un prix incroyable. Serait-on en train d’assister à la fin des mentions d’âge chez Highland Park aussi?

Highland Park New Make Spirit

58.8% alc./vol.
L’histoire de la distillerie Highland Park remonterait à la fin du XVIIIème siècle, dans la clandestinité bien sûr ! On raconte même que le prévôt de Kirkwall ainsi que des fonctionnaires anglais comptaient parmi les contrebandiers ! Malgré la chasse constante que leur faisaient les excise men, les distillateurs clandestins déployaient des trésors d’imagination pour cacher leur whisky réputé ; ainsi, Magnus Eunson utilisa-t-il la chaire d’une église pour préserver son butin ! La naissance de Highland Park commença véritablement en 1825 lorsque Robert Borwick hérita de la ferme et de la distillerie qu’il s’empressa de rendre légale. Acquise par la famille Grant en 1895, la distillerie fut agrandie et vit le nombre de ses alambics passer de 2 à 4. Possédant ses propres aires de maltage, Highland Park compte 4 alambics assez trapus et procède à une double distillation classique.

André 84%
Nez relativement neutre où la présence du grain et de l’alcool est évidente. Relativement doux, floral et fortement influencé par des notes d’herbe et de feuilles vertes. Finale légèrement tourbée ou la dimension de l’alcool prend toute son importance. Difficile de faire le lien entre le new make et le résultat 12 ans plus tard mais l’expérience est enrichissante.

Highland Park Orkney Rowing Club

58% alc./vol.
Il y a plusieurs siècles, les rameurs vikings ont sillonné leurs chaloupes à travers des milliers de milles marins d’océan à la recherche de nouvelles terres. Le club d’aviron des Orcades ne navigue pas aussi loin aujourd’hui, mais le travail d’équipe est toujours au cœur de ses préoccupations. Créé en 2014, le club compte cinq bateaux traditionnels et environ 40 membres qui collectent chaque année des fonds importants pour soutenir des organismes de bienfaisance locaux. Un don au Club est remis à chacune de ces 4000 bouteilles vendues provenant de cette édition limitée vieillie en First Fill Ex-Bourbon Casks.

André 87%
Nez rempli de miel de bruyère assorti d’une touche citronnée, caramel mélangé de vanille et d’une fumée lointaine. La bouche se présente de façon douce au départ puis prnd rapidement du muscle après quelques secondes; grosses notes de poivre broyé et de gingembre, bois séché, citron, iode et miel fumé. La texture est consistante et supporte bien l’alcool mais le tout demeure passablement relevé. Un peu d’aération aidera à stabiliser le tout.
Finale sèche et poivrée, bien épicée aussi sur fond de zeste de citron, miel, bois de chêne séché et de sel de mer. Le profil du bourbon cask est bien mais j’avoue que les notes tirées du shery me manquent un peu.

Highland Park Ragnvald

44.6% alc./vol.

André 89%
Vague d’orange bien mûres au nez, pelures de pommes rouges, cerises au marasquin, le sherry goulu nuance par d’étonnantes épices, vanille crémeuse et bananes en purée. La bouche dévoile ses origines maritimes avec ses saveurs d’agrumes rafraichissantes, les cosses d’oranges se mariant avec les notes de sherry un peu vieillottes, duo de vanille et de miel et d’ananas, une touche de fumée et un sherry poussiéreux et vieillot en finale de bouche. Je m’attendais à une présence plus affirmée des fûts de xérès mais les épices tirées des fûts de chêne Européens nuancent très bien les saveurs avec leur apport d’épices. La finale est épicée, chocolatée et fumée avec le sherry bien en évidence. Pour le prix déboursé, sans être un mauvais whisky, il manque un petit hook supplémentaire qui lui permettra de franchir la barre des 90%.

Patrick 88%
Un très bon Highland Park, avec des notes chocolatées surprenantes et savoureuses. Parfait pour votre samedi soir au coin du feu. Toutefois, il ne s’agit définitivement pas de la vedette que l’équipe de marketing essaie de nous vendre. Nez : Intrigantes pelures de pommes rouges, accompagnées de zeste d’orange, de xérès, de bois, de vanille, de bananes et d’une pointe très discrète de fumée. Bouche : Belle fumée délicate, mais tout de même épicée. Le tout est complété par une subtile touche salée, des fruits mûrs savoureux, du miel, de la vanille et des notes de chocolat au lait. Finale : D’une belle longueur, épicée, fumée et chocolatée.

Martin 90%
Roux riche et profond du chêne européen. Nez: Tourbe de bruyère alliée à une bombe de xérès. Fumée, cuir, raisins, tabac, fruits tropicaux et chêne. Extrêmement alléchant. Bouche: Miel et raisins, épices et orange, cannelle et chêne. Chocolat noir. Beaucoup de saveurs riches et subtiles à la fois. Finale: Longue et suave, elle nous transporte sur la ligne directrice de HP avec succès. Cuir et épices, raisins et quercus robur. Équilibre: Un vrai scotch de viking. Un excellent Highland Park, quoique encore une fois trop cher à 675 bâtons.

Highland Park Runes 17 ans « The Dark »

52.9% alc./vol.
Édition « limitée » à 28000 bouteilles

Patrick 93%
Un excellent scotch, superbement équilibré et construit. Quoiqu’il soit presque assez bon pour entrer dans la catégorie « dernier whisky à boire avant la fin du monde », faut pas savoir gérer son budget pour mettre plus de 400$ sur un whisky de seulement 17 ans, aussi bon soit-il. J’en prendrais bien une bouteille en cadeau par contre. Nez : Profond miel fleuri typique d’Highland Park, mais noyé dans une vague de fruits mûrs beaucoup moins typiques, le tout recouvrant du fudge au caramel et une note subtile de fumée. Bouche : Superbe mélange d’épices, de fumée, de caramel, de cannelle, et d’intenses fruits mûrs enveloppés dans une chape de bois brûlé. Finale : D’une superbe longueur, épicée, fumée et légèrement fruitée.

André 94%
Fear of the Dark? … Plutôt peur du prix de cette édition parue très rapidement sur la tablettes de la SAQ… Wow… 430$ la quille, mais quel whisky divin. Le nez dégage des montagnes de chocolat noir saupoudré de cannelle et de gingembre, sherry somptueux, licoreux à souhait, entier dans l’intensité et la définition des saveurs, gros gâteau au fruits qui est resté dans son emballage de cellophane et qui baigne dans son jus de fruits, les prunes et les dattes, belles épices superbement bien dosées, petits fruits sauvages. La bouche est juste wow… Superbe texture, au départ bien licoreuse et très fruitée, auxquelles s’additionne des vagues d’oranges et de nectarines, de chocolat amer, de moue de café Colombien et d’une bonne dose d’épices en finale. On a même droit à une p’tite wiff de fumée parfumée aux accents de bruyère en rétro-olfaction. Du grand Highland Park, malheureusement obscurci par son prix fort élevé. Si vous pouvez vous payer la bouteille, go!