Glendronach 15 ans 1995 Pedro Ximenez Sherry Puncheon

52.2% alc./vol.
Fût #1410, bouteille #514 de 682, distillé en mars 1995 et embouteillé en août 2010.

André 86%
Sherry, chocolat noir, fruits secs, canne à sucre, sucre brun, oranges. Nez étonnamment doux. Bouche; gâteau aux fruits, barre de chocolat Cadbury Fruits & Noix. L’effet du fût est l’épine dorsale qui soude l’ensemble mais au niveau de l’évolution entre les diverses étapes (nez-bouche-finale), on ne perçoit pas beaucoup de variantes dans l’éventail des éléments qui sont presque en tout point semblables, mis à part les épices de la finale. Plus doux qu’escompté, pas très évolutif mais bien balancé et d’une belle richesse.

RV 83%
Fidèle à la famille en dents de scie. D’abord par le caramel sulfureux et le plastique, olfactivement maladroit à moins d’avoir beaucoup, beaucoup respirer. En bouche, le caramel chimique se poursuit de manière liquide, heureusement agrémenté d’orange. La finale est toutefois vraiment ordinaire: malt et gruau collé dans le fond d’une casserole, et un aftertaste à la saveur du nez, un peu plus tranquille et de bonne longueur. Peut-être intéressant par ses quelques qualités, mais le manque d’unicité rajoute aux restes de ses défauts.

Patrick 89%
Nez très puissant de xérès, raisins et fruits mûrs. Très intense dans le style! En bouche, une agréable chaleur nous envahit, les raisins sont toujours très puissants, suivis par une belle cassonade. La finale offre une belle longueur marquée par le xérès. Plutôt unidimensionnel, mais excellent dans ce style! J’aime beaucoup!!!

Glendronach 15 ans Moscatel Finish

46% alc./vol.
Plus connue pour ses vieillissements sans concession en fût de sherry de premier remplissage, Glendronach propose cette version de 15 ans affinée en fût de Moscatel en provenance de la péninsule Ibérique.

André 83%
Wow, nez tout en raisins liquoreux puis beaucoup de vanille et de fruits tropicaux. Soyeux et très sexy au nez. Peut-être un peu d’oranges qui apparaissent en s’aérant, des pêches également. En bouche, il est plus diffus. Il offre bien quelques notes de fruits tropicaux et une sensation épicée (mais qui ne l’est pas en réalité) puis un bon passage à vide, un trait d’union où les éléments semblent en état de latence puis les raisins reviennent en force. On dirait aussi que l’alcool s’ancre sur la langue en finale alors qu’il était très peu perceptible depuis le début de l’expérience. En résumé; superbe au nez, décevant en bouche et finale soutenue.

RV 87.5%
Un doux whisky fruité du côté féminin de la force. De retour au Glendronach plus traditionnel, on fait le plein olfactif de caramel légèrement boisé d’une forêt d’épines, avant de passer aux cerises délicatement rances. En bouche, le peu de présence de grain disparait sous une chute de fruits qui tombent fortement. Une fois cette couche peinte, le tout sèche d’une teinte de fruits rouges puis oranges. Enfin, l’aftertaste est très découpé, avec un retour sur le bois pour conclure un whisky surprenant et doté d’un attirant roulement de bassin.

Patrick 88%
Parfum de pêches au nez, ce qui est plutôt inédit. Le goût est léger, fruité, les pêches étant toujours présentes. La bouche s’étire sur un sucre très fruité. La finale, juteuse, est très agréable. Un whisky très original, une saveur unique. Si vous recherchez quelque chose de différent, vous l’avez trouvé!

Martin 86.5%
Sa teinte est d’un ambre orangé neutre rappelant le 12 ans Original. Nez: Fruits rouges, astringence marquée de certains vins de xérès. Pas de doute, il y a du fût de sherry là-dedans. S’annonce épicé. Touche de canneberge presque trop mûre. Je cherche le vin de muscat mais sans succès. Bouche: Raisins, dattes, pruneaux, fruits séchés et amandes fumées. Comme dirait Jean-Luc Brassard: « On peut goûter la souveraineté de ses 15 ans de maturation ». Finale: Vent de muscade et de concentré de jus de raisin Welch’s. Équilibre: Dans l’absolu, un excellent sherry cask, c’est juste dommage qu’on ait de la difficulté à cerner l’influence du moscatel.

Glendronach 15 ans Revival

43% alc./vol.

André 87%
Toffee, gingembre, fruits secs à prédominance de cerises. La bouche est pleine, ronde et généreuse fortement influencée par le sherry. À force de respirer, des arômes de chocolat se développent accompagnées de dattes et de raisins secs. La rétro-olfaction est toute en fruits, principalement des cerises noires amoureusement enlacées d’épices.

RV 88.5%
Une belle petite sexy en habits d’époque croisée au fêtes médiévales avec le sourire pimpant et une allure classy qui ne fait pas prétentieuse. Un peu plus apprivoisée que le 12YO, mais en même temps un peu plus funky avec un peu de cerise (qui vient du sherry?). L’arrivée est un retour sur le caramel en plus doux et avec plus de texture, mais il y a aussi des épices qui se font sentir. La finale s’éloigne du caramel, est beaucoup plus variée. Enfin, une Glendronach avec de la personnalité.

Patrick 89%
Nez très riche de caramel écossais et de chocolat aux cerises. Une touche de noix et de vanille vient compléter agréablement le tout. La texture en bouche rappelle la douceur du velours. Xérès, vanille, chocolat avec quelques épices vers la finale pour lui donner une belle profondeur. Finale d’ailleurs très agréable et qui nous laisse dans un état contemplatif. Vraiment bien balancé. Le Speyside come on l’aime !

Martin 86.5%
D’une belle carnation brun rosé tel un tawny, ce renouveau s’annonce délicieux… Nez: Bois, épices, punch agrumeux, pas de doute sur la présence de l’oloroso. Ma main au feu même sur un test à l’aveugle. Belle progression depuis le 12 ans. Vanille et caramel brûlé ne tardent pas à se démarquer pour séduire. Bouche: Cendré à l’arrivée en bouche, chêne brûlé, épices, vanille, orange, petits fruits confits, cannelle, sous le signe du sherry. Finale: Les fruits et les épices s’étirent délicieusement. Équilibre: Un scotch whisky qui sait nous prendre dans son filet.

Glendronach 15 ans Single PX Sherry Puncheon Cask #4648

54.7% alc./vol.
Distilled 2002, Limited edition of 678 bottles.

André 88%
Pâte de fruits et cire d’abeille, prunes séchées, dattes, oranges et réglisse rouge. Nez très intense avec des saveurs sans ambivalence, l’alcool aidant celles-ci à être pointues et franches et avec beaucoup de personnalité. En bouche; barres de chocolat noir fourré d’oranges confites, dattes et purée de fruits séchés, touche de bois humide et de vieux fûts légèrement humide dans le fond du warehouse en terre battue, cerises noires, prunes et chocolat noir saupoudré de cannelle. La texture est succulente, très bold et compacte mais elle s’affadit un peu trop rapidement en finale afin de laisser la place aux bonnes épices dont le poivre et la cannelle. Bonne astringence et aspect tannique en finale, le fût de chêne est bien ressenti sans être trop sec. Pour l’amateur averti de sherry cask de bonne intensité, comme Glendronach nous a si bien habitué. On accompagne ça de chocolat 85% da cacao?

Glendronach 15 ans Tawny Port

46% alc./vol.
Issue d’une série simplement baptisée Wood Finishes, composée de versions de Glendronach affinées dans différents types de fûts, cette édition se rapproche davantage des versions originales marquées par un élevage en fûts de xérès. Après une première période de vieillissement en ex fûts de bourbon, ce dernier a séjourné le reste de son temps en fûts de porto Tawny dont il tire sa couleur rosée.

André 86%
Bizarre de couleur cuivre-saumon, le Port Cask est très affirmé au nez, si on prend bien le temps de le laisser respirer. Les odeurs apparaissent progressivement en crescendo; raisins mauves très mûrs, pruneaux secs, un peu de sherry peut-être. En bouche, c’est encore mieux; beaucoup de fruits et de vanille, goût de pâtisserie ou de fourrés aux fruits. La finale est étonnamment longue pour un whisky si doux, celle-ci est aussi un peu trop rectiligne. Dans sa niche, un whisky bien construit et bien représentatif du style.

Patrick 89%
Délicat parfum de Tawny avec un fond de caramel… En bouche, une belle chaleur provenant du riche fruit du porto, un peu de caramel écossais et de chocolat. La finale s’étire sur un riche sucre de cassonade et de fruits. Ces deux alcools semblent vraiment fait l’un pour l’autre! Une recette réussie, que demander de plus?

Glendronach 16 ans Boynsmill

46% alc./vol.
Édition exclusive disponible en boutique hors-taxes, fruits d’une maturation en fûts Ex-Oloroso, Ex-Pedro Ximerez et Ex-Port Casks.

André 85%
Nez agréable sur les oranges confites et les fruits séchés, mélange de compote de cerises, pommes et de framboises, raisins secs trempés dans le chocolat au lait, prunes séchées. Si les premières gorgées m’ont laissé plutôt froid, j’avoues prendre de plus en plus de plaisir à décortiquer ses subtilités. Important de mentionner que l’on n’a pas le droit ici à un heavy weights mortal combat sherry que l’on connait et qui ont fait la renommée de Glendronach mais plutôt à quelque chose de plus fondu et festif, probablement l’influence du Port Cask qui contrebalance le Sherry. La bouche manque légèrement de texture, ce qui est étonnant venant de cette distillerie. J’ai l’image de la poudre saveur raisins des bonbons Fun Dip auquel s’ajoute les pommes rouges, les prunes, oranges et les framboises. Les épices sont discrètes et noyées dans les fruits rouges divers. Finale ponctuée de toute-épices, de raisins et de prunes séchées, de cerises noires et de petits fruits sauvages. Pas nécessairement dans la ligne habituelle de la distillerie côté xérès mais certainement plus approchable côté grand public. Agréable, pour le prix demandé.

Patrick 86%
Un beau whisky complexe qui, sans être d’une grande profondeur, demeure très agréable à boire. Le genre dont la bouteille pourrait se vider très, voire trop vite. Nez : Un superbe parfum de vin chaleureux et sucré. Des framboises, des cerises, des prunes, un peu de pommes et de chocolat. Bouche : Du bois légèrement épicé, de beaux fruits bien mesurés et un peu de chocolat noir. Une belle complexité. Finale : D’une longueur moyenne, fruitée et complexe.

Martin 86%
Nez: Oranges, cuir et fruits bien mûrs. Raisin, bois et vanille. Xérès, caramel et cerise de terre. Bien complexe, bien intriguant. Bouche: Raisins et dattes, sur une texture ma foi intéressante. Cuir, caramel et vanille. Les épices et le chêne viennent bien ficeler le tout. Finale: Les notes fruitées exprimées précédemment sont bien au rendez-vous, accompagnées par le bois et la cuirette. Équilibre: On ne déteste pas, loin de là. Un beau scotch sherry cask, avec un prix pas trop prohibitif. Dans la même gamme, mon coeur penche souvent vers des BenRiach, mais je ne peux pas vraiment me plaindre sur cette expression-ci.

Glendronach 16 ans PX

54.8% alc./vol.
Distillé en 1996, embouteillé en 2012 depuis le single cask de sherry Pedro Ximerez #1497, 465 bouteilles.

André 88%
Couleur distinctive des fûts de sherry, très foncé, annonciateur de la vague fruitée qui déferlera au nez et en bouche. Compote de raisins secs, c’est presque pâteux et compact, jaquette de vieux livre en cuir, figues, prunes. En bouche, le gâteau aux fruits, la pâte de fruits, les oranges sanguines, le caramel un peu brûlé, les dattes, le vieux fauteuil en cuir dans une whisky room, le cigare et le chocolat noir. Bon, faut définitivement aimer le sherry… La finale est souple mais bien définie, le taux d’alcool passe complètement incognito. La finale n’est peut-être pas assez nuancée par contre de par l’opacité du sherry, on a presque l’impression de croquer un bloc de fruits séchés compressé. Dans le style sherry cask, Macallan en prend pour son rhume…

Patrick 90%
Dans le style, difficile de faire mieux. Sera peut être trop intense pour certains mais personnellement, si j’aime le scotch, c’st que j’aime bien boire un bon dram intense! Nez : Wow! Pour un amateur de vieillissement en fûts de vin de xérès, le parfum est divin! Raisins secs, chocolat noir, cigare cubain, cuir, figues, prunes, oranges, caramel… Tout y est! Bouche : Xérès brûlant, chocolat noir, épices du bois brûlé et cuir chauffé au soleil. Très chaleureux, un dram suave. Finale : D’une superbe longueur, s’étire sur la chaleur du xérès et le sucre du caramel.

Glendronach 17 ans

54.9% alc./vol.
Distilled le 11/11/1994, embouteillé en août 2012 depuis le fût de sherry Oloroso #1503, 671 bouteilles.

André 86%
Nez un peu plus sec et épicé que le cask 1497 évalué précédemment. La couleur ambré est annonciatrice du style presque austère du sherry. Nez de raisins secs, de chocolat, gâteau aux fruits. Relativement fermé comme nez. Encore une fois, le taux d’alcool est bien niché au fond du divan de sherry, très relax. En bouche, le whisky est rond et feutré, malgré les épices et la sécheresse du poivre dans lesquelles sont trempées les cerises marasquin. Même si cette édition fait preuve de plus de caractère que le fût 1497, les saveurs sont encore plus limitées. Cerises fraiches, oranges, épices et poivre. Légère sécheresse en finale de bouche, saveurs très rectilignes, découlant de l’utilisation des fûts de sherry. N’eut été du manque de nuances dans la palette aromatique et une astringence un peu trop prononcée en bouche, ce whisky aurait franchi la barre du 90%.

Glendronach 18 ans Allardice

43% alc./vol.

André 82%
Anis et fruits sans sucre en purée, caramel Écossais et sherry (évidemment). Bouche de lavande et de pierre de savon, miel et toffee. Représente bien l’essence même de la distillerie, mais à mon sens ne détrône pas le 15 ans Revival pour la lutte au sherry cask.

RV 83%
Reste trop tranquille dans l’étagère sauf au moment de vouloir montrer une curiosité à ses convives. Foin chimique et chardon au nez, ça démarre bizarrement et sans la touche de caramel. Meilleur en bouche, la cerise bizarre se présente timidement avec une faible poussée de tourbe, l’expérience étant une déception insuffisamment intense. La finale est toutefois plus douce, mais le mélange de cerise étrange et de chardon est trop fortement disparate.

Patrick 93%
Wow!  On jurerait un whisky deux fois plus vieux. Goûte le gros luxe sale.  Nez: Xérès hyper intense.  Chêne brûlé.  Me fait plutôt penser à un Scotch de plus de 30 ans par l’intensité et la chaleur du xérès. Bouche : Chêne brûlé et xérès brûlant. En fait, comme mordre dans la planche de chêne. Aussi, une pointe de délicieuse pierre de savon. Finale : Longue et savoureuse.

Glendronach 18 ans Marsala Cask Finish

46% alc./vol.

André 86.5%
Le nez est plus vif que les autres nouvelles éditions. Le gingembre soulève le nez de façon un peu baveuse même si les arômes de salade de fruits sont bien présents. On sent aussi de belles saveurs rondes de poires, de miel et d’orange. Le nez est attirant et moelleux, très « whisky dessert ». En bouche les poires poêles et encore la salade de fruits dans leur jus, le miel nappant les poires, morceaux d’oranges en dés dans la vanille. Dans l’ensemble on retrouvera les même saveurs du nez en bouche mais la texture est un peu molle, je suis un peu déçu. La finale est moyenne longue ce à quoi je m’attendais vu la douceur des arômes et saveurs, portée sur les épices qui sont plus frénétiques maintenant adoucies par les notes de salade de fruits et de miel chaud.

Patrick 89%
Un très bon scotch, le genre que j’aurais aimé pouvoir passer des heures et des heures à contempler. Mais bon, ma famille m’attends à la maison! Nez : Caramel sirupeux et chaleureux, avec des notes de gingembre, de noix et de chêne. Appétissant! Bouche : Lit de fleurs épicées et sucrées, recouvertes d’une couche de miel et d’une pincée de gingembre et de poivre, le tout déposé sur une planche de chêne. L’ensemble est sucré, doux et chaleureux. Finale : Longue, suave et chaleureuse.

Martin 86%
Ambré doré avec une profondeur assortie à son âge. Nez: Comme le Sauternes Finish de la même distillerie, le nez évoque à première vue (nez) un whisky très frais, vert, voire même jeune. Mais il a tout de même 18 ans! Gingembre, miel, pomme acide et raisin blanc sont à l’honneur. Bouche: Salade de fruits tropicaux en puissance, bardée d’épices et de chêne fraîchement abattu. Orange et vanille. Un peu trop décousu à mon goût. Finale: Plus ou moins longue pour son âge. La planche de chêne « verte » nous transporte sur des vagues de gingembre frais, de melon au miel et de poivre blanc. Équilibre: Autant le Sauternes Finish m’a agréablement surpris que celui-ci m’a déçu, surtout pour un scotch de 18 ans… La preuve comme quoi les Cask Finishes peuvent être une histoire de « hit & miss »…